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32.


Yoongi tenait les rênes de sa monture mais ne la guidait pas vraiment. Elle suivait d'elle-même le cheval de sire Jung, qui se trouvait à la tête de la colonne. Ça faisait quelques heures qu'ils étaient en route et l'astre s'était à peine élevé dans les cieux. Comme Yoongi avait passé le plus clair de ses journées à l'intérieur du château, il avait presque oublié que dehors, la nature suivait son cycle.

Le paysage avait progressivement changé. Ici, la région était moins caillouteuse et bien plus boisée. Il n'y avait pas non plus de relief à l'horizon, rien que des agglomérats de pins et de cèdres aux aiguilles gelées. Toujours pas de neige non plus, mais une terre dure.

Sire Jung n'avait pas relâché son attention depuis qu'ils avaient quittés la capitale. Le groupe n'avaient pas non plus fait de pause, bien qu'ils avaient ralentis l'allure en sortant de la Grande Route pour continuer vers le sud. Ils n'avaient suivis aucun chemin tracé et avaient gardés le même cap. Sire Jung consultait de temps à autre une petite carte très schématisée sans même descendre de cheval. Yoongi commençait à avoir le dos et les cuisses engourdis. Son arbalète pendouillait à l'avant de sa selle dans un cliquetis régulier mais ennuyeux. Le carquois de carreaux l'accompagnait, tout deux faciles d'accès. D'ailleurs, ils n'avaient croisé personne d'autres.

Désireux de détendre un peu ses muscles, Yoongi prit les rênes dans une main et s'étira. Il se tourna pour regarder Taehyung qui suivait derrière lui. Il avait davantage le nez en l'air que droit devant eux, ce qui ne l'empêcha pas de le remarquer quand il se retourna.

Taehyung murmura un mot en articulant bien pour que l'autre lise sur ses lèvres. Néanmoins, Yoongi l'entendit parfaitement. Il avait dit le mot soif, avec une sorte d'interrogation sur ses traits qui suggérait que c'était une question. Yoongi secoua la tête pour dire non et Taehyung esquissa un sourire compréhensif. Il articula ensuite le mot fatigué, auquel l'écuyer haussa les épaules. Il donna un court coup de tête pour retourner la question. L'apprenti du mage acquiesça en massant son épaule, probablement raide. Puis Yoongi se remit correctement sur sa selle. Il n'entendait rien d'autre dans les environs que quelques pépiements d'oiseaux. Rien à signaler, ou en tout cas rien qui ne nécessite tant de méfiance de la part de sire Jung. Il se fatiguait inutilement, car il n'y avait personne d'autre qu'eux. Yoongi en était certain.

Ils traversèrent une sorte de sous-bois bien dégagé et passèrent un ruisseau. Le chevalier leva soudain la main pour demander l'arrêt et l'écuyer tira précipitamment sur les rênes. Derrière lui, les autres montures s'immobilisèrent. Yoongi crut un instant qu'il y avait un problème.

« Faisons une courte halte ici, affirma le noiraud. »

Il posa pied à terre et les autres l'imitèrent. Taehyung alla aider le mage à descendre de son cheval. Le vieillard semblait être le plus fatigué d'entre eux, même si son visage calme ne laissait rien transparaître. Il ne s'était pas non plus plaint. Lui et son apprenti allèrent s'asseoir au pied d'un pin, sur un tapis d'aiguilles sèches. Taehyung ouvrit sa sacoche et en sortit une flasque d'eau et des biscuits emballés dans du tissu, certainement obtenus auprès de Telma, la cuisinière du château.

Yoongi s'occupa de faire boire les chevaux au ruisseau, puis de les attacher au tronc d'un arbre. Le chevalier marchait en arc de cercle aux alentours, les mains sur les hanches sous sa cape, l'air de guetter les sous-bois et ce qu'ils pourraient dissimuler. Mais il n'y avait ni buissons ni feuillages où se cacher. Les troncs étaient suffisamment espacés pour voir loin. Sire Jung guettait un ennemi qui ne viendrait pas, qu'il soit homme ou animal. Yoongi s'approcha de lui.

« Il n'y a personne dans les environs, dit-il, en espérant le rassurer et le voir se détendre un peu.

– Comment peux-tu en être certain ? »

La question fut inattendue et même rude. Yoongi ne trouva rien à redire pour se justifier, parce qu'il ne pouvait pas lui expliquer comment il était sûr de ça. Sire Jung sembla se rendre compte de son indélicatesse, car il se détendit un peu. Son visage exprima des excuses qu'il ne formula pas oralement. Il détourna les yeux pour fixer les sous-bois. Dans l'air froid, son souffle créait de la vapeur.

« Pardon messire, finit par dire Yoongi, sur la réserve. Je ne voulais pas vous énerver.

