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11. un nuage de sang sur le béton (*)

Hey :)

Petite note pour vous prévenir que je vais passer cette fanfic à la première personne, ce sera donc le premier chapitre pour tester un peu, donc dites moi ce que vous en pensez
Je suis entrain de réécrire les chapitres précédents, il y aura quelques changements notamment l'incipit (je vais aussi réécrire la préface et faire une playlist avec toutes les musiques citées)
Pour finir, j'ai décidé de faire une partie dédiée aux dessins que vous trouverez juste après

Bonne lecture !

EDIT : les chapitres marqués d'un (*) ont été réécrits

私が盲目になるまで
« 𝐔𝐍𝐓𝐈𝐋 𝐈 𝐆𝐎 𝐁𝐋𝐈𝐍𝐃 𝐜𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐨𝐧𝐳𝐞 ༄ 



beach bummer no vacation
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Le dernier carton éventré, je m'autorisai une pause, étalée au sol entre les vieux vêtements, les sacs et les livres. Comme les cours avaient exceptionnellement fini plus tôt, je m'étais enfin décidée à finaliser mon déménagement. Oui, j'avais laissé traîner mes cartons pendant près de deux mois.

Vêtue uniquement d'un short de pyjama et d'un débardeur blanc trop petit, je me lamentais d'acheter un jour un ventilateur. Juin faisait fondre à grosses gouttes ma peau plus bronzée que celle d'un japonais lambda.

De la fenêtre grande ouverte s'échappait un rectangle de lumière chaude où flottaient de fines particules de poussière et la douce odeur du barbecue des voisins. Mon ventre grogna d'envie. Malheureusement, mon père n'était pas encore rentré du chantier. Après avoir quitté l'armée pour s'installer en Chine à Haichuan non loin de Qingdao, il s'était reconverti en chef de chantier, et avait continué cette voie une fois de retour au Japon.

Je me relevai de mon lit en bazar et ébourrifai mes cheveux en bataille. Ceux-ci méritaient bien un petit passage chez le coiffeur, mais depuis qu'ils m'avaient transformé en grand-mère, je ne faisais plus trop confiance aux as du ciseau. A vrai dire, si je les coupais court, c'était tout simplement car mes cheveux ondulés étaient bien trop durs à entretenir et aussi secs que l'arizona. J'enviais la chevelure lisse et vigoureuse de Neru qui se déroulaient jusqu'à ses fesses.

Je lançai dans mes écouteurs ma playlist Rap US, la seule de mon téléphone en fait. Il fallait l'avouer, je n'avais que peu de culture musicale, peut-être quelques morceaux de pop chinoise à la mode ou deux trois compositions de musique classique.

Clark Kent - TOKYO'S REVENGE. Bien que ça ne soit pas la musique la plus romantique qui soit, ce serait mentir de prétendre que je ne l'avais pas enregistrée en pensant à une de mes premières discussions avec une certaine personne.

Alors, une notification me prit par surprise et je cliquai aussitôt que le nom de So apparut sur l'écran. Quelle idiote, il va croire que je reste sur mon téléphone toute la journée —ce qui n'est pas loin de la vérité, ou que je suis désespérée de lui parler.






SO
J'espère que tu manges bien
Oublie pas de t'hydrater

MOI
Chef oui chef


Piteux mensonge, mon régime alimentaire se constituait uniquement de junk food, de nougats chinois et de chips.


SO
Quand je dis hydrater je parle d'eau pas d'Ice Tea

MOI
...
Repli stratégique je répète repli stratégique

SO
Qu'est-ce qu'on va faire de toi franchement

MOI
Je pense qu'avec le taux de sucre dans mon sang on peut bien faire une bouteille ou deux

SO
Ok Ice Tea girl

MOI
Ok Sprite Boy

SO
C'est moche

MOI
Comme toi

SO
T'as 5 ans ou quoi





Je manquai de m'étouffer de rire à la façon d'un poulet asthmatique si tant est que les poulets pouvaient être asthmatiques —note à moi même : chercher sur Google si les poulets peuvent être asthmatiques. Je suis sûre que oui, pauvres bêtes.

Ah, j'aimais bien ce garçon. Vraiment bien. Il apportait une once de joie et d'adrénaline à mon quotidien. Je le cherchais du regard à chaque croisement, je dessinais son visage dans les violettes de ma rue, et je résistais à l'irrépressible envie de parler de lui à longueur de journée.

Depuis quelques semaines, je n'allais plus rendre visite à grand-mère, et le temps s'éclaircissait.

Mon humeur avait donc sensiblement augmenté et j'avais arrêté de me poser des questions à propos de So. Même si je ne l'avais que très rarement revu, j'avais visionné avec attention le championnat sportif de UA. De temps en temps, je sortais avec mes amis. J'esquivais soigneusement les chats qui semblaient particulièrement affectionner mes mollets depuis ma rencontre avec mon ami aux cernes de la taille du palais impérial.

D'ailleurs, Neru me harcelait pour que je lui donne le numéro de téléphone de So afin qu'elle l'interview pour ses articles dédiés aux super héros sur Twitter. C'était en quelque sorte les débuts de sa carrière de journaliste. Jusque là, j'avais toujours refusé car je trouvais ça carrément gênant. Qui plus est, elle pouvait tout simplement interroger sa cousine Kyoka Jiro qui elle étudiait en filière héroïque.

Je descendis me servir une boisson fraîche dans le réfrigérateur et m'installai devant la télévision qui diffusait un anime quelconque.

La décoration du petit salon était plutôt modeste voir quasi inexistante, et le bazar témoignait du mode de vie d'un père célibataire. Il y avait bien une plante entre la vie et la mort sur un meuble, quelques brins d'encens dans une tasse, et un joli carillon ramené de Chine.

Ice Tea girl...

Je souris.

La petite loupiote de mon téléphone clignota : un nouveau message de So. Je décidai d'attendre quelques minutes avant de répondre.

C'était une blague, évidemment que je me jetai dessus.





SO
T'es occupée là tout de suite ?

MOI
Oui je suis une femme d'affaires tu sais

SO
Ok bye

MOI
Non c'est une blague je suis là pq

SO
J'ai quelque chose d'important à te dire
Rejoins moi à l'adresse en pièce jointe

MOI
Maintenant ??
Tu peux pas me dire par messages ?

SO
Non
T'as 10 minutes





Aussitôt dit aussitôt fait, je jetai mon téléphone sur le canapé et faillis l'éclater au sol pour la deuxième fois, puis fonçai dans ma chambre. Je me souvains alors que le plancher était impraticable, couvert d'une jonchée de cartons.

Pourquoi fallait-il que cet homme débarque TOUJOURS au pire moment ?

Ma chambre était assez spacieuse par rapport au reste de la maison quand elle était rangée, mon père m'avait laissée choisir la plus grande. Elle était constituée d'une grande fenêtre en face de la porte (qui manquait d'un balcon à mon goût), d'un lit une place (comme les enfants), d'une bibliothèque pas encore garnie (les livres étant étalés au sol) et de meubles usuels comme un bureau et une armoire. J'ouvris cette dernière le cœur battant.

Mes seuls vêtements potables se trouvaient parmi le linge sale, il ne restait plus que des pantalons trop petits et des t-shirts trop... « gamins ». Mon regard dériva sur mon uniforme scolaire accroché au mur par un cintre. J'avais troqué mon cardigan gris à manches longues pour un pull sans manches de la même couleur plus adapté à l'été, sur une chemisette blanche immaculée et ma jupe bleue marine.

Je jetai un dernier coup d'œil à mon tshirt à hibiscus roses.

Non, clairement pas.







☽︎☾︎






sick shit together pangea
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— Tu veux pas m'expliquer ce qu'il se passe à la fin ? Chuchota Kyoka agacée au micro de son téléphone.

— Après, après. D'abord trouve le sac, répondit une voix féminine.

La rockeuse se faufila dans la salle de classe, après avoir vérifié à gauche et à droite que personne ne l'avait vue. La fin des cours avait sonné depuis quelques minutes, il ne devait plus y avoir grand monde. C'était la première fois qu'elle entrait dans une classe de la filière générale, mais celle-ci avait tout de similaire avec la sienne.

A présent, comment était-elle censée mettre la main sur le sac de cours de Hitoshi Shinso ?

Un cahier ouvert sur le bureau du professeur attira son attention. Sur la pointe des pieds, elle rejoint le tableau, et jeta un coup d'œil aux pages griffonnées. Jackpot : il s'y trouvait le plan de classe. Elle trouva sans difficulté l'emplacement de sa cible, près d'une fenêtre au dernier rang. Pas étonnant au vu de la personnalité de celui-ci, qu'elle avait quelque peu cernée durant le festival sportif de UA.

L'apprentie héroïne prit soin de ne rien déplacer en atteignant son objectif.

— J'ai trouvé, murmura-t-elle à l'intention de son interlocutrice. Maintenant dis-moi pourquoi tu fais tout ça. D'abord, tu cherches des informations sur lui, puis sur ses fréquentations, et maintenant tu veux fouiller ses affaires ?

— Je te jure que j'ai une bonne raison, mais on en parlera plus tard.

— Neru. Je rentre immédiatement chez moi si tu ne réponds pas maintenant. De toute façon, le lycée va bientôt fermer.

— D'accord, céda celle-ci en soupirant. J'essaie juste de protéger une amie. Je pensais qu'il était normal, mais... J'ai soudainement un très mauvais pressentiment. Je ne saurais pas l'expliquer mais j'ai l'horrible impression que quelque chose de mal va lui arriver si elle continue de le fréquenter, alors j'ai repris mes recherches depuis quelques jours. Satisfaite ?

— Pas vraiment, mais va pour cette fois... Alors, qu'est-ce que je suis censée chercher ?

— Je ne sais pas, n'importe quoi qui te paraît louche, une fausse carte d'identité, une arme...

— Super, je sais même pas ce que je cherche, râla Kyoka. Dis plutôt que t'es jalouse qu'on te vole ta meilleure amie.

Aussitôt qu'elle fut accroupie près du bureau, elle colla les prises jack qui pendaient de ses lobes d'oreille au sol : ainsi, elle pourrait entendre si quelqu'un approchait. Elle ouvrit avec des précautions inutiles le sac, et déplaça timidement les cahiers, puis se permit de fouiller un peu plus au fond. Rien. Rien que des feuilles de cours normales, rien d'autre qui ne serve dans un milieu scolaire.

C'en était presque ennuyant.

— J'ai bien l'impression d'avoir fait tout ça pour rien...

Soudain, sa main rencontra un relief sur le tissu intérieur, quelque chose de dur et de rectangulaire. Elle balada ses doigts un peu partout pour trouver ce que cela pouvait bien être, mais ne sentit aucune ouverture. Idem dans le fond. Il se pourrait bien que ça soit juste la fabrication du sac, comme ça pourrait être une poche cachée.

Trouvé ! S'écria-t-elle intérieurement en dénichant après un temps interminable une petite fente presque invisible située tout en haut. Elle plongea sa main dans l'espace étroit, et en ressortit un carnet noir tout fin.

— Quoi, qui utilise un carnet secret de nos jours quand on a un téléphone portable ? Plaisanta la musicienne.

— C'est pour... Ne pas se faire hacker j'imagine, répondit sa cousine pensivement. Comme il pourrait bien casser son téléphone. Qu'est-ce qu'il y a dedans ?

Hacker ? Tout ça était de plus en plus louche. Kyoka ouvrit la première page, vide. Rien de plus sur la deuxième. En feuilletant l'ouvrage, elle découvrit en plein milieu une myriade de lettres romaines incompréhensibles mêlées de kanjis et de flèches. Ce n'était pas de l'anglais, pour sûr. Ça ne ressemblait même pas à une langue mais juste à un assemblage aléatoire de caractères.

— Je crois que j'ai quelque chose qui pourrait t'intéresser, s'exclama silencieusement Kyoka en capturant la première partie de ce charabia avec l'appareil photo de son téléphone. Franchement, j'aurais dû rejoindre la branche super héroïque des services secrets.

Elle jeta un coup d'œil à l'heure : la sonnerie allait mettre un terme à la pause d'un moment à l'autre. Elle coupa sa communication, rangea le carnet et referma le sac en prenant soin de tout laisser à son emplacement originel et traversa à toute vitesse la salle en slalomant entre les bureaux. La jeune fille soupira de soulagement en passant le pas de la porte.

Alors, quelques mètres plus loin... Elle était certaine d'avoir croisé le regard froid de Shinso.






☽︎☾︎







Neru gigotait d'impatience dans son fauteuil à roulettes à s'en donnait le tournis. Son dos, à moitié découvert par un débardeur noir, était à deux doigts de fusionner au dossier, collé par la chaleur. Ses cuisses bien garnies occupaient l'espace de l'assise dans un pantalon en tissu à carreaux bruns, maintenu par une ceinture à double boucle dorée.

Cela faisait cinq minutes qu'elle avait confié les photos de Kyoka à Nahoshi, certaine qu'il s'agissait d'un message crypté. En théorie, ce petit génie ne devrait pas mettre bien longtemps avant de craquer le code.

Elle trouverait peut-être une communication secrète entre Shinso et un membre de la mafia, ou bien des lettres d'amour adressées à plusieurs filles !

Neru avait toujours été capable de voir plus loin que les autres, dans les lignes de l'univers et du scénario. Elle savait, elle le sentait dans ses tripes qu'il allait se passer quelque chose.

Elle sursauta lorsque son téléphone vibra et que s'afficha le message décodé.

NAHO'
Désolé pour l'attente je répondais à Suika

Neru soupira. Encore un nouveau nom de fille.

NAHO'
La clé était super simple
Soit c'est du travail d'amateur, soit il voulait simplement éviter que quelqu'un le trouve par hasard
A mon avis il ne s'attendait pas à ce que tu mettes la main dessus...
Bref, on n'a que le début mais y'a de quoi s'inquiéter, regarde ça

Accolé à cela, une suite d'horaires et de lieux qui correspondaient sûrement aux endroits où elle se trouvait, ainsi que son emploi du temps scolaire.

Un frisson d'effroi parcourut l'échine de Neru. Un stalker ? Son amie était en danger, il n'y avait plus aucun doute. Si ce taré faisait une fixette un peu trop poussée sur elle au point de noter tous ses faits et gestes, qui sait ce qu'il pourrait lui faire ? Elle avait raison, elle avait raison depuis le début.

Ni une ni deux elle composa le numéro de Yoko et l'appela ; la sonnerie retentit plusieurs fois dans le vide. Elle activa la localisation de son téléphone et envoya un message à Nahoshi et Katsunaga pour leur faire savoir qu'elle se rendait chez leur amie pour vérifier si tout allait bien.

L'adolescente enfila ses Vans noires et se précipita hors de son domicile. Celui de Yoko ne se situait heureusement qu'à quelques pâtés de maisons, c'était bien pour cela que Masahiro l'avait choisi. Nahoshi habitait un peu plus loin et Katsunaga complètement à l'opposée, elle ne pouvait donc compter que sur elle-même.

Essoufflée, Neru s'arrêta dans la rue en pente de la demeure des Anzai pour récupérer un instant. Bien sûr, elle avait menti à Kyoka et ne s'était jamais mise au sport. Elle détestait toujours autant courir.

Alors, elle aperçut Masahiro à quelques mètres seulement du pas de la porte, clés en main. Elle s'apprêtait à l'appeler quand son ouïe fine capta un bruit étrange.

Une sorte de mécanique qui s'activait...

Un pistolet chargé.

Le cœur de Neru battait à toute vitesse jusqu'à l'étourdir. Qu'est-ce qu'elle devait faire ? Sa tête tournait et elle ne savait pas quelle décision prendre, ni même pourquoi elle restait plantée là paralysée par la peur. Tout se passa très vite. Au moment où l'autre homme leva son arme derrière le buisson et que Neru capta quelques feuilles se froisser, elle cria :

— Attention !

L'action se joua sur une seconde. Un coup de feu étouffé par un silencieux résonna.

Neru ne put voir la balle fuser.

Masahiro fit un bond surhumain sur le côté.

Un nuage de sang gicla sur le béton.

L'agresseur s'enfuit au moment où il s'aperçut de la présence de la jeune fille. Le voisinage, alerté par le cri perçant de cette dernière et le spasme de douleur de Masahiro, sortit un à un en claquant les portes d'entrée.

La scène était trop confuse pour qu'on y comprenne quoique ce soit.

Elle resta plantée là sans savoir quoi dire ni quoi faire. On appela une ambulance, puis la police. Tout était insupportablement bruyant.

Comme une enfant, Neru se recroquevilla sur elle-même et se boucha les oreilles.

Les cris affolés, les portes qui claquaient, les fenêtres ouvertes à la volée, les enfants intrigués, le son de la télévision, la climatisation, les ventilateurs, les téléphones qui sonnaient, la sieste des grand parents comme si de rien n'était, une coque en plastique qui glisse dans une poche en jeans, le froissement des vêtements à chaque mouvement, la sirène de l'ambulance, les pneus crissant des voitures de police, le volant qui manoeuvre, les pots d'échappement, le ronronnement du moteur qui meurt dans un dernier râle, la portière ouverte, les discussions des officiers, un stylo qui gratte une feuille de papier, un pieds nerveux qui tape le sol, l'électricité dans les nuages, les ambulanciers sous pression, les chiens qui aboyaient, leurs poils qui frottaient contre l'herbe, les roues du brancard que l'on descend du camion, l'effort des muscles pour déplacer le blessé, la piqûre de la perfusion, sa faible respiration sous le masque à oxygène, tous les cœurs qui battent dans une cacophonie sans pareille, une goutte d'eau, les pas qui grattent le béton, les instructions des infirmiers, la police qui fouille le voisinage, le vent dans les branches, le vent qui file entre les murs, le vent qui remue chaque molécule, toujours plus de pas et d'éclats de voix, des cris, des chuchotements, le roulement du brancard contre la pente métallique, le policier qui la secoue, la pluie chaude qui se déverse soudainement...

Chaque particule qui s'entrechoquait.

C'était trop.






☽︎☾







Anonyme9270
Est-ce que je peux me nourrir pour le restant de ma vie d'Ice Tea ?

Anonyme1732
Plus je vois tes posts et plus je me dis que t'es l'utilisateur le plus bête du forum

Anonyme0856
Il faut tenter l'expérience !!

Anonyme9270
Je suis juste curieuse ok ?

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