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Chapitre 9 : Hidden Machinations

https://youtu.be/yvhfxMVVNgQ

Point de vue extérieur

— Luna ! Où allez-vous ? s'insurgea le professeur.

— Je sèche !

La jeune fille avait attrapé son sac et s'était levée sous les protestations de l'autorité de la classe et les rires de ses camarades. Elle ne devait pas craquer, il lui restait cent mètres à parcourir. Encore un petit effort. Un pas après l'autre. Surtout ne pas se précipiter, ne pas montrer que ça la touche, jouer la désinvolte. Plus elle s'avoisinait de la porte, et plus les cris de l'enseignant s'intensifiaient, harmonisés aux moqueries des élèves, allant crescendo, si bien que ses oreilles bourdonnaient. Malgré un équilibre précaire, elle réussit à franchir cette dernière étape, claqua dans son dos le battant de bois qui mit fin à ce vacarme assourdissant.

Dans le couloir, l'adolescente se figea, la respiration saccadée, les larmes au bord des yeux, avant de courir aux toilettes. Elle s'assura de l'état de chaque cabine, mais au vu de l'heure, tout le monde devait être en cours. Elle s'approcha lentement d'un lavabo et posa ses mains de part et d'autre de celui-ci pour tenter de se calmer. Elle actionna le robinet et releva la tête pour observer son reflet dans le miroir. En parfaite synchronisation avec l'eau, ses larmes se mirent à couler. Tout d'abord en léger filet, mince et sinueux, puis abondamment. Les vannes étaient ouvertes. On ne distinguait plus la différence entre les deux fluides dans la vasque, les liquides se mélangeaient entre eux pour n'en former qu'un. Venait-elle de là, cette expression ? C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase ? Une chose était sûre, elle n'en pouvait plus. Ça ne pouvait plus durer. Le harcèlement qu'elle subissait au quotidien commençait à l'engloutir, l'aspirait, comme les flots entraînaient ses larmes dans le siphon.

Seule, démunie, emportée, fatiguée de lutter à contre-courant. Comment pouvait-elle faire face à cette vague de haine, à cette société où elle ne s'était jamais sentie acceptée, malgré tous ses efforts ? Elle ne pouvait en parler à son frère, il gérait beaucoup trop de choses. Il s'était toujours occupé d'elle depuis leur plus tendre enfance. Elle ne devait pas alourdir son fardeau. Alors à qui ? À Hobi ? Il portait sa croix lui aussi. Elle ne possédait personne d'autre. C'était dans ces instants qu'elle aurait aimé avoir des parents. Du moins juste une mère.

Il ne lui restait que très peu de souvenirs d'elle et son aîné refusait d'en parler. Luna était encore jeune quand celui-ci l'avait extraite de l'Underground. Elle se rappelait peu de son père. Il ne se montrait pas forcément bon, ou mauvais ? Elle ne savait plus ? Comment en vouloir à une enfant de dix ans ? Tout lui paraissait confus. La seule chose distincte dans cette obscurité, la seule chose qui brillait et qu'elle avait suivie toute sa vie était son frère. Ce frère qu'elle adorait, qu'elle respectait, qui la couvait aussi beaucoup trop, l'étouffait presque. Non, cette fois, elle ne pouvait s'en remettre à lui. Elle aspirait à s'en sortir par elle-même, lui montrer que maintenant, elle prenait soin d'elle sans compter sur les autres. Qu'elle était une femme et non plus une petite fille.

https://youtu.be/0BzsRn3hkA0

Elle ancra ses yeux gonflés dans leur reflet, rouges, fatigués, mais déterminés. D'un revers de sa manche, elle chassa les larmes sur la joue, prit une grande inspiration et pencha la tête en avant. Sa chevelure dégringola dans le lavabo et au contact de l'eau, l'encre noire séchée entre ses mèches, goutta sur la céramique blanche, jusqu'à peu à peu recouvrir complètement celle-ci de ténèbres. Elle attrapa le savon mis à disposition contre le mur et frictionna les tâches causées par ses camarades alors que leur professeur, le dos tourné, faisait mine d'ignorer ses persécutions.

« Tu devrais les teindre »

« Ne t'étonne pas de ne pas être intégrée si tu fais ton intéressante »

« C'est toi qui cherches aussi »

« Comprends-les, ils croient que tu te moques d'eux »

...

Au rythme de la couleur qui disparaissait sous ses yeux, les commentaires de ceux censés les éduquer, les soutenir et les faire grandir, défilaient dans sa tête, comme si en plus de laver les affronts physiques, elle souhaitait nettoyer les stigmates de son cœur.

C'était terminé ! Elle ne se laisserait plus faire ! Elle avait le droit d'exister. Pourquoi devoir se cacher, pourquoi devoir renier ses origines ? Ils s'étaient attaqués au souvenir de sa mère, à la seule ressemblance commune avec son frère. Il était hors de question d'y renoncer. Si elle devait rendre les coups, elle les rendrait ! Fini de jouer ! Terminé la gentille petite fille qui ne dit rien.

Une société lisse et protectrice, où tout le monde vivait en harmonie ? Bullshit ! Tous une bande d'hypocrites ! La nature humaine, imparfaite, avait beau essayer de se cacher derrière des artifices, le jour où le miroir se brisait, il était irréparable.

Une fois l'encre complètement retirée, elle tressa sa longue chevelure humide qui remonta de quelques centimètres sous ses omoplates. Elle passa de l'eau sur son visage rougi, le tapota d'une petite serviette en papier. Elle arrangea le tee-shirt trop grand de son frère, et attrapa dans son sac ses lunettes de vue afin de masquer du mieux possible, ses yeux bouffis. Une dernière vérification à son reflet et la jeune femme prit la direction de la sortie.

Le couloir déserté résonnait au rythme de ses pas. Sans un regard en arrière, elle quitta son établissement en direction du studio de danse dans le but de se défouler. Un ersatz de haine subsistait et une énergie inconnue devait être canalisée. Une nouvelle lune commençait aujourd'hui. Cette nuit, le ciel noir invitera à une pause jusqu'à ce qu'elle croisse à nouveau, pour devenir pleine et brillante.

🌙

Sun

— J'y suis, je rentre.

Sur mon écran, Kim franchissait en effet les portes de la clinique. Il remonta sur son nez la paire de lunettes que je lui avais dégotée. Ce petit bijou de technologie m'avait coûté les yeux de la tête. La caméra, placée dans les verres, me permettait de suivre ses mouvements en direct et de lui projeter des infos visibles de lui seul. Un micro, présent dans la monture et une oreillette, cachée dans la branche, pouvaient être activés à distance.

Dire que j'étais serein serait mentir. Nous avions peaufiné le plan le plus possible. Cependant, il restait trop de variables imprévisibles pour que je sois complètement détendu.

Mon partenaire était venu nous chercher, Jungkook et moi, à un point de rendez-vous inaccoutumé, au cas où l'on nous pisterait. Kim, lui, avait organisé sa journée comme à son habitude pour n'éveiller aucun soupçon. Après son passage par le bar, il avait déposé son chien chez le plus jeune et avait rejoint le centre de soin. Il nous avait confirmé son arrivée alors que nous roulions encore, espaçant volontairement notre entrée de la sienne.

— Nickel. J'ai un visu et je te reçois parfaitement. Tu sais ce qu'il te reste à faire, lui indiquais-je avant de couper le son pour éviter les parasites de nos conversations.

— C'est ouf la portée de ces trucs, commenta mon partenaire.

— Je t'avoue que j'en suis assez fier, en effet.

Quelques secondes plus tard, on se gara sur le parking réservé aux visiteurs. Hoseok attrapa une paire de lunettes, similaire à celle de Kim, et sortit de la voiture. Il fit semblant de fermer la porte à clé et s'engagea vers l'accueil. J'ouvris une deuxième fenêtre sur mon ordinateur pour suivre sa progression, à lui aussi. Le plus jeune du groupe, tatouages dissimulés sous un tee-shirt à manches longues, prit la place du conducteur, prêt à démarrer en trombe en cas de problème.

— OK, on entre, signalai-je à Kim, après avoir réactivé le son dans ses oreillettes.

Il se racla la gorge pour signifier que l'information lui parvint. Après avoir salué chaleureusement les soignants qu'il rencontrait en chemin, il emprunta le couloir en direction du bureau du personnel. Son but était d'occuper l'infirmière de garde, le temps que mon aîné accède à un ordinateur. Sans ça, je ne pouvais pirater aucun système de sécurité sans me faire repérer.

— C'est stressant d'attendre sans rien voir, confia Jungkook qui grattait nerveusement le cuir du volant.

J'étais resté à l'arrière, mon écran hors champ. Je sentais son impatience sortir par tous les pores de sa peau après seulement deux minutes. Il allait trouver le temps long.

Je l'abandonnai à ses angoisses et me reconcentrai sur mon partenaire en route vers les couloirs les plus proches de la direction. De son côté, Kim était arrivé à destination et frappa à la porte.

— Oui ? entendis-je à travers son oreillette.

Il entra et, comme attendu, se retrouva face à Soyeon, infirmière responsable de son frère.

— Bonjour Soyeon.

— Oh, bonjour, monsieur Kim, comment allez-vous ? répondit une femme élégante en blouse blanche.

Elle dégageait un certain charme et ses yeux s'étaient illuminés quand elle avait reconnu son interlocuteur.

— Parfaitement bien merci, et vous ?

— Très bien merci. Puis-je faire quelque chose pour vous ?

— Eh bien, oui. M'accorderiez-vous une minute ? J'aimerais vous parler de Jimin.

— Bien sûr. Installez-vous, l'invita-t-elle à prendre place sur une chaise derrière son bureau.

Ça n'allait pas, s'il se positionnait sur cette chaise, elle aurait une vue plongeante sur les écrans de sécurité. Ce genre d'établissement ne possédait pas de poste de garde à proprement parler, puisqu'aucune menace ne planait. Enfin, ça, c'était l'excuse du gouvernement pour faciliter ses magouilles. Des caméras assuraient quand même la surveillance des résidents afin de prévenir tout problème lié aux soins. Le personnel médical assumait cette surveillance.

— Fais-la sortir, murmurais-je.

— Est-ce que cela vous dirait de m'accompagner jusqu'à sa chambre ? Je vous expliquerais en chemin, essaya-t-il.

— Oh, je suis navrée, mais je ne dois pas quitter le bureau.

Merde. De son côté, mon partenaire attendait. S'il tournait trop dans les couloirs, on allait le repérer. Alors qu'il passait devant un distributeur automatique, je sautais sur l'occasion :

— Hyung, gagne un peu plus de temps.

Ce dernier comprit immédiatement et s'arrêta pour commander un café sur la machine face à lui.

— Kim, trouve quelque chose, mais on a besoin de cinq minutes sans qu'elle regarde les écrans.

— C'est-à-dire que... en fait..., hésita-t-il.

— Oui ? Vous pouvez parler librement avec moi, l'encouragea l'infirmière.

Je vis Kim se lever et se rapprocher d'elle. Hoseok avait attrapé son gobelet et s'était assis sur les fauteuils alignés contre le mur à côté du distributeur. Il faisait mine de boire son café, dans l'attente d'un médecin.

— Et bien... J'aurais préféré que l'on converse au calme, insista Kim d'un ton grave et sensuel.

Il avait pris la même intonation que le soir où il avait essayé de m'embrasser et continuait de réduire la distance entre eux. Quel enfoiré !

— Ne vous inquiétez pas. Personne ne nous dérangera ici, les autres sont soit en service pour encore une heure, soit en vacances.

— Une heure, répéta-t-il d'une voix de prédateur.

Il ne la lâchait pas du regard et je pus constater qu'elle avait saisi où il voulait en venir.

— Je ne suis pas sûre de comprendre.

— Bah tiens ! ne pus-je m'empêcher de commenter, ce qui fit pouffer mon chauffeur.

— Il est chaud le TaeTae, ajouta ce dernier.

Il n'avait pas accès aux images, certes, mais il entendait très bien.

— Soyeon...

— Oui, monsieur Kim ?

Il s'approcha tellement que je pouvais distinguer le grain de peau parfait de la jeune femme à travers mon écran. Je vis le pouce de Kim caresser le haut de sa pommette, son nez glisser contre l'arête de sa mâchoire.

— Soyeon, arrêtez-moi si vous ne désirez pas plus de ma part, susurra-t-il à son oreille.

J'interprétais le soupir de l'infirmière comme le signal que nous attendions pour bouger.

— Vas-y Hyung, la voie est libre, lui confirmais-je bien qu'il avait aussi entendu son jeu de charme.

https://youtu.be/FKgpeVl7yXk

Je n'avais pas eu le temps de finir ma phrase que son gobelet avait déjà rejoint la dizaine d'autres dans la poubelle. Il se dirigea prudemment dans le couloir jusqu'à arriver dans un cul-de-sac. Deux portes se présentaient sur sa gauche et une sur sa droite.

— Merde, l'entendis-je souffler.

— Qu'est-ce qu'il y a ?

— Ce ne sont pas les bons noms sur les portes, ils ont dû changer de bureau. Je ne sais pas lequel est celui du directeur.

En effet, je pus lire que le nom du médecin, inscrit sur la petite plaquette en métal, ne correspondait pas à celui indiqué sur le plan que j'avais réussi à obtenir. Incapable de pirater leurs ordinateurs à distance, je n'avais pu récupérer que d'anciens documents disponibles avant la refonte de leur système de surveillance un an auparavant. Il était fort possible qu'ils aient réaménagé les locaux ou fait une restructuration du personnel. Le bureau qui devait initialement être infiltré était celui de droite.

— Au fond, lâcha Kim, dans un soupir plus que suggestif.

Au fond ? Mes yeux s'écarquillèrent lorsque je découvris l'échange beaucoup plus chaud que quelques minutes plus tôt.

— Au fond ? répéta l'infirmière. Je ne comprends pas monsieur Kim.

— S'il vous plaît, Soyeon, appelez-moi Taehyung.

— Taehyung...

— Ce côté... continua-t-il en plongeant vers la gauche de son cou.

Kim embrassait sa partenaire et je pouvais aisément deviner à quoi étaient occupées ses mains au vu de ses mouvements et des gémissements que nous entendions. Je pensai un instant à couper le son, histoire de pouvoir nous concentrer quand je pigeai le sens de ses mots.

— Au fond, prend la porte au fond à gauche.

— T'es sûr ?

— Oui, soupira Kim.

Les ébats s'intensifiaient dans mes écouteurs.

— Putain, si j'avais su, j'aurais apporté du pop-corn, ironisa le tatoué.

Je ne relevais pas, bien trop focalisé sur mon ami qui pénétrait la pièce. Il observa quelques secondes autour de lui. Une table basse entourée d'un canapé et de deux fauteuils trônait au centre. Sur le mur de gauche, entre deux fenêtres donnant sur le parc, une bibliothèque était remplie de bouquins de médecine. Dans le fond, un bureau parfaitement rangé faisait face à l'entrée. Je pouvais voir une grosse plaque posée sur celui-ci avec les inscriptions « Choi, Directeur ». Depuis quand le responsable s'appelait Choi ? Il était écrit Lee dans mes recherches. C'était quoi ce bordel ?

— C'est bon, c'est bien là, confirma mon partenaire. Mais il n'y a pas d'ordi.

Putain, si le directeur utilisait un portable et qu'il s'était barré avec, on allait se foutre dans la merde.

— Meuble à droite, soupira mon client.

— Taehyung, cria la jeune femme en enroulant ses bras autour du cou de son vis-à-vis.

Il sembla la soulever, car des objets chutèrent et un plan beaucoup plus proche de son décolleté m'apparut. Quand il se recula, l'angle de la pièce avait changé. Il venait de la déposer sur un bureau et je craignais qu'il passe aux choses sérieuses. Il n'allait pas pousser jusque-là quand même ?

— Regarde dans le meuble sur ta droite, indiquais-je d'une voix plus dure que ce que je ne le souhaitais.

— Oui, je sais, on entend qu'eux, commenta mon ami par-dessus les soupirs et les bruits de baisers fougueux.

Il se dirigea vers un petit secrétaire, l'ouvrit et dévoila un écran d'ordinateur.

Got it !

Sans perdre une seconde, il brancha ma clé USB.

— À moi de jouer ! m'exclamais-je dans un craquement de doigts.

Mes mains couraient sur le clavier, les lignes de code défilaient à toute allure. J'essayais de me concentrer malgré les distractions sonores, mais je devais avouer que celles-ci me faisaient grincer des dents.

— C'est bon, je suis entré, informais-je mes collègues.

Je continuais de taper frénétiquement, le bruit des touches ne couvrait pas suffisamment les deux autres en chaleur.

— J'ai accès aux caméras dans trois... Deux... Un ! annonçais-je en même temps que j'enfonçais la fonction entrer de façon un peu théâtrale.

— Dépêche-toi, m'avisa Jungkook, je ne pense pas qu'elle tienne encore longtemps. Moi non plus d'ailleurs.

La situation semblait bien amuser le cadet, absolument pas perturbé. Pour ma part, je prenais grand soin de ne pas regarder l'écran de Kim, et m'affairai à remplacer les images que diffusaient les caméras par une boucle de couloirs vides.

— C'est bon, j'ai le contrôle. Kim, ta mission est terminée, je gère à partir de maintenant.

Celui-ci ne s'arrêta pas, au contraire, j'avais l'impression que tout devenait plus intense. Je lançai mon programme et la barre de progression de celui-ci avançait en parallèle des stimulations de l'infirmière. Dans l'attente que mon logiciel s'exécute, mes yeux se posèrent malgré moi sur la caméra des lunettes de Kim. J'y vis la jeune femme adossée contre un mur, la tête en arrière. Le plaisir qu'elle éprouvait s'y illustrait sans équivoque et, comme parfaitement synchronisé, au moment où mon chargement se termina, je pus entendre un râle à la hauteur d'un film pour adulte. Cette dernière papillonna des yeux dans tous les sens, se mordit la lèvre pour l'étouffer du mieux possible.

— Chuuuuut, murmura mon client, sa main aux longs doigts fins sur la bouche de l'infirmière.

— Eh bah, il était beau celui-là, commenta, goguenard, le plus jeune.

Je ne fis pas attention à la suite, bien trop occupé à paramétrer mon programme. En moins d'une minute, je terminais mes réglages et pus délivrer mon acolyte.

— C'est bon Hyung, tu peux dégager.

Il ne se fit pas prier, attrapa la clé USB et referma soigneusement le meuble. Il allait se diriger vers la sortie quand je vis grâce aux caméras que je contrôlais maintenant, quelqu'un s'approcher.

— Merde, planque-toi, quelqu'un arrive !

— T'es marrant toi, où ça ?

Je ne pris pas le temps de lui répondre, occupé à chercher une solution pour distraire le nouveau venu. Je le vis plonger sous le bureau au moment où la porte s'ouvrit. Celui-ci, obstrué par un montant en bois sur la partie basse, cachait mon collègue.

À présent face à la caméra, le visage de l'inconnu m'apparut. Je reconnus Choi, l'ami du père de Jimin et paternel de la fameuse Rosé. Qu'est-ce qu'il foutait là celui-là ? Je zoomai sur sa blouse et pus y lire en petites lettres brodées « Directeur Choi ». Depuis quand il était directeur ? Il n'était même pas médecin !

Mes yeux se posèrent sur la jeune infirmière et une idée s'infiltra dans mon esprit. Ça serait l'occasion de tester l'efficacité de mon programme. Après quelques manipulations rapides, je pus voir que Choi attrapait son biper. Il avait bien reçu le message que je venais de lui envoyer. Il fit demi-tour pile au moment où il allait contourner son bureau et tomber sur mon associé.

— Putain, c'était chaud, soufflais-je.

Quand il eut quitté le couloir, je m'empressais de prévenir mon collègue.

— C'est bon, la voie est libre.

Il se releva et put sortir sans encombre cette fois-ci.

— Passe par la droite au cas où. Y'a des toilettes en face du distributeur.

Simultanément, je lui affichais le nouveau plan des lieux sur le verre de ses lunettes.

— J'enclencherai les caméras au moment où tu y rentres. On aura l'impression que tu y seras allé directement après ton café.

Il s'exécuta et je relançais les images. Quelques secondes plus tard, il en sortit puis se dirigea vers le parking pour nous rejoindre.

Pendant ce temps, j'observais Kim, toujours avec la jeune femme qui redescendait de son orgasme. Au moment où elle allait lui parler, la porte s'ouvrit sur Choi.

— Soyeon, pourquoi m'avez-vous bipé en urg...

Il se coupa dans sa phrase, conscient de ce qui venait de se passer dans la pièce.

— Tu l'as fait exprès, pas vrai ? me demanda le tatoué, un petit rictus au coin des lèvres alors que l'autre criait à travers nos écouteurs.

— Kim ! J'attends des explications de votre part ! hurla le directeur. Votre lien avec la famille de Park Jimin, ne vous donne pas tous les droits !

Je ne pus entendre la réponse de mon client, car mon partenaire venait de nous rejoindre. Le cadet lui avait cédé la place et l'air de rien, mon ami démarra la voiture pour nous reconduire à notre point de départ.

— On se retrouve à la maison Tae ! lâcha le plus jeune avant que je ne coupe la communication, le laissant gérer sa merde.

Sur le chemin du retour, je me détendais enfin. Je sentais une pointe de colère et ça me faisait chier d'admettre que la façon dont Kim avait distrait l'infirmière n'y était pas pour rien. Il avait rempli son rôle avec brio, mais j'étais agacé. L'autre raison de mon énervement était Choi. Qu'est-ce qu'il foutait là, putain. Je retournais la situation en boucle dans ma tête. Il me tardait de retrouver Kim. On allait avoir une petite explication.

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Hello, hello ^^J'espère que vous allez bien et que vous avez apprécié.e.s ce chapitre.

On découvre le visage de Luna et ses tourments et l'infiltration de l'hôpital ne s'est pas passé sans accrocs même si ça aurait pu être pire ^^ y aura-t-il des conséquences ? Probablement !J'en connais un qui va passer un sale quart d'heure et qui va devoir rendre des comptes ^^

On se retrouve la semaine prochaine pour son procès ! 🤭D'ici là, prenez soin de vous !

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