– Je ne suis pas énervé, assura le chevalier en soupirant. Il faut juste rester vigilant. J'ai bon espoir que nous arrivions un peu plus tôt que prévu si nous continuons à ce rythme. Le commandant a assuré que quelqu'un viendrait à notre rencontre quand nous serons à proximité du domaine. Un messager est parti bien avant nous pour annoncer notre venue, et à l'heure qu'il est, il doit déjà en avoir informé la comtesse.

– La comtesse ? répéta Yoongi. »

Sire Jung hocha la tête. Ce sujet de discussion paraissait davantage le mettre à l'aise.

« La comtesse Jeon, c'est elle qui dirige le domaine et administre le comté.

– Ça veut dire... que le commandant est comte ? »

Le chevalier posa une main sur le pommeau de son épée, juste pour reposer son bras. Il tourna la tête vers son écuyer et esquissa un léger rictus, semblable à un sourire.

« Bien tenté, mais pas exactement. Il n'est comte que par alliance. »

Yoongi se gratta la nuque. Il ne comprenait pas bien comment c'était possible. Durant ses cours, le mage lui avait une fois expliqué comment fonctionnait les titres de noblesse du pays, mais il devait avouer que tous ces noms et toutes ces appellations étaient compliqués à retenir et qu'il n'y avait pas compris grand chose. Sans parler des alliances, des successions et autres. Pour Yoongi, tous les nobles étaient sensiblement les mêmes; il fallait juste leur montrer un peu plus de respect, s'incliner devant eux et les appeler par le titre qu'ils voulaient.

« Assez parlé, conclut le chevalier. Mangeons quelque chose et repartons. Inutile de s'attarder davantage. »

Yoongi s'éloigna pour aller piocher dans les provisions. Taehyung et le mage mangeaient déjà de leur côté, alors l'écuyer amena du pain, de la viande séchée et de l'eau pour le chevalier. Il alla ensuite chercher les chevaux et s'assura machinalement que tout soit à sa place, esquivant ainsi ce semblant de repas. La pause avait été courte mais au moins, il avait eu l'occasion de se dégourdir les jambes. Le chevalier mangea ses provisions en silence. Puis il remonta en selle et après que Taehyung eut aidé le mage à faire de même, le vagabond approcha Yoongi pour récupérer les rênes de sa jument. Il en profita pour lui parler en chuchotant, suffisamment bas pour que sire Jung ne les entende pas.

« J'ai l'impression que c'est un peu froid entre toi et le chevalier, dit Taehyung.

– C'est le cas je crois, avoua Yoongi, un peu gêné. »

Taehyung, qui attendait visiblement la suite, n'insista pas pour l'avoir. Il mit le pied à l'étrier et monta. Yoongi l'imita et le groupe repartit dans le bruissement des sabots sur les aiguilles. Ils chevauchèrent tout l'après-midi. Le froid revint, et il ne se passa rien de notable; ils ne firent pas de mauvaise rencontre mais virent parfois au loin la silhouette d'un village. Ce n'est que lorsqu'ils rejoignirent un chemin pour la première fois depuis des heures qu'ils virent un cavalier galoper dans leur direction, droit devant. Il avait des allures de messager, car il ne portait pas d'armure mais ne ressemblait pas non plus à un simple paysan. L'astre frôlait l'horizon mais il faisait encore jour.

« Êtes-vous les voyageurs venus de la capitale ? interrogea le cavalier en approchant.

– C'est exact, lança sire Jung. Je suis le chevalier Jung Hoseok, envoyé par le commandant Jeon.

– Bienvenue messire, suivez-moi je vous prie ! »

Le cavalier fit faire demi-tour à sa monture et la lança au petit trot sur le chemin. Sire Jung talonna pour le suivre. Le reste du groupe fit de même, bien que les chevaux eurent quelques réticences à tenir l'allure. Ils traversèrent une bourgade dont l'architecture était très similaire à celui de la capitale, bien qu'entièrement fait de bois et non en pierre. Yoongi devinait sans peine que le commerce devait tourner autour de cette denrée, car il crut apercevoir une scierie et beaucoup de souches d'arbres coupés dans les environs. Quelques villageoises chargés de fagots s'interrompirent pour les regarder passer. Des enfants qui se couraient après tentèrent de les approcher par curiosité et Taehyung leur fit coucou d'un geste de la main. Le groupe quitta ensuite la bourgade et ralentit l'allure. Ce n'est que plus loin, après un petit sous-bois, qu'ils arrivèrent enfin au domaine.

Le manoir avait certainement été bâtis à la même époque que le château de la capitale, car le style était identique. La différence la plus flagrante tenait au fait qu'il n'y avait qu'une seule tour et qu'elle n'était pas très haute. C'était le premier bâtiment totalement en pierre qu'ils croisaient depuis le départ de Sharhal; un mur délimitait le terrain et faisait office de protection contre les intrus. Un garde surveillait le portail depuis l'autre côté.

