Chapitre 31
Quatrième lever de soleil à la montagne, et nouveau réveil de la part de Téah, manifestement de bonne humeur, ouvrant comme à son habitude les volets du balcon. Comme si elles prenaient toutes deux l'habitude de cette façon de se lever plutôt brutale, pour ce que j'en pensais, Anna et Iléa étaient déjà bien réveillées alors que moi je peinais encore à garder les yeux ouverts, encore fatiguée à cause de mon sommeil légèrement agité, une nouvelle fois. Téah se précipita vers moi et enleva les couvertures d'un rapide mouvement en disant :
— Aller la marmotte, on se lève, aujourd'hui on va encore s'amuser.
Je grognai mais me redressai pour m'asseoir en me frottant les yeux, et les filles attendirent que je sois assez réveillée pour pouvoir marcher sans me prendre de mur, puis nous sortîmes toutes ensemble de la chambre pour nous rendre dans le salon, où Sarah s'affairait en cuisine. Elle nous salua joyeusement en nous voyant descendre les marches et nous lui rendîmes son salut. En m'asseyant à table et en voyant toutes les bonnes choses qui y étaient posées pour le petit déjeuner, mon ventre gronda, m'annonçant que j'avais plutôt faim. Téah et Iléa ne se firent pas prier pour commencer à tout engloutir sous le regard amusé d'Anna et moi. Tout en grignotant un cheese-cake, je demandai à Téah :
— Qu'est-ce que tu as prévu aujourd'hui ?
— Tu verras, ce matin devrait te plaire, et cet après-midi, ça sera totale détente.
Elle me lança un clin d'œil exagéré et je jetai un coup d'œil à Iléa qui haussa les épaules avec un sourire. Elle n'était visiblement pas prête non plus à me le dire, tout comme Anna qui n'aida pas non plus.
Après un petit quart d'heure à manger jusqu'à plus faim, Téah se leva et annonça :
— Bon, il faudrait aller réveiller nos deux ours, tu viens avec moi, Lana ?
Surprise et coupée dans le fil de mes pensées, je relevai la tête subitement en entendant mon nom.
— Quoi donc ?
Amusée elle répéta :
— Il y a encore deux animaux en train d'hiberner, là-haut, il faudrait aller les tirer de leur long sommeil où on ne les réveillera pas avant le printemps.
— Pourquoi moi ?
Ce fut Iléa qui répondit avec une grimace, à demi-amusée :
— Parce qu'hier c'était à mon tour et que mon frère n'avait pas l'air content que je le dérange en train de dormir. Toi au moins il ne t'enverra pas voir ailleurs s'il y est.
Pas très convaincue, mais pressée par Téah qui vint me chercher en me prenant le bras, je la suivis jusqu'à l'escalier pour me rendre avec elle dans la chambre des garçons. Sans ménagement, elle toqua avec force avant de rentrer sans préavis pour se diriger vers la fenêtre où elle ouvrit grand les volets, laissant entrer le soleil qui illumina toute la chambre. On entendit Ethan grommeler en se cachant sous les couvertures tandis qu'Elyss, quasiment roulé en boule, ne broncha pas et continua de dormir. Toute joyeuse, Téah s'approcha d'Ethan et lui infligea le même traitement qu'elle m'avait réservé un peu plus tôt.
— On se lève marmotte numéro deux ! Vous avez assez dormi comme ça.
Depuis l'encadrement de la porte je vis Ethan ouvrir les yeux pour protester :
— Encore cinq minutes ...
— Tu dis ça tous les matins et on ne te voit pas apparaître avant au moins dix bonne minutes.
Tout en grommelant, il finit tout de même par se lever, et laissa Téah l'embrasser rapidement.
— Tu vois quand tu veux.
Elle l'entraîna ensuite vers la porte, devant laquelle je me tenais encore. Souriante, elle me dit :
— Désolée, je te laisse le plus dur. On vous attend là-bas.
— Oh, oui, d'accord.
Je m'écartai pour les laisser passer avant de me tourner vers Elyss qui n'avait pas changer d'un poil de position. Je m'approchai de son lit, lequel avait perdu ses couvertures, qui trainaient à présent à terre, expliquant peut-être sa façon de dormir, qui lui tenait sûrement plus chaud. Je ne pouvais en être sûre, pour moi, le fait d'être couverte tenait plus du confort que du besoin de chaleur, et il devait en être de même pour Ethan et Anna. Elyss paraissait détendu et sa respiration, régulière et profonde montrait qu'il dormait profondément et paisiblement. Ses cheveux détachés étaient éparpillés derrière lui sur l'oreiller, signe qu'il n'avait pas dû bouger énormément durant la nuit. J'hésitai à le réveiller, n'ayant jamais tiré quelqu'un de son sommeil de ma vie je ne savais pas trop comment m'y prendre. Finalement je lâchai :
— Elyss ?
J'attendis quelques secondes mais aucune réaction de sa part ne vint, ce dont je me doutais. Je répétai plus fort :
— Elyss ? Il faudrait que tu te réveilles.
Il remua légèrement mais ne daigna pas sortir de son sommeil. Commençant légèrement à perdre patience, je haussai le ton en lui appuyant sur la joue de mon doigt.
— Réveille-toi, espèce d'idiot où on va être en retard et Téah va nous râler dessus par ta faute !
Enfin il commença à émerger.
— Mh ... Tu ne me laisserais pas dormir encore un peu ?
— Non.
Il lâcha un léger soupir avant d'ouvrir les yeux et se redresser pour s'asseoir sur les genoux. Il s'étira et bailla un grand coup avant de me fixer de son regard bleu encore tout ensommeillé, les cheveux tout ébouriffés, puis lâcha un :
— Bonjour.
— Oh, bonjour. Tu sais, je ne vois pas pourquoi Iléa trouve dur de te réveiller, je n'ai pas eu tant de mal que ça.
— Oh, ça c'est juste parce que c'était toi.
— Hein, comment ça ?
Il sortit de son lit et posa sa main sur ma tête avec un léger sourire.
— Non, laisse tomber. Aller viens, sinon on va encore nous râler dessus, comme tu dis.
Je retirai sa main sans comprendre ce qu'il avait vraiment voulu dire, mais avant que j'aie pu le questionner à nouveau, il me devança pour sortir de la chambre. Je le suivis jusqu'au salon où tout le monde parut surpris de nous voir arriver aussi vite. Iléa se précipita vers moi et demanda très sérieusement :
— C'est quoi, ton secret ? Je crois que tu as battu un record, là !
Je haussai les épaules, en me demandant si c'était aussi étonnant qu'elle le laissait croire. Nous laissâmes les garçons manger ce que Téah et Iléa avaient bien voulu laisser pour eux, et nous partîmes toutes les autres nous préparer pour sortir.
Un peu plus tard, nous étions sur la route, Ethan au volant, et à part lui et Téah, personne ne savait où nous allions. Heureusement, le trajet ne fut pas très long et lorsque nous sortîmes du véhicule, je pus enfin voir ce qui nous attendait ce matin. Au bord du parking où nous étions garés, se tenait un petit chalet, d'où partaient ensuite plusieurs chemins creusés de deux lignes qui se dirigeaient vers des forêts ou des champs alentour.
— Alors aujourd'hui, on change un peu de discipline, nous allons faire du ski de fond !
Si tout le monde n'était pas forcément convaincu par ce choix, les deux loups les premiers, l'entrain de Téah était contagieux et nous fûmes tous disposés à tenter l'expérience. À peine nous fûmes rentrés dans le chalet, qui accueillait déjà quelques personnes, qu'un homme au physique de bucheron, au comptoir, fit signe dans notre direction.
— Tiens mais c'est Téahna ! Comment est-ce que ça va ?
L'intéressée vint le rejoindre en compagnie d'Ethan et je les suivis de près, les autres justes derrières.
— Bonjour ! Ça va super, et toi depuis le temps ?
— Et bien écoute, cet hiver les affaires vont pas mal, et moi aussi. Oh, Ethan, tu es là toi aussi ?
Celui-ci était visiblement content de revoir cet homme avec qui il s'entendait bien puisqu'il n'hésitait pas à plaisanter avec.
— Tu sais, depuis quelques temps, elle ne peut plus rien faire sans moi, alors je n'ai pas le choix que d'être là.
— Même pas vrai, arrête de dire n'importe quoi. Sinon, on est venus avec quelques amis et nous aimerions essayer tes pistes, ce matin.
— Aucun problème, comme d'habitude, tu es la bienvenue !
Le quart d'heure suivant fut consacré à la distribution de tout le matériel et le chaussage de chaussures, avant de sortir pour fixer les skis. Le premier à râler fut sans surprise Elyss, déjà sur ses skis :
— Je me demandais comment on allait arriver à avancer au vu de la longueur des skis normaux, mais alors ceux-là sont pires encore.
À côté de lui, Iléa n'avait pas l'air beaucoup plus à l'aise. Anna, elle, paraissait détendue et avança même de quelques mètres avant de revenir vers nous.
— J'en avais déjà fait et j'avoue que j'avais bien aimé. Mais dis-moi, Téah, il n'y a pas de problème pour la location ?
— Bah, penses-tu. Le gérant est un très vieil ami de mes parents, ils ont même aidé quand il a voulu racheter les pistes, il y a longtemps, alors depuis, on n'a pas trop de problème là-dessus quand la saison est bonne.
Iléa essaya de s'approcher de nous en poussant sur ses longs bâtons, ce qui parut lui coûter un effort considérable à en juger par son expression concentrée.
— Tu connais énormément de monde en fait, ici.
— Ça c'est parce que j'ai d'abord habité ici deux ans, avant d'arriver par chez nous, mais mes parents y sont restés beaucoup plus longtemps, alors forcément, ils ont des connaissances.
Alors que les filles continuaient de discuter, moi je finissais de fixer mes chaussures aux skis, et une fois fait, je tentai d'avancer un pied mais manquai de tomber. Je repris mon équilibre tant bien que mal et décidai d'attendre avant de réessayer quoi que ce soit. Une fois tout le monde sur ses deux jambes, Téah et Ethan se mirent à nous expliquer comment il fallait procéder pour pouvoir avancer. Ce qui m'avait paru simple au premier abord me semblait tout à coup très difficile, si j'avais pensé que cela se résumerait à descendre des pentes, je m'étais trompée puisqu'il allait nous falloir fournir plus d'effort sur des terrains bien plus plats. Iléa fut la première à s'essayer et à sa grande surprise, elle comprit presque tout de suite comment faire, elle parcourut quelques mètres avant de s'arrêter en chasse-neige et nous inciter à la rejoindre. Anna, Ethan et Téah s'exécutèrent avec joie, nous laissant Elyss et moi à notre point de départ. Pas plus convaincu que moi, il me fit signe d'y aller avant et Téah nous encouragea :
— Aller, c'est comme si vous deviez remonter une pente en alpin mais sans la pente !
J'essayai de me remémorer la façon de faire que j'avais emprunté l'avant veille et me lança. Si ça n'était pas très élégant, j'arrivai néanmoins à avancer sans trop de problème, mais lorsque je voulu accélérer, je m'emmêlai les jambes et mes skis se croisèrent, me faisant chuter avant que je n'aie pu retrouver mon équilibre. Après être restée face contre neige une seconde ou deux, je m'asseyais pour pouvoir mieux me relever. En regardant derrière moi, je vis Elyss tenter de me rejoindre, mais il fit la même erreur que moi et se retrouva bien vite à terre lui aussi. Amusée je lâchai un rire tandis qu'il rallait :
— C'est bien ce que je disais, ces choses sont bien trop longues.
Je me relevai et glissai doucement vers lui pour l'aider à se relever et une fois fait, il plaisanta :
— Apparemment, on est tous les deux dans la même galère.
— Apparemment, oui.
Plus lentement, cette fois-ci, nous rejoignîmes les autres qui étaient aussi amusés que nous. Ethan lâcha :
— Alors on ne tient plus sur ses deux jambes ?
Si en me regardant il avait dit ça pour rigoler, quand il glissa son regard sur Elyss, sa plaisanterie ressemblait davantage à une remarque sarcastique qu'à autre chose et le loup lui rendit son regard sans rien répliquer. Téah nous enjoignit ensuite à partir et tout le monde s'exécuta, puis au fur et à mesure que nous avancions, tout le monde prit un bon rythme, même si Elyss, Iléa et moi chutions de temps en temps, on se relevait toujours dans la bonne humeur. Tout en suivant les pistes, nous croisions de temps en temps d'autres skieurs, mais aussi des animaux tels qu'un lapin qui creusait à la recherche de nourriture, ou un aigle nous toisant du haut d'un gros chêne.
Sur le chemin du retour, après une bonne heure et demie de ski, alors que nous arrivions par le côté opposé du chalet d'où nous étions partis, des bruits qui m'étaient familier retentirent. Ayant remarque ma soudaine attention, Téah me dit :
— Je savais que tu remarquerais les tirs. Venez voir !
Sur ce, elle nous entraîna en direction d'une petite bute qu'elle grimpa sans mal, et je fus la première à la suivre. Arrivée en haut, je pus contempler le pas de tir qui s'étendait sur plusieurs mètres. Sur quelques couloirs se tenaient des skieurs, arme à la main, visant les cibles à l'autre bout du pas de tir.
— Bon, ce n'est pas grand, il n'y a que dix couloirs, mais c'est suffisant pour accueillir quelques compétitions de temps en temps.
— C'est super ! On peut tirer avec des skis aux pieds ?
— C'est tout le principe du biathlon, entre deux boucles à ski, tu as une session de tir. Tu veux essayer ?
— Je peux ?
Téah hocha la tête et Ethan, qui nous avaient rejointes avec les autres, me lança:
— J'étais sûr que ça te plairait.
Dix minutes plus tard, nous étions retournés au petit chalet, où le gérant accepta sans problème que nous nous essayâmes au tir à la carabine. Elyss et Iléa, pleins d'entrain, furent partant pour essayer, tout comme Anna qui se prit au jeu, Ethan et Téah préférèrent nous regarder, prétextant que ça serait bien plus amusant ainsi.
Un autre homme nous prit ensuite en charge afin de nous expliquer comment marchait la carabine, et même si je connaissais déjà les bases, j'écoutai attentivement. Une fois les explications faites, Elyss fut le premier à vouloir essayer, puis après avoir bien compris comment se positionner pour tirer, en coucher, pour commencer, notre instructeur laissa Elyss se débrouiller pour tirer. La première balle atterrit si loin de la cible qu'on ne l'entendit même pas taper contre le panneau, la deuxième le toucha mais encore bien loin du cercle noir que l'on devait viser. Il s'arrêta un instant pour se repositionner légèrement et tenta deux autres tirs, aussi raté l'un que l'autre mais toujours plus près de leur but. Il pesta un instant et se concentra de nouveau pour une dernière balle, qui atterrit de justesse dans le cercle noir qui se remplit de blanc.
— Soit ça n'est pas mon jour, soit je suis nul dans tout ce que j'entreprends en ce moment.
Iléa fit mine de réfléchir pendant qu'Elyss se relevait et lâcha :
— Je pencherais pour la seconde conclusion.
— Bah tiens, essaye puisque tu crois que c'est si facile.
— Je n'ai jamais dit ça mais je relève ton défi !
Avec un air de défi, Iléa prit en main l'arme que lui tendait son frère, s'installa à terre et positionna la carabine. Résultats obtenus pour Iléa : un sur cinq, même si le troisième tir était presque réussi et que les autres étaient moins ratés que ceux d'Elyss. Iléa passa ensuite l'arme à Anna et retourna à côté de son frère avec un air suffisant.
Anna fit mieux encore, avec un total de deux cibles touchées. Plutôt contente d'elle malgré tout elle commenta :
— Je n'ai jamais trouvé le bon truc avec les armes à feu. Tiens, Lana, à ton tour, montre-nous tes talents.
Je pris la carabine et entrepris de m'installer comme il le fallait, puis je changeai la configuration de la lunette pour avoir la meilleure vue possible. Prête à tirer, je retins d'instinct ma respiration au moment d'appuyer sur la gâchette. En relevant la tête, je fus agréablement surprise de voir la cible en blanc, ce fus donc plutôt motivée que je m'attaquai aux suivantes, n'en ratant qu'une seule sur les quatre autres. Pendant que je me relevais, l'instructeur me demanda avec un visage étonné :
— Vous aviez déjà tiré avant ?
— Euh ... Plus ou moins.
— Eh bien c'est très réussi, je trouve, vous voulez essayer en debout ?
