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Chapitre 13


Le loup trottinait à travers les ruelles désertes. Le pelage épais d'Elyss était confortable et les petits sursauts qui résultaient de sa marche soutenue ne me dérangèrent pas tant que ça. Je profitai de cette accalmie dans mes émotions et fermai les yeux un instant. Mon esprit était vide et seuls résonnaient les cliquetis des griffes d'Elyss sur le sol et sa respiration régulière, que je pouvais aussi percevoir lorsque son ventre se gonflait et se dégonflait sous moi.

Nous arrivâmes bien vite, et sans avoir croisé personne, chez moi. L'absence de monde restait vraiment l'avantage dans mes détours par les petites rues, même s'il y faisait parfois un peu sombre. Elyss se recoucha devant ma porte pour me laisser descendre. Une fois à terre, il s'assit et me transmit :

"Voilà, tu es rentrée. Tu devrais aller dormir un peu, maintenant, tu es clairement épuisée."

Ses paroles étaient douces et il paraissait réellement inquiet. Je hochai la tête pour lui signifier que j'allai prendre compte de ses conseils, bien que cela ne m'enchantait pas vraiment, sachant qu'ils venaient d'Elyss, qui était habituellement très agaçant. Je le remerciai tout de même.

— Merci...

"Pas de quoi."

Ses oreilles étaient dressées hautes sur sa tête et il agitait doucement la queue. Je ne pus m'empêcher de remarquer :

— Tu ressembles à un gros chien plus qu'à un loup, je trouve.

Il inclina légèrement la tête d'un air de dire ah bon ? Et cette position eut pour seul effet de m'amuser.

"Ah, j'ai enfin réussi à te faire sourire !"

Je ne lâchai pas mot mais lui souris légèrement, et cette lueur d'amusement avait éclairé ma morne matinée. Je m'apprêtais à ouvrir la porte et rentrer, mais j'eu le réflexe d'aller d'abord caresser la tête d'Elyss entre les deux oreilles avant de retourner chez moi. C'était plus fort que moi, j'ai toujours adoré caresser les têtes des chiens. Pour le peu que j'avais eu l'occasion d'en approcher.

Je montais dans ma chambre, envoya voler mon sac à travers la pièce et vint m'asseoir sur mon lit. Je savais que même si je le voulais, le sommeil ne me viendrait pas. Pour une raison inconnue, j'allais un peu mieux après avoir parlé à Elyss. Je me dis que ce devait être parce que j'avais enfin pu extérioriser mes peines et mes frustrations.

J'allai m'installer à mon bureau et pris mon carnet à dessins et un crayon. Je laissai celui-ci glisser sur la feuille, sans trop faire attention vraiment à mes mouvements. Il en résultat un croquis d'un loup, debout, l'air fier, et, même s'il n'y avait pas de couleur, on devinait dans ses yeux la profondeur d'un magnifique bleu foncé. J'avais dessiné Elyss. La question qui me vint en tête fus « Pourquoi ? ». Il venait de me raccompagner chez moi, enfin, il m'avait carrément portée chez moi. Mais c'était une version que je cacherais à Ethan, il n'aimait déjà pas le loup, alors si en plus il savait que je m'étais laissée portée par lui, il y aurait du grabuge.

A son propos, tout restait en bazar dans ma tête et je ne savais toujours pas que penser de ce qu'il se passait entre nous. Oui, j'avais accepté qu'il m'embrasse la première fois, comme m'en avait accusée Téah, il était à mon avis inutile de le nier. En tout cas je ne pouvais pas me mentir à moi-même. Je me demandai si c'était ce que d'autres, ceux qui vivaient normalement, appelaient l'amour. Il m'était impossible de le savoir.

Je soupirai et songeai que, décidément, ne pas être sortie souvent depuis des années n'avait que des inconvénients. J'avais facilement assimilé la notion d'amitié, mais celle d'amour absolument pas, je ne savais donc pas où classer mes sentiments envers Ethan, sentiments que je ne pouvais vraiment décrire. Oui, je me sentais bien avec lui, je m'étais sentie en sécurité dans ses bras et j'avais des réactions disproportionnées.

