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14 - Les enfants de la Capitale

— Quelques jours plus tôt —

          Fleur venait de terminer, pour une fois, ses devoirs avant deux ou trois heures du matin, ce qui relevait du miracle. Elle jeta son stylo sur son bureau, et elle tourna de joie et de fatigue sur sa chaise de bureau. Elle se retenait presque de rire, car ses parents dormaient en bas. Enfin, elle allait pouvoir dormir ! Elle jeta à la vas-vite ses affaires dans son sac pour ses cours du lendemain et elle se glissa sous ses draps.

          Avant de s'endormir complètement, elle attrapa sa montre pour regarder si elle avait de nouveaux messages d'Artan ou autres. Comme il n'y en avait pas, elle prit d'elle-même l'initiative de lui souhaiter une bonne nuit, sachant qu'il était de garde. Et enfin elle s'endormit rapidement.

———————

          La montre d'Artan vibra un coup, le tirant de sa léthargie passagère. Il jeta un petit coup d'œil ; encore Fleur lui souhaitant une bonne nuit. Peut-être qu'elle ne boudait plus, après tout. Il s'apprêta à lui répondre quand son supérieur passa devant lui, l'œil sévère. Il se redressa et il le salua. Il s'accorda ensuite une pause pour aller boire un café afin de se tenir éveillé. Le liquide chaud coula dans sa gorge et le maintint debout.

« Mon lieutenant ? demanda un de ses collègues.

— Oui ?

— Il y a quelque chose de pas très clair du côté des habitations de la Navette.

— Expliquez-vous.

— Leur habitations sont vides. Toutes.

— Vous avez des nouvelles de l'équipe de surveillance ?

— Non, justement, ça fait dix minutes que j'essaie de les joindre, c'est pour ça que je vous préviens. Que devons-nous faire ?

          Artan réfléchit. Il était conscient que la Navette représentait bien des choses pour tout le monde. De la crainte. Une intervention propice. Une adulation.

— Envoyez des patrouilles là-bas. S'ils sont là, faites-les rentrer dans leurs habitations. S'ils ne sont pas là, prévenez-moi et prévenez le Président, et surtout, restez en communication avec moi.

— Bien Monsieur. »

          Son collègue sortit de la pièce en courant, laissant seul Artan et son café. Il y avait définitivement quelque chose d'étrange. Il patienta un peu. Il bu une gorgée, trouva son café très fade. Il le vida dans l'évier, jeta sa cuillère et sa tasse dans le petit lave-vaisselle mit à disposition, et il sortit de la pièce.

« Lieutenant Lochlainn votre tour de garde n'est pas terminé, lui cria son supérieur à l'autre bout du couloir.

— Monsieur, nous n'arrivons plus à joindre les gardes qui sont placés près des habitations de la Navette !

— Est-ce que vous avez envoyé quelqu'un ?

— Bien sûr, à l'instant, mais je...

— Alors pas la peine d'y aller ; reprenez votre poste et terminez votre tour de garde. 

— Bien Monsieur. »

          Artan attendit que son supérieur soit retourné dans son bureau pour discrètement sortir du bâtiment. Il attrapa sa montre et il appela Léopard. Pas de réponse. Il essaya Alexandre, tout en entrant son ordre de dérogation dans une voiture. Alexandre ne répondait pas non plus. Il essaya d'appeler Fleur, mais elle dormait probablement. Il posa sa tête sur le volant une seconde pour mettre ses idées au clair. Une seconde plus tard, une explosion retentit et il sursauta, avant de démarrer la voiture.

———————

« Fleur, murmura Ella, Fleur ma puce, il faut que tu te réveilles !

          Fleur marmonna dans son sommeil, avant de jeter un coup d'œil sur sa montre.

— Mais maman, ce n'est pas encore l'heure pour les cours, je te jure j'ai mit mon réveil...

— Ma puce, ce n'est à propos de l'école là maintenant, mais il faudrait qu'on quitte la Capitale.

          Fleur râla.

— Maman, je sais que vous avez ce projet avec papa depuis longtemps, mais j'ai un devoir maison de français à rendre demain et si mon prof n'a pas ma copie, je serai collée !

— Chérie, s'il y a encore une école qui tienne debout demain, ça sera génial. En attendant j'aimerais que tu vives encore longtemps pour être diplômée, donc debout !

          Fleur ouvrit enfin les yeux et elle se redressa comme une automate sur son matelas. Sa mère était en train de fouiller dans son armoire et de sortir des pantalons, des t-shirts et des chaussettes.

— Maman mais qu'est-ce que tu fais ?!

— Je ne t'avais pas dit de jeter cette paire de chaussettes ? Il y a des trous dedans ! Tu ne vas plus porter ça quand même !

— Mamaaan...

