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Chapitre 32

Les deux jours suivants nous ne fîmes en réalité pas grand-chose de spécial. Le lundi nous étions restés au chaud dans le chalet, Ethan, Téah, Anna et moi, à jouer à toutes sortes de jeux de société trouvés dans la maison. Et on ne savait plus vraiment de quoi c'était parti, ni dans quel but, mais Ethan et Téah avaient finis en course poursuite à travers le chalet, jusqu'au dehors où Téah avait finalement réussi à mettre Ethan à terre dans la neige. Il avait déclaré forfait, avant de finir trempé comme la veille, surtout que là, il n'avait aucun équipement. Nous étions ensuite retournés calmement à nos jeux de plateau, où Anna se montrait très douée pour la plupart.

Elyss et Iléa ne rentrèrent qu'en fin d'après-midi, alors que le soleil allait bientôt se cacher derrière les montagnes. Ils étaient partis assez tôt le matin à la recherche des loups des montagnes, et je devais avouer que je n'avais pas vraiment été pour cette expédition, au final. Seuls Anna, Ethan et moi étions au courant. Pour Téah et sa cousine, ils étaient juste partis se balader à deux. En tout cas, dès que la fratrie fut revenue, alors que les autres étaient tranquillement en train de discuter devant la cheminée et que nous étions toutes deux sur le balcon de notre chambre, je demandai à Iléa de me raconter comment ça s'était passé.

— Ca s'est plutôt bien déroulé, on va dire, on sentait qu'ils se méfiaient de nous mais ils étaient aussi assez curieux.

— Vous vous êtes présentés comme ça ?

Elle secoua la tête très sérieuse.

— Bien sûr que non, ils auraient pu nous prendre pour de vulgaires humains malgré l'odeur. Nous nous sommes transformés avant d'entrer sur leur territoire. D'ailleurs on n'a pas mis longtemps à les chercher, même si c'est plutôt eux qui nous ont trouvés.

— Le même que la dernière fois ?

Iléa sourit à ma question :

— Non, heureusement, d'après mon frère, si ça avait été le même loup que vous aviez croisé, il nous aurait égorgé sans scrupule. Mais de toi à moi, je crois qu'il exagérait.

Je gardai pour moi la pensée que ce loup noir aurait très bien pu en être capable.

— Bon, en tout cas, les trois loups qui nous ont trouvés étaient des adultes, déjà vétérans dans la meute. Ils ont écouté ce que nous voulions sans beaucoup de problèmes, exceptés les premiers grognements, à savoir rencontrer leur Alpha et si possible découvrir la meute. Ils se sont concertés et ont finalement accepté que nous rencontrions leur Alpha. C'est en arrivant là où habitait l'entièreté de la meute que j'ai pu rencontrer celui qui vous est tombé dessus.

— Et qu'est-ce qu'il vous a fait ?

Ma question fit rire Iléa qui expliqua :

— Il s'est énervé sur notre escorte en leur disant qu'ils étaient complètements idiots de nous emmener dans leur repaire. Mais il s'est fait rabroué sèchement par ses ainés qu'il n'était pas en mesure d'en juger. Il n'en menait pas large, on l'a à peine entendu le reste de la journée, tu aurais dû voir comment Elyss le regardait de haut dès qu'il le pouvait.

— Ce ne m'étonne même pas, tu vois. Et ensuite ?

— Ensuite on a pu rencontrer l'Alpha, un loup brun pas très imposant mais qui nous a tout de suite inspiré le respect sans pourtant nous effrayer. Pour faire court, on lui a expliqué d'où nous venions et qui nous étions. Et il a accepté qu'en tant que jeunes loups voulant s'instruire, nous pouvions rester avec sa meute le temps d'une journée, pour voir comment ils vivent. Il avait l'air d'être un bon chef, que toute la meute tenait en haute estime. Comme Ephyr a commencé à râler que ce n'était pas une bonne idée ...

— Ephyr ?

— Ah oui, le noir et gris. D'ailleurs devine quoi.

— Quoi ?

