Chapitre 9 : Baisé et cauchemar
Ils étaient l'un face à l'autre, encore tout proche. Ils pouvaient sentir le souffle de l'autre sur eux, leur regards étaient fixés l'un sur l'autre.
Leurs magies s'étaient immédiatement entre mêlé et, depuis, elles ne s'étaient plus quittées.
Fallacy avait voulue se retourné et se mettre devant Macabre alors qu'il parlait, surement pour bien le fusiller du regard. Mais, d'un coup, il avait eut cette idée aussi stupide et impulsif que de lui prouver que même dans ses rêves les plus fous, le vicomte n'aurait pas put avoir meilleur compagnon.
Compagnon, amant, relation amoureuse... tout cela, il voulait démontrer qu'il n'y avait pas plus parfait. Et il allait le prouver en un baisé qu'il comptait dominer. Mais rien ne se passa comme prévue.
A peine leurs dents s'étaient retrouvé coller l'une contre l'autre que leurs magies se magnétisa l'une à l'autre.
Le seigneur vampire sentit alors son corps devenir mou sous le coup d'une puissante vague de bien être qui l'envahis. Il se laissa aller contre le squelette aux os noir. Macabre, lui, était resté raide un court instant avant de visiblement tomber sous le même effet que celui à la marque bleu.
Fallacy se sentit basculer en arrière mais fut retenue par des bras, ceux de son époux, qui l'entourait désormais.
Leurs corps se serrèrent l'un contre l'autre, le baisé s'intensifia et, un instant, leurs magies étaient tellement mélangé que leurs âmes battaient au même rythme régulier. Son corps bougea toute seule et, il posa ses mains contre le torse de celui avec une seule pupille. Il avait une sacré carrure que ses vêtements noirs ne laissait que très peu deviner.
Alors que la langue de Macabre avait pénétré sa mâchoire pour jouer avec la sienne, ils tombèrent tout deux à bout de souffle. Une épaisse brume embrumait aussi bien leurs esprits que leurs pupilles, ils se regardaient, leurs fronts posé l'un contre l'autre, reprenant doucement leur souffle. Fallacy avança alors pour embrasser à nouveau, se second baisé fut bien plus court que le premier.
Ils restèrent l'un contre l'autre, dans leur brume mentale, perdu dans leurs magies mélangé, à profiter de cette sensation.
Fallacy soupira, l'envie de recommencer et même d'avoir plus grandissait en lui. Ses mains glissèrent le long du torse de Macabre pour plus bas...
C'est alors qu'une impulsion électrique envahis le corps de celui à la pupille bleu glace qui recula.
Interrompant tout, mettant entre eux deux mètres.
Ils ne se quittaient pas des pupilles avant de, comme si rien ne s'était passé, reprendre leur promenade...
Ne parlant surtout pas de ce qui venait de se passer.
Leurs magies toujours entremêlés.
Fallacy sentait l'odeur de ce vampire sur lui. Il ne comprenait pas pourquoi ils s'étaient l'un l'autre approché comme ça, pourquoi il avait eut l'idée de l'embrasser comme ça... mais cette sensation qui persistait à ce point.
Ce n'était pas normal.
Et c'était terriblement enivrant.
Ils continuèrent tranquillement leurs promenade puis se séparèrent après avoir tout de même échangé quelques mots au sujet du repas.
« -Vous devriez manger avec nous.
-Je ne vais déranger ?
-Au contraire. J'ai l'impression que Jasper aimerait mieux vous connaitre.
-J'accepte volontiers l'invitation.
-A plus tard alors.
-A plus tard. »
Un échange de signe courtois et ils partirent dans deux directions différentes... sans parler de ce baisé.
Songe était maintenant assit dans le noir le plus total. Il voyait son corps allongé dans son lit, la vue était terrifiante. Il n'était plus qu'un esprit qui observait son corps à travers une fenêtre, petite lucarne sur réaliste. Il n'avait que comprit très récemment se qu'il lui arrivait et ne pouvait s'empêcher de trembler. Maintenant, il ne pouvait plus penser à se qui s'était passé, chercher si c'était un souvenir ou un rêve. IL luttait de toutes ses forces pour se réveiller, retourner dans son corps, quitter ce cauchemar.
Et la... quelque chose de terrible, encore plus terrible que sa situation d'origine, arriva.
Son corps avait ouvert les orbites et se redressa avant de parler.
« -Rejoint mère... sinon... » c'était sa voix sans l'être.
Son timbre était spectrale, sortant tout droit d'outre tombe. Et puis, son corps se redressa et attrapa une arme. Cruzar était la, droit ses jambes, terrorisé, incapable de fuir.
Il se prit une lame en pleine âme...
« -Non ! Pitié non ! » hurla-t-il...
Un rire raisonna, celui qui avait été lui devint Macabre...
C'était lui qui riait.
« -Je le tuerais... comme je les ai tuer... comme je tuerais tes enfants... » la lucarne se brisa.
Non. Ce n'était pas vrai. Il rêvait, maintenant il en était sur.
il se replia sur lui-même, suppliant que cela s'arrête.
Cela faisait maintenant une semaine que Cruzar veillait sur son amant, profondément endormit dans leur lit...
Le bicolore désespérait de ne pas le voir bouger. Mais les médecins lui assuraient, temps que le roi était dans un sommeil calme et sans mouvement, il allait bien.
Le guerrier savait bien qu'il devait absolument aller interroger Macabre... mais il ne pouvait cesser de veiller sur celui qu'il aimait.
S'il bougeait sans que la malédiction n'était levé, c'était signe que le coupable de ce drame était en train de lui faire du mal ou même pire. Songe était en paix pour l'instant...
On ne s'en prenait pas encore à lui. Cruzar ne laisserait personne faire ça...
« -Je suis la, mon amour. » l'embrassant sur le front.
« -Je suis la et je serais toujours la pour toi. »
Il ne savait pas si Songe l'entendait...
Il espérait qu'il l'entende.
Cruzar lui serra la main.
« -Je t'aime Songe. »
Au moins ses mots.
Dans son obscurité, replié sur lui même et terrorisé, le roi crut entendre quelque chose. D'abord, il crut que son cauchemar continuel reprenait... mais non. Il se sentit apaisé.
Il avait déjà ressentit ça.
Il le ressentait à chaque fois qu'il était avec Cruzar... qu'il lui disait qu'il l'aimait...
La peur se calma.
Cruzar allait bien, il en était convaincu.
Et temps que celui qu'il aimait et ses enfants allaient bien, il ira bien.
Quoi qu'il lui arrive. Et, même si maintenant il avait l'impression d'être observé, il était calme et se concentrait pour essayer de comprendre ce qui lui arrivait.
Prêt à tout supporter pour retrouver sa famille.
C'était la lumière au bout du tunnel, son espoir.
C'était sa famille.
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