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Chapitre 37

Assise à terre, mes deux armes sur le sol sur chacun de mes côtés, je soufflais pour poser ma respiration. Dans son cas, Anna aussi était un peu essoufflée, peut-être un peu plus que moi, son épée couchée en travers de ses jambes. Un peu plus loin, sur le côté, gisait le corps inconscient d'une vampiresse entre deux âges que nous venions d'endormir. Elle n'avait pas été très dure à trouver et à mettre hors d'état de nuire, cela nous avait pris cinq minutes tout au plus, mais ce qui nous avait essoufflées, c'était surtout arriver jusqu'ici, un petit coin reculé de la ville pas très recommandable à accéder en voiture, mais aussi l'adrénaline du moment. En soi, la fille vampire n'était pas rapide et pas très futée, moins que d'autres en tout cas, et d'après les informations et l'expérience d'Anna elle venait à peine de dégénérer, c'était donc une petite mission facile.

En m'appelant, Anna m'avait demandé si je "n'étais pas trop rouillée", ce à quoi j'avais répondu que non, nous avions été au stand il y a quelques jours à peine. Elle avait été contente que nous nous y soyons rendu de nous-même. Ayant apparemment eu un peu de travail en rentrant, elle n'avait pas réussi à dégager autant de temps qu'elle ne l'avait voulu pour moi.

— Eh bien si cela pouvait être toujours aussi facile, le boulot serait vite-fait.

J'acquiesçai et elle continua :

— Tu as encore du temps devant toi ?

Nous n'étions qu'en milieu d'après-midi de week-end, alors j'avais effectivement encore du temps avant de rentrer.

— Super, je vais enfin pouvoir t'emmener à un endroit que j'aurais dû te montrer depuis un moment déjà, mais je n'ai jamais vraiment trouvé l'occasion.

— Qu'est-ce que c'est ?

— Tu verras. En attendant j'aimerais bien que les nettoyeurs viennent rapidement que l'on puisse y aller, je n'aime pas beaucoup cet endroit.

Il était vrai que si les rues dans lesquelles je passais quotidiennement il faisait sombre et vide, ici l'ambiance était d'un autre genre, sombre aussi mais plus dans une ambiance inquiétante, et l'atmosphère paraissait plus lourde. Heureusement pour nous, si ces rues étaient mal fréquentées, ça n'était pas les pires, et personne de louche n'était passé, seulement des passants aussi inquiets que nous.

Alors que nous attendions, je vis un chat arriver dans notre direction, venant d'un coin de rue, et, courageux mais peu téméraire, l'animal brun clair rayé observait de loin de ses jolis yeux bleus, en avançant peu à peu. Anna tendit le bas dans sa direction, et le chat recula de deux pas avant de continuer à avancer pour venir lui sentir les doigts. Il esquiva la main que lui présentait ensuite mon mentor mais continua aussitôt son inspection pour finalement se laisser caresser. Il laissa échapper un miaulement et fit le tour pour s'avancer prudemment vers moi. Je le laissai venir et me sentir à mon tour, puis je tentai de le caresser, il accepta avec un petit ronronnement de contentement. Nous échangeâmes un regard complice, mon mentor et moi, agréablement surprise de la venue de cet inattendu visiteur. J'aimais bien ce genre de petit moment où Anna et moi passions du temps à deux. A présent, nous commencions à discuter légèrement de choses de la vie de tous les jours, en attendant l'arrivée des nettoyeurs. Ceux-ci n'arrivèrent qu'un quart d'heure plus tard, nous avions même dû rendormir la femme qui avait commencé à montrer des signes de retour à la conscience. A peine furent-ils arrivés qu'Anna leur laissa s'occuper de la dégénérescente et m'invita à la suivre jusque sa voiture et après un peu de marche je grimpai à l'intérieur et elle la démarra pour nous emmener à l'endroit qu'elle voulait me montrer.

Nous arrivâmes bientôt à la périphérie nord de la ville, où les maisons et immeubles étaient encore là, mais plus espacés, et par ici, il y avait aussi plus d'arbres et de verdure. Anna s'arrêta à un petit portail, qui s'ouvrit à la lecture d'une petite carte qu'elle présenta à un lecteur, elle avança encore dix mètres de plus sur un parking face à un bâtiment gris assez imposant. S'il n'était pas haut, un étage, voir deux, tout au plus, sa superficie au sol devait être énorme. Il y avait le bâtiment principal face à nous mais je voyais aussi d'autres bâtiments un peu plus petits autour. Je voyais des personnes qui passaient de l'un à l'autre, habillé dans un style de travail en bureau, ou parfois même de blouse blanche.

