[Résumé : Hayden semble perdue entre Jaden et Alec.]

Lui.

Je suis assis dans le canapé avec une bonne bière à la main. Léana est partie voir sa famille. Elle ne rentrera que dans deux ou trois jours. Elle m'a juste ébouriffé les cheveux pour me saluer.

J'ai l'impression de revivre cet scène genre me retrouver seul avec Hayden. Sauf que nos relations ont évolué. Je me sens plus proche d'elle.

En parlant du loup, Hayden vient de rentrer... Sans sacs. Elle me regarde hésitante, comme si elle voulait dire quelque chose. Je me lève en disant :

- Tu... Les courses sont... ? Balbute-je.

- Je n'ai pas fait les courses, dit-elle rapidement.

Je reste face à elle. Nous nous regardons dans les yeux sans rien dire.

- Je ne sais pas quoi dire. Tu vas bien ? Lance-je.

- Ouais je vais bien. C'est juste que... Je me sens bizarre, m'avoue-t-elle.

J'aurais aimé avoir un conseil ou un truc à lui dire. J'aimerais pouvoir l'aider moi aussi.

- Je sais ce que tu penses, rigole Hayden en voyant que je réfléchissait.

- Désolé, je n'ai pas de super conseils comme toi ! M'exclaffe-je.

- Je n'ai pas besoin de conseils. En vérité, je voulais juste être à côté de toi. Ta présence me suffit. Je sais, c'est bête mais tu me fais me sentir bien, murmure cette dernière en baissant les yeux.

Okay. J'étais pas prêt à ça. Tout mais pas ça. Je m'avance vers elle et je la prends dans mes bras.

- Toi aussi tu me fais sentir bien Hayden. Tu es la seule qui m'a aidé et qui me rends heureux. C'est grâce à toi que je suis plus souriant qu'avant, annonce-je.

Cela ressemble pas un peu à une déclaration d'amour ?

Nous restons de longues minutes sans parler, ni bouger. Jusqu'à ce qu'Hayden se détache de moi, les joues rosies. Elle me prends par la main et elle m'entraîne dans sa chambre. Je me laisse faire. L'instant d'une seconde, mon esprit fantasme. Je me reprends vite. Elle me lâche pour attraper une photo posée sur sa table de nuit.

- C'est ma soeur. Elle va bientôt passée me voir. Quand elle sera en vacances je pense, affirme-t-elle.

Je regarde la photo. Sur celle-ci, deux filles se font un câlin. Je devine Hayden et l'autre doit être sa soeur. Elles sont mignonnes.

- Une mini Colt ? Ce monde va devenir un enfer ! Rigole-je.

Elle me donne une petite tape en rigolant puis elle repose ma photo.
Elle est dos à moi et elle reste immobile.

["Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que vous lisez !" J'essaye de ne pas être "vulgaire" mais si vous n'êtes pas à l'aise, rendez-vous plus bas]

D'un coup, je me sens nerveux. J'ai envie d'Hayden. J'ai besoin d'elle. Comme si mon corps réclamait le sien. Hayden m'attire. Je m'approche doucement d'elle qui est toujours dos à moi. Je l'a tient par la taille et elle pose ses mains par dessus les miennes. Je pose mon menton contre son épaule. Je ne peux pas résister. Je commence à déposer des baisers dans son cou.

J'ignore si c'est le bon moment, mais je ne peux pas lutter contre cette attirance. Hayden se retourne et empoigne mes cheveux en me regardant dans les yeux. Elle s'approche doucement de moi puis elle pose ses douces lèvres sur les miennes. Je rapproche mon bassin du sien. Je la sens qui souris. Je pose mon front contre le sien en murmurant ces quelques mots qui font la différence de tout :

- Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime. Trois mots, sept lettres, mais un unique sens.

Juste la vérité. Elle peut encore me repousser et c'est ce qui me fait le plus peur. Je ferme les yeux jusqu'à entendre sa petite voix timide.

- Pourquoi gâcher pas des mots inutiles la magie des choses qui n'ont pas besoin de se dire ?

Suite à ces mots, elle fait passer mon tee-shirt par dessus ma tête. D'une main hésitante, elle trace le contour de mes abdos avant de relever les yeux vers moi. Elle est magnifiquement sensuelle. Je lui enlève son débardeur à mon tour puis elle continue de m'embrasser. Le baiser devient plus intense.

Je guide Hayden et je la renverse doucement sur son lit. Je déboutonne son jean avant de lui enlever ainsi que ses chaussures. Elle me fixe timidement. Hayden est tout simplement irrésistible. Elle inverse nos positions et elle commence à détacher ma ceinture avant de faire glisser mon pantalon. Le feu entre nous s'intentifie. L'excitation aussi.

Mon corps glisse contre le sien. Elle me suçote les lèvres tandis que j'effleure ses seins. Je passe mes mains dans son dos et je désagraffe son soutien-gorge. Ses mains se baladent sur mon corps. Je lui laisse un baiser sur son front avant de me baisser vers ses jambes. Du bout de mes doigts, j'effleure un bout de sa culotte en la sentant tressaillir. Un sourire se forme sur mes lèvres et je lui enlève doucement le bout de tissu qui nous sépare.

Je la caresse tendrement jusqu'à ce qu'elle lâche un petit gémissement. Très vite, elle plaque sa main sur sa bouche honteuse. Je lui embrasse le bas de son ventre. Au bout d'un moment, elle se met à ma hauteur, bien décidée. Elle me débarrasse de mon caleçon. Nous nous retrouvons tous les deux nus. Mes mains caressent son dos descendant vers ses fesses.

Je me retrouve en califourchon sur elle. Mon coeur bat plus vite. Je me sens brûlant et partager entre des sensations indéchiffrables. Avec ma main gauche, j'entrelace nos doigts pour la rassurer. Puis nous ne faisons plus qu'un. Hayden hurle ce qui me fais ralentir. J'essaye d'être doux pour elle. Je la sens qui me griffe le dos avec sa main droite. Une fois habituée, nos corps ondulent et le désir s'amplifie.

[Fin du "hot"]

Jamais je ne me suis senti aussi bien qu'à cet instant. Hayden avait raison encore une fois.

"Pourquoi gâcher pas des mots inutiles la magie des choses qui n'ont pas besoin de se dire ?"

Nous sommes toujours allongés, Hayden a sa tête posée contre mon torse tandis que je lui caresse les cheveux. La couverture recouvre une partie de nos corps.

Je comprends enfin le vrai sens du mot "passion".

Soudainement, une sonnerie de téléphone sonne brisant le silence. Hayden me regarde. Son regard en dit long.

- S'il te plaît ? Me supplie-t-elle.

- C'est ton téléphone Hayden !

Elle ne bouge pas et la sonnerie cesse...pour recommencer deux minutes plus tard.

- Hayden ! Ça doit être important !

- Vas y s'il te plaît. Prouve moi ton amour ! Rigole-t-elle.

À contrecoeur, j'y vais. J'enfile mon caleçon et je vais chercher le téléphone d'Hayden dans le salon.

[Conversation téléphonique :

- Allô ? Gronde-je.

- Euh bonjour. Miranda ne m'avait pas prévenue qu'Hayden avait une voix grave, dit la personne à l'autre bout du téléphone.

- C'est qui ? Demande-je en me dirigeant vers la chambre.

- Le petit ami à Miranda, je peux parler à Hayden s'il te plaît ?

- Ouais.

Je passe le portable à l'intéressée puis je m'assois à côté d'elle.

- Oui ? Répond Hayden en mettant sur haut parleur.

- Salut Hayden, Miranda m'a dit de t'appeler. Elle est à l'hôpital. Elle a perdu ses eaux et...

- On arrive, se précipite Hayden.]

- "On arrive" ? Répète-je.

Hayden prend des affaires dans son armoire avant de me dire :

- Ouais, tu m'accompagnes ?

Je lui souris pour réponse et elle s'enferme dans la douche. Je vais dans ma chambre faire, moi aussi, une douche. Dix minutes plus tard, j'attends Hayden dans le salon.

- On y va ?

- Je conduis, décide-je en prenant les clés de la voiture.

- Ne me dis pas que tu croie au fait que les femmes conduisent mal ? S'exclame Hayden.

- Non. Pas du tout. Je ne veux juste pas mourir ! Rigole-je.

Hayden me tape avant de prendre la main que je lui tends. Nous roulons jusqu'à l'hôpital. Hayden demande où se trouve Miranda puis la secrétaire lui indique une chambre. Hayden, qui est dans son élément, m'entraîne avec elle. Nous arrivons devant la porte de chambre où on retrouve un couple âgé. Hayden les salue et je fais de même. Ce doit être les parents de Miranda. Des hurlements, des encouragements et des pleurs sont font entendre. Celle-ci est entrain d'accoucher. Soudain la porte s'ouvre sur un mec que je devine être le mec de Miranda.

Des docteurs passent avec le bébé que nous apercevons juste une minute. Nous entrons dans la chambre et attendons de retour du bébé. Celui-ci revient dix minutes plus tard, propre et habillé. Tout le monde parle en même temps et pousse des cris d'exclamations. Miranda prend son bébé dans ses bras et le mec passe son bras par dessus ses épaules. Même si je ne les connais pas, il sont mignons. Le bébé a un visage d'ange. Il dort.

Je regarde Hayden qui a les yeux qui brillent. Je lui prends la main et je l'embrasse sur le front.

Comme une promesse.

Une promesse que je tiendrais.

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