Le cavalier venu à leur rencontre leva sa main pour demander l'ouverture du portail aussitôt qu'il fut à portée de voix. Le soldat le reconnut et ouvrit. Le petit groupe passa donc sans avoir besoin de s'arrêter. Les grilles se refermèrent derrière eux et ils avancèrent sur une allée de graviers jusqu'à une petite cour où ils posèrent pieds. Déjà, des domestiques sortaient pour s'occuper d'eux et de leurs affaires. Yoongi n'eut même pas besoin de se charger lui-même des chevaux, car deux servants les emmenèrent vers les écuries du manoir et le messager les pria de le suivre. Sire Jung prit les devants, le pas certain. Yoongi laissa passer le mage en second, après le chevalier, pour entrer à l'intérieur du manoir.

Yoongi eut à peine le temps de contempler le hall d'entrée qu'une femme vint à leur rencontre. Si les domestiques ne s'étaient pas écartés pour la laisser passer, l'écuyer n'aurait même pas deviné qu'elle avait quelque chose de spécial.

« Comtesse, assura le chevalier avec déférence, en s'inclinant proprement devant elle.

– Sire Jung, répondit la femme, visiblement contente de le voir. Ça fait si longtemps, comment se porte mon époux ? Oh, je regrette tellement de ne pas avoir pu venir à votre adoubement, toutes mes excuses. »

Le chevalier secoua doucement la tête, si poli et respectueux que Yoongi fut intrigué par cette femme; il semblait s'adresser à elle comme s'il parlait à une véritable égale. Ce n'était pas comme avec les dames de la cour, à la capitale. D'ailleurs, elle ne leur ressemblait pas. Ses cheveux noirs étaient tressés et elle portait une robe si simple qu'il était facile de la confondre avec une servante, du moins pour ceux qui n'avaient jamais vu son visage auparavant.

« Ce n'est rien ma dame, affirma sire Jung. Vous avez des responsabilités et des devoirs plus importants. Le commandant se porte bien, il m'a demandé de vous remettre ceci. »

Yoongi vit le noiraud extirper une enveloppe cachetée d'une poche de son baudrier. Il se souvenait vaguement l'avoir vu parmi les documents du voyage, mais il ne soupçonnait pas que le commandant avait également demandé au chevalier de jouer les messagers. La comtesse prit l'enveloppe mais ne l'ouvrit pas, bien que son regard en exprimait le désir. Elle regarda à nouveau sire Jung.

« Devrais-je vous appeler chevalier à présent ? demanda la femme, concernée.

– Comme il vous plaira, ma dame, répondit le noiraud. Cela n'a pas d'importance. »

La comtesse hocha la tête puis porta son regard –de grands yeux sombres– sur le reste du groupe. Elle regarda le mage d'abord, qui se tenait un peu en retrait par rapport à Hoseok. Il s'appuyait plus encore sur son bâton.

« Vous devez être le mage, dit-elle en s'approchant d'un pas. Je vous remercie d'être venu si vite, soyez certain que je saurai retourner cette faveur.

– Tout le plaisir est pour moi comtesse, affirma le vieillard. Votre hospitalité me suffit amplement. »

Il essaya de faire une révérence, mais ses genoux semblèrent protester car il n'y parvint qu'à moitié. La femme esquissa un sourire sincère et son visage s'illumina comme si elle avait oublié quelque chose de très important.

« Mes excuses, ce n'est pas le meilleur endroit pour discuter... Et vous devez être éreintés par le voyage ! Suivez-moi, nous pourrons parler plus aisément au salon. J'ai fait préparer des chambres à l'étage, vous pourrez vous y reposer plus tard. »

Elle leur fit signe de la suivre et montra d'elle-même le chemin. Le groupe se déplaça donc dans une pièce adjacente, un petit salon de réception très confortable. Un feu brûlait dans l'âtre et chassait la froideur des pierres. On les débarrassa de leur cape et une domestique apporta un plateau avec des tasses, une théière fumante et des biscuits. Yoongi était peut-être le seul, mais il flairait une odeur de camomille. C'était agréable de ne plus être à cheval.

La comtesse s'installa dans un fauteuil près du feu. Sire Jung prit place sur le grand canapé d'en face, tout comme le vieillard et Taehyung. Yoongi resta debout et en retrait; il n'avait déjà pas l'impression d'être à sa place ici. Il aurait sûrement dû rester avec les chevaux.

« Je vous en prie, lâcha la comtesse en le voyant ainsi debout. Prenez place. »

Sire Jung lui jeta un regard et fronça les sourcils. Il fit un signe de tête très clair mais discret; obéir. Yoongi eut fut gêné et s'assit sur le canapé le plus loin du feu. Le chevalier continua à l'observer quelques secondes de trop à son goût.