— Aller, debout, sort de ton lit, vite ! la pressa Ella.

          Fleur s'exécuta.

— Où es ton sac ? Je ne le trouve pas dans ton armoire...

— C'est mon sac de cours maman ; j'ai déjà des affaires dedans...

          Ella attrapa son sac qu'elle retourna sans ménagement pour le vider par terre. Elle y fourra les affaires de sa fille rapidement avant de se tourner vers sa fille.

— Tu te changes rapidement et tu nous rejoins en bas.

— D'accord... »

          Ella sortie de la chambre et elle referma la porte derrière elle. Fleur sortie une bonne fois pour toute de son lit, attrapa sa montre et elle s'habilla rapidement. Elle ouvrit la porte de sa chambre et elle tendit l'oreille. Des voix venait du salon.

« ... omme si vous pouviez venir chez les gens à une heure pareille, non mais c'est pas permis ça ! râlait sa mère.

— En tant que scientifiques, vous avez le devoir de vous rendre immédiatement là où on vous le demande.

— Je n'obéis qu'aux ordres du Ministre de la Science, puisqu'il a été choisit par le Président.

— Votre Président n'est plus de ce monde à l'heure où nous parlons.

          Fleur se fit encore plus discrète.

— Nous allons donc vous escorter dans votre nouvelle résidence, où vous pourrez continuer de travailler au service de la Capitale. Où se trouve votre fille ?

— Elle n'est pas à la la maison, elle dort chez une de ses amies, répondit son père.

— Quel est son nom ?

— Fleur, pourquoi ? s'étonna Ella

— Mais non, pas votre fille, son amie ! »

          Fleur réprima un gloussement et elle se décida à sortir par l'issue de secours de sa maison, son sac sur l'épaule. Une fois dans la rue, elle enfila sa veste à capuche. Ça lui rappelait quelques souvenirs et elle ne savait pas trop quoi en penser. Elle regarda sa montre. Il y avait un appel manqué d'Artan. Elle essaya d'appeler Alexandre et Léopard, mais ils ne répondaient pas. Elle souffla avant de se mettre en retrait dans une petite ruelle. Elle appela Artan.

« Fleur, tu es réveillée ?! Il faut que tu partes de ta maison ; je ne sais pas ce qu'il se passe, mais...

— Artan ! Je suis déjà hors de ma maison ! Mes parents voulaient venir, mais des types bizarres sont venus et mes parents m'ont couvertes pour que je sorte !

— Tu es où ? Je passe te chercher.

— Mais pour aller où ?!

— Commence pas à t'énerver, j'arrive à joindre ni Léopard, ni Alexandre !

— ... Moi non plus... dit Fleur, la voix tremblante.

— Euh... Euh, s'il te plait, ne pleure pas, tu sais que je n'aime pas quand tu pleures, dit-moi où tu es, j'arrive dans cinq minutes maximum, si tu veux on va hors de la Capitale, je ne sais pas où, mais s'il te plait ne pleure pas...

          Fleur renifla.

— Bon, ne bouge pas, j'arrive, dit Artan. »

———————

          Artan voyait de plus en plus de voiture défiler devant ses yeux. Il se trouvait dans la petite ruelle, il avait éteint les phares de sa voiture et il avait posé son menton et ses bras sur le volant. À côté de lui, Fleur était enfoncée dans son siège, bras croisés, son sac à ses pieds. Ses yeux étaient encore un peu rouges, mais elle ne boudait plus vraiment.

« Bon alors, on va où ? demanda Artan.

— J'sais pas, répondit-elle froidement.

          Bon, elle boudait peut-être encore un peu.

— Aller, arrête cette tête de cochon, qu'on puisse avancer au moins !

— Tu sais ce qu'elle te dit la tête de cochon ?!

          Artan soupira et leva les yeux au ciel.

— Je le savais que la Navette n'annonçait rien de bon ! Et toi, tu ne m'as pas écouté ! Tu as juste dit « Oh, t'inquiète pas, tout va bien se passer, blablabla » ! Bah non, regarde où on en est !

— Bon, Fleur, écoute. Ok, j'ai merdé, désolé. Mais de toute façon, je ne pouvais rien faire !

— Tu pouvais parler ! Au moins ça !

— J'ai dit que j'étais désolé ! cria Artan

— Ça ne sert à rien maintenant ! cria Fleur encore plus fort.

          Artan se pinça l'arrête du nez et souffla.

— Donne-moi juste un endroit où aller et on roule, j'en peux plus.

          Fleur réfléchit. Puis elle regarda Artan en esquissant un sourire.

— Au Casino. »


———————

Alexandre, Léopard et Charlie reviennent bientôt ! Ne soyez triste ou inquiets pour aucun d'entre eux, cette histoire est loin d'être terminée !

♥︎

— Nano.

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