ᴡᴀʟᴋʏʀɪᴀ ᴘʀᴀʏ ━*

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Quelques instants plus tard, un homme proprement habillé apparu d'entre la foule avant de s'arrêter devant nous les mains sur les genoux, complètement essoufflé.

"- oh mon dieu, merci infiniment d'avoir arrêté ce voleur. Souffla t-il entre deux grandes expirations. "

Il finit par s'approcher et se baisser à son tour pour arracher une liasse brune que le plaquer au sol avait entre les bras.
Une fois relevé, il vérifia l'intérieur du petit sac avant de le rentrer dans la poche intérieur de sa veste.

Un sourire aux lèvres, l'inconnu ayant enfin retrouvé ses biens me tendit une main poliment pour m'offrir de l'aide pour se relever. J'étais resté entre temps toujours avachi au dessus du voleur, le tenant fermement au niveau des épaules et des jambes pour qu'il reste immobile le ventre au sol.
J'accepta alors avec politesse la main que l'on me tendit pour, pendant que des soldats ou gardes surveillants sûrement le port apparurent soudainement comme par magie pour ramasser et traîner le voleur plus loin. Je dépoussiérai mes vêtements d'une main, légèrement gêné de ma tenue sale à côté de cette homme parfaitement accoutré.
Je venais de sortir d'un séjour rallongé dans une forêt maléfique animé par des attaques de bêtes et il y a quelques minutes à peine je venais de me jeter au sol pour stopper la course d'un brigand, me retrouvant sûrement avec une couche de poussière supplémentaire.
Je n'étais sûrement pas sous mon meilleur jour.
À cette pensée, je passa même mes mains sur mon visage comme pour essuyer des tâches d'impuretés que je n'aurai pas remarqué. Cela fait peut être des semaines que je ne me suis pas vu dans un miroir et je ne pense pas que mon visage soit aussi frais que celui d'une dame de la cours.

La foule qui s'était retourné pour voir le spectacle est finalement retourné à ses occupations comme si de rien n'était. Peut être que les voles et fuites sont habituelles dans le coin. Après tout, il s'agit d'un port commercial laissant tous genres de bateaux accostés, alors des pirates aussi.

Pendant que ma main droite continuait de frotter vivement mon visage pour essuyé la poussière et que mes yeux regardaient les environs, mon autre main était encore posé dans celle de l'inconnu dont je ne remarquai pas le regard qui se baladait sur moi.

C'est alors qu'il remarqua la légère tâche rougeâtre qui peinait mon haut, au niveau de mon épaule.

"- vous êtes blessé ? S'exclama t-il en me tirant légèrement pour mieux voir d'où venait cette tâche.

-pardon ?"

En suivant son regard, je remarqua à mon tour que cela venait de la blessure faites face aux gros loups de la forêt.
J'avais pourtant pris le temps de guérir et cicatrisé. C'était elle ouverte  quand j'avais sauté sur l'homme ?
Si cette blessure guéri si mal elle va me porter préjudice pour la suite..

"- oh ce n'est rien. Je pensais déjà être remise mais on dirait bien que non. Essayai je de détendre mon interlocuteur.

- laissez moi m'occuper de votre blessure. Pour vous remerciez d'avoir arrêté ce voleur. Proposa t-il, les yeux teintés d'inquiétude."

J'ai eu beau le repousser et lui répéter que ce n'est rien, que cela passera. Il était obstiné à me venir en aide, par courtoisie après que j'ai attrapé le voleur de ses trésors.

Me voilà donc assise dans un carrosse au bois sculpté et aux rideaux de satin rouge, tiré par deux somptueux chevaux de trait harnachés.
Gêné, je me tiens bien droite, à peine assise sur une fesse sur le siège et ma main retenant fermement ma blessure. Je m'en voudrais de tâcher un aussi beau véhicule de terre ou même de sang.
À en deviné à sa tenue de matériels  plutôt rares et à ce carrosse bien plus luxueux que la calèche de bois qu'on l'habitude de tenir les citoyens comme Guy, je devine être tombé sur un noble. Ou du moins un aristocrate.

