Chapitre 24
— Merci d'avoir appelé pour qu'on vienne le chercher.
— Qu'est-ce que tu aurais voulu que je fasse d'autre, je n'allais pas les laisser tous les deux à terre, au risque que celui-là se réveille avant Ethan
Je désignai d'un signe de tête le vieil homme qui gisait encore là où je l'avais laissé, et lâchai un regard vers mon ami, tout aussi inconscient, à deux pas de là. Anna me sourit légèrement :
— Bravo, au passage, il ne devait pas être facile à avoir.
— Je ne te le fais pas dire...
Renfrognée, je ne voulais pas la regarder en face, ma colère par rapport au week-end précédent s'était ravivée quand elle fut arrivée sur place. Mais j'avais bien dû faire appel à elle, étant donné que je ne connaissais personne d'autre qui puisse m'être utile en cette situation, et qu'Ethan n'était visiblement pas prêt de se réveiller. Surveillant du coin de l'œil les deux vampires qui le transportait dans leur voiture pour l'installer sur la banquette arrière, je demandai :
— Où l'emmènent-ils ?
— Où, je ne vais pas te le dire pour le moment, ça sera pour bientôt, ne t'inquiète pas. Mais je peux t'assurer qu'on va lui retirer cette balle et le soigner. Il devrait être de retour chez lui demain soir normalement, pas de soucis, il est résistant.
Je regardai la voiture transportant mon ami s'éloigner puis j'observai les vampires s'affairer pour récupérer le dégénérescent, et faire le point sur le terrain. De quoi, je ne savais pas, et je m'en fichais totalement, j'avais fait ma partie du travail.
— Est-ce que tu veux que je te ramène ? Tu es loin de chez toi, ce serait peut-être mieux.
Je hochai la tête et suivi Anna jusque sa voiture, bien qu'un peu réticente, je ne me voyais pas errer dehors à la recherche de ma maison. Une fois en route, mon mentor me dit, se faisant sérieuse :
— Écoute, je sais que tu n'as pas trop l'habitude, mais est-ce que tu pourrais me décrire comment ça s'est passé, cette chasse, tu n'es pas obligée de rentrer dans les détails.
— Pourquoi ?
— Des paperasses, ils veulent consigner tout ce qui se passe pendant qu'on fait notre travail. Je t'ai évité ça à chaque fois parce que je l'ai fait pour nous deux, mais là, il faudrait que tu t'en charges, étant donné l'état de ton coéquipier du jour.
Tant qu'à raconter, autant tout dire tout de suite. Je lui expliquai dans le gros ce qui s'était passé, puis je me tus, regardant par la fenêtre les immeubles et maisons défiler. Puis ce fut d'une voix moins assurée qu'elle reprit la parole :
— Dit, Lana, par rapport à la dernière fois...
— Je ne veux pas en reparler.
En effet, je ne me sentais pas de l'entendre me redire qui je pouvais côtoyer et qui je devais éviter, et elle dut comprendre puisqu'elle ne retenta pas une nouvelle fois. Elle me déposa chez moi, et je lâchai tout de même un au revoir pas très convaincu.
— Ce week-end, samedi, je viendrais te chercher et on ira s'entrainer un peu, et sans protestation, s'il te plaît.
Je hochai la tête puis rentrai chez moi, où j'étais seule, puis je montai dans ma chambre et me douchai pour me détendre. Une fois sortie, je reçu un appel de Téah, que je devinais affolée au son de sa voix :
— Lana, vous êtes où ? Je suis super inquiète aucun de vous ne répondait !
— On va bien, ne t'inquiète pas, je suis chez moi, et Ethan a été emmené se faire soigner, aucune raison de t'inquiéter, je t'assure.
— Tu te fiches de moi ? Tu me dis qu'il est blessé, et ensuite de ne pas m'inquiéter ?
Je soupirai avant de lui raconter brièvement :
— On a été appelés assez en presque urgence pour un type complètement taré, et on a eu de légers problèmes, mais rien de grave, Ethan s'est juste pris une balle dans le bras, mais tu le connais, il s'en sortira. On devrait le revoir d'ici deux jours.
