Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre treize

L'annonce passée, nous attendons encore un moment avant de sortir et aller en ville. Cela faisait maintenant une heure que nous attendons. J'allumai la télévision et constatai qu'on parlait de moi aux informations : les médias ne devaient pas avoir d'opinion, mais on sentait qu'ils étaient contre le laboratoire. Des journalistes interviewaient des habitants mécontents, et là, ce fut de grandes révélations qui nous parvinrent.

Dans la ville se cachait des dizaines de milliers de mutants. Presque la moitié de la ville était atteint du virus, et tout le monde était pour leur protection. Chacun cachait le mutant qu'il connaissait, chacun défendait sa cause, chacun voulait le guérir de ce fléau. Je souris, fière de ce qui se produisait. Certaines personnes à la télévision témoignaient en tant que mutant mais surtout, en tant qu'être humain. Ils avaient tous compris mon message.

Mes amis posèrent leurs mains sur moi, fiers de mon travail. Nous avions bientôt fini notre combat, nous allions enfin pouvoir offrir une bonne vie heureuse et sans souci à tout être sur cette terre.

-Dorénavant, être mutant est une qualification, et non un problème. Ce n'est pas un handicap, c'est une distinction.

Sur ces mots, je me levai et sortis de la maison, bientôt suivie par mes amis. Nous rejoignîmes la forêt pour parvenir à la plaine, seule distance entre nous et la ville. Une fois le portail de celle-ci franchie, les habitants me reconnurent très vite. Ils criaient après moi, certains s'approchaient pour me remercier et pour me soutenir. J'avais les larmes aux yeux. J'étais une personne autrefois insignifiante et maintenant... j'étais importante aux yeux de tous. Un général de l'armée s'approcha et m'invita à monter à bord de son véhicule. Il demanda à ses hommes d'escorter mes amis. J'eus droit à un excellent discours, c'est comme si j'allais recevoir la médaille d'honneur.

Nous arrivions au laboratoire, où des protestants criaient après monsieur Kang. Quand j'arrivai, tout le monde avait foi en moi pour aller le chercher. Je descendis du véhicule du général et vérifiai si mes amis me suivaient. Ils s'approchèrent et me sourirent. Nous avions tous le cœur battant, nous étions à deux doigts de finir le cauchemar. Nous entrâmes alors dans le laboratoire, la dame à l'accueil me reconnut.

-Mad-mademoiselle...

-Bonjour.

Je lui souris puis me dirigeai vers l'ascenseur. Nous n'allions tout de même pas briser nos petites habitudes, voyez-vous. Nous entrâmes dans l'ascenseur et avant que Leo appuie sur le bouton, je lui pris la main.

-Attends ! Nous devrions faire quelque chose avant.

J'appuyai sur le bouton du sous-sol. Nous devions faire sortir les mutants enfermés comme des bêtes maltraitées. Nous nous divisions alors par équipe, tout en sollicitant des gens au-dehors. C'est avec une cinquantaine de personnes que nous réussissions à sortir bon nombre d'espèces végétales et animales. Quant au sous-sol numéro deux, ce fut une tout autre histoire.

Dans ce sous-sol se trouvait bon nombre de mutant anciennement êtres humains. Certaines personnes venues aider à sortir ces personnes étaient des proches. Certains retrouvaient leur frère, leur sœur, d'autres leurs parents... voire leurs enfants. C'était très émotif. Ce cauchemar avait duré trop longtemps, il était temps d'y mettre fin. J'étais fière d'avoir bousculé cette injustice.

Une main se glissa dans la mienne, je savais de qui il s'agissait. J'entrelaçai nos doigts puis tournai ma tête vers lui. Leo me sourit puis se pencha à mon oreille :

-Je suis fière de toi, Coralie.

Je l'embrassai puis nous rejoignîmes nos amis pour rejoindre les laboratoires. Il y avait encore des êtres vivants à libérer. Nous voyions alors des animaux de compagnie bien contents de retrouver leur liberté, mais aussi leurs maîtres, venus les chercher. Les scientifiques se trouvant encore dans les laboratoires furent traités de tous les noms, je demandai alors à Leo de communiquer avec l'armée et la police pour venir les rechercher. Le général de toute à l'heure vint alors me rejoindre.