— C'est le neveu de l'Alpha, le fils de sa sœur, c'est pour ça qu'il a essayé de vous faire partir et qu'il essaie de donner des ordres à tout le monde, il se prend pour un chef. Sauf que ça ne marche pas comme ça, je t'expliquerais, un jour. Bref, comme il a encore râlé, son oncle a décidé que pendant qu'on nous montrerait la meute, il pourrait nous surveiller, mais comme dès qu'il disait quelque chose les adultes le faisaient taire, il ne servait juste à rien. Bref on a donc pu faire un tour global de leur meute et de leurs coutumes, et c'est fou ce qu'ils sont différents.

— Ah bon ? Par exemple ?

— Eh bien, par exemple, dans leur meute, ils passent plus de temps sous forme de loup que sous forme humaine, leur repaire est conçu d'abord pour des loups. Globalement ils sont un peu plus petits mais ils ont une fourrure épaisse. Niveau capacité, ils ont tous, ou presque, la possibilité de transférer leurs pensées même quand leur interlocuteur n'est pas sous forme de loup.

— Comme Elyss ?

— Comme Elyss, oui, mais en plus puissant que nous, à plus longues distances. C'est surtout dû au fait que comme ils passent leur temps dans les montagnes, il leur faut pouvoir prévenir ceux qui sont loin rapidement. Après, c'est difficile de vraiment t'expliquer comment vit les leurs alors que tu connais déjà peu de chose sur notre propre meute.

— Alors explique-moi ?

— Pas pour le moment, ce serait bien trop long, tu sais.

Iléa avait ouvert la bouche pour répondre mais ce n'était pas elle qui venait de parler. Derrière nous, devant la porte du balcon, se tenait Elyss. Sa sœur demanda :

— Ça fait longtemps que tu es là ?

— Non, je viens d'arriver, j'en ai marre de ton pote le vampire, Anna et Téah ça va, mais sans l'une de vous je ne supporte pas sa façon de me regarder.

— Sans vouloir te vexer, petit frère, tu es pareil vis à vis de lui.

— Pas du tout ! Tu en dis quoi, Lana ?

Un peu surprise qu'il me prenne à parti je mis un petit temps de réflexion alors qu'il vint se poser à côté de moi, bras sur la balustrade. Finalement, je lui répondis en le fixant :

— Je crois que vous êtes pareil en fait, vous vous disputez tout le temps mais vous vous ressemblez un peu, au niveau de votre façon d'être.

— J'avais remarqué aussi.

— Arrêtez, vous deux, ce n'est même pas vrai, je ne vois pas en quoi on se ressemble.

Iléa rigola à côté de moi devant un Elyss qui avait pris un air indigné, puis un petit temps de silence s'installa avant de l'entendre déclarer :

— Je vais demander un truc à Téah, je reviens.

Elle rentra à l'intérieur puis sortit de la pièce pour aller au salon. De notre côté, je fermai les yeux pour écouter le bruit du vent, sentant légèrement la petite brise fraîche assez agréable. En ouvrant les yeux et en tournant un peu la tête, je remarquai qu'Elyss me fixait.

— Qu'est-ce qu'il y a ?

Il détourna vivement le regard, comme s'il avait été surpris, tout en remontant le col de son pull sur son visage, les yeux posés sur la montagne, en face.

— Rien ... Rien du tout.

— Tu es sûr ?

Il pivota encore légèrement la tête, de sorte que je ne vois plus à présent que ses cheveux cachant son visage.

— Je t'assure.

— Si tu le dis ...

Je posai ma tête sur mes mains, accoudée à la rambarde, en observant la forêt qui s'étendait devant nous. La brise se fit un peu plus forte, même si je ne le ressentais que par mes cheveux qui se soulevaient de temps à autres, mais aussi par les branches des sapins qui bruissaient. J'imaginais des loups qui arpentaient ces bois, zigzaguant à travers les arbres, poursuivant un cerf, un gros lapin ou l'un des leurs, pour s'amuser. Je pensais aussi à Iléa et Elyss, au milieu de toute une meute, qui avaient pris un risque mais avaient apparemment bien fait. Sans bouger je demandai à Elyss :

— Vous allez y retourner ?

— Mh ? Voir la meute ?

— Oui.

