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20 - Fuir

« Renard ?

— Hm.

— Renard, réveille-toi, il faut qu'on parte.

— Hm ?

— Aller, vite ! Il faut qu'on parte avant que le jour se lève !

Alexandre tourna lascivement sa tête vers Léopard, accroupi devant lui au bord de leur lit.

— Peut pas. Implant.

— J'ai bousillé la tablette qui servait à utiliser ce truc. Maintenant, dépêche-toi, sinon je te mords.

Contrairement à son attente, Alexandre lui adressa un petit sourire.

— Où ça ? demanda-t-il d'une voix tentatrice tout en remuant un peu sur le matelas. »

          « Oh bordel, c'est vraiment pas le moment. »

« Aller, vite, s'il te plait, je te mordrai où tu veux si tu te lèves.

— Tu n'as pas peur de moi ?

— Bien sûr que non.

— Qu'est-ce que tu as fait cette nuit ?

— J'ai réglé quelques soucis, j'ai ôté quelques épines du pied... Classique !

— C'est pour ça qu'il y a du sang sur ton visage ?

          Léopard dégluti. Alexandre poursuivit.

— Tu étais en colère.

— ... Ouais, possible, répondit Léopard, le regard fuyant.

— Pourquoi ?

— J'ai tout vu. On m'a montré. Si tu savais à quel point... Je...

          Et il craqua. Il posa sa tête sur le matelas, tout près d'Alexandre, et il laissa échapper un sanglot. Il serra le drap dans sa main jusqu'à ce que ses jointures deviennent blanches. Il sentit la main d'Alexandre se poser sur ses cheveux. Il releva la tête.

— Je... Je ne sais pas ce qu'il m'a prit... J'ai agi sans réfléchir ; dès que j'ai su qu'ils avaient posé la main sur toi, je... J'ai...

— Tu n'étais pas obligé de faire ça, tu sais ?

— Ils t'ont fait du mal. Physiquement et psychologiquement. Tu ne savais même pas si j'étais réel quand je suis venu hier soir.

— Je n'aime pas quand tu pleures, ça me rend triste.

          Léopard ancra son regard dans celui d'Alexandre. Ce dernier passa un doigt sur son visage, et il récupéra une de ses larmes mélangée à du sang séché. Après un instant d'hésitation, il porta l'étrange mélange à ses lèvres. Il ferma les yeux pour se concentrer sur le goût.

— Il faut qu'on y aille.

— Où ça ?

— Au Casino. Ou dans ton bunker, comme tu veux. Tu préfères quoi ?

— Bunker.

          Léopard lui sourit.

— Je m'en doutais. Mais on doit aussi trouver le moyen de rejoindre Charlie et Alpha.

          Alexandre passa un doigt sur les joues de Léopard pour essuyer ses larmes restantes.

— Tu les as tués ?

— Seulement un.

          Alexandre souleva un sourcil.

— Pourquoi un ?

— J'ai enfermé les autres avec les irradiés.

          Alexandre soupira.

— Il faudra que je te parle des irradiés, quand on sera en sécurité.

— Tu as trouvé quelque chose à propos d'eux ?

— En quelque sorte, répondit Alexandre en haussant les épaules, tu m'aides à me lever ? »

          Léopard le regarda avec tendresse. Il lui attrapa les mains pour le mettre debout. Alexandre lui tomba dans les bras. Ils restèrent comme ça quelques minutes, profitant de cet instant.

« Merci d'être revenu, murmura Alexandre dans son cou.

— Merci d'être en vie, répondit Léopard sur le même ton.

— Je suis désolé de ne pas être rentré au bunker.

— Je suis désolé de ne pas t'avoir parlé de ce que j'avais vécu avant.

— Je m'excuse de ne pas t'avoir fait confiance.

— Eh, Renard. Je t'aime.

— Je t'aime aussi.

          Léopard l'embrassa sur le crâne et lui caressa les cheveux.

— Viens, on se casse.

— Mais comment ? demanda Alexandre

— Artan est dans la Capitale, on peut lui demander non ? »

          L'expression d'Alexandre se ferma et il se pinça les lèvres.

« Écoute, je sais que c'est peut-être à cause de ma parano de ces derniers jours, mais j'ai l'impression qu'on ne peut plus vraiment faire confiance à Artan.

— Pourquoi ? C'est lui qui m'a ramené ici, pourtant.

— Ouais, mais qu'est-ce qu'il faisait hors de la Capitale ?

— Il a accompagné Fleur au Casino.

— Tu en es sûr ? Pourquoi il n'est pas resté avec elle ?

          Léopard ne répondit rien. Maintenant qu'il s'en rappelait, il lui semblait avoir trouvé Artan bien hésitant sur ses propos.

— On ferait mieux de partir seulement nous deux, n'est-ce pas ? demanda Alexandre.

— Ouais, t'as raison. »

          Alexandre se dirigea vers l'armoire pour s'habiller. Léopard prépara leur sac. Il se dirigea vers la porte d'entrée quand Alexandre l'intercepta.

« On ne devrait pas passer par la porte d'entrée. On devrait plutôt prendre le sous-sol.

— Depuis quand y a-t-il une sortie dans les sous-sol ?

— Comment est-ce que tu crois que Fleur arrivait à nous rendre visite ?

          Léopard soupira.

— J'y crois pas... D'accord, on fait comme ça. »

          Alexandre sourit et ils sortirent discrètement de l'appartement, alors que le jour était à peine levé. Ils empruntèrent l'ascenseur pour se rendre dans les sous-sol ; qui servaient uniquement à déposer les sacs poubelles. Alexandre poussa quelques boites et cartons entassées dans un coin, ce qui révéla un espace étroit mais suffisamment évasé pour qu'eux deux s'y glissent. Léopard se mit à quatre pattes pour s'engager dans le tunnel, suivit d'Alexandre qui prit un peu plus de temps pour remettre la cachette en place.

