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22. Battle de regards (*)

Coucou, c'est le retour de UIGB, j'ai quelques chapitres d'avances !! Je rajouterai les musiques et la déco quand j'aurai le temps, je voulais absolument poster ce chapitre ce soir :)

私が盲目になるまで
« 𝐔𝐍𝐓𝐈𝐋 𝐈 𝐆𝐎 𝐁𝐋𝐈𝐍𝐃 𝐜𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐯𝐢𝐧𝐠𝐭 𝐝𝐞𝐮𝐱

Chosen Måneskin
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— Bon, c'est pas tout ça, mais je dois m'en aller, décrétai-je en me levant.

Hakamata se leva et sortit son sabre de son fourreau dans un bruit métallique.

— Pas si vite.

Je fis de grands mouvements dans les airs avec mes bras.

— Wow wow, je croyais que tu savais pas te servir de ce truc ?

— J'ai jamais dit ça. Maintenant, reste assise bien sagement.

Zut, il n'était donc pas décidé à me laisser sortir de ce taudis. Je pensais qu'après avoir autant discuté, il serait prêt à me laisser filer. Je jetai un coup d'œil par la "fenêtre", le combat faisait encore rage. Je priais pour que Katsu' s'en sorte indemne, même si selon les dires de Hakamata, ça risquait d'être le cas.

Bon.

Il fallait que je me décide.

Je ne voulais plus être passive, attendre qu'on me secoure, être la demoiselle en détresse. Il fallait que je me sauve par moi-même.

Mais qu'est-ce que je pouvais faire avec mes faibles petits bras ?

Je basculai ma tête contre le mur, dépitée. Je n'avais pas la force de Katsunaga, l'intelligence de Nahoshi ou le sens du dialogue de Neru. Non, je n'avais rien pour moi d'autre que quelques techniques de self défense issues de mon père. J'allais juste passer mon temps à me morfondre dans ce taudis avec un excentrique à katana à mes côtés.

...

Non, il fallait que je me reprenne en main. Je n'allais pas laisser tomber ma résolution aussi vite. Je me tapai les deux joues sous le regard intrigué de Hakamata pour me réveiller. Bon, il fallait que j'utilise ma carte secrète, mon motherfucking alter, même si ce n'était pas très légal. Quoique me kidnapper de la sorte ne l'était pas non plus, légitime défense.

Je me mis à réfléchir à toute vitesse, les mains tremblantes d'angoisse. Allais-je réussir à m'en servir ? A le maintenir ? Ou est-ce qu'il allait encore n'en faire qu'à sa tête ?

— Eh Eminem, appelai-je mon geôlier.

— J'ai un prénom tu sais.

— Tu veux faire une battle de regards ? proposai-je.

— Quoi mais t'as cinq ans, répondit-il alors que déjà il avait les yeux fixés dans les miens.

Mes yeux tournèrent au bleu.

— Quoi trop stylé comment tu fais ça ?

— Je te le dirai si tu gagnes.

1, 2, 3...

Il fallait que je tienne un maximum de temps pour pouvoir m'enfuir en toute tranquillité. Ainsi je ne serai pas un poids pour Katsu'.

Seulement, un élément imprévu fit interruption : ça me brûlait les yeux. Je tenais tant que je pouvais malgré la douleur, mais j'avais l'impression de griller mes globes oculaires. Hakamata se mit à faire des grimaces pour me déconcentrer. Quel idiot.

Au bout de quelques secondes seulement, je dus fermer les yeux, tellement la douleur était forte. Mais, j'avais réussi à activer mon alter, et pour lui je me trouvais encore là à le fixer dans le blanc de l'œil. Cette amélioration qui me venait de mon précédent kidnapping était bien utile.

Je ne perdis pas une seule seconde pour me lever et me diriger à grands pas vers la sortie.

«Tu peux faire bien mieux, Yoko. C'est enfoui en toi. »

Quoi ? C'était quoi ça ?

Je n'eus pas le temps d'y penser qu'Hakamata déclara :

— Putain t'es vachement forte en fait.

Je gloussai de rire.

Merde.

Il se retourna brusquement vers moi : mon alter ne faisait plus effet. Le lycéen se leva subitement pour partir à ma poursuite. Je mis un temps avant de réagir et passai le pallier de la porte en courant. Mais, il fut plus rapide, et réussit à m'attraper le bras. C'est que ça faisait mal, en plus.

— Attends, ils vont me buter si tu t'enfuis !

J'eus presque de la peine pour lui, alors je dis :

— On aurait pu être potes dans d'autres circonstances.

Avant d'accrocher mon regard dans le sien quelques secondes, et d'inverser sa vision.

Décontenancé, il relâcha sa prise quelques secondes avant de la raffermir aussitôt. Merde, ça ne marchait pas. Alter inutile. Il fallait vite que je trouve une autre solution pour m'extirper de ses pattes.

Alors, je fis le devoir de toute femme embêtée par un homme, c'est à dire que je balançai fermement mon pied dans ses parties intimes. Un cri plaintif résonna dans l'endroit. Il se tordit de douleur en fermant les yeux, me laissant à nouveau libre. J'allais enfin pouvoir m'échapper mais il dit :

— Attends !

Je m'arrêtai soudainement comme si je n'avais pas mieux à faire.

— Laisse moi prendre ton numéro, s'il te plaît !

J'éclatai de rire malgré moi. Ce Eizo pensait vraiment à ça dans ce genre de situations ?
Il me tendit son téléphone et je rentrai mes coordonnées. Une fois que j'eus fini, je fonçai rejoindre Katsunaga.

***

Lorsque j'atteins le niveau du combat, l'ambiance était sombre. Le type qui m'avait forcée à le suivre, Kanji, pleurait en silence par terre. Katsunaga lui avait une mine terrible et avait visiblement perdu son t-shirt au passage. Wow, je ne m'étais jamais doutée qu'il était aussi musclé.

Mon ami se retourna soudainement en m'entendant arriver. Il accourut, inquiet.

— Yoko, ça va ?!

— Tranquilou bilou, fis-je en levant mon pouce. Et toi ?

Il ricana.

— Même pas mal.

Pourtant, il n'avait pas l'air très en point non plus. Il avait beau surpasser son élève, celui-ci semblait savoir se défendre. Alors, Katsunaga s'effondra sur lui-même, et je réussis à la rattraper avant qu'il ne touche le sol. Je le portais dans mes bras tant bien que mal dans une étreinte désespérée. Mes mains touchaient son dos brûlant. Il reprit conscience au bout d'une seconde, mais resta dans mes bras en reposant sa tête sur mon épaule.

— T'as bien travaillé aujourd'hui, bodyguard, chuchotai-je.

— Tu rigoles, j'ai été pathétique, j'aurais dû rester avec toi...

Je lui offris un sourire désolé. Tout ça était de ma faute.

Par la suite, nous partîmes dans la direction de sa maison, qui était la plus proche de l'endroit où nous nous trouvions. Je dus le soutenir sur tout le chemin. Enfin, nous arrivâmes sur place.

Je pus voir, événement rare, la mère de Katsunaga. Ce qui m'étonnait, c'était qu'Ai Hiwasa avait l'air d'une femme tout à fait charmante, contrairement à ce qu'il racontait. Il la décrivait comme une vraie sorcière au caractère terrible, mais lorsque je croisai son regard, je ne vois qu'une femme triste et bienveillante. Elle avait l'air... Déprimée. Je remarquai également son ventre rond en me demandant si le nouveau petit frère de Katsu' était déjà né.

Je le fis remarquer à mon ami tout en désinfectant ses plaies. Il grimaça de douleur.

— Je vous l'ai jamais dit, mais ma mère est bipolaire.

Je le regardai avec des yeux attentifs. Je ne connaissais pas vraiment cette maladie.

— Si je vous dis qu'elle est horrible... C'est parce qu'il lui arrive vraiment de faire des trucs pas cool à cause de ça. Quand j'étais gosse, dans ses périodes dépressives, il lui arrivait de ne plus s'occuper de moi. Ou alors, dans sa période hystérique, elle a buté le chien que mon père m'avait eu, sous prétexte qu'elle n'aimait pas les chiens.

Je me mordis les lèvres. Cela avait dû être dur.

— J'en reviens pas qu'ils aient décidé d'avoir un gosse. Cette folle va lui gâcher la vie. Ils lui ont même pas encore trouvé de prénom, tu t'en rends compte ?!

— Trouves-en un toi alors, proposai-je.

— Ouais... Enfin c'est pas mon rôle, et j'ai peur pour mon p'tit frère, tu vois.

Je hochais la tête silencieusement, signe que je comprenais. Soudain, la sonnerie retentit. Nous courûmes à l'entrée, devançant sa mère, pour trouver nos amis que nous avions invités. Neru et Nahoshi débarquèrent bruyamment en nous saluant. Ils ôtèrent leurs chaussures et nous rejoignâmes la chambre en discutant. La lycéenne aux cheveux violets tenait encore dans ses mains sa fidèle caméra. Celle-ci ne m'avait pas manquée.

Enfin, nous laissâmes place au silence pour que Katsunaga parle. Ils nous présenta une petite carte plastifiée que Kanji lui avait donnée à la fin de leur affrontement.

Voici ce qu'il s'était passé.

D'étranges hommes en costard était venu à sa rencontre et lui avaient proposé un marché. Il devait récupérer Yoko Anzai, l'amie de Katsunaga Hiwasa —moi, contre une grosse somme d'argent. Évidemment, Kanji avait décidé d'y mêler ses histoires personnelles et se jura intérieurement de ne me prendre avec lui que s'il gagnait son duel. Il avait au passage volé cette carte à l'homme afin de faire du chantage si jamais il ne respectait pas sa part du marché.

Je la pris dans mes mains pour l'observer sous toutes ses coutures. Elle semblait importante.

Il y avait une puce électronique dessus, à la manière des cartes bleues, et les inscriptions Sano Arai.

— C'est quoi, Sano Arai ? demanda Neru.

— Aucune idée, répondis-le pensive alors que je faisais tourner le bout de plastique dans tous les sens comme si j'allais trouver un indice.

— Une société d'import export, intervint Nahoshi qui tapait sur son téléphone. Une banale société d'import export.

— Qu'est-ce qu'une société d'import export me veut ?

— On s'en fout, ce qui compte c'est d'aller leur péter la gueule non ? dit Katsunaga en se craquant les doigts.

— Tout ne se règle pas avec les poings, imbécile ! rétorquai-je en tendant la carte à Nahoshi.

Celui-ci avait l'air plus concentré que jamais sur l'objet, ses yeux faisant des aller-retours entre ça et son téléphone.

— Je pense que Masahiro a des ennuis avec une société entière... déclara-t-il en prenant des précautions. Je crois qu'il y a quelque chose de gros, très gros. Quelque chose qui nous dépasse. Je peux le sentir.

— Oui, je le vois aussi, confirma Neru, qui avait posé sa caméra.

Leurs paroles m'inquiétaient. Je me rendais soudainement compte que ce n'était plus un jeu, ni une histoire entre deux ados paumés, mais bien des affaires d'adultes. Dieu que je haïssais les adultes. Mettre en jeu la vie d'enfants pour je ne sais quel dessein mystérieux couvrant je ne sais quel complot.

Je repensai au premier kidnapping. Shinso n'était donc bien qu'un rouage, un pion et pas une tête pensante. Enfin, c'était ce que je me confortais à croire. Je me plaisais à croire qu'il n'avait pas eu le choix.

Une main se posa sur mon épaule. C'était celle de Neru qui me regardait l'air concernée. Je remarquai que j'avais serré les poings si forts que je tremblais et me relâchai. Cette histoire me mettait encore visiblement sur les nerfs.

Mon téléphone vibra, c'était un message de Hakamata. Zut, moi qui pensais m'être définitivement débarrassée de lui. Comme si je n'avais pas déjà assez de problèmes à gérer.

Je regardai l'heure. Il était temps que je rentre chez moi.

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