Je sentis ses yeux sur moi, et son sourire mi-amusé, mi-sérieux, alors qu'il demandait :

— Tu t'inquiètes pour moi ?

Je levai les yeux vers lui, un peu agacée.

— N'importe quoi, il n'y a pas que pour toi que je me fais du souci.

— Ca veut donc dire que tu t'en fais ne serait-ce qu'un peu pour moi. C'est gentil.

Son remerciement quoiqu'un peu énervant, était accompagné d'une expression douce. J'aurais presque dit qu'il était fatigué, avec ses yeux bleu marine plissés et son léger sourire tout ce qu'il y a de plus normal. Il ajouta :

— Ne t'en fait pas, on n'a pas l'intention d'y retourner, une journée c'est bien assez. Et puis, à la base, on est là pour profiter des vacances, non ?

Je hochai doucement la tête, tandis que le ciel changeait doucement de couleur, passant du bleu clair au rose orangé, le soleil disparaissant derrière la montagne, doucement.

— C'est joli.

Elyss lâcha un tout petit rire.

— C'est vrai. On n'a pas l'habitude de ce genre de coucher de soleil par chez nous.

En y réfléchissant un peu, je me rendis compte que je n'avais jamais réellement contemplé un crépuscule, même de la fenêtre de ma chambre. Jusqu'ici ça m'avait semblé quelque chose de tout à fait insignifiant.

— Il paraît qu'à la mer, c'est encore plus beau.

Sincèrement curieuse, je m'exclamais en me tournant vers lui :

— C'est vrai ?

Il éclata de rire, et je ne sus pas comment réagir à ça, ne comprenant pas trop ce qu'il y avait de drôle. Il reprit ensuite son sérieux.

— Désolé. En vérité, je n'ai jamais été longtemps à la mer, pas beaucoup plus qu'à la montagne, avant aujourd'hui.

Comme il en avait trop pris l'habitude ces temps-ci, il entreprit de me caresser la tête et je le laissai faire, pour une fois. Les yeux dans le vague, il annonça doucement :

— Un jour on ira, si tu veux. On admirera le coucher de soleil aussi, rien que tous les deux.

Nous restâmes ainsi un moment, alors que le soleil finissait de disparaître derrière les sommets enneigés, laissant derrière lui un ciel bleu marine, d'une couleur semblable à celle des yeux d'Elyss, avant de devenir lentement d'un noir d'encre parsemé d'étoiles, avec pour seule lumière celle de la lune. On nous appela bientôt pour aller manger, et Elyss décréta avec une faim de loup, à table.

Le lendemain, malgré que Téah nous ait levées tôt, je me réveillais en ayant mieux dormi que les jours précédents, sûrement dû au fait qu'on n'ait pas fait grand-chose ces derniers jours. Pour ce jour-ci, nous avions prévu une nouvelle journée ski, et même si Ethan avait promis qu'on ne rentrerait pas tard, j'avais de légers doutes. A présent, tout le monde se débrouillait bien sur des skis, y compris les deux loups qui prenaient même du plaisir à dévaler les pentes, et cela même malgré leurs chutes répétées. Plusieurs fois nous fîmes des courses du premier qui arrive en bas de la piste, et c'était toujours soit Ethan, soit Téah qui gagnait, souvent suivi d'Anna, très fière d'elle, puis de moi

Ce fut encore une fois bien dépensés que nous rentrions au chalet, qui était encore vide à notre arrivée. Mais les choses se gâtèrent tout à coup. Après être sortis du garage, où nous avions posé le gros du matériel, nous tombâmes sur deux personnes, qui attendaient non loin de l'entrée. La première personne à réagir fut Téah, qui demanda tout bas :

— Qui est-ce ?

Mais je vis aussi Iléa et Elyss se figer en fixant les deux nouveaux venus. Elyss commença doucement, sans finir sa phrase :

— Pourquoi ... ?

Mais il n'en fallut pas plus à Ethan, qui avait aussi, tout comme moi et sûrement Anna, senti l'odeur particulière des étrangers qui avaient fait deux pas dans notre direction.

— Ne me dites pas que ... Vous les avez amenés ici ?

