Chapitre 12 : Consommation
Ce chapitre contient une scène déconseillé au moins de 18 ans à caractère sexuel. Si vous êtes sensible ou jeune, passez votre chemin ou vous ne pourrez vous en prendre qu'à vous.
La chambre de Macabre était une vaste pièce meublé du plus strict nécessaire pour satisfaire le plus possible le besoin de confort.
Une tapisserie noir couvrait les murs, un noir chaud et accueillant, tout le contraire de ce qui aurait put être attendu de cette teinte. Sur le sol diverse tapis étaient placé sur le parquet de bois sombre. Le grand lit à baldaquin était encore couvert de coussins divers et moelleux. Un livre était posé sur un guéridon, avec un plateau supportant deux tasses et une théière, à côté d'un fauteuil devant la cheminé, déplacé de l'ensemble de canapé, fauteuils et de table basse.
« -Vous aimez bien être devant la cheminé.
-J'aime la chaleur et je trouve que la lumière de la cheminé est plus douce.
-Je comprend. » Fallacy avança jusqu'au milieu de la pièce d'un pas tranquille sous le regard profondément encré sur lui de Macabre.
Le squelette avec une seule pupille avait fermé la port derrière lui.
« -Vous avez du mal à dormir ?
-Très souvent, oui. »
Le silence s'installa à nouveau alors que Macabre fit quelques pas, allant vers le guéridon où était posé le livre.
« -Du café ? Je ne sais pas pourquoi, on m'a apporté deux tasses. » il le servit avant même d'avoir la réponse.
Le seigneur vampire l'a prit sans rien dire encore...
Leurs mains se touchèrent. Leurs regards se fixèrent l'un sur l'autre. Ils restèrent comme ça un moment, un long moment même à se détailler, presque se dévorer du regard. C'est le vicomte qui finit par reculer, par quitter ce moment aussi étrange qu'agréable. Il lui tourna le dos.
« -Il est tard.
-En effet.
-Nous devons être les seuls encore debout.
-C'est une certitude. » il but une gorgé.
C'était terriblement fort, il n'y avait ni sucre, ni lait, ni sang dedans pour diluer ou en adoucir le gout. Il aimait les choses fortes, c'était quelque chose de plaisant.
« -Vous êtes une force tranquille, j'ai l'impression.
-Ça n'a pas toujours été le cas. Quand j'étais plus jeune, j'étais... enfin, mon frère a des raisons de m'en vouloir maintenant. » une confidence à demi mot, signe de la confiance qui était né bien vite entre eux deux.
« -Avec l'âge vient la sagesse... j'ai toujours trouvé cette adage stupide. Ce sont nos erreurs qui nous éduque. J'en ai aussi fait de terrible. » aveu pour aveu.
« -Avoir accepter cette alliance entre nos deux familles en fait partie ?
-Vous voulez dire, notre mariage ?
-Oui. »
Fallacy s'approcha alors du frère du roi, se posant devant lui.
« -D'un point de vue politique, c'était nécessaire. D'un point de vue personnel, j'ai crut que vous étiez un immonde personnage déformé au début.
-Vous n'aviez pas tord. » montrant son orbite endommagé d'une phalange.
« -Ça vous donne du charme. » il vida sa tasse et alla la reposer sur le plateau.
« -Puis j'ai crut que vous étiez un rustre agaçant qui détestait tout le monde. Je dois admettre que c'était aussi mon mécontentement qui influençait mon jugement. »
Cette fois, c'est Macabre qui s'approcha de lui. Et, dans un geste que aucun des deux n'auraient jamais crut arriver, vint poser sa main sur la pommette de Fallacy.
« -Quel est donc votre jugement sur moi maintenant ?
-Vous êtes seul. Très seul. Ça vous pèse... et je comprend tout à fait ce que ça fait. Je ne sais que trop bien ce que c'est.
-Comme à vous, n'est-ce pas ? »
Fallacy resta ainsi, fermant les orbites pour mieux profiter du contact physique.
« -Ça se voit à ce point ?
-Pas autant que moi. Mais votre relation avec votre fils... vous l'aimez. Mais il y a du regret et de la tristesse dans votre regard. Sa mère vous manque, n'est-ce pas ?
-Elle... fait partit des erreurs de jeunesse. Si je ne l'avais pas rencontré, elle serait vivante. Si elle n'était pas tombé enceinte... de moi en tout cas, elle serait vivante. »
Fallacy se vit à nouveau face au doux visage de la mère de Jasper. Son fils lui ressemblait tellement... elle avait été une belle squelette aux os noir, des cheveux magique de la même couleur couvrant son crâne, ondulant et encadrant de plus magnifique des façons son visage.
Il n'avait suffit que d'un regard, simplement qu'il voit ses pupilles rose incroyable pour la désirer. Pour bruler d'un désir ardent que rien ne pouvait calmer.
Mais, une fois qu'il l'avait eut, il avait eut peur de ce qu'il avait ressentit.
De l'amour.
Ce qu'il lui fit était horrible... il l'avait rejeté, chassé même... alors qu'elle était enceinte de lui. Qu'elle portait leur fils. Il ne réalisa que bien trop tard son erreur...
Quand le front de Macabre se posa contre le siens, il revint au présent, à la réalité... et il sentit son âme s'emballer comme celle d'un adolescent amoureux pour la première fois.
« -Je n'aurais jamais dû vous embrasser.
-Je n'aurais jamais dû y répondre.
-Je n'aurais jamais dû passer devant votre porte.
-Je n'aurais jamais dû vous faire entrer.
-Je n'aurais jamais dû vous parler de tout cela.
-Je n'aurais jamais dû me rapprocher de vous. »
Doucement, profitant du fait qu'ils fassent à peu près la même taille, il colla ses dents contre celle de l'autre squelette dans un baisé doux et tendre. Tout de suite, aussi bien l'un comme l'autre, ils purent profiter des même sensation que la première fois, plus tôt dans la nuit. Et, quand ils se séparèrent, le souffle court et profond, leurs magies étaient entremêlé l'une dans l'autre. Elles se caressaient déjà, se mélangeaient, commençaient déjà à faire ce qu'ils allaient bientôt faire avec leurs corps, leurs mains, tout leurs êtres et pas seulement leurs magies.
« -Ce qui va arrivé...
-N'aurais jamais dû arrivé... mais je n'ai plus envie de penser. »
Ils s'embrassèrent encore.
Fallacy, emporté par une pulsion surpuissante, arracha les vêtements de Macabre, ne lui laissant que sa chemise blanche à moitié arraché elle aussi et son bas. Sous le coup, l'autre se laissa faire avant d'enfoncer son visage contre la nuque de Fallacy...
Il respira son odeur, sentit la chaleur monter en lui. Une douce chaleur qu'il n'avait plus connue depuis si longtemps. Il laissa cette délicieuse sensation l'envahir. Et, dans le même élan, il souleva le seigneur vampire avec facilité pour le jeter sur le lit.
Il ne tarda pas à le rejoindre pour lui retirer avec autant de douceur ses vêtements. Mais, lui, lui retira aussi tout de suite son pantalon.
Ils se laissèrent emporté par leurs pulsion, leur envie, Se caressant, découvrant avec minutie tout le corps de l'autre. Fallacy sentit les crocs sortir alors que son corps magique se formait, faisant apparaitre un membre déjà dure.
Macabre était au dessus de lui, son corps se générait plus lentement, progressivement, laissant à l'autre tout le loisir de le dévorer du regard. Une petite voix dans sa tête lui répétait qu'il allait le sentir passer, qu'il allait même être le seul à se faire passer dessus.
Il n'en avait que faire.
Il en avait trop envie.
Peu importe comment cela allait se passer.
Il frissonna en sentant la poigne ferme et tendre à la fois de Macabre se refermer sur sa virilité et le caresser de haut en bas. Son autre main se glissa plus à l'arrière, toujours dans la même zone.
Il tressaillit en le sentant glisser une phalange dans son intimité. A peine un centimètre mais il avait besoin de s'y faire. Sauf qu'il comprit très vite que la patience n'était pas le fort de son mari. La phalange entière entra suivit très vite d'une seconde. Un couinement retenue retentit alors mais il n'eut plus aucun mouvement de recule. Macabre bougea alors doucement ses deux doigts comme des ciseaux, comme pour élargir son entré. Fallacy respirait bruyamment mais de façon très régulière, retenant son souffle à chaque centimètre de plus insérer en lui. Il s'habitua très vite à la réponse et au mouvement.
Il s'était si bien habitué qu'il se décida a redevenir provoquant, faisant des mouvements de bassin, son membre entre la main de son amant, il suivait les mouvements de va et viens qu'il faisait dessus.
Macabre sortit alors ses deux doigts et vint se placer. La pénétration arriva sans plus attendre.
Un long gémissement venant de la gorge fit ouvrir en grand sa bouche au seigneur vampire qui était maintenant complètement jaune. Ses crocs prêt à mordre se refermèrent sur la nuque nue du vicomte quand ce dernier commença un long et profond mouvement de va et viens.
Alors que son membre percutait le point très sensible de Fallacy, les dents de celui à la marque bleu faisait giclé le sang magique de Macabre dans sa bouche.
C'était un pure délice.
Encore plus d'entendre le grognement rauque et intense que fit son amant.
Les mouvements de va et viens se firent plus rapide, plus concentré dans la zone la plus parfaite. Ce fut au point qu'il lâcha sa proie pour pouvoir gémir, sentant l'orgasme monter.
C'était si bon...
Et quand, à son tour, il se fit mordre, il jouit.
C'était trop bon... il aurait voulue que se soit sans fin.
Ce ne fut que quand le soleil commençait à décliner que Macabre se libéra en lui.
Il sentit sa semence se déverser en lui, lui provoquant un nouvel orgasme.
L'un contre l'autre, s'embrassant toujours, dans les bras l'un de l'autre, ils s'endormirent.
Comme enroulé dans une brume de plaisir, Fallacy sentait encore le gout du sang de l'autre dans sa bouche.
Un gout plus que délicieux.
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