Je ne sais si tout cercle est un heureux hasard
Et pourtant, d'O allongés en O écrasés,
Des divanités lascives aux murs rasés
J'en doute comme aux prouesses de Saint-Lazare,
Tressaillir et crier : "O la belle chose !"

Là où il eut fallu considérer La Belle Personne,
Avant d'en dire, prendre le temps de la pause,
Apprécier les cassures d'une voix qui tonne
Tout au long du silence des mots asphyxiés.

Caressant de craintes ce sourire scié
L'approcher, sentir la violence de sa peur
Et caresser l'espoir d'embrasser les rougeurs
De pommettes aperçues sous de noirs cheveux.

Ses yeux plus foncés encore, couleur corbeau,
Jettent des regards réprobateurs à qui veut
Approcher ses doigts pour essuyer son mascara,
Les mascarades des manoeuvres de morveux.

Mais un coeur qui bat, maladroit, fait comme un rat
Ne sait se faire adorer comme il se doit,
Déroge à l'attente de toutes convenances,
Fait fi de l'usage séducteur des lois.

Il le sait, déjà battu, spolié par avance,
Naïf, à en regretter les marivaudages,
Tout comique a sa part certaine d'immoral,
Mais, oui, tout tragique est terriblement glacial !

Les jeunes coeurs sont purs, mais que dire avec l'âge...
On en garde rancoeur, en vouloir sa revanche,
Car tout désir est un orgueil inassouvi,
Désirer une fille pourvue de hanches.

Sous vide passer en regrets sa propre vie,
Enfin, finir ce monologue halluciné,
Alors, ma théorie aux contours dessiner,
La nuit durant, cette idée qui m'a poursuivi.