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Chapitre 5

Nous courrons jusqu'à chez moi où des policiers en uniforme nous arrêtent net :

   

    — Stop vous n'avez pas le droit d'entrer, c'est une scène de crime !

    — Quoi ? C'est une blague ? J'habite ici ! Mes parents ? Où sont-ils ? Il faut les prévenir tout de suite ! criais-je à m'en arracher les cordes vocales.

    Et c'est à cet instant que deux brancards bâchés de plastique noir sortirent de la maison. Je ne sentais plus mes jambes. Elles tremblaient tellement qu'elles claquèrent violemment contre le sol dure et froid de la rue. Une fine pluie tombait à présent. Je n'arrivais plus à respirer et mes yeux se voilaient de larmes,  lorsque je sentis le sol glacé et mouillé sous moi. Je voyais encore leurs visages dans mes souvenirs flous. Je n'entendais plus rien. Tout à coup, je sentis des bras solides me soulever délicatement du bitume et m'emmener loin de cet enfer. Puis mes yeux se sent fermés automatiquement.

   

    Je n'avais pas rêvé cette fois mais quand j'ouvris les yeux, j'étais allongée dans un lit moelleux à souhait, sous des couvertures bleu-foncé épaisses et apparemment dans une chambre masculine. Quand je tournais la tête, Will était assis sur une chaise, les paupières closent l'emmenant surement dans un endroit merveilleux. J'étais probablement allongée dans son lit. Je ne me rappelais pas pourquoi je me trouvait ici, quand soudain, ces affreux souvenirs me revinrent sous forme de flash : la police, les brancards, les bâches noires, la pluie, le sol mouillé, tout... Les larmes roulaient sur mes joues lorsque l'envie de me lever traversa mon esprit. Mes jambes me picotaient légèrement. Un mal de tête me prit mais je réussis tout de même à enlever les couvertures de mes jambes. Je fus surprise de constater que des bleus-violacés couvraient mes genoux. Lorsque j'essayais de me lever, un « Aïe » m'échappe, ce qui interpelle visiblement Will qui se lève aussitôt pour m'aider :

              

    — Restes tranquille ! Ne bouges pas !

    — Non c'est bon, je suis une grande fille, dis-je, le faisant s'asseoir à côté de moi, résigné.

    — Si tu veux parler, je suis là Greer, me confie-t-il doucement.

    Je respirais profondément, tentant tant bien que mal de refouler mes larmes et de retrouver mon calme. Mon cerveau était littéralement en ébullition, les mots se mélangeaient dans ma tête et j'espérais pouvoir constituer des phrases claires pour Will.

    — Je n'arrive pas comprendre qui à pu leur faire ça ? murmurais-je, le regard dans le vague. Ils n'ont jamais rien fait à personne. Et qui a prévenu la police ? J'aurais dû rester avec eux ! Je suis une idiote ! ai-je pleurniché en me frappant la tête à l'aide de mes mains.

    — Ce n'est pas ta faute. Tu n'y ai pour rien ! Je suis désolé ! tenta-t-il de me rassurer.

               

    On frappait à la porte délicatement, ce qui nous arrêta net. Une femme blonde d'une quarantaine d'année entra, accompagnée d'un homme d'à peu près le même âge qu'elle. Ils souriaient tristement en me regardant. La femme portait une jupe crayon grise foncée et un chemisier blanc neutre tandis que l'homme était vêtu d'un pantalon marron et d'une chemise bleu pâle.

                

    — Bonjour Greer. Nous sommes Mr et Mrs. Blake, les parents de Will. Le pauvre chéri à veiller toute la nuit à tes côtés,dit-elle en regardant tendrement son fils, mais tu peux aussi compter sur nous. Nous sommes désolés pour tes parents, cela doit être terrible... Je m'appelle Catherine et mon mari Jim. Je t'ai préparé du thé ! s'est t-elle exclamé en me tendant un plateau sur lequel une tasse fumante m'attendais.

    Je voyais malgré tout que la mère de Will essayait de me mettre à l'aise et de me montrer son soutien, et je trouvais ça adorable de sa part.

   

    — Merci beaucoup, c'est très gentil ! Votre fils est un don du ciel, vous savez ?

    — Bon nous n'allons pas te déranger plus longtemps, annonça Jim. Laissons-la se reposer Catherine, elle en a besoin ! ajouta-t-il calmement avant de sortir accompagné de sa femme.

    — Moi aussi je crois que je vais te laisser, déclara Will. Tu dois être fatiguée après tout ça ?

    — Non non reste, c'est bon. Tu peux t'allonger à côté de moi, de toute façon j'aurais du mal à rester toute seule après ce qu'il s'est passé ! Tu a l'air aussi abattu que moi et puis c'est ta chambre après tout et je ne suis qu'une invité chez toi ! dis-je en espérant au fond de moi qu'il accepte.

    — D'accord.

                 

    Je me rallongeais tandis qu'il faisait de même à mes côtés, puis, je me blottie contre lui. J'entendais son coeur battre et sa respiration ralentir doucement alors que je le sentais m'observer tandis que je fermais doucement les yeux et qu'une larme coulait le long de ma joue.

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