Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 6

J'ouvris doucement les yeux. Un halo de lumière blanc traversait les rideaux transparents suspendus à la seule fenêtre de la chambre et venaient me réchauffer le visage de sa douce chaleur. Je pouvais voir de ma position, la vue d'un jardin et de la route qui coupait la rue en deux. Je tournais la tête, Will n'était plus là. Je décidais alors de me lever. Quand je fus debout, mes jambes tremblèrent un peu mais arrêtèrent très vite après. J'étais encore habillée de mon uniforme,  à présent tout froissé. Je me dirigeais vers une porte blanche, qui était visiblement la seule de la pièce. J'atterris d'abord dans un long couloir aux murs peints en beige d'où je pouvais apercevoir des escaliers à l'autre extrémité du corridor. Je m'y glissais rapidement jusqu'à être arrivée en bas. L'escalier donnait à présent sur une cuisine ouverte et un grand salon. Dans la cuisine, Catherine préparait le petit déjeuner tandis que Will attendait patiemment sur un tabouret, accoudé à l'îlot central. Je me glissais sur le tabouret à côté de lui quand il me demanda :

               

    —  Attends, si tu veux je t'apporte le petit déjeuner dans la chambre ?

    — Non merci ça va aller, le rassurais-je.

    — Ce matin, c'est oeufs brouillés, pancakes et céréales, m'expliqua-t-il.

    — Je n'ai pas très faim à vrai dire mais merci quand même de tout ce que vous avez fait pour moi, avouais-je sincèrement.

    — De rien ma puce c'est normal ! Vas t'installer sur le canapé du salon si tu veux, tu y seras plus à l'aise, m'invita affectueusement Catherine.

                

    Je me levais alors et m'assis sur un sofa moelleux, un peu comme le lit où j'avais dormi. Je crois que le mobilier décrivait bien cette maison : moelleuse, chaleureuse et confortable même si j'aurais aimé la découvrir dans d'autre circonstances. Mon regard et mes oreilles furent brusquement interpellés par la télé allumée sur les informations. Effectivement, la voix sérieuse d'une journaliste, habillée d'un tailleur brun, de la BBC :

   

    — Hier, un double meurtre à été commis dans le quartier tranquille de Quinston Street, à Édimbourg, où un couple d'origine Australienne avait emménagé récemment avec leur fille de quinze ans. En effet, Robert et Abigail Marshall, avocats réputés à Darwin ont été retrouvés à leur domicile égorgés, les pieds et mains liés. L'arme du crime à été retrouvée aux côtés du corps de Robert Marshall. Un voisin à confirmé avoir entendu des cris la veille chez les victimes. Ce qui l'aurait poussé à appeler la police, serait de ne pas les avoir vu de chez eux le lendemain...

            

    J'étais horrifiée par ce que je venais d'entendre. Quand Will arriva, un verre de jus d'orange à la main, il s'empressa de poser le verre sur la table basse en face de moi pour prendre la télécommande et éteindre la télévision. J'étais tétanisée et encore une fois, les larmes coulaient à flot sur mes joues. Will s'assit à côté de moi et me pris dans ses bras, si réconfortants pour moi en ce moment.

    — C'est horrible ! Ils ont été assassinés par un sauvage ! Les pauvres ! Ils ont soufferts le martyre tandis que moi je leur en voulais encore de m'avoir mentis ! Et cette journaliste qui énoncent les faits aussi froidement... haletais-je.

    — Shuut... C'est fini, arrêtes d'y penser maintenant. Garde d'eux les meilleurs souvenirs, dit-il me caressant la tête délicatement.

    Soudain on frappa à la porte. Catherine alla ouvrir et un homme lui montra son insigne en disant être lieutenant :

    — Bonjour Mrs. Blake, nous avons appris que vous hébergiez Mademoiselle Marshall et nous venons l'interroger suite au meurtre de ses parents.

    — Écoutez lieutenant, Greer n'est pas encore prête à vous parler, elle est sous le choc, vous pouvez comprendre cela, n'est ce pas ? leur demanda-t-elle tout en les rejoignant dehors et en prenant bien soin de fermer la porte d'entrée derrière elle.   

   

    D'un bond, je me dirigeais vers la porte que j'ouvris avec fracas. J'étais maintenant en colère.

    — Je suis prête à vous aidez pour trouver le meurtrier de mes parents, Mr ... euh ... Clarkson, dis-je en regardant son insigne.

    — Très bien, puis-je entrer quelques minutes ? demanda-t-il à Catherine.

    — Oui oui bien sûr, entrez ! céda-t-elle.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro