Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

17 - Cobaye

« A-001 ».

          Voilà le petit scratch qui ornait la combinaison gris souris que portait Alexandre actuellement. Il n'avait jamais eu ce genre d'étiquette, mais il savait déjà que c'était synonyme de « journée de merde ». Lorsqu'il s'était réveillé, il s'était retrouvé dans un laboratoire composé de murs blancs et dégageant une forte odeur de javel. Il n'était plus attaché, mais la partie de la pièce dans laquelle il se trouvait avait des parois transparentes, qui montaient jusqu'au plafond. Il se rendit compte qu'il était dans une sorte de chambre, et qu'il n'y avait qu'un lit (blanc), ainsi qu'une chaise en plastique.

          Il aperçu des personnes de l'autre côté des parois transparentes. Il se rapprocha et il essaya de faire signe. Les personnes l'ignorèrent. L'une d'entre elle croisa un instant son regard, mais elle se détourna aussitôt. Alexandre leva les yeux au ciel. Il passa ensuite quelques minutes à essayer toutes sortes de techniques pour attirer leur attention. Il gratta à la vitre avec ses griffes. Il sauta. Il fit la roue. Il essaya des grimaces. Il leur fit des doigts d'honneur. Rien à faire. Il était comme invisible. Ce n'est que lorsqu'il hurla et qu'il frappa sur la paroi transparente qu'une partie du mur s'ouvrit, laissant rentrer une personne munit d'un petit chariot. Alexandre soupira.

« Bonjour A-001, lui dit un homme en blouse blanche, veuillez vous assoir sur cette chaise s'il vous plait.

          Alexandre ne bougea pas.

— A-001 ? La chaise, s'il vous plait.

— Je m'appelle Alexandre.

— Pas ici. Maintenant dépêchez-vous ou j'appelle des personnes qui ne vous demanderons pas poliment de vous assoir.

          Alexandre le fusilla du regard avant de s'assoir dans la chaise. L'homme sourit. Il attrapa une seringue.

— C'est bien que vous vous laissiez faire, si vous saviez à quel point ça a été dur avec tout les autres sujets...

— Je croyais être le premier.

— Vous êtes le premier à avoir survécu, plus exactement.

— Ce n'est pas ce que l'ancienne présidente m'avait dit, ce jour-là.

— Peut-être qu'elle n'avait pas voulu vous faire peur ?

          L'homme tapota la seringue.

— Qu'est-ce que c'est ? demanda Alexandre.

— Un stimulant. »

          Il essaya de répondre quelque chose mais l'aiguille s'enfonça dans son bras et le produit qu'on lui injecta lui agressa le bras avec une telle violence qu'il hurla. D'abord ça l'avait chatouillé, puis ça l'avait gratté, ensuite ça l'avait brulé et enfin, il avait actuellement l'impression que des milliers d'aiguilles traversaient chaque parcelle de son bras droit. Il serra les dents, et bientôt, la douleur diminua. Il regarda l'homme. Il souriait. Alexandre lui cracha au visage. Il reçu un violent coup à la tête.

« Maintenant voici la partie la plus intéressante, mais je serai de l'autre côté de cette vitre pour observer tout ça. Rassurez-vous, si tout ce passe bien, vous pourrez dormir chez vous ce soir. Mais on vous fera revenir le lendemain...

— Cassez-vous... »

          L'homme sourit une dernière fois avant de laisser Alexandre seul dans la pièce. Il se laissa tomber par terre et il s'autorisa à laisser une larme rouler sur sa joue, et cette dernière se perdit quelque part sur sa combinaison en tombant.

          Alexandre entendit une porte s'ouvrir. Il ne releva pas la tête. Il entendit la porte se refermer. Il entendit des pas trainants. Et il entendit un long bruit guttural qu'il avait beaucoup trop connu.

          Il se releva précipitamment, tremblant, glissant et s'accrochant comme il le pouvait au mur pour ne pas tomber. En face de lui se trouvait un irradié, vert, grand, terrifiant, horrible, cauchemardesque, atroce, suintant de pus et remplissant petit à petit la pièce d'une odeur d'œuf pourri. Alexandre se rapprocha de la vitre et il la frappa, suppliant qu'on le laisse sortir. Il y avait des personnes derrière la vitre. Elles se contentaient de prendre des notes, d'hocher la tête et de jeter, de temps en temps, des regards furtifs vers Alexandre ou l'irradié.

          Alexandre paniquait de plus en plus au fur et à mesure que l'irradié se rapprochait de lui. Il semblait humecter l'air, marchant de plus en plus vers Alexandre.

