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J'étais seule, profitant comme à mon habitude du temps claimant de début d'après midi pour me balader dans la cours intérieur du château.
Si les fleurs s'étaient déjà fanées et avaient disparues depuis quelques temps sous les changements de la météo, les plantes étaient toujours en parfaite état, soignés avec attention chaque matin par l'équipe de jardiniers employé.
Le jardin avait échangé son ancienne ambiance colorée et féerique pour un visuel plus verdâtre et sombre en même temps que l'automne avançait à grand pas. Les feuilles orangées et jaunâtres tombantes se mélangeaient entre les larges feuilles d'artichaut, bien qu'elles soient frénétiquement ramassées à chaque fois qu'elles tombaient, certaines s'échappaient de la surveillance et finissaient par se cacher sous les buissons.

Comme toujours, je n'avais rien à faire. Tourné dehors était devenu une habitude, voir mon quotidien.
J'avais tellement peu de chose pour m'occuper que je demanderai même à répartir dans je ne sais quelle quête mener par les voix qui occupent mon esprit, les pseudo rêves prenomitoires qui embêtent mes nuits et mon épée à la malédiction pesante. Et quitter quelques temps le palais impérial ne serait peut être pas une mauvaise idée. Car pour ma part, il y avait toujours une drôle de sensation qui ne voulait pas me lâcher, comme un poids dérangeant au dessus de ma tête.
Cela datait pourtant de quelques semaines déjà.. Ce soir là, dans la chambre de l'empereur..

Nous ne nous étions pas adressés la parole depuis cette fois là. Bien sûr, nous nous étions croisés de nombreuses fois dans les couloirs. Nos regards s'étaient toujours rencontrés mais à chaque je tournais rapidement  les yeux, le visage peut être déjà rouge de gêne.
Je l'avais arrêté comme si ce n'était rien et m'étais enfuis prétextant pour son bien, mais cette histoire ne faisait que me hanter depuis. Je n'avais même pas réussi à fermer les yeux lorsque j'avais voulu me coucher après. .

Je me répètais sans arrêt qu'il n'était pas dans son état normal. Que Hongjoong était assurément épuisé, triste et touché d'une pesante solitude. Qu'il n'avait pas réfléchi et qu'il cherchait juste un peu de présence près de lui.
Mais je ne pouvais m'empêcher d'imaginer plus. Que ce serait il passé si je ne l'avais pas repoussé ?  Quel genre de sensation cela devait être ? Et puis, est ce que ça aurait pu marcher ?
Je me faisais sûrement des scénarios. Mais toutes ses histoires restaient dans mon esprit, personne ne pouvait me l'interdire ou me reprendre non ?

Accroupi devant un carré d'herbe, je tapote légèrement de mon doigt sur la coquille d'un escargot pendant que mes idées divaguaient. Celui ci avait déjà disparu à l'intérieur de sa maison et ne semblait pas vouloir sortir pendant que je l'embête.
Je l'avais un peu pris en victime je l'avoue. Il n'avait rien demandé, se baladant tranquillement de brin en brin. Et moi je suis venu l'embêter juste pour m'amuser à le pousser toutes les secondes. Peut être que je le rend malade à l'intérieur.

Finalement sorti de mes pensées, je relâcha ma pauvre victime en coquille et me décida à peut être reprendre mon chemin.
Je me relève difficilement, ayant déjà des fourmis dans les jambes et les genoux douloureux à être resté dans la même position accroupi, en plus de devoir supporter le poids des robes plus chaudes.
Comme le temps se refroidissait, la garde robe se transformait elle aussi. Je découvrais alors le plaisir des robes dites d'hiver, plus chaudes, plus couvrantes mais pas spécialement plus confortables. C'était comme si je portais un de ces larges tapis de salon, c'est lourd et parfois difficile à soulever.
Si en été et printemps c'était plutôt agréable, à cette époque de l'année je donnerai n'importe quoi pour qu'on me laisse remplacer les robes par des pantalons et des chemises. Les vestes et les bas des hommes semblent bien plus agréables et largement moins lourd en dessins et couleurs.
Je n'ai rien contre le vert forêt ou le rouge carmin, mais je préférerai tout de même avoir un pantalon simplement noir.
J'ai pourtant déjà essayé de soudoyer Pauline pour que celle ci accepte et m'aide à trouver un ensemble dit plus masculin. Mais c'était hors de question pour elle. Malheureusement pour moi.

Après avoir reprit mon chemin tout en traînant à contre coeur sur le sol sale le bas de ma robe - cette sensation de frottement sur les pierres ou simplement l'idée que je suis entrain de salir inutilement un tissu si noble m'embête comme un tic -, j'arrive de nouveau dans l'allée principale.
Encore une fois, je n'avais pas fais grand chose de ma journée.
Se lever, manger, se balader, prendre le thé, lire ou tout autre activité, puis aller dormir. Si c'est simplement ça la vie d'une femme noble, je voudrais plutôt retourner chez Guy. Travailler à la pâtisserie n'était peut être pas l'activité la plus épanouissante que l'on puisse trouver. Mais au moins cela occupe la journée et on se sent utile un tablier autour de la taille et pas un.. tapis sur le dos.

Le ciel commencait à se faire sombre, celui ci était déjà complètement caché sous de nombreux nuages gris.
Il va bientôt pleuvoir..

" - Sif ?  Retenti soudainement une voix saccadée venant de l'arrière."

Je me retourne doucement en étendant mon nom, pour savoir qui souhaitait me voir. Et je suis quelque peu surprise en découvrant la personne que j'évitais et qui m'évitait depuis plusieurs déjà venir d'un pas assuré dans ma direction.

"- je t'ai vu un peu plus tôt te balader dans le jardin. Je me suis dépêché pour te rejoindre. Continua t-il en arrivant en face de moi.

- il y a un problème ? Demandai je. Surprise de cette soudaine attention.

- non.. Je pense juste que cela fait un moment que nous ne nous pas parler.."

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Oui. Bon. Je suis en retard et blablabla. ...mais disons que pour l'instant l'historique ne m'intéresse pas en priorité Donc j'ai pas d'inspiration ! Enfin si. Je sais où je dois aller mais j'ai pas de spécial envie pour écrire. Donc je rallonge toujours. Si je me force se sera moche et désagréable à lire. Aujourd'hui je me suis forcée, car je vois de nombreux nouveaux lecteurs et ça me fout la pression (mdr) .
J'avance, j'avance. . Mais ça me semble interminable. Et pourtant j'ai déjà coupé certains arcs qui étaient dans la première version du scénario.
Je fais de mon mieux  (lol)

Bon je sais que les pubs ne marchent. Mais si vous voulez lire de ce que j'écris, cette fois ci dans un mood plus inspiré et donc plus intéressant. J'ai ressorti une histoire que j'avais commencé il y a très longtemps, puis mise de côté, puis reprise.
MECHANICAL HEART est publié.
C'est une histoire très différente de Valkyrie prayer. Cette fois ci ça se passe dans notre époque actuelle. Avec une touche qu'on peut dire futuriste. Il y a du mystère, de la romance, de la violence et ce n'est pas une fanfiction  (mais ça se passe en Corée) .
Bref. À vous de voir si vous voulez y jeter un oeil.

➱ une recherche scientifiquement a prouvé que les commentaires permettent aux auteurs d'être 90% plus déterminé à écrire les chapitres suivant.

Signé,

La méchante reine.