Je ne lui avais pas dit le lendemain soir, sinon elle aurait été capable d'aller jusque chez lui pour le voir, et il avait besoin de se reposer, selon moi.
— Dis, tu viens en cours, demain ?
— Normalement mais... Oh, mince, je crois que mon sac est resté dans la voiture !
Je venais de m'en souvenir, je l'avais laissé dedans pour ne pas m'encombrer pendant la chasse, et du coup, je n'avais aucune de mes affaires. Téah rit à l'autre bout du fil :
— Écoute, ça n'est pas grave, je n'ai pas envie d'y aller de toute manière. Ça te dit de sécher et de se faire une sortie ? Tu pourrais demander à ton amie de venir. Tu sais, la sœur de l'autre.
Sa proposition ne me tenta pas plus que ça, étant donné comment s'était terminé ma dernière sortie pour s'amuser.
— Je ne sais pas trop...
— Il n'y aura personne, je te promets, un mercredi, tout le monde travaille. Et puis ça nous fera du bien à toutes les deux de pouvoir parler sans qu'un garçon ne vienne nous déranger.
Je compris son allusion à notre déjeuner et je fini par céder après son explication de ses projets pour le lendemain. Juste au moment de raccrocher, je l'entendis finir :
— Ah, et tu peux aussi demander à Anna de venir, j'aimerais avoir l'occasion de mieux la connaitre.
Je fis semblant de ne pas avoir entendu et raccrocha. Là-dessus, je cherchai à contrecœur le numéro d'Elyss, qui décrocha rapidement.
— Salut, c'est rare que tu m'appelles, un problème ?
— Ta sœur est là ?
_______
Déjà prête une demi-heure avant l'arrivée de Téah et Iléa chez moi, je m'enfonçai dans mon canapé et allumai la télé pour patienter. Iléa avait tout de suite accepté quand je lui avais parlé de la sortie organisée par mon amie et j'en avais été contente, d'autant plus qu'elle avait raccroché sans me repasser Elyss, ce dont je l'en avais remerciée dans ma tête. Deux minutes avant l'heure fixée, on sonna à la porte et j'allai ouvrir à Téah qui était visiblement en pleine forme. Je l'invitai à entrer, elle ne se fit pas prier et se dirigea vers le salon.
— Tu regardes ce genre de truc, toi ?
Elle faisait la grimace devant la télé, qui diffusait une émission sur les phénomènes paranormaux type fantômes et autres présences malsaines. Je haussai les épaules :
— J'ai mis une chaine au hasard, c'est tombé sur ça, alors j'ai regardé, j'avais du temps à tuer.
— Brrr, ce genre de chose me fait froid dans le dos.
Je vis mon amie frissonner quand le bonhomme de l'émission montra des vidéos d'ombres inexpliquées sur des murs. Personnellement, je ne savais pas trop quoi en penser, mais ce qui était sûr, c'était que les fantômes n'étaient pas ce qui m'effrayait le plus.
— Tu en as peur alors même que tu es amie avec des vampires ?
— Ce n'est pas pareil, vous, vous êtes matériels, on peut vous parler et je sais que vous n'êtes pas vraiment dangereux. Les fantômes, eux, on ne sait pas réellement ce qu'ils sont, ni où ils sont et de quoi ils sont capables. C'est vraiment un gros mystère.
La laissant à ses expectations, je décidai d'éteindre la télévision juste avant qu'on ne se manifeste de nouveau à ma porte. Iléa nous salua et Téah lui rendit son joyeux sourire. Derrière elle, le moteur de se voiture tournait encore.
— On se met en route ?
J'acquiesçai et allai chercher veste et sac au canapé, puis nous montâmes dans la voiture d'Iléa, pas très convaincue, connaissant sa conduite. Téah pris le siège passager avec enthousiasme tandis que je m'installais à l'arrière, bouclant ma ceinture et vérifiant qu'elle était bien serrée. La voiture démarra, et Iléa n'attendit pas pour passer les vitesses, faisant cliqueter le levier à chaque fois. Téah et moi nous accrochions aux sièges mais à la différence de moi, elle riait, pas le moins du monde affolée par l'accélération de notre amie, tandis que mon visage trahissait certainement ma frayeur de finir dans le pare-brise. Heureusement pour moi, et malheureusement pour elles, qui s'amusaient énormément, nous n'allions pas très loin. Iléa se gara sur un parking, au centre-ville et nous fûmes invitées à descendre de voiture, ce que je ne me fis pas prier.