Je remarquai que tout en songeant à cela, j'avais inconsciemment dessiné ce qui ressemblait à Ethan, sur une nouvelle feuille. La vue de son visage me fit sourire. Je reculai ma chaise de bureau et allai m'étaler sur mon lit. Je pris mon téléphone et l'allumai, découvrant à nouveau mon fond d'écran qui était une photo que Téah avait prise, on y voyait moi, elle et Ethan, chacun ayant un bout du visage coupé. Je fis, comme à chaque fois que je me voyais, la grimace, et observai le visage souriant de notre amie. Mon cœur se serra en repensant à notre conversation, j'aurais préféré qu'elle me crie dessus, c'aurait été plus simple, au lieu de ça, son ton avait été neutre et volontairement blessant et bien que je le susse, cela m'avait véritablement touchée. Dans un sens je comprenais, je savais que cela avait dû la blesser, je n'étais pas si ignorante que cela.

Je verrouillai mon téléphone que je posai sur le bord de mon lit. Je me couchai sur celui-ci et, pensant tour à tour à Téah puis à Ethan, parfois même le visage d'Elyss apparaissant sans aucune raison. Je m'endormis, doucement, plongeant dans un sommeil sans rêves.

Le samedi suivant, mon père me redemanda à nouveau, inquiet, s'il y avait un problème et je ne pus que lui dire que la situation entre mes amis et moi était devenue un poil compliquée.

— Tu peux me raconter, si tu veux.

— Non merci, ça va vite s'arranger, ne t'en fait pas.

En tout cas, c'était ce que j'espérais, sincèrement. Je ne fis pas grand-chose, ce jour-là, je restai surtout dans ma chambre, je dessinais, ne m'arrêtant que pour voir ce qui résultait des mouvements de mon crayon. L'un de mes dessins représentait le jour où nous nous étions faits attaqués par la vampiresse blonde. Il y avait un loup, devant ce qui semblait être moi, et Ethan, au milieu. La scène semblait être aperçue par la dégénérescente. Je ne sais pas de quelle façon j'ai pu me mettre à sa place, mais le dessin rendait bien. Tellement que je l'accrochai sur le mur au-dessus de ma tête de lit. C'était la première fois que j'accrochais un de mes dessins, d'habitude, je les rangeai dans mes gros classeurs, archives de tout ce qui occupe mes pensées depuis un moment déjà.

Le dimanche arriva assez lentement, et la matinée fut très longue. Je ne me foulai pas pour trouver des vêtements pour aller chez Elyss, je pris quelques-uns de mes habits préférés qui pouvaient aller ensemble. A quatorze heure trente pétantes, il arriva devant chez moi. Et comme je l'avais vu arriver par ma fenêtre dont les volets étaient entrouverts, je descendis le rejoindre.

— Salut !

Je marmonnai une brève réponse. J'avais réussi à me redonner le cafard toute seule, et voir qu'Elyss avait choisi son sourire agaçant n'aidait pas à améliorer mon humeur. Je le suivis, restant à un ou deux pas de lui.

— Tu ne devrais pas penser à tout cela aujourd'hui, tu auras tout ton temps pour y songer demain, ou même ce soir.

Il ne s'était pas retourné, mais je lui devinais un visage neutre et légèrement inquiet rien qu'au ton de sa voix. Il s'arrêta le temps que je le rattrape, et cela fait, il tourna sa tête vers moi et ce fut cette fois ci avec une expression compréhensive et douce qu'il me regarda. Il me donna un petit coup sur l'épaule de son poing :

— Tu es bien plus ouverte quand je suis sous ma forme de loup, c'est normal ?

— Arrête de dire n'importe quoi.

— Puisque je te le dis, tu me caressais même la tête, hier, alors que si je te le demandais maintenant, tu me dirais un truc du style, même pas en rêve.

— Tu as oublié l'Abruti, à la fin.

— Ah, oui, effectivement.
Il se mit à rire et cela m'arracha un sourire aussi. Je ne sais pas comment il faisait, mais il arrivait parfois à me remonter un peu le moral, peu importe la situation.

— Tu remontes un peu dans mon estime, le loup, lui dis-je. Mais je ne t'apprécie toujours pas.

— Dis-moi, sur une échelle de zéro à dix, j'en suis à combien dans l'ascension d'appréciation, si je puis dire ?

Je réfléchis l'espace de deux secondes et annonçai :

— Tu en es à trois, je dirais, même si c'est difficile à évaluer étant donné que je ne pense pas t'apprécier vraiment un jour.

— C'est plus que ce que j'espérais !

— Si tu continues tu vas redescendre à deux, méfie-toi.

Il me frotta la tête, ébouriffant un peu mes longs cheveux bruns, sans que j'aie eu le temps de l'esquiver. Je reculai vivement, sortant les dents un instant mais les rangeant bien vite. Je passai les doigts dans mes cheveux pour les remettre un peu en place, bien qu'avec leur forme ondulée, les avoir en place plus d'une heure relevait du miracle.

— Tu n'as jamais pensé à les attacher ?

Je secouai la tête :

— Non, à quoi ça servirait ?

Ce fut tout naturellement qu'il me répondit :

— Pour avoir moins chaud l'été, par exemple.

— Ça sent le vécu, commentais-je. Tu te les attaches, toi ?

Il hocha la tête. Ses cheveux châtains-blonds étaient effectivement toujours détachés, ondulants au vent lorsque celui-ci se faisait sentir. En quelques secondes, il sorti quelque chose de sa poche avant de s'attacher rapidement les cheveux avec.

— Tadaa, dit-il, sourire aux lèvres.

Laissant quelques mèches devant ses yeux, il les avait noués un peu haut. Je dus admettre que cela lui allait bien et lui donnait une apparence plus sérieuse. Ou bien étais-ce plus ridicule ? Je ne savais jamais, avec lui.

— Pourquoi tu les gardes longs ?

Il haussa les épaules en remettant ses cheveux comme ils étaient initialement.

— Ma mère aimait quand ils étaient comme ça, quand j'étais petit, c'est resté.

Me satisfaisant de cette réponse qui de toute manière n'était pas importante, nous continuâmes à marcher, il restait à côté de moi, et disait de temps à autres quelque chose inutile, et moi, je ne répondais qu'avec un hochement de tête ou un sourire, selon ce qu'il racontait.

Après un bon quart d'heure de marche, il s'arrêta devant une maison de taille moyenne, en bordure de la ville. Elle était faite en partie de brique, mais aussi de bois, et cela contrastait avec les maisons alentour tout en gardant une certaine harmonie.

— C'est chez moi. Aujourd'hui, je suis seul avec ma sœur, mes parents ont des trucs à faire, mais ils reviendront peut-être assez tôt pour te voir.

J'appréhendais cette rencontre. Je me demandais comment pouvait bien être sa sœur, dont il m'avait déjà parlé.

— Allez, viens.

Il monta les trois marches qui menaient au perron et ouvrit la porte. Il me laissa entrer avant lui et me rejoignit ensuite. J'arrivai dans une pièce assez grande, aux couleurs assez neutres, une cheminée faiblement allumée dans un coin, donnant au mur une teinte légèrement orangée. Il y avait là un canapé, un fauteuil, une télévision, une table, un grand meuble et un bureau, tout cela disposé de sorte à garder le plus d'espace libre et une certaine aération dans la pièce.

— C'est joli.

— C'est un peu petit, mais on s'y fait.

— Non, pas du tout, c'est...

— Petit, oui.
Il s'agissait d'une autre voix que celle d'Elyss qui avait parlé. Je me retournai et vis que quelqu'un était apparu dans les escaliers menant à l'étage. Une jeune fille qui n'avait pas l'air plus âgée que moi, des cheveux roux foncés, tirant sur le brun, et des yeux bleus azur. Je devinai qu'il s'agissait de la sœur d'Elyss, elle lui ressemblait de par son visage.

— Salut, Iléa !

— Salut, frangin ! Tu me présentes ton amie ?

— Eh bien, voilà Lana. Lana, je te présente ma sœur, Iléa.

— Bonjour.

Je ne sus quoi ajouter, alors je me contentai juste de cette salutation. Elle vint me rejoindre et passa son bras par-dessus mon épaule.

— Alors c'est toi qui a failli bouffer mon frère ?

Je me sentis un peu gênée, mais sa voix se fit joyeuse et blagueuse.

— J'aurais été toi, je l'aurais fait, il peut être tellement énervant quand il veut.

Les mots sortirent alors sans avoir besoin d'aide :

— Alors là je ne vais pas te contredire.

— Dites-le si je vous dérange, surtout !

Iléa et moi nous regardâmes avant de rire, sous le regard faussement en colère d'Elyss.

— On va bien s'entendre, toi et moi ! Viens donc t'asseoir.

Je la suivis jusqu'au canapé, où elle s'affala et où je m'installai aussi, plus timidement. Lorsque je la regardai une nouvelle fois, je remarquai ce sourire, identique à son frère, mais bien moins agaçant à regarder, le sien était plus chaleureux. Et ses yeux étaient eux aussi pareils à ceux d'Elyss, mais d'un bleu plus clair, plus doux et qui contrastait avec sa chevelure foncée. La première question qui me vint à l'esprit fut :

— Donc, tu es un loup aussi ?

Elle prit une position fière en se redressant et dit :

— Oui ! Et la plus puissante de tous, même si personne ne veut le reconnaitre.

Elyss ricana derrière :

— Tu plaisantes j'espère ? Tout le monde sait que je suis le meilleur de la meute !

— J'aimerais bien voir ça, tiens !

Ces taquineries faisaient plaisir à voir, on voyait la complicité qu'ils partageaient et je ne pus m'empêcher de songer à celle qu'avaient Ethan et Téah. Du côté de la fratrie, ils se provoquaient.

— Tu veux que je te montre ?

— Partante !

Sur ses mots, Elyss se jeta sur sa sœur. Il se transforma en vol, ses habits se déchirants et volants en tous sens. Iléa s'était reculée et avait évité son frère, puis elle tenta de monter sur son dos. Le loup crème commença à bondir un peu partout, tel un cheval de rodéo, sa sœur sur son dos, riant aux éclats. Elle finit par se détacher et le menaça :

— Tu vas voir ce que tu vas voir, petit louveteau !

Elle se transforma en quelques instants aussi, ses vêtements subissant le même sort que ceux de son frère. Elle lui sauta dessus et ils roulèrent en boule un peu partout dans la pièce, grognant joyeusement et se donnant de faux coups de crocs. Lorsqu'ils s'arrêtèrent, l'un en face de l'autre, je pu admirer le magnifique pelage d'Iléa. Roux foncé, le bas du museau, du cou et du ventre blancs comme neige, tout comme le bout de sa queue et de ses pattes.

— Une renarde ?

J'avais à peine dit cela que son regard azur se tourna vers moi, ses oreilles couchées en arrière, un grognement sortant de sa gorge. Je devinai que ce n'était pas vraiment de la colère, plus... De la frustration, peut-être...
Elyss lui donna un petit coup de croc dans le vide, en direction du museau de sa sœur.

"Elle déteste qu'on la prenne pour un renard. C'est bien une louve, tu n'inquiètes pas."

Je sentais son amusement dans sa voix, mais en effet, en y regardant de plus près, elle était bien moins svelte qu'un renard, plus musclée, bien qu'elle garde la finesse d'une femelle, et les couleurs n'en étaient pas non plus identiques. A côté, le loup crème avait les pattes plus épaisses, et des épaules plus larges.

"Tu as raison, vas-y la première."

Après que j'entendis Elyss prononcer ces mots, je vis Iléa partir et monter les escaliers.

— Que fait-elle ?

"Elle va se changer."

— Ah, mais je ne l'ai pas entendue.

"Elle ne peut pas faire de transfert de pensées. C'est une capacité qu'ont assez peu de loup, je dois être un des seuls dans notre meute."

— Sérieusement, vous êtes sûrs que vous êtes vraiment des loups ?

Il agita une oreille, demandant des précisions du regard.

— Eh bien, entre le pelage de ta sœur et ton comportement qui me fait penser à un chien, j'ai des doutes.

Il gonfla le poitrail et affirma :

"Nous sommes des loups pur souche, aucun doute là-dessus !"

— Oui, je te crois dis-je en lui tapant l'épaule du poing.

Il fut déséquilibré par mon geste et se retrouva affalé à terre.

— Bah alors, tu ne tiens plus debout, Elyss ?

Iléa était de retour, de nouveau humaine, et vint s'asseoir à côté de moi, sur le canapé.

— Va donc te changer, au lieu de rester à nous regarder avec ces yeux-là.

Le loup crème se releva et monta à son tour les escaliers au son des cliquetis de ses griffes.

—Maintenant qu'il n'est plus là, dis-moi ce qui te tracasse.

Je fus surprise par ses paroles et elle dut le remarquer.

— Ne dit pas qu'il n'y a rien, je ne sais peut-être pas projeter mes pensées aux autres comme Elyss, je n'ai pas de compétence particulière, mais je sais quand les gens ont des problèmes. Je peux peut-être t'aider ?

Devais-je lui faire part de ce que je vivais en ce moment ? Ça avait été si facile de se confier à son frère que je me demandai pourquoi je n'avais pas déjà tout déballé à Iléa. Je me contentai de lui dire :

— Comment savoir si on aime quelqu'un ?

— Oh tu serais amoureuse ?

Son sourire, à cette question, était tout à coup en tout point identique à celui d'Elyss, aussi énervant que lui. Je fronçais les sourcils, et lui dit :

— Je ne sais pas. Je n'ai pas vraiment de moyen de le savoir. Je n'ai aucune idée de ce que c'est, en vérité. Et non, ça ne le concerne pas lui.

J'avais prononcé ces derniers mots car elle avait jeté un coup d'œil au plafond.

— Mmh ... Généralement, quand on est amoureux, on a envie de rester avec la personne visée, et de se rapprocher d'elle.

Jusque-là, c'était à peu près la description que Téah m'avait faite de ses sentiments.

— Chaque instant passé à côté de la personne qu'on aime est précieux à nos yeux. Après, il y a forcément les inconvénients qui vont avec : peur de la perdre, qu'elle aime quelqu'un d'autre.

— Et si disons ... Qu'une amie était amoureuse d'un garçon qui, de surcroit est son ami d'enfance, et que lui, eh bien, il aime quelqu'un d'autre ?

— Dois-je en déduire que ce quelqu'un d'autre c'est toi ?

Je hochai la tête, sentant mes joues prendre une légère couleur rosée.

—Je ne peux pas te dire, sur ce coup-là. Si ton amie est en colère, soit ça passera et elle te pardonnera, soit elle t'en voudra à vie.

Je penchais plus pour la deuxième option, venant de Téah. Mais comme je ne la connaissais pas si bien que cela, peut-être que ça s'arrangerait avec le temps.

— Bref, pour résumer, si tu parviens à dire « Je t'aime » avec ton cœur à ce garçon, et qu'il te le dit en retour, je ne vois pas pourquoi douter de ces sentiments.

— Merci.

Elle hocha la tête.

— Pas de quoi, si j'ai pu t'aider. Tu peux venir me demander conseil quand tu veux.

Je réfléchis à ses paroles quelques minutes, jusqu'au moment où Elyss redescendait, habits neufs sur lui, à l'instar de sa sœur, ce qui me fit me questionner :

— Ça vous arrive souvent de déchirer vos vêtements en vous transformant, comme ça ?

Ils se regardèrent et eurent tous deux une expression espiègle. Ce fut Elyss qui répondit :

— Assez, oui, mais les parents ont l'habitude des bagarre improvisées, alors ils passent plus de temps à faire les boutiques de vêtements que d'acheter à manger.

J'étais contente de ne pas vivre avec eux, s'ils se battaient aussi souvent comme ils l'avaient fait devant moi, ils devaient être franchement embêtants, à force.

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Désolée du retard pour ce chapitre suite a quelques petits soucis personnels :P.

Me revoici dont pour le chapitre 13, et l'apparition de la dernière petite perso importante de la série :D.

Demain, le chapitre 14, on reprend un rythme régulier!

N'hésitez surtout pas a commenter, et a donner vos avis, ainsi qu'a mettre une petit étoile si vous avez appréciés :3.

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