« Je suis sincèrement désolée de vous presser ainsi, commença soudain la comtesse en s'adressant plus particulièrement au mage. La situation de mon fils m'inquiète énormément.

– Parlez-nous donc de son état, demanda poliment le vieil homme. Je n'ai pas eu l'occasion d'en apprendre beaucoup.

– Eh bien, ça fait maintenant six jours qu'il est fiévreux. Il est cloué au lit, mange et bois très peu... Et ça empire chaque jour. Nous avons fait venir plusieurs herboristes et même un prêtre, mais aucun n'a pu nous dire ce qu'il avait... »

Il y eut un silence, très court mais lourd. Le feu crépitait dans la cheminée. Le visage sérieux, le mage cassa le mutisme directement.

« Si vous me le permettez, j'aimerais l'examiner. »

La comtesse joignit ses mains, qu'elle tritura nerveusement. Elle hocha la tête rapidement, les lèvres pincées en une grimace soucieuse.

« Bien sûr, suivez-moi. »

Et elle se leva sans avoir même eut l'occasion de boire le thé apporté. Sire Jung se leva immédiatement après elle. Il regarda son écuyer avec insistance et Yoongi se leva donc, prêt à le suivre pour éviter les remontrances. Même s'il n'allait sûrement pas y échapper plus tard. Le vieillard fut néanmoins plus lent à se lever; Taehyung lui apportait un appui supplémentaire en le tenant par le bras, silencieux et discret depuis leur arrivée. Il s'était tenu tranquille.

Ils empruntèrent un escalier menant à l'étage et traversèrent un couloir bien éclairé. Sire Jung resta cette fois-ci en retrait, près de son écuyer. Il savait peut-être que son rôle dans le reste de cette affaire était grandement réduit, si ce n'est nul; il avait accompli son devoir, celui d'escorte. À présent, il ne pouvait plus rien faire. La comtesse les guida jusqu'au fond du couloir, l'air de plus en plus grave à mesure qu'ils approchaient du but. Elle se posta devant la porte d'une chambre, hésita un instant à toquer mais entra sans le faire.

Yoongi fut le dernier à entrer, après la comtesse, le mage, son apprenti et sire Jung. Mais la vue du souffrant fut tout de même impressionnante.

Allongé sur le lit et recouvert de couvertures et de draps, un garçon à peine plus âgé que Yoongi semblait au bord de la mort. Son teint était cireux, visiblement malade et d'une pâleur bien plus inquiétante que celle de l'écuyer. Ses yeux étaient clos et cernés. Sa bouche, deux lèvres minces, émettait un son régulier et faible. Il respirait mais difficilement, comme si la chaleur l'étouffait, le rongeait. Yoongi s'étonna que personne ne songe à le débarrasser des draps qui le couvraient, car lui, c'est ce qu'il aurait fait immédiatement. Une domestique se tenait à son chevet et épongeait son front avec une serviette humide qu'elle plongeait régulièrement dans un bac d'eau froide. Un bien maigre geste.

La comtesse approcha du lit et se pencha vers son fils pour écarter ses cheveux plaqués sur son front. Ils étaient noirs comme les siens. Elle se tourna vers le mage, qui s'avançait déjà plus près, et s'écarta pour le laisser accéder à la tête du lit. Le vieil homme commença son inspection sans tarder, et les autres le regardèrent faire en silence. Il posa sa paume sur le front du garçon durant une poignée de secondes, prit sa main dans la sienne puis tâta son poignet comme s'il cherchait quelque chose. Ça prit quelques autres secondes encore, puis il le reposa sur les draps et le souffrant n'eut aucune réaction, pas même lorsque le vieillard souleva ses paupières pour regarder ses yeux. Il était amorphe, comme endormi. Presque mort.

« Quand était-il conscient pour la dernière fois ? demanda le mage.

– Difficile à dire, avoua la comtesse. Il oscille entre deux états et il délire beaucoup également... Au début, il était encore très lucide mais depuis deux jours, ses crises sont incompréhensibles...

– Une conséquence de la fièvre, sans doute, conclut le vieillard. Sa température est très haute, il faut absolument la faire baisser. Je ne peux malheureusement pas vous dire ce qu'il a pour le moment, mais je peux traiter les symptômes.

– Je vous en prie, faites ce que vous pouvez, supplia la femme. »

Le vieillard acquiesça brièvement et pendant un court moment, tout le monde regardait le souffrant sur le lit, dans cette chambre à l'air lourd. D'ailleurs, Yoongi trouvait qu'une odeur étrange flottait dans la pièce, une senteur qu'il n'arrivait pas à identifier et qui le dérangeait. Quelque chose qui faisait penser à du sang mauvais, comme une plaie infectée ou de la pourriture.

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