Je sortis de la voiture une fois qu'elle fut garée, et suivit Anna, en observant autour de moi le complexe de bâtiments. Arrivée devant la porte principale, elle salua un homme qui sortait et me tint la porte en annonçant avec entrain :

— Bienvenue au Bureau !

Je passai le pas de la porte et pénétrai dans une pièce qui ressemblait à l'accueil du stand de tir mais en dix fois plus grand. Tout était gris clair et blanc, sans fioriture sur les murs. C'était très soft mais aussi un peu triste. L'endroit n'était pas vide, il y avait même pas mal de gens mais l'espace était assez vaste pour faire penser qu'il était vide de monde. Anna vint à côté de moi et expliqua :

— En vérité, ce complexe à un autre nom, mais tout le monde l'appelle le "Bureau" et ça n'a jamais dérangé personne. Tu as remarqué ? Il n'y a quasiment que des vampires, ici, très peu de véritables humains.

Effectivement, en soufflant et en me détendant, je remarquais bien que je ne percevais aucun sang humain chez les personnes présentes. Mon mentor reprit :

— Pour faire simple, c'est ici à la fois le quartier général des chasseurs, mais aussi l'endroit où les jeunes, et moins jeunes, vampires qui se découvrent viennent passer du temps. Pour résumer un peu, il arrive parfois qu'une personne ne sache pas qu'elle est un vampire et se retrouve à l'hôpital, même si, tu le sais, nous avons de très bonnes défenses contre les blessures, où des analyses de sangs sont faites. Là, les médecins peuvent découvrir assez rapidement une anomalie dans leur génétique.

— Jamais personne n'a découvert notre secret avec ça ?

— Non, parce que pour les médecins humains, il s'agit d'une anomalie qui nécessite un traitement spécial uniquement disponible dans ce genre de bâtiment. Les personnes concernées sont donc envoyées ici où tout pourra leur être expliqué clairement.

Anna pointa du doit une porte qui donnait sur un couloir :

— C'est de ce côté que sont pris en charge ces gens-là. Je t'emmènerai peut-être y faire faire un tour. Pour l'instant, nous allons par-là, viens.

Je la suivi à l'opposé, et elle se dirigea d'abord vers un grand bureau circulaire entourant une colonne de marbre. A l'intérieur, quatre ou cinq personnes étaient assises en train de discuter avec des gens, pianoter sur un clavier ou répondre au téléphone. Anna commença à parler avec l'une des hôtesses d'accueil, tandis que j'observais encore la pièce et ses habitants. Deux minutes après, on agita une petite carte sous mes yeux.

— Voilà la tienne, tu pourras t'en servir pour rentrer ici quand tu en as envie.

Je pris la petite carte plastique où était noté mon nom et quelques autres informations sur moi tel que la date de naissance ou mon adresse, et après l'avoir détaillé des yeux, je la rangeai dans ma poche. Anna reprit :

— Bien, on va commencer par aller à la section Récupération. C'est une des branches principales pour les chasseurs. Suis-moi, je vais te montrer.

Nous traversâmes le reste de la pièce et passâmes une porte et un petit couloir qui déboucha sur un nouveau bureau d'accueil, bien plus petit que le principal. Anna salua les deux femmes qui y étaient assises :

— Bonjour, Siana, Mary.

La plus près, une blonde à lunettes, lui répondit joyeusement tandis que la seconde, aux cheveux mi-longs bruns se contenta d'un marmonnement en hochant la tête, sans même nous regarder. La blonde, qui devait être Siana, annonça à mon mentor :

— Tout est prêt pour accueillir la prochaine, on vient de me dire qu'elle arriverait bientôt.

— Oui, merci, je viens justement montrer tout ça à mon apprentie, Lana avec laquelle nous revenons de chasse.

Siana laissa échapper un petit "Oh" joyeux et me salua de la main, sa collègue levant à peine les yeux quelques secondes, un sourcil levé, avant de les reposer sur son ordinateur. Si je n'étais moi-même pas bavarde, cette femme en devenait carrément désagréable. La blonde continua :

— Bienvenue au Bureau, Lana. Tu as la chance d'avoir Anna comme professeur, tu ne pourrais rêver mieux.

Un peu décontenancée par ces nouveaux endroits et l'accueil chaleureux de cette dame, je balbutiai :

— Euh, merci. Je ... enfin, on m'avait déjà dit ... que j'ai de la chance de l'avoir. Enfin, c'est un mentor génial.

Anna sourit et lança :

— Tu es une super élève aussi je ne m'ennuie pas avec toi. Aller, viens je vais te montrer quelque chose.

Je hochai la tête et lui emboîtai le pas dans un couloir où nous empruntâmes une porte qui mena à un deuxième couloir un peu plus grand.

— Personne ne se perd jamais ?

Moi-même, je me serais sans doute égarée si j'avais été seule dans ces couloirs.