Il était visiblement très remonté et il foudroyait Iléa et son frère du regard, furieux. Ce dernier se défendit tout en lui rendant son regard :

— On ne leur a rien demandé du tout !

— Effectivement, nous sommes venus de nous-même.

Le plus petit des deux intrus venait de s'adresser à Ethan d'un ton hautain. Il ne devait pas avoir plus de quinze ou seize ans, son visage étant encore un peu enfantin, il avait de courts cheveux noirs de jais et des yeux d'une couleur verte émeraude qui me rappelaient quelque chose. Puis ça me parut alors clair et je m'exclamais :

— Toi !

C'était le loup qui nous était tombé dessus avec Elyss dans la forêt. Par réflexe, je portai ma main à ma hanche, où je n'y trouvai évidemment pas d'arme, et je sorti les crocs. De leur côté, Ethan s'était placé devant une Téah interloquée, comme pour la protéger et Anna s'était approchée de moi, en position de défense. Iléa et Elyss s'étaient avancés et arboraient une expression qui ne me disait rien qui vaille. L'autre inconnu, devant nous, était lui plutôt détendu, les mains dans les poches de sa veste, l'air nonchalant. Ses cheveux blonds coupés de quelques étranges mèches brunes voletant doucement dans la brise, mais ce qui me perturbait le plus, c'étaient ses yeux. Ils étaient vairons, l'un d'un vert profond, l'autre d'un bleu couleur ciel. Doucement, lui que je devinai être un loup aussi, bien que plus vieux que l'autre, lâcha :

— On ne va rien vous faire, pas la peine d'être sur la défensive. Ephyr voulait poser une ou deux questions.

— Laisse-moi parler, Alky, je suis assez grand, merci.

— Vous n'avez rien à faire ici, retournez chez vous !

Décidément, Ethan ne voulait pas d'eux, et d'un côté, je le comprenais. Sauf que derrière, Téah n'y comprenant apparemment rien nous le fit vite savoir. Elle dépassa Ethan et lança sèchement :

— C'est quoi ce bazar ? Il se passe quoi exactement ?

— Rien du tout, reste derrière !

— Tu ne me feras pas gober ça, vous les connaissez ? Pourquoi j'ai l'air d'être la seule à ne pas comprendre ?

— Je poserais bien la même question ? Pourquoi seulement l'une d'entre vous ne semble pas savoir qui nous sommes ?

Le ton d'Ephyr restait tout aussi hautain et il n'eut pas l'air d'être le moins du monde effrayé. Mais son expression changea soudain légèrement pour une lueur de surprise, alors que son regard s'appuyait sur moi.

— Oh, je vois, cette odeur, c'était ça... Je n'avais jamais rencontré de vampires tiens, alors trois à la fois, c'est encore plus étonnant.

Je reculai d'un pas alors qu'Elyss se posta devant moi, comme l'avait fait Ethan avec Téah, ce que je n'acceptai pas, et je le poussai légèrement en grondant :

— Je n'ai pas besoin de toi pour me défendre !

Cela inspira apparemment Ephyr qui demanda :

— Je croyais qu'on était censés les éviter, ces bêtes-là, ça n'est pas le cas par chez vous ?

— Appelle-les encore une fois comme ça et je t'assure que tu ne repartiras pas indemne d'ici !

Sans être dans une rage totale non plus, il était évident qu'Elyss était furieux et très sérieux dans ses propos, et l'autre dû le comprendre aussi car il se renfrogna en grognant doucement. En arrière-plan, j'entendais vaguement Téah qui insistait pour qu'on lui explique ce qui se passait, et Ethan qui tentait de la persuader de rentrer et de ne pas s'en mêler. Mais sa copine étant très têtue et ne voulant rien entendre, ce fut en vain, même s'il réussit à l'écarter un peu. Anna était près d'eux, prête à réagir au quart de tour si ça tournait mal et ça me rassurait de la savoir un peu écartée des deux loups qui s'affrontaient du regard. Iléa restait un peu en arrière de son frère tandis que le dénommé Alky regardait toujours avec son air nonchalant, sans faire signe qu'il se préoccupait de ce que provoquait son camarade. Celui-ci laissa paraître un rictus alors qu'il annonçait d'une manière faussement respectueuse :

— Si tu le permets, l'ami, je vais amener ces trois personnes chez nous où notre chef pourra leur parler. Après-tout celle-ci est bien entrée sur notre territoire et...