Je n'hésitai pas à accepter, ce qui poussa Elyss à vouloir essayer, lui-aussi et on nous proposa alors de tirer en même temps pour voir comment on pouvait se débrouiller si on devait tirer en étant en compétition. Très envieuse de vouloir battre de loin Elyss à quelque chose, je suivis précautionneusement les instructions pour me placer du mieux que possible et caler mes bras comme il fallait. Lorsque nous fûmes tous deux prêt, ce fut Téah qui donna le top départ et nous commençâmes notre petit duel. Je tirai en première et touchai la cible assez rapidement, puis je lançai un léger sourire à Elyss, qui mit du temps à lâcher sa première balle, laquelle il rata. J'éjectai la douille et visai à nouveau pour cette fois-ci rater le cercle de cinq bons centimètres, la suivante fut bonne ainsi que celle d'après. Elyss, lui, avait touché deux fois les cibles et était en train de viser pour sa dernière balle, il tira et d'après sa réaction, il était content de voir qu'il avait mis en plein dedans. Je lâchai moi aussi mon dernier tir et je ne le manquai pas non plus. Je me retournai et avec un sourire satisfait vers Elyss je rendis la carabine à notre instructeur qui me félicita une nouvelle fois. Le loup me lança avec une grimace de dépit :
— J'imagine que je ne pouvais pas gagner contre toi ?
— Je ne pouvais juste pas te laisser me battre sur ce genre de compétition.
Tout en retournant vers mes amis, je glissai plus sérieusement à Elyss :
— Tu vois que je sais me débrouiller.
Tout en posant sa main sur ma tête pour me frotter les cheveux comme il avait pris la sale habitude de le faire depuis un certain temps, il répondit doucement :
— Je n'ai jamais dit le contraire.
J'enlevai une nouvelle fois sa main dans un geste qui devenait un réflexe, puis nous rejoignîmes les autres afin de repartir. Après être retournés au chalet pour manger à midi, repas constitué de pâtes au fromage préparé par Téah, celle-ci nous amena dans le garage où elle nous invita à prendre parmi tout un tas les luges qui nous plaisaient. Iléa se frotta les mains en annonçant :
— Enfin quelque chose où je suis sûre que j'ai la possibilité de me débrouiller !
Une fois tout le monde équipé, Ethan et Téah nous entraînèrent derrière le chalet ou les pentes étaient selon eux parfaites pour ce genre d'activité. La première montée, aussi haut qu'on le pouvait fut assez rapide, et la première à sauter sur sa luge fut sans surprise Iléa qui dévala sans attendre l'énorme pente, hurlant à plein poumon. Tout le monde la suivit de près, et même moi j'y pris énormément de plaisir, savourant un vent assez fort et frais pour que je le sente, ce qui n'était pas désagréable du tout.
Nous nous amusions ainsi pendant plusieurs heures, remontant à chaque fois moins haut que la précédente du fait d'une fatigue qui s'installait tout doucement. Nous fîmes même quelques courses en duo, ce qui était assez amusant puisque si tout seul il y avait tout juste la place dans la luge, à deux nous étions très à l'étroit. Avec Anna, nous avions gagné deux fois, tout comme Elyss et Iléa, alors que Ethan et Téah avaient profité de leur expérience et avait gagné quatre fois.
Lorsque nous rentrions à la fin, il faisait presque noir dehors et malgré tout notre équipement d'hiver, nous étions trempés. A peine rentrés, nous proposions à Sarah d'aider à préparer le dîner et ce fut dans une joyeuse cacophonie que nous préparions une tartiflette. Celle-ci fut dévorée en moitié moins de temps qu'il n'en faut pour la préparer et nous nous étions couchés en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, content de pouvoir dormir un peu le lendemain, comme l'avait promis Téah plus tôt dans la soirée.
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Salut tout le monde! Un chapitre qui ne sort pas en retard \0/.
En espérant que ça plaise toujours, dans celui-ci j'ai voulu mettre un peu d'une petite passion, le biathlon. Je n'en fais pas mais j'aime regarder :P.
Si vous avez aimé, je vous invite encore et toujours a me l'indiquer par un petit vote, voir un commentaire :3. Merci énormément a ceux qui me lise en tout cas ^w^.
D'avance, bon réveillon et bon passage a l'année 2019 :D.
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