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Chapitre 20

Nous nous détachions à contre cœur. Mais Joshua garda encore un peu plus longtemps ses mains sur mes hanches, me regardant dans les yeux et prononçant ces quelques mots qui firent chavirer mon pauvre petit cœur :

"- Je t'aime So-Yeon."

Je souriais, lui affichant le plus joli sourire que je pouvais faire parmi la panoplie que je possédais, et je recollai mes lèvres aux siennes, malheureusement pour une durée trop courte. Je n'avais pas besoin de lui donner une réponse verbale, ce simple geste lui suffisait pour qu'il comprit que je l'aimais plus que tout au monde. Et je vis sur son visage qu'il le savait pertinemment, il était tout simplement heureux. Mais la réalité vint secouer nos pensées et nous nous séparions réellement cette fois pour nous diriger dans le salon. Je repris mon sac en main et nous mettions nos vestes pour ensuite sortir de l'appartement. Jeno n'habitait pas spécialement très loin, une marche d'environ 10 à 15 minutes en fonction de notre vitesse était obligatoire mais pas déplaisante. Nous sortîmes de l'immeuble et la fraîcheur du soir vint fouetter mes pauvres joues rougissant au fil des pas. Je glissai espièglement ma main dans celle de mon petit-ami, mes joues gardant leur couleur actuelle ; l'avantage était qu'il ne pouvait pas voir que je rougissais, le vent ayant meurtrit mes pommettes au préalable. Josh, réactif à cette action, serra consciencieusement, en prenant soin de ne pas me faire une once de mal, ma petite main comparée à la sienne. Et c'est ainsi, main dans la main, que nous nous dirigions vers l'appartement de Jeno. Ma seule demande pour ce soir était de ne pas mourir de peur... Mais il faudra bien que je regarde le film d'épouvante avec eux, heureusement que Joshua était là pour me servir de protection. Le pauvre ne sera pas tranquille de la soirée, moi constamment accrochée par peur à lui. Mais le tout était de profiter de cette soirée au maximum ! Notre marche prit fin assez rapidement lorsque nous atteignîmes la porte d'entrée de l'immeuble où résidait notre ami. Joshua appuya sur la petite sonnette en-dessous du nom de Jeno, et la boite vocale se mit en marche. Je pris la parole en lui disant, puisque Jeno se trouvait de l'autre côté de cet interphone, que nous étions arrivés et que nous aimerions monter le rejoindre, ce à quoi il répondit qu'il arrivait. Le grésillement de l'interphone s'arrêta, signe que Jeno n'était plus joignable ; mais un bip sonna soudainement et le verrou de la porte d'entrée s'ouvrit. Nous entrâmes dans le hall relativement spacieux de son immeuble en observant la décoration, très simple mais pourtant moderne, avec des plantes vertes par-ci par-là, des tableaux ornant les murs. Mais des bruits de pas précipités dans les escaliers nous interrompirent dans notre observation puisque nous tournions la tête vers la provenance du son. Nous vîmes un Jeno essoufflé descendre les escaliers quatre à quatre pour sûrement ne pas nous faire attendre plus longtemps. Il vint se poster devant nous, mais posa ses mains sur ses genoux et se plia pour reprendre son souffle dans de grandes inspirations de plus en plus régulières. Je m'exclamais :

"- Jeno voyons ! Pourquoi tu t'es précipité comme un boulet de canon dans les escaliers ?"

Je n'eus pas de réponse de suite, Jeno leva la tête vers moi et, une fois sa respiration totalement reprise, il prit la parole pour résoudre mes questions :

"- Je ne voulais pas que vous attendiez trop longtemps, et puis j'avais aussi hâte que vous arriviez."

Cette fois ce fut Joshua qui lui répondit, une expression désespérée mais tout de même joyeuse en raison du comportement de Jeno :

"- Ne te presse pas pour nous, on peut très bien attendre. Et pour tout te dire nous aussi on avait vraiment hâte de venir pour se faire une soirée entres amis, je suis sûr que ça sera très chouette !

- Je pense fortement aussi."

Les deux se souriaient chaleureusement, ce qui me fit moi aussi étirer mes lèvres. Jeno nous invita ensuite à monter pour que l'on puisse commencer cette soirée qui s'annonçait très bien. Il repartit en direction de son appartement, le pas extrêmement calme comparé à la manière dont il était arrivé. Nous le suivions tranquillement, prenant le temps d'observer notre environnement, toujours dans le même univers que le hall. Nous montions au deuxième étage, qui n'était pas spécialement très élevé, nous permettant de ne pas trop fatiguer nos jambes. J'étais la dernière de la file, je suivais les deux hommes dans les escaliers, au diable la politesse de laisser les femmes passer devant. Mais une étrange sensation m'envahit, comme si l'on m'observait. Je me retournais rapidement dans les escaliers, pour tenter d'apercevoir une quelconque personne. Mais ma surprise ne fut pas au rendez-vous, le bas des escaliers était vide et le palier du premier étage en-dessous également, me laissant dans un état d'inquiétude et de questionnement. Cette sensation n'avait pas eue lieu d'être, d'autant plus que personne n'était en train de m'observer ou de me suivre. Cette pensée était complètement stupide ; pourtant je me demandais si mon subconscient m'avait réellement joué un tour où si mes appréhensions actuelles s'avéraient vraies. Cependant, je pouvais constater que je m'étais fait des films et que personne n'était derrière moi. D'ailleurs, mon arrêt en plein milieu de notre montée alerta Joshua qui s'inquiéta :

"- Tout va bien mon ange ?"

Je me retournais vers lui et lui répondit tout en les rejoignant, ne préférant pas aborder ce sujet déconcertant :

"- Oui tout va bien Shua ne t'inquiète pas.

- D'accord, de toute façon tu sais que tu peux me parler si quelque chose ne va pas.

- Oui je le sais, merci Shua."

J'arrivais à la hauteur de mon copain, il passa doucement son bras autour de mes épaules pour me rapprocher de lui et venir embrasser mon front en souriant. Je l'enlaçai moi aussi d'un seul bras et je me mis sur la pointe des pieds pour pouvoir l'embrasser tendrement. Nous restâmes ainsi pendant quelques minutes avant qu'un raclement de gorge n'attira notre attention à tous les deux. Nous tournâmes la tête vers ce son plus qu'audible dans ces escaliers résonnant. Je vis Jeno, les bras croisé sur son torse et appuyé sur sa jambe droite ainsi que sur la rambarde, attendant qu'on ait terminé. Je rougissais, j'avais oublié que nous n'étions plus tous seuls ce soir. En soit il n'y avait rien de grave, mais ma pudeur était toujours aussi présente et je n'étais pas habituée à montrer tout ça en publique. Jeno se remit droit et continua sa montée pour arriver au palier. Ce fut gênée que je le suivis avec Joshua qui ne semblait pas le moins du monde dans mon état. Notre ami ouvrit la porte de son logis et nous invita à entrer, ce que nous fîmes avec plaisir.

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