Il n'en fallut pas plus pour qu'Elyss sorte de ses gonds et se jette sur le jeune loup pour lui coller son point sur le visage, prenant soin de ne pas se transformer, ce que je l'en remerciais intérieurement. Mais il ne fallut pas compter sur Ephyr pour que le secret des loups reste caché, puisque celui-ci réagit à grande vitesse, enlevant sa veste d'un geste calculé montrant son habitude, et se transformant en un loup noir et gris montrant les dents et fonçant sur Elyss qui n'attendit pas pour lui aussi se métamorphoser et encaisser le choc de son adversaire pour lui envoyer un coup de croc dans l'épaule, qu'il rata de peu.

D'un bref regard du coin de l'œil, inquiète, j'observai Téah qui s'était figée, observant la scène avec des yeux ronds comme des billes. Ce temps suffit au loup crème pour renverser Ephyr d'un puissant coup d'épaule, avant que le loup noir ne se relève et ne riposte pour bondir sur Elyss qui se retrouva sous lui. Cependant la différence de taille fit que celui-ci reprit assez aisément l'avantage et n'hésitait pas à donner coups de griffes et de crocs à son adversaire qui se défendait avec ardeur mais haletant. Elyss fut tout à coup écarté, juste après avoir envoyé balader Ephyr, prit par surprise par Iléa qui le tenait par l'encolure, l'entourant de ses bras et le retenant avec difficulté.

— Elyss, calme-moi, s'il te plaît, il a compris !

Elle me jeta un regard presque implorant en m'appelant :

— Ca ne serait pas de refus si tu venais m'aider Lana.

Sortant soudain de mon immobilité, je me précipitai moi aussi sur Elyss qui se débattait pour sortir de nos bras. De son côté, Ephyr s'était relevé et se préparait à riposter une nouvelle fois, se fichant apparemment que nous soyons là, mais son camarade des montagnes sorti de sa quiétude pour se transformer en une demi seconde, enlevant lui aussi sa veste avant, pour se poster devant le loup bicolore qui lui grogna dessus, mais qui finit par se calmer malgré une queue battant l'air rageusement et les dents à découverts. Elyss, lui, ne se calmait pas vraiment et je finis par lui crier dessus, renchéris par Iléa :

— Tu vas te calmer, oui ?

— Bon sang, frérot, ne m'oblige pas à t'arrêter de force.

A nous deux, cela suffit à lui faire cesser la résistance et Elyss resta sur ses quatre pattes, le regard toujours fixé sur Ephyr. Iléa braqua son regard sur lui et lança avec vigueur :

— Rentrez chez vous, vous en avez assez fait comme ça.

Alky hocha respectueusement la tête et tandis qu'il poussait du museau Ephyr, qui le repoussa d'un claquement de dent, je pus observer plus calmement son pelage blanc et crème, un crème plus foncé que celui d'Elyss, rayé de brun. Son poil était tout aussi épais que celui d'Ephyr, mais il était aussi plus grand et plus imposant, même s'il restait à peine plus petit qu'Elyss, bien que pas de beaucoup. Quelques secondes plus tard, après avoir ramassé leurs vêtements déchirés à terre, ils disparurent dans la forêt derrière le chalet. De notre côté, une voix retentit dans ma tête.

"Euh, Lana ? Tu peux me lâcher, maintenant."

Je lâchai précipitamment le cou d'Elyss qui avait retrouvé son calme même si ses poils restaient encore hérissés. Iléa croisa les bras et rabroua son frère.

— Tu as de la chance qu'on ait été là, sinon vous vous seriez entretués.

« Ça n'aurait pas été une mauvaise chose. Mais tu as raison, merci, Iléa."

Il se tourna vers moi et posa sa truffe sur ma main.

"Merci à toi aussi"

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Pas grand chose a dire, j'espère juste que vous apprécierez. Merci a vous.

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