-Vous devriez ouvrir un tribunal occasionnel pour ce qu'ils ont fait. Fixez leur peine, leur amande, mais traitez-les comme nous voulions être traité.

-Bien, mademoiselle.

Trop de pouvoirs en moi ! Même le général de l'armée m'obéissait, oh la la ! J'avais de quoi me la crâner mais je conservais quand même une part de modestie. Il ne fallait pas user de son intelligence par orgueil. Non mais.

Après que chaque laboratoire ait été vidés, dont le numéro douze qui fut pris en charge pour accueillir les scientifiques mutants, nous partîmes pour la bibliothèque. Afin d'y retrouver...

Le bâtard.

J'entrai dans la bibliothèque puis invitai les gens à se servir. Cette bibliothèque documentait certes sur les mutants mais aussi sur plusieurs aspects de la nature et de la technologie, afin de comprendre à la réalité la plus proche le virus qui mutait les êtres vivants de ce monde. Enfin, j'attrapai le livre et le pent de la bibliothèque s'ouvrit. Je pénétrai avec mes amis à ma suite dans le bureau de monsieur Kang.

-Tiens... tiens... tiens. J'ai de la visite, on dirait.

Dans son grand fauteuil, monsieur Kang apparut, une expression cynique affichée sur son visage. Ce mec est l'homme le plus cliché et le plus ringard que je n'ai jamais vu de ma vie.

-Vous êtes venus pour me chercher ?

-Vous avez le droit de fermer votre gueule, aussi.

Mes amis se dispersèrent dans la pièce, afin d'anticiper tout mouvement suspect de sa part. Il se mit à rire puis leva les bras.

-Je ne pense pas que je puisse m'échapper, au point où j'en suis.

-Levez vos pieds.

Il les mit alors sur son bureau, prenant une pause décontracté. Il n'allait plus l'être d'une minute à l'autre, ce connard, c'est moi qui vous le dit.

-Il est l'heure des confidence, ma chère Coralie.

Je fronçai les sourcils, inquiète.

-Le virus... c'est moi qui l'ait créé.

Ravi voulut le frapper mais HongBin et N le retinrent.

-J'ai manipulé le virus sans précaution, et j'ai été contaminé. J'ai donc cherché après l'antidote, et je l'ai trouvé. Mais... fou de rage d'avoir été muté, et ayant un plan bien croustillant en tête, je le diffusai dans la nature. Et c'est comme ça qu'un virus, apparu dans mon laboratoire et donc d'ordre technologique, prit quelques caractéristiques naturels.

-Et votre plan était d'apparaître en héros quant à la création de laboratoires d'analyses pour vous faire de l'oseille.

-C'est cela, oui.

Dehors, la foule hurla des insultes à son égard. Ken avait filmé, Hyuk avait piraté son ordinateur, Leo l'avait enregistré avec le micro de son bureau. Et les trois avaient diffusé leur capture aux habitants de la ville. Je souris cyniquement, tandis que monsieur Kang se dégonfla. Il se leva puis marcha jusqu'à moi, à distance calculée afin de ne pas recevoir un poing dans la tronche de la part de mon petit ami.

-Sais-tu ce qui t'arrivera, Coralie ?

Je reculai d'un pas, ayant soudainement peur.

-Tu mourras.

Je déglutis bruyamment. Je lui assénai un coup de pied furtif dans la mâchoire avant de me rendre compte de ce que j'avais fait. C'était sûrement ma mutation qui me donnait cette force. Il se redressa sur ses genoux tout en essuyant le sang qui coulait le long de sa bouche. Puis il tourna la tête vers moi.

-La piqûre ne contenait pas seulement le virus. Elle contenait un poison lent.

Mes amis tournèrent la tête vers moi, paniqué. Une furie s'éveilla en moi, qui me donnait envie de crier. Depuis que j'avais muté, une envie folle de crier, de hurler me rongeait de l'intérieur. Il était temps de me lâcher. Je criai à présent avant de me mettre à hurler. Mes amis se couchèrent à terre en se bouchant les oreilles. Mais monsieur Kang n'eut pas le même réflexe. Il tomba en cendres.

Ainsi mon pouvoir était d'éliminer en quelques secondes une espèce néfaste pour le monde. En criant à l'injustice, au déshonneur. En hurlant ma peine, en hurlant à la mort.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro