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25.5 - Détruire, 2/2

          Il rigolait.

          Il frappait.

          Oscar n'arrêtait pas ses coups. Il en était à un stade où il avait fermé les yeux pour ne plus supporter la vision du sang encore frais qui appartenait à Alexandre. Et surtout pour essayer d'oublier la vue de son bras démantelé un peu plus loin. Le coup le lui avait arraché. Et son sang se répandait doucement sur le module armure. La peau de ses doigts était totalement arraché et il était sûr de s'être cassé ou fêlé des phalanges, mais peu lui importait pour le moment.

« Tu perds ton temps mon garçon, disait le vieillard, ces armures sont indestructibles, tu te fais du mal pour rien !

— Pourquoi avez-vous fait ça ?! hurla-il en secouant le vieillard par les épaules.

— C'était toi que je visais ! »

          Oscar s'immobilisa un instant, et le vieillard en profita pour le frapper. Oscar tituba avant de retomber sur ses fesses. Il regarda le vieil homme se relever comme s'il n'avait qu'une vingtaine d'années. Il lui donna un coup de pied dans le ventre qui l'envoya au tapis. Il était fort, beaucoup trop fort.

          Et puis d'un coup, il n'eut plus envie de rien. Il n'avait plus envie de se battre (et s'il devait l'avouer, oui, sa main droite semblait être en feu tellement elle lui faisait mal). Il ferma ses yeux, et il baissa les bras. Mais rien ne vint à lui. Il sentit juste sa montre vibrer, indiquant un appel entrant. Quand il ouvrit les yeux, il vit le vieillard à terre, comme s'il était vidé de son énergie.

« Ouais ?

— Léopard, c'est Fleur ! J'ai réussi à désactiver les modules armures, mais tu avais raison à propos d'Artan, il a failli me tirer dessus ! Et là, Archange est arrivé et il a tiré une flèche sur l'épaule d'Artan ! Bon, on s'est quand même fait engueulé par maman, même Charlie ! T'imagines, ma petite maman remettre en place Charlie ? Il avait l'air tellement vexé ! Et puis...

— Fleur, s'il te plait.

— Qu'est-ce qu'il se passe ?

— Un mec de la Navette a tiré sur Alexandre. Il est tombé depuis le haut du mur.

— Quoi ?!

— S'il te plait, Fleur, dit-moi que tu reçois encore le signal de sa montre. S'il te plait...

          Il refoula des larmes et un sanglot.

— Ouais je le reçois, mais il se déplace vraiment rapidement, comme s'il se déplaçait dans un véhicule.

          Oscar releva la tête. Il essuya quelques larmes et il se releva.

— Vers où il va ?

— Vers le sud... Tu y vas ?

— Ouais j'y vais. Tu l'expliqueras aux autres ?

— Fonce. »

          Oscar se remit debout, et il se précipita vers le panneau de contrôle. Il ouvrit toutes les portes de la Capitale avant de descendre les escaliers le plus rapidement possible. Il sortit hors des murs et il regarda autour de lui.

          Des cadavres jonchaient le sol. Ils étaient tout ; humains, Miliciens, Révoltés, Activistes et irradiés, même si ces derniers étaient moins présent. Certains remuaient faiblement, d'autres ne formaient qu'un tas inerte, un empilement immobile sur la terre. Oscar avança à travers tout ces corps et retourna aux voitures qu'ils avaient emprunté pour venir. Une main se posa sur son épaule.

« Tu vas où comme ça ?

          Il se retourna, faisant face à Alpha. Ce dernier avait l'air essoufflé ; il était en sueur et de nombreuses plaies étaient un peu partout sur son corps.

— Alexandre... Il a des problèmes. Je dois le retrouver.

— Quoi ? demanda doucement Alpha.

— Je dois y aller, lâche-moi. Va te battre, tu ne sais faire que ça. J'ai ouvert toutes les portes de la Capitale. Nous avons gagné.

— Je vais essayer d'oublier la première partie de ta réponse et juste venir avec toi.

— Je n'ai pas besoin de ta compagnie pour retrouver ce qui compte le plus pour moi, répliqua Oscar sur un ton sec, retourne à la Capitale et annonce à tout le monde qu'on a gagné. Va voir Charlie et dit lui qu'il n'a plus besoin de s'inquiéter. Mais s'il te plait, laisse-moi retrouver Renard tout seul.

           Alpha arqua un sourcil en entendant Oscar appeler Alexandre de cette façon. Il soupira de façon exaspérante.

— D'accord. Mais si tu ne le ramènes pas, je te tue.

— Je serai déjà mort avant, marmonna-t-il en ouvrant la portière. »

          Alpha regarda la voiture partir au loin, disparaitre à l'horizon puis il retourna sur le champ de bataille. Il n'avait pas vu Alexandre depuis qu'il lui avait demandé où était Léopard. Quand il arriva sur place, il ne remarqua pas grand chose d'intéressant, si ce n'est que tout les irradiés encore « vivants » avaient disparus.

          Oscar roulait depuis un bon moment déjà. Fleur lui envoyait régulièrement la dernière position d'Alexandre connue. C'est pour cela qu'il commença à se ronger les ongles quand il vit qu'Alexandre ne bougeait plus depuis un moment déjà. Il arrêta la voiture et sorti du véhicule. Il se rendit à la dernière position d'Alexandre, mais il ne le vit nul part.

          Il commença sérieusement à s'inquiéter. Oscar savait pertinemment qu'il ne pouvait pas aller aussi loin tout seul et avec un bras en moins.

« Alexandre ? demanda-t-il dans le vide.

          Il écouta quelques secondes le silence avant de se remettre en marche en direction de la montre d'Alexandre. Plus il avançait, plus un horrible sentiment grandissait en lui.

          Il finit par trouver la montre d'Alexandre. Sur le sol. Baignant dans une flaque de sang. Oscar se mordit douloureusement la lèvre alors que des larmes roulaient sur ses joues.

— Alexandre ?! cria-t-il à nouveau. »

          Mais personne ne lui répondit. Oscar essuya ses larmes d'un bref coup de doigts avant d'avancer dans le paysage sombre et silencieux. La nuit commençait à lentement tomber et Oscar voyait ses chances de retrouver Alexandre diminuées. Autour de lui se trouvait plusieurs maisons abandonnées. Il rentra dans chacune d'entre elle, espérant trouver Alexandre.

          Même s'il le sentait, il ne trouva pas âme qui vive. Dépité, Oscar ressorti de la dernière maison. La nuit était tombée. Il tenait fermement dans sa main la montre d'Alexandre, éteinte. La sienne se mit à sonner, le tirant de ses pensées.

« Ouais ?

— C'est Fleur, est-ce que tout va bien ? Personne n'a de tes nouvelles depuis des heures.

— J'ai pas trouvé Alexandre. Tout ce que j'ai trouvé c'est sa montre et une flaque de sang.

— Est-ce que tu as vu des irradiés ?

— Non pourquoi ?

— Alors ils ont tous disparus eux aussi.

— Comment ça ?

— Les irradiés ont disparus en même temps qu'Alexandre, tu ne devrais pas avoir de mal à faire un lien là, non ?

— Je m'en fiche des irradiés, ce que je cherche c'est Alexandre ! cria Oscar.

— S'il te plait Léopard, rentre à la Capitale. On s'inquiète tous.

— J'peux pas.

— Pourquoi ?

— Si je rentre, Alpha va me buter.

— Mais il ne tuera personne, aller rentre. Tu n'es pas bien tout seul dehors. S'il te plait. Reviens. J'te promet, on enverra des équipe chercher Alexandre.

          Oscar baissa la tête et pleura silencieusement. Il entendit Fleur soupirer et il la soupçonna de pleurer aussi.

— D'accord, je rentre, dit-il avec regrets. »

          Il monta dans la voiture en serrant la montre d'Alexandre dans sa main.

———————

          Oscar arriva à la Capitale quand la nuit était tombée. Fleur l'attendait dehors, assise en tailleur par terre, ainsi qu'Archange, adossé sur le mur. Oscar descendit de la voiture. Fleur se jeta dans ses bras en le rassurant. Oscar ne répondit pas tout de suite à son étreinte, mais quand il effleura ses cheveux, les larmes qu'il avait tant essayer de refouler durant le trajet se mirent à rouler sur ses joues d'elles-même. Archange resta en retrait.

« Viens, je te raccompagne, murmura-t-elle, tu dors chez toi pour cette nuit et dès demain on enverra des personnes pour retrouver Alexandre. »

          Oscar hocha silencieusement la tête et il suivit Fleur à travers la Capitale, tête baissée. Ni lui, ni elle ne parlèrent durant le court trajet, et il la remercia à peine quand il rentra dans son appartement.

          Tout était silencieux. Rien n'avait changé de place depuis leur dernière visite. Essuyant ses joues, Oscar s'avança dans la salle à manger. Il fit face à leur tableau de liège, sur lequel était accroché toutes leurs photos. Il ne leur jeta pas un seul coup d'œil, traversa la pièce et il se rendit dans la chambre. Mais là encore, il ne pouvait pas faire un seul pas sans que tout ce qui l'entourait lui rappelle Alexandre. Les draps étaient encore défaits, et il pouvait voir très nettement la marque du corps d'Alexandre qui s'était imprimée sur le matelas.

          Il se dirigea ensuite vers la salle de bain pour prendre une douche. Il se sentait sale et épuisé. Le jet d'eau ne calma ni sa tristesse, ni ses nerfs, mais elle lui éclaircit un peu ses idées.

          « Je n'ai vu aucun irradiés sur la route. C'est comme s'ils avaient disparus en même temps qu'Alexandre... »

          Il retourna dans la chambre pour s'habiller. Il remarqua que tout ses vêtements manquaient dans sa partie de l'armoire. Il devina qu'Alexandre les avaient tous utilisés lorsqu'il était seul à l'appartement. Le cœur de Léopard se serra en même temps que ses mains sur le tiroir de t-shirts vide. Sa vision s'embruma un instant avant qu'il ne remarque le tout petit coffret en velours qu'il avait soigneusement caché durant plusieurs mois. Il l'effleura du bout des doigts, comme si c'était la boite de Pandore.

          Au final, ça ne renfermait rien de plus qu'une bague en argent, au grammage 925. Mais c'était l'objet qui lui faisait croire en un avenir meilleur, où lui et Alexandre seraient heureux. Il avait pourtant commencé à construire cet avenir. Pendant quatre ans, il avait vécu les meilleurs jours de sa vie, une vie si idyllique qu'il avait des fois peine à y croire. Ce retour à la réalité était ce qu'il avait imaginé de pire ; se retrouver seul.

          Il serra le coffret dans sa main avant de s'allonger sur le matelas. La chambre lui parut affreusement silencieuse. Normalement, il attendait qu'Alexandre s'endorme. Le bruit de sa respiration. Le froissement des draps dès qu'il bougeait un membre de son corps. Ses murmures lorsqu'il parlait dans son sommeil. Le fait que petit à petit, au cours de la nuit, Alexandre se rapproche de lui pour se blottir dans ses bras.

          Ce silence était affreux.

———————

          Les opérations pour retrouver Alexandre durèrent plusieurs jours. Bien qu'il insistait fortement pour accompagner à chaque fois, on lui conseillait en retour de rester sur place, chez lui. Le premier jour, il avait prit son mal en patience.

          Cela ne lui prit pas plus de quelques heures pour qu'il ne perdre patience. Il passa des larmes à la rage, retournant tout les meubles de son appartement en hurlant. Il s'était fait encore plus mal à la main qu'autre chose, mais ça lui avait permit d'extérioriser une colère et un sentiment d'impuissance.

          Le deuxième jour, à l'aube, il avait préparé un sac et il était sorti de chez lui en passant par les égouts, pour éviter les gardes pas très discrets qui étaient habillés en civil en bas de chez lui.

          C'est ainsi que sans véhicule, seul et portant seulement un sac à dos qu'Oscar quitta la Capitale, plus déterminé que jamais à retrouver son Renard.

          Il commença par retourner à l'endroit où il avait trouvé la montre d'Alexandre, qui était à plusieurs heures à pieds de la Capitale. La flaque de sang était encore là, sèche. Oscar essaya de ne pas réagir et il se concentra pour observer les alentours. Juste à sa droite se trouvait une maison délabrée. Par instinct, il sortit son arme et poussa délicatement la porte (qui émit un grincement à en faire réveiller des morts) et il entra à pas de loup. La maison était silencieuse, comme ce à quoi il s'attendait. Il regarda partout autour de lui. Des meubles renversés, démontés, cassés, remplissaient les pièces.

          Quand il regarda le sol, il vit que le vieux tapis était replié de façon étrange, comme si quelqu'un s'était prit le pied dedans. Il le souleva entièrement, mais il ne trouva rien de plus. Un peu dépité, il avança dans le jardin. L'herbe était redevenue verte. Deux détails attirèrent son attention ; parmi la verdure de l'herbe, il y avait des petites taches rouges. Il se rapprocha pur en avoir la confirmation ; mais cela ne faisait aucun doute : c'était du sang, éparpillé par petites gouttes sur l'herbe. Le deuxième détail était l'état de la pelouse. C'était comme si elle avait été piétiné.

          Un petit sourire se dessina sur son visage. Il suivit les traces sur l'herbe qui l'amenèrent de l'autre côté du quartier résidentiel en piteux état. Les gouttes de sang, en revanche, elles, étaient toujours là. Il se contenta de les suivre.

          « Comment les équipes de recherches ont pu passer à côté de ça ?! »

          ll continua sa route en suivant les gouttes de sang. Il n'était pas sûr que cela le mène à quelque chose de très rassurant ou prometteur, mais il voulait en avoir le cœur net. Il savait qu'au fond de lui, il ne perdait pas de temps.

          Oscar sortit de l'espace urbain pour se retrouver sur les grandes routes. À sa grande surprise, ses pas et les gouttes de sang, qui se faisaient de plus en plus espacées et de plus en plus irrégulières le conduisirent devant un endroit qu'il n'aurait jamais voulu revoir.

          La mine des Révoltés.

         « Putain. »

          Elle était là, devant lui. L'entrée était bouchée par des chutes de pierres. Il se précipita devant pour se mettre à frénétiquement essayer d'ôter les gros morceaux de rochers. Il abandonna rapidement quand un rocher s'écrasa à côté de lui. Il repensa alors à Fleur, et à la façon dont elle avait réussi à s'introduire dans les conduits d'aération.

          Rien n'était sûr quand à la présence qu'Alexandre dans la mince. Mais quand il vit des gouttes de sang réparties autour de la bouche d'aération, qui était elle-même mal remise en place, le doute s'éloigna un peu plus des pensées d'Oscar. Il dégagea la bouche d'aération et il entra avec un peu de difficulté.

          Comme il savait qu'il allait avoir du mal à passer dans les conduits (après tout, Fleur à 14 avait eu du mal), il abandonna dès qu'il aperçu dès qu'il vit une trappe. Remerciant n'importe quelle divinité, il donna un grand coup de coude dessus pour la déboiter et il s'introduit rapidement dans une pièce plongée dans le noir. Seuls quelques rayons de lumière réussissaient miraculeusement à éclairer quelques centimètres devant lui. Sinon, c'était le noir le plus total. Il posa un genou à terre pour fouiller dans son sac, afin d'y trouver la lampe torche qu'il avait emporté avec lui.

          Il parvint à éclairer faiblement les alentours. Il n'avait pas passé beaucoup de temps dans la mine autrefois, et il commença à explorer sans plus attendre. Il n'y avait pas vraiment de bruits dans la mine. Des fois, il entendait des gouttes d'eau tomber du plafond et s'écraser sur le sol. Le seul bruit régulier étant celui de ses pas sur la terre. De temps en temps, il tombait sur des cadavres d'anciens Révoltés, morts suite à l'explosion de la mine, ou à son effondrement, quatre ans auparavant.

          Oscar éclaira également le sol, et il sentit un maigre espoir renaitre lorsqu'il vit au sol des traces de pas récentes. Il suivit la direction des pas sans hésitation.

          Il arriva devant ce qui ressemblait à une porte en acier, pliée à cause de l'effondrement. Il passa précautionneusement une jambe après l'autre, veillant à ne pas frôler l'acier, sous peine de faire tomber la porte qui soutenait le plafond.

« Alexandre ? murmura-t-il dans le vide.

          Il éclaira les alentours avec sa lampe de poche. Puis une ombre passa dans son champs de vision très rapidement et il sursauta. Il se retourna et il cria quand il vit un irradié sur le sol, à quatre pattes dans une position plutôt effrayante et qui montrait ses dents.

          Oscar remarqua qu'il pointait toujours son arme sur lui. Avec beaucoup plus de difficulté qu'il ne le pensait, il baissa son arme pour la ranger dans son holster. L'irradié s'assit alors comme un chat, avant de passer à côté de lui. Prit d'un élan incertain, Oscar l'interpella.

— Où est Alexandre ? demanda-t-il à l'irradié.

          Il se sentit très stupide. Cependant, l'irradié répondit par un cri guttural, et il rampa dans une direction. Oscar le suivit. L'irradié s'écarta alors de son chemin, comme pour le laisser passer. Il entra dans une petite pièce qui devait certainement servir de débarras lorsque les Révoltés occupaient encore l'endroit.

          Maintenant, il y avait un matelas à la propreté douteuse sur lequel Oscar distingua un corps. Oui une masse de cheveux cuivrés. Ses yeux s'écarquillèrent et il se précipité vers le corps.

          Il le retourna doucement sans faire de gestes brusques. Les larmes lui montaient aux yeux.

— Alexandre ?... murmura-t-il

          Il n'obtint pas de réponse. Oscar remarqua que le bras manquant d'Alexandre, arraché au niveau du coude, avait été enveloppé dans du tissu, comme pour stopper l'hémorragie.

          Il passa doucement une main sur sa joue, mais il ne se réveilla pas. Paniquant un peu, il chercha alors son pouls en appuyant son doigt sur sa carotide. Il ferma les yeux et il attendit, priant pour qu'il soit encore en vie.

          Il attendit une seconde. Puis une autre. Et encore une autre. Il sentit les larmes couler sur ses joues et il se mordit la lèvre.

— S'il te plait Renard, s'il te plait... Je t'aime, ne meurs pas. S'il te plait ne soit pas mort. Je ne sais pas comment faire sans toi... S'il te plait, je t'en supplie, ne me quitte pas. Pas comme ça... S'il te plait Renard, je t'aime tant... »

          Ses paroles se perdirent dans un murmure. Il attendit quelques secondes encore.

« Ba-dump. »

          Oscar sursauta et il ouvrit les yeux.

« Alexandre ! cria-t-il.

          Sa respiration était beaucoup trop lente, tout comme son rythme cardiaque. Il entendit des bruits de pas derrière lui. Il sursauta une nouvelle fois et il se retourna.

— Qui est là ? dit-il en serrant Alexandre dans ses bras, pour le protéger.

— Ce n'est que moi, gamin, répondit la voix grave d'Alpha.

— Non mais qu'est-ce que tu fais là ?!

— Je t'ai suivi.

— Mais pourquoi ?

— Parce que j'étais sûr que tu serais le seul à retrouver Alexandre. Non mais regarde l'équipe de bras cassés qu'ils ont recruté pour le retrouver. On y serait encore dans dix ans à ce rythme-là. Et puis, je t'ai entendu aussi.

— Oh...

          Alpha ne dit rien, il se tut et il regarda Oscar.

— Sortons. Il a besoin de soins. »

          Oscar acquiesça et Alpha d'aida à porter Alexandre.

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