          Ils marchèrent dans le tunnel pendant quelques minutes. De temps en temps, ils entendaient un bruit d'eau, provenant certainement des canalisations l'immeuble.

« Tu sais où conduit ce passage ? demanda Léopard.

Alexandre ne répondit rien.

— Renard ? appela Léopard.

          Il se retourna. Alexandre semblait fixer un point dans le vide, tout en continuant d'avancer. Léopard s'arrêta d'un coup, et Alexandre se cogna contre lui.

— Pourquoi tu t'arrêtes sans prévenir ?! râla Alexandre.

— Je t'ai appelé, tu n'as pas répondu.

— Oh, pardon, je regardais tes fesses.

— Putain Alexandre c'est pas le moment...

— Oui, pardon, pardon ! Le tunnel mène aux égouts, après je ne sais pas trop, on va devoir se débrouiller, c'est Fleur qui connait le passage par cœur, pas moi...

— On va y arriver !

          Alexandre ne répondit rien. Léopard soupira.

— Tu regardes encore mes fesses ? hasarda-t-il.

— Hum ? Oh, euh, oui.

— Ravie qu'elles te plaisent autant, murmura-t-il. »

          Alexandre gloussa un peu et ils se remirent en marche, pour finalement déboucher quelques minutes plus tard devant une autre ouverture. Léopard identifia les égouts. Il vit que l'ouverture était un peu haute par rapport au sol. Il descendit et aida Alexandre à sortir. Au vue de l'odeur, ils se trouvaient effectivement dans les égouts. Ils regardèrent autour d'eux.

          Les égouts de la Capitale étaient relativement propres, si ce n'est l'odeur pestilentielle qui s'en dégageait. Une large marche d'au moins cinquante centimètres se trouvait et à droit et à gauche d'un long canal, séparé au milieu par les eaux usées. Tout était en pierre, recouvert par endroits d'humidité. L'endroit était faiblement éclairé, probablement car des équipe de nettoyage passaient régulièrement pour rendre d'endroit un peu plus propre. Alors que Léopard observait les alentours avec intérêt, Alexandre, lui, regardait le mur. Bien entendu, il était couvert de tags et de graffitis, certains plus poussés que d'autres.

« J'ignorais qu'il y avait des personnes qui taguaient les égouts, dit Alexandre.

— Moi aussi.

— Mais regarde ce symbole, en blanc, là.

          Alexandre lui pointa un cercle blanc, barré d'une croix de la même couleur. Au dessus de cette croix se trouvait un autre croix, plus petite. À gauche se trouvait une flèche avec un petit « 3 » écrit. À droite se trouvait une autre flèche avec un petit « 6 » à côté.

— Ça veut dire quoi à ton avis ? demanda Léopard.

— Fleur m'a déjà parlé de ces trucs, c'est les marques qu'elle faisait pour ne pas se perdre, quand elle ne connaissait pas les lieux par cœur.

— Ah bon ?

— Oui. Regarde : le cercle avec la croix signifie juste qu'il y a une entrée, celle d'où on vient, la croix au dessus ça doit être un autre repère, et les flèches et les chiffres... Euh...

— Peut-être le nombre de couloirs avant l'autre indication ?

— Pas bête l'abeille.

— Pas folle la mouche.

Ils se regardèrent avant d'exploser de rire. Alexandre attrapa Léopard pour le serrer dans ses bras.

— Aller, on sort d'ici, soupira Léopard avant d'embrasser Alexandre sur le front. »

          Il prit la main d'Alexandre dans la sienne, et ils se dirigèrent vers la gauche, suivant le chiffre indiqué. Ils marchèrent ainsi pendant quelques minutes, le temps de trouver leurs repères. Ils trouvèrent ensuite rapidement le deuxième symbole ; cette fois juste des flèches qui pointaient dans quatre directions. Ils se trouvaient alors à un croisement.

          Ils répétèrent ce même système jusqu'à trouver une flèche ornée d'un petit « S ». Ils se rapprochaient de la sortie, et de plus, la lumière se faisait de plus en plus forte. Bientôt, ils virent une grille aux barreaux épais, où de la lumière rentrait dans les égouts.

« Je crois que c'est notre sortie, dit Léopard.

— Tu es sûr ? On ne va pas se retrouver dans la Capitale, au milieu de tout le monde ?

— Non, il n'y a rien dehors. Juste de la terre un peu sèche et de l'herbe. Mais je n'ai pas assez de force pour sortir la grille.

— Permet-moi de mettre à profit mes nouvelles capacités monstrueuses.

— Renard...

— Oui, bon, regarde mes griffes quoi. »

          Alexandre éloigna Léopard de la grille, leva sa main et donna un puissant coup de griffe sur les barreau. Léopard entendit un horrible crissement, comme lorsque des ongles raclent un tableau noir, et il regarda Alexandre, qui avait l'air ravi.

« Et ? demanda Léopard.

— Regarde.

          Alexandre rapprocha Léopard des barreaux. Encouragé son compagnon, Léopard posa un doigt sur les barreaux, qui tombèrent tous un à un par terre. Ils étaient coupés net.

— Alors ? demanda Alexandre.

— Plutôt efficace, répondit Léopard en lui souriant. »

          Il fit la courte-échelle à Alexandre et ils sortirent enfin du domaine de la Capitale.

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