— Mmh, ça arrive que les nouveaux se perdent un peu, oui, mais il y aura toujours quelqu'un pour indiquer le chemin quelque part.

Nous continuâmes à marcher jusque dans un sas avec là aussi un hôte d'accueil vers qui Anna nous identifia afin que l'on puisse passer par une nouvelle porte, mais avant cela, Anna me prévint :

— Bon, je ne veux pas t'effrayer ou quoi, mais je vais là te montrer où sont amenés ceux que nous sommes charge de chasser et d'endormir, ça pourra te paraître un peu ... déroutant, mais je t'expliquerai.

J'acquiesçai, un peu sur mes gardes par rapport à ce qui allait arriver. Nous passâmes donc ensuite la double porte pour nous retrouver dans une pièce un peu longue mais étroite où étaient disposés de chaque côtés des murs des portes de verre, et derrière ces portes, dans de nouvelles petites pièces, se trouvaient des gens habillés d'un uniforme qui ressemblait à un pyjama bleu clair. Anna me conseilla de ne pas trop m'en approcher pour le moment et préféra expliquer avant :

— Bien, alors dans ce coin du bâtiment se trouvent les dégénérescents légers, comme celle que nous avons eue tout à l'heure. Ce sont ceux pour qui il y a de très grandes chances de se remettre de leurs faiblesses et de pouvoir retourner à une vie normale, ils sont tout de même enfermé la nuit et un temps de la journée, plus long l'hiver, mais ils peuvent sortir dans le jardin attenant avec une surveillance. Ils sont bien entendu examinés très régulièrement et ne sortent réellement qu'une fois sûrs de leur guérison, si je puis dire. La plupart préfèrent toutefois rester travailler ici car moins exposés à une éventuelle rechute.

Elle me laissa le temps d'emmagasiner les informations et je demandai :

— Et les autres ?

— Et bien ils sont divisés en deux et sont gardés plus loin. Il y a ceux qui pourrait s'en sortir avec de la motivation. Ils ont droit à des sorties aussi, moins souvent que les autres et sous meilleure garde. Si leur cas est compliqué, beaucoup gardent tout de même espoir. Puis il y a ceux qui ont une dégénérescence bien trop avancée, et qui ne pourront plus ou alors vraiment très rarement, redevenir eux même. Ils sont tout de même bien traités je te rassure, mais leurs sorties sont très limitées, sous haute surveillance et ils sont à l'écart du reste des vampires.

Derrière nous, le battant des portes s'ouvrit et trois personnes, deux hommes et une femme, arrivèrent en tenant dans un brancard la vampiresse que nous avions endormie peu de temps avant. Nous nous écartâmes pour les laisser passer et ils se dirigèrent vers une porte de verre qu'ils ouvrirent pour placer la dégénérescente sur le lit à l'intérieur, avant de refermer précautionneusement à clé, puis de repartir. Anna m'autorisa d'un hochement de tête à m'approcher de ce qu'on pourrait appeler une cellule. A l'intérieur, la femme vampire mit un peu de temps à se réveiller, mais bientôt elle commença à remuer avant de se relever doucement. Son visage pâle entouré de fins cheveux châtains clairs était tourné vers moi, et son regard aux pupilles dans la couleur oscillait du rouge au vert, et souligné de cernes, était braqué dans ma direction, sans aucune agressivité, à présent, toutefois. Comparé à bien des chassés, elle avait été agressive mais sans plus, elle n'avait pas cherché à réellement nous nuire, juste à s'échapper pour s'abreuver à cause d'une soif qu'elle ne contrôlait pas. J'étais bien placée pour savoir à quel point c'était une situation horrible.

— Est-ce que je vais bien ?

Déstabilisée de l'entendre me poser une question censée, légèrement étouffée par le verre épais qui nous séparait, je lui répondis après quelques secondes :

— Est-ce que tu te sens bien ?

Elle ouvrit la bouche plusieurs fois avant de la refermer puis fini par dire :

— Je ne sais pas trop. Ma tête me fait un peu mal, et j'ai la gorge en feu ... et faim, vraiment faim.

— De quoi as-tu faim ?

Anna s'était mise à côté de moi et interrogeait la jeune femme qui lui répondit avec un sourire :

— J'ai envie d'un steak, un steak bien cuit avec une pomme de terre chaude.

— C'est bon signe, dans ce cas. Je demanderais à ce qu'on t'apporte quelque chose en partant.

Mon mentor lui sourit elle aussi, d'un regard bienveillant et l'autre baissa la tête en disant :

— Merci, en tout cas, sans vous, qui sait ce que j'aurais pu faire. Je ne me souviens pas de tout, mais je me rappelle d'une douleur intense à la gorge, vingt fois pire que maintenant, et d'une sensation de manque intense, j'avais envie de sauter sur la moindre personne que je voyais.