Nous nous dirigeâmes ensuite vers le grand bâtiment qui nous faisaient face, exposant à la rue son enseigne énorme qui indiquait : "Bowling". Entrant à l'intérieur, nous fûmes tous de suite happée par l'ambiance de la salle. Malgré le peu de monde qu'il y avait, on entendait des gens rire et parler, malgré le son très fort de boules roulants sur les pistes et faisant chuter bruyamment les quilles à l'extrémité. Téah nous entraîna vers la caisse et avant de s'adresser au responsable, elle me demanda :
— Anna vient ?
Je ne répondis que par un simple secouage de tête, et elle hocha la sienne, puis elle se retourna et demanda avec un grand sourire :
— Ça serait pour une partie à trois. Ah, et si possible, on pourrait avoir une piste un peu à l'écart ?
Le caissier acquiesça en rendant son sourire à mon amie et après un court échange, il nous indiqua le fond de la salle. Nous le remerciâmes, prîmes nos chaussures de bowling et nous dirigeâmes vers le terrain qui nous avais été attribué. Au-dessus du distributeur à boules, un écran était attaché, indiquant qui devait jouer, et combien avaient marqué les joueurs, et sans avoir encore essayé de comprendre, je sus que je pensai que j'allais avoir du mal.
— Bon, Lana, tu n'as jamais joué, alors Iléa commencera, ensuite moi, puis ce sera à toi, comme ça, tu pourras d'abord observer comment ça marche. Après, ce n'est pas un jeu très dur à comprendre, tu prends un peu d'élan, ou pas, selon la technique, et tu lances la boule pour la faire rouler jusqu'aux quilles pour tenter d'en dégommer un maximum. En plus, ce jeu a un gros bonus, il permet de se défouler un peu.
J'acquiesçai aux indications de Téah et laissai Iléa passer devant. Elle fit mine de faire craquer ses doigts et resserra l'élastique qui tenaient en queue de cheval ses cheveux roux avant de prendre une boule de bowling orange du distributeur.
— Admirez la technique !
Elle s'élança et lança la boule, qui se rapprocha rapidement et percuta les quilles. Le petit écran indiqua qu'elle en avait fait tomber sept, laissant le reste sur le côté droit de la piste. Reprenant une autre boule de cette même couleur, elle retenta, et parvint à faire tomber l'une des trois quilles restantes. Téah se moqua gentiment :
— Ce nest pas mal, mais peut mieux faire.
Sur ce, elle prit à son tour une boule, verte cette fois-ci, et lança. Elle atteignit trois cibles seulement, puis elle retenta avec une boule bleue, et fit chuter six nouvelles quilles. Contente d'elle, elle revint vers nous et m'encouragea :
— À toi, vas-y.
Sceptique, je me levai de mon banc et m'approchai des boules. Je choisis d'en prendre une rouge, mais à peine l'ai-je soulevée que son poids entraina mes bras vers le sol. Surprise, je tentai de la relever, difficilement, et Téah vint m'aider à la remettre en place.
— Les rouges sont l'une des plus lourdes avec les violettes, pour commencer, tu devrais prendre une verte ou une orange. Mais fais attention, même si elles sont plus légères, elles pèsent leur poids quand même.
À côté, Iléa était en train de se retenir de rire, et je lui lançai une légère grimace. Décidée à ne pas rester derrière, je pris une boule verte, un peu d'élan et lançai la boule, qui atterrit avec un bruit sourd avant de rouler de travers, pour finir dans la gouttière deux mètres avant d'atteindre les quilles. Derrière, les filles ne disaient rien, alors que j'entrepris de lancer une nouvelle boule. Cette fois ci, j'atteignis trois des dix quilles. Plutôt déçue, je me rassis à côté d'Iléa qui tenta de me rassurer :
— Ne t'en fait pas, c'est normal au début. Tu sais, la première fois que j'y ai joué, je n'ai marqué que douze points en tout, on aurait pu l'inscrire comme le pire score du monde sur ce jeu, je suis sûre.
Ce à quoi je répondis avec conviction :
— Et bien je ferais sûrement bien pire, ça aura au moins le mérite de te rassurer sur tes compétences. En attendant, c'est à toi.
Plusieurs tours passèrent, Iléa parvient à faire un spare, donc à toucher les dix quilles en deux coups, dès le quatrième lancer, tandis que Téah tournait quasiment toujours autour de huit ou neuf, bien qu'elle ait fait deux gouttières. Quant à moi, je n'avais pas fait de très gros record, pour le moment, j'en étais à onze points et on entamait le sixième tour, Téah parvenant à faire son premier spare tandis qu'Iléa fit un score de six. À mon tour, je pris une nouvelle boule orange, et lançai de manière aléatoire, technique qui m'avait valu mes quelques minables points. Sans regarder la piste, je retournai chercher une boule, mais Téah m'interrompit :
— Tu n'en auras pas besoin, je crois.
— Pourquoi ?
Elle montra du doigt les quilles et je tournai la tête ou moment où la boule les percuta, les laissant toutes les dix à terre. Le petit écran à côté de moi laissa échapper un bruit d'explosion en affichant sur toute sa surface un énorme "STRIKE".
— Ah, bah ça ! S'exclama Iléa. Ça va te faire pas mal de point si tu gères au prochain tour, tu pourrais même nous dépasser. Mais avant ça, voyons voir ce que je peux faire.
Elle me laissa sa place assise et se prépara à lancer, tandis que Téah me félicitait et que je la remerciais en souriant, bien que je n'avais aucune idée de quelle manière j'avais réussi cet exploit. Ce fut donc concentrée que j'abordai mon septième lancé, tentant de viser un maximum de quilles. Je lançai ma boule avec le plus de force possible et elle roula avec une vitesse plutôt considérable pour une boule de cette taille et au vu de ma force. Sur les deux lancer, d'accumulation sept quilles à terre, ce qui me fit remonter dans le classement, même si je restais encore un peu loin de la tête, c'est-à-dire de Téah.
À la fin de la partie, le classement fut quelque peu étonnant. Téah fut première, et Iléa, juste derrière moi à quelques points près, et même si c'était une deuxième place due à la chance plus qu'à autre chose, j'étais très contente de moi. Nous sortîmes ensuite dehors prendre l'air, Téah et Iléa se plaignant toutes deux de la chaleur qu'il faisait dans le bâtiment. Téah sautillait, toute joyeuse de cette partie.
— C'était super !
— Parle pour toi, j'ai fini dernière.
Iléa lui lança une grimace qui nous fit rire toutes les trois.
— N'empêche que tu as été la seule à toutes les avoir d'un coup, Lana. Tu as fait exprès ou c'était du hasard ?
— Du total hasard. Toute la partie a été un grand hasard, je ne suis pas douée à ce genre de jeu, parce que je n'ai jamais essayé.
— La prochaine fois tu choisiras toi-même la sortie, si tu veux. Me promit Téah en m'adressant un clin d'œil
— Tans que tu évites des trucs trop sportifs, je suis d'accord, opina Iléa.
Je leur souri, plutôt satisfaite moi aussi d'avoir passé du temps avec mes deux amies et bien que je n'avais aucune idée du genre de chose que l'on pouvait faire. Téah me demanda alors :
— Dis, je ne veux pas casser l'ambiance, mais Anna n'était pas là, alors que tu aurais pu l'inviter. Elle ne pouvait pas ou bien...
— C'est moi qui n'ai pas voulu l'appeler. On est en froid, depuis quelques jours, principalement à cause de moi.
Sa question m'avait fait réponse à la veille sans que ça n'entame trop mon moral, je m'en fichais un peu, pour le moment. Téah m'interrogea du regard tandis qu'Iléa écoutait en silence.
— Elle n'a pas aimé que je fréquente Elyss, elle l'a découvert dimanche et ça ne lui a pas plus du tout.