Je profite du chemin pour le dévisager avec intérêt. Ses cheveux sont blonds clairs, comme décoloré.  Son visage est, de profil, parfaitement dessiné : ses lèvres à peine pulpeuses légèrement rosé,  son long nez offre un équilibre au centre de son faciès, la forme de ses yeux est fine et sombre.
Accoudé à la portière, le menton enfoncé dans sa main, son regard se perd dans le paysage bougeant à travers la fenêtre.
Les rayons de soleil viennent se poser sur sa peau sable, faisant ressortir sous sa lumière, sa peau lisse sans imperfection.

Il est le premier beau garçon que je croise depuis mon arrivé dans ce monde, j'en deviendrai même gêné.

Alors que j'étais encore perdu dans mon admiration et argumentation avec moi même sur le sujet de la beauté subjective, la calèche s'arrêta soudainement.

"- nous sommes arrivés. Dit il soudainement en ouvrant sa portière."

Il sorti en premier et tenu la portière pour me laisser sortir, m'offrant au passage une main pour m'aider à descendre les marches. Main que j'accepta encore une fois par politesse.
Je fus surprise, une fois hors du véhicule, de découvrir la splendeur et grandeur de ces lieux.
Ce n'est pas si majestueux que le palais impérial que je connais déjà, mais la bâtisse n'a rien à envier.

Dessiné en forme de U, le grand bâtiment sur plusieurs étages, habillé de parois beige et d'un toit bleu nuit, décoré d'un nombre important de fenêtres et balcons sur tous ses niveaux rappelle les châteaux comme Versailles dans une taille bien sûr réduite.
Toute la propriété est entouré de jardins veillés à toujours être parfaitement coupés et plantés, comme à la française.
L'allée centrale faite de graviers clairs où s'est justement arrêter le carrosse est large et coupe les jardins en son centre, comme un long tapis d'honneur commençant jusqu'à derrière l'horizon.

"- entrons. Nous devons vérifier votre blessure sans attendre. Dit le propriétaire de ses lieux en me sortant de mon admiration. "

Je le suis en silence vers le grand bâtiment beige, la porte d'entrée et elle aussi imposante. Composé de deux portes battantes de couleur bleuté sombre, rappelant le toit, celle ci semble rester grande ouverte le long de la journée. Je devine que son poids n'est pas anodin et qu'il serait donc épuisant d'ouvrir et fermer les cloisons à longueur de journée.

En dépassant l'ouverture, je découvre une grande entrée plus sombre. Le sol habillé de moquette rouge satin et les mur de garnitures abondantes à en faire presque mal à la tête. Il est vrai que le sens du design dans l'histoire est passé par une époque où les motifs papier peint coloré, répétitif et très nombreux, parfois même mélanger avec plusieurs ensembles dans la même pièce a eu son heure de gloire.

Le grand blond m'ayant amené ici continue d'avancer à grandes enjambées et je me dépêche d'être à sa suite pour ne pas le perdre.
À travers un couloir, nous croisons une femme habillée d'une tenue de fonction s'abaissant par respect devant mon guide.

"- Violette. Amenez de l'alcool fort et des bandages dans la chambre je vous pris. Demanda le blond à la femme en question."

Celle ci ne répondit que par une courbasse supplémentaire avant de reprendre son chemin, le tas de Draps entre ses bras.
Puis après quelques pas de plus entre le long couloir, nous tournons finalement pour une pièce qui ressemble à un petit salon, Composé de deux sofas posés sur un tapis en son centre et de quelques meubles en bois près des murs.

Le grand blond me fait signe de venir m'asseoir dans un des sièges pendant qu'il fouille vivement dans l'un des tiroirs d'une commode en bois.

Timidement, je viens m'asseoir au bord d'un coussin, la main toujours serrante sur ma blessure et la tête baissée, légèrement gêné de me retrouver invité ainsi chez un inconnu, blessé et crasseuse après mon séjour en forêt.
Entre temps, quelqu'un toque craintivement à la porte avant de rentrer sans un bruit.
Je reconnais la même femme du couloir qui porte cette fois si dans ces bras les bandages et la bouteille de liqueur demandés précédemment.
La femme en longue robe pose son colis sur la table basse face à moi avant de repartir de la pièce sans un mot.

Le grand blond vient finalement près de ma place, un large morceau de lin dans les mains.
Il avait entre temps retiré sa veste sur mesure, le laissant habillé que par sa chemise blanche rentré dans son bas.
Avec la bouteille d'alcool, il enduit le tissu tout en me demandant de retirer mon haut et laisser à découvert le lieu de ma blessure, ce que je fais sans plainte.

Il vient ensuite, d'une pair de ciseaux en métal, retirer le bandage qui protégeait déjà ma blessure. Celui ci était d'ailleurs complètement souillé. Le blanc des bandes avait disparu pour des teintes rougeâtres et marrons.
Oui, il était vraiment nécessaire de le changer et au plus vite.  Sinon tout ça aurait pu s'infecter.

Une fois mon affreuse blessure à découvert, il reprend le lin imbibé et l'approche de mon épaule.

"- cela va sûrement piquer. Prévient il."

Et il avait bien fait de le dire. Ça ne piquait pas juste, ça brûlait. Comme ma blessure s'était réouverte, l'alcool rentrait directement en contact avec l'endroit fragile. Je me mangeais la langue pour retenir crie et gémissement de douleur jusqu'à ce qu'il termine.

L'épisode semblait interminable jusqu'à ce qu'il retire enfin son tissu d'alcool et décide de bander avec un pansement propre la cicatrice.

"- au faite. Je ne vous ai même pas demander votre nom. Lança t-il comme discussion tout en bandant mon épaule.

- oh. Je suis sif. Juste sif. Répondis je.

- et bien je me prénomme Seonghwa. Mon second nom n'est pas nécessaire comme le votre. Se présenta t-il à son tour en m'offrant un sourire des plus chaleureux. "

Je lui répondis par un sourire à mon tour, qui ressemblait sûrement plus à une grimace alors que la sensation sur mon épaule était toujours autant désagréable.

Le prénommé Seonghwa allait prendre une nouvelle fois la parole mais nous nous fîmes stopper dans nos présentations par le bruit de sabot frappant dans les graviers et le hennissement d'une monture.

Des invités venaient d'arriver  en bas ? 

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26.0220
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06.0320

- Des commentaires pour emplir le cœur de l'auteur de détermination.

Enfin un nouveau chapitre je sais !
Je m'excuse pour la longue absence, comme j'avais prévenu j'étais en pleine épreuve de bac blanc. D'ailleurs je viens de finir mon épreuve de cinq heures de ce matin -on s'en fout ? Ouais on s'en fout. -
Juste pour prévenir que, bien que je sors ce petit chapitre pour ne pas vous laissez sans rien si longtemps, je ne publierai malheureusement pas la semaine prochaine car ... Les épreuves ne sont pas fini ~ nooonn.
Je préfère me concentrer sur mes premières épreuves de langue de bac (le vrai cette fois)  et je reviendrai ainsi plus tranquille une fois tout ça fini.  Bref.

Apparition de Seonghwa ?  Un personnage important ?
Des invités ?  De nouveaux personnages ? Amis ou ennemis ?
Vous verrez ça au prochaine épisode~

(Ouais pas ouf comme ouverture je sais. Mais comprenez moi, après cinq heures de surchauffe mon cerveau à lâcher,  je ne vois même plus mes fautes d'écritures)

ᴇᴠɪʟ ϙᴜᴇᴇɴ