— Dans ces cas-là, il faut se concentrer sur quelque chose que l'on connaît bien, et qui nous rassure. Moi par exemple, j'écoute le rythme cardiaque de mon père, ou me concentre sur l'odeur d'Anna. Et il faut aussi respirer bien fort en même temps, ça peut aider.

Les deux femmes me fixaient et Anna avait une drôle d'étincelle dans le regard. La première me demanda, étonnée :

— Tu as déjà eu des problèmes de ce genre ?

— Et bien, plus ou moins, en vérité. Il m'arrive d'avoir soif de sang, mais avec un peu d'aide, je reprends rapidement mes esprits. Je suis sûre qu'avec les bonnes personnes à tes côtés, tu pourrais ne plus avoir de problèmes.

Anna l'informa :

— Tu vas devoir rester ici quelques temps, pour être sûr que ça va aller, mais je ne doute pas que tu arriveras à t'en sortir et que tu reprendras une vie normale.

— Encore merci.

Mon aînée hocha à nouveau la tête avec respect puis me fit signe de faire demi-tour. Je saluai la jeune femme, puis emboîtai le pas de mon mentor qui me ramena au grand hall, non sans avoir fait part à Siana et Mary des envies culinaire de la nouvelle venue.

— Bien, tu auras vu l'endroit principal que je voulais te montrer. Il y a énormément de choses intéressantes à voir ici, mais je suis persuadée qu'Ethan sera un bien meilleur guide que moi pour ce qui est espace détente. Ah, et aussi, j'aimerais que tu passes un petit examen médical de rien du tout, histoire de voir deux trois choses. Pas forcément aujourd'hui et ça n'est pas obligatoire, mais c'est toujours mieux, histoire que tu ais ta petite fiche personnelle dans les archives, ça peut être utile.

Je lui fis signe que j'avais compris et lui assurai que j'y réfléchirai, pas sûre de vouloir revoir un médecin sachant que la dernière fois que j'en avait vu un, j'étais toute petite.

— Viens par ici, je vais te montrer par où est mon bureau.

Curieuse, je lui emboîtai le pas une nouvelle fois et elle emprunta un autre couloir à partir du grand hall. Celui-ci débouchait sur un grand nombre de portes. Anna s'arrêta devant l'une d'entre où étaient marqués son nom et son prénom. Elle déverrouilla la serrure d'une clé qu'elle avait sorti de sa poche et ouvrit la porte. D'une taille modeste, la pièce comportait une table faisant office de bureau avec un petit ordinateur, et jonché de livres et de feuilles. Sur le coin face à la porte se trouvait une grande bibliothèque comportant tiroirs, étagères où s'entassaient des livres et petites armoires.

— Voilà où j'aime passer du temps pour travailler. En dehors d'être chasseuse, je m'occupe de paperasses pour les archives et fais des recherches pour nos scientifiques, qui sont chargés de chercher quelles aptitudes nous pouvons avoir, tout en comparant ce qu'ils trouvent aux capacités humaines. Je m'exprime très mal mais c'est à peu près ça.

Hochant vaguement la tête, écoutant sans vraiment écouter, je détaillais le bureau d'Anna des yeux, étonnée de voir qu'il était dans un bon désordre, ce qui était étrange à voir venant d'elle que je pensais pourtant organisée.

— Tiens.

Je jetai un coup d'œil à la main qu'elle me tendait. A l'intérieur, une petite clé attachée à un petit porte-clés en forme de silhouette de chat noir assis, avec seulement deux yeux verts et vides en guise de détail.

— C'est un double des clés, tu pourras là aussi venir quand tu le veux, que je sois là ou pas, mon bureau est aussi le tien.

Je pris la clé dans mes mains, et, touchée sans que je sache vraiment pourquoi, sûrement parce que ce devait être quelque chose qu'elle n'avait donné qu'à moi, je la remerciai chaudement.

— Ca n'est rien, ne t'en fait pas, je voulais que tu saches que si jamais tu as un problème, je serais toujours là, et tu pourras venir ici me voir. Je reviens généralement tous les soirs prendre quelques affaires, au moindre souci tu peux m'y attendre.

J'acquiesçai en lui promettant de toujours lui dire si j'avais un problème, assurant que j'avais une totale confiance en elle. Très heureuse de me l'entendre dire, elle hésita mais fini par m'enlacer, et je lui rendis son étreinte. Après quelques secondes, elle m'annonça qu'il était temps que je rentre chez moi et qu'elle allait me raccompagner en voiture. En repartant en direction de ma maison, je lançai un regard vers le complexe, que j'avais hâte de visiter à nouveau.

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Voila le petit chapitre de la semaine :3 Bonne lecture.


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