Iléa demanda alors avec une certaine curiosité :
— Qui est Anna, en fait ?
— Mon mentor.
— Oh, mon frère m'avait dit qu'il y avait eu un léger accrochage, mais il ne m'a pas donné de détail, je comprends mieux.
Téah paru perplexe.
— Et c'est quoi le problème, vous êtes en train de me perdre ?
Je haussai les épaules, exprimant ce que je pensais réellement, c'est-à-dire que je n'en savais rien. Pour moi, je n'avais rien fait de mal, et même si j'étais d'accord pour avouer que j'aurais dû le lui dire avant, elle pouvait se montrer plus compréhensive.
— Écoute, je ne comprends pas exactement tout, et je t'avoue que vos histoires vampiriques, ça me dépasse un peu, mais tu devrais lui parler, peu importe ce qu'il y a à dire. Parler, c'est toujours important.
Si elle avait raison dans un sens, je n'étais pas d'humeur à en parler plus longtemps, ne voulant pas trop baisser un moral qui était plutôt au beau fixe, pour une fois. Aussi je décidai de dévier un peu la conversation, lui adressant un léger sourire, je lui rappelai :
— C'est ce que j'ai cru comprendre, oui, tu aimes beaucoup parler, mais je vais peut-être te rafraichir la mémoire : tu as mis un moment avant d'aller parler à Ethan, et encore, c'est lui qui est venu.
Elle me tira la langue joyeusement :
— La faute à qui ?
— Alors vous êtes vraiment ensemble ? J'ai eu un doute, mais ce serait bien d'avoir confirmation.
Téah opina du chef à la question de la louve, apparemment contente de confirmer.
— Et toi, tu as un copain ?
Iléa répondit par la négative avec une petite grimace :
— À la recherche de mon âme-sœur, vois-tu. Mais je crois qu'il habite dans un monde parallèle, parce que je ne l'ai pas encore rencontré.
Puis les deux se tournèrent vers moi, comme si ça avait été prémédité, et Iléa me demanda :
— Et toi, alors ? Rien de nouveau sous le soleil ?
— À quel propos ? Risquais-je, sur mes gardes, m'attendant à tout, avec mes deux amies.
— Tu peux bien faire l'innocente autant que tu veux, on n'est pas dupes.
Je ne trouvai pas de quoi elle voulait parler exactement en rapport avec leurs histoires de cœur, qui me paraissait trop compliquées à comprendre pour ma pauvre expérience de vie. Je cherchai de l'aide du côté de Téah qui n'allait visiblement pas m'en fournir.
— À ton avis, de qui on peut bien parler ? Il n'y a pas trente-six milles garçons, que tu côtoies, que je sache.
— Pour faire court, elle veut parler de l'incroyable idiot j'ai nommé mon petit frère Elyss.
— Lui ? Qu'est-ce qu'il vient faire dans cette histoire ?
Face à mon incrédulité qui n'était sincèrement pas feinte, Téah et Iléa se regardèrent et eurent un échange de celles qui s'étaient mises d'accord en silence. Ce fut Téah qui exprima leurs pensées :
— Tu es désespérante, tu sais ? On ne va pas tout te dire, pour le moment, vaux mieux que tu réfléchisses un peu.
— Vous n'en avez pas marre de me laisser patauger après chacune de vos phrases ?
Elles secouèrent toutes deux la tête avec un air malicieux. Au-dessus de nous, les lampadaires s'allumèrent, et nous nous rendîmes compte de l'heure plutôt tardive. Iléa nous raccompagna toutes les deux chacune chez nous en voiture, nous promettant d'être là la prochaine fois que l'on sortirait et moi lui promettant de monter le moins souvent possible dans sa voiture tant qu'elle aurait une conduite aussi rapide et bizarre.
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Le chapitre 24 \0/
En retard :)? Non, pas du tout :) (remerciez ma mémoire pour ça :') )
Comme d'habitude, j'espère que vous aimerez ce (plutôt) long chapitre (par rapport a beaucoup des précédents).
N'hésitez surtout pas à donner vos avis en commentaire, ça pourrais aussi m'aider a améliorer tout ca :D. Merciii!
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