          « N'approche pas, n'approche pas, n'approche pas... »

          Terrorisé, il était collé contre le mur et il faisait de son mieux pour ne pas bouger, même si tout son corps tremblait de façon incontrôlée. Cependant, l'irradié s'arrêta en plein milieu de la pièce et il humecta l'air, tournant avec lassitude sa tête de droite à gauche. Puis il se mit à tourner en rond. Alexandre regarda tout ça avec des yeux étonnés. Au bout de quelques minutes, des personnes firent sortir l'irradié de la salle en le maitrisant grâce à des filets et des perches, laissant Alexandre seul.

« Sujet A-001, veuillez vous rassoir immédiatement sur la chaise.

          Alexandre s'exécuta et des hommes entrèrent dans la pièce. Ils lui attachèrent les mains dans le dos et enfin, il sortit. On le poussa sans ménagement dans une petite fourgonnette. Encadré par deux hommes à la carrure de rugbymen, il n'osa pas faire le moindre mouvement. En face de lui s'assit celui qui l'avait piqué un peu plus tôt.

— Bien, dit-il, ce premier jour était plutôt concluant !

— Qu'est-ce que vous m'avez fait ?... demanda Alexandre

— Le stimulant que je vous ai injecté était une forte dose de globule rouge ; chose dont les irradiés raffole, comme vous la savez si bien. Il aurait normalement du vous attaquer, mais il n'a rien fait de tout cela.

— Super, ironisa Alexandre

— Je suis ravi que soyez de mon avis ! répondit-il sans avoir saisi le ton d'Alexandre.

— Qu'est-ce que vous comptez faire maintenant ?

— Nous voulons voir s'il est possible de contrôler les irradiés pour leur donner des ordres... Voyez-vous, l'ancienne présidente était persuadée que les irradiés avaient encore la conscience de ce qu'ils sont, mais qu'ils agissent sous le coup de la pulsion en s'en prenant à d'autre.

          Alexandre dégluti en repensant au garde à qui il avait mangé la gorge. Comme s'il avait lu dans ses pensées, l'homme lui dit :

— C'est déjà votre cas, n'est-ce pas ? Pourtant, vous ne m'attaquez pas pour autant.

— Ce n'est pas l'envie qui me manque.

— Parce que vous êtes conscient qu'au moindre faux pas, mes deux amis ici présent, dit-il en pointant les deux hommes assis autour d'Alexandre, n'hésiterons pas vous donnez une correction... Vous êtes conscient d'être humain, A-001, cependant, vous commencez à avoir le même comportement que les irradiés. C'est pour cela que vous êtes en notre compagnie. Ah, nous arrivons. Vous vivez seul ?

— Maintenant oui.

— Oh. Désolé. Mes condoléances. Enfin, je ne sais pas trop, qu'est-il arrivé à la personne qui vivez avec vous ?

— J'espère de tout cœur que c'est elle qui mettra fin à vos jours.

— Serait-ce une menace ? demanda-t-il.

          Alexandre ne répondit rien. La fourgonnette s'ouvrit, et ils escortèrent Alexandre jusqu'à la porte de son appartement.

— Demain 9h, n'oubliez pas. »

          Alexandre leur claqua la porte au nez, et il vérifia à travers l'œil de bœuf s'ils étaient partis. Lorsqu'il fut sûr d'être seul, il s'écroula par terre et il prit sa tête dans ses mains. Il resta dans cette position longtemps, jusqu'à ce que ses membres engourdis lui fassent mal.

          Il releva sa tête ; le jour tombait. L'appartement était resté le même que lorsqu'ils étaient partis ; rien n'avait changé de place. Il n'y avait que le frigo qui était ouvert ; probablement parce qu'ils avaient oublié de la refermer avant de partir. Il se leva péniblement pour refermer la porte du frigo. Il passa ensuite devant le tableau en liège où les photos étaient attachées. Elles étaient toutes là, et sur chacune d'entre elle, Alexandre et Léopard avaient un grand sourire. Il observa le regard de Léopard. Sur chaque photo où il ne regardait pas l'objectif, c'était parce qu'il fermait l'œil ou parce qu'il portait à Alexandre un air attendrit.

          Une boule se forma au creux son estomac. Les larmes lui montèrent aux yeux, et il n'essaya même pas de les retenir. Sa vue se brouilla et les larmes coulèrent sur ses joues, chaudes et nombreuses.

          « Mais quel con putain, pourquoi je suis parti ?! Pourquoi j'ai quitté Léopard putain ?! »

          Il resta tout seul à se morfondre pendant quelques minutes, avant d'aller prendre une douche chaude. Une fois propre, il laissa sa combinaison grise par terre et il se rua dans la chambre pour attraper une sous-vêtement propre. Frissonnant, il rouvrit l'armoire pour attraper une veste, mais il se ravisa au dernier moment pour attraper un des pulls de Léopard. Il l'enfila, et immédiatement l'odeur de Léopard lui parvint dans les narines. Il se sentit un peu plus apaisé. Il se glissa dans les draps et il essaya de dormir.

———————

« Bien, aujourd'hui nous allons pouvoir vous poser un implant.

— ... Pardon ? demanda Alexandre.

          Il s'était écoulé quelques jours, les jours les plus longs de la vie d'Alexandre, durant lesquels il s'était rendu chaque jour dans le laboratoire, où on lui faisait subir divers « tests ». Cela allait de la simple injection jusqu'au prélèvement de sang, en passant par des enfermements avec des irradiés, souvent quatre ou cinq au début, puis une dizaine vers la fin. Cela pouvait durer des heures avant qu'ils ne fassent sortir les irradiés de la pièce. Et chaque jour c'était la même chose. Il rentrait dans son appartement, prenait une douche, enfilait un des pulls de Léopard, et il s'endormait au milieu du lit. Plus il se regardait dans le miroir, moins il se reconnaissait. Ses écailles ainsi que ses griffes étaient plus épaisses que jamais, son œil droit était vert avec une fente en guise de pupille et ses dents étaient pointues, du côté droit également.

          Des fois, il se réveillait en plein milieu de la nuit, persuadé d'avoir entendu quelqu'un ouvrir sa porte. D'autres fois, il était persuadé d'entendre quelqu'un lui murmurer quelque chose, mais il se ressaisissait vite ; il avait conscience d'être seul.

          Aujourd'hui, on l'avait allongé sur un lit, et en même temps qu'ils lui avaient dit ça, ils avaient commencés à l'attacher solidement à l'aide de sangles.

— Comme ça, nous pourrons voir comment votre cerveau réagit quand vous interagissez avec les irradiés.

— Non ! Laissez-moi partir ! hurla Alexandre en essayant de se débattre.

          Une main vint se poser sur son visage pour lui maintenir la tête sur le côté. Alexandre entendit un bruit de tondeuse, et il vit quelques instant plus tard ses cheveux dégringoler un peu partout autour de lui. Le bruit s'arrêta et l'homme, souriant, lui dit.

— Ne vous inquiétez pas, on ne vous a rasé qu'une partie d'un côté de la tête.

— Allez vous faire foutre ! cria-t-il »

          L'homme soupira. Alexandre sentit une énième fois la douleur d'une piqure, et bientôt il s'endormit. Il fut transporté sur un autre lit, où on lui retira sa combinaison pour lui passer une blouse stérile. Un chirurgien munit d'un scalpel incisa la peau du crâne d'Alexandre sur quelques centimètre. Du sang coula sur la table d'opération. Quand il put voir la blancheur de l'os de son crâne, il attrapa une petite scie électrique afin de découper une partie de sa boîte crânienne. Enfin, il put voit la texture de son cerveau. On lui apporta l'implant sur un petit plateau. Il le saisit à l'aide de pinces, puis il le plaça sur sa matière grise de façon à ce que l'implant reste en place avant de ressouder les os du crâne et de recoudre la peau.

          L'opération avait duré quelques heures. Alexandre ne s'était toujours pas réveillé, et ils en avaient profité pour lui remettre sa combinaison et le ramener dans la pièce aux baies vitrées. Il se réveilla en hurlant, conscient qu'il y avait quelque chose de plus dans son crâne. Ils lui administrèrent un puissant calmant, qui lui donna la nausée.

« Bon retour parmi nous, A-001.

— La ferme...

— L'implant fonctionne, en revanche nous n'avions pas prévu que vous soyez aussi... Fatigué. Peut-être vous a-t-on demandé trop d'effort ?

— Bâtard...

— On vous ramène chez vous, mais demain 9h, comme d'habitude ! »

          Alexandre laissa couler une larme le long de sa joue.

———————

Bonjour à tous !

Petit message rapide à propos de cette partie. J'ai eu énormément de mal à l'écrire. 

Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai recommencé des parties, où je les ai coupé parce que c'était pas vraiment bien écrit ou, au contraire, beaucoup trop violent... Bref. 

C'était pas le chapitre le plus facile à écrire pour moi. Il aurait dû être plus violent et beaucoup plus sombre que cette version-là, mais j'ai préféré le censurer en partie. N'hésitez pas à me faire part de votre avis.

À bientôt.

— Nano.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro