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Chapitre 30

— Tu le connais Greer ? me demanda rageusement Nick.

    — Oui et on s'est même embrassés, répondit rapidement Ian à ma place, le sourire aux lèvres.

    — Quoi ! crie Nick. Mais tu n'as pas un petit-ami ?

Le rouge me montait aux joues et je n'éprouvais plus que de la honte à ce moment là. Nick semblait dépassé par les évènements tandis que Ian était content d'avoir semer la discorde entre nous alors que je sentais six autres paires d'yeux me dévisager.

— Alors premièrement, commençais-je en m'adressant à Ian, c'est toi qui m'a embrassé. Deuxièmement, Nick, j'embrasse qui je veux et troisièmement nous sommes ici pour la mission et rien d'autre alors reprenons !

    Un silence de plomb embauma ensuite la pièce. J'étais assez fière de ma réplique puisque celle-ci avait eut le mérite de clouer le bec à tout le monde, même à nos prisonniers. Je m'installais devant Ian, avec cette fois-ci un faux sourire assuré que Ian me rendit avec provocation. Jamais je n'aurais cru possible le fait que Ian puisse avoir autant de facettes. Il cachait vraiment bien son jeu toute à l'heure à la bibliothèque mais maintenant je le voyais sous son vrai jour : il était arrogant, manipulateur et surtout il travaillait pour Michael...

    — Quels sont les projets de Michael ? demandais-je calmement.

    — Parce que tu crois que l'on va te le dire ? dit amèrement une voix masculine à côté.

    — Qui es-tu ? Je ne crois pas que l'on ait été présentés.

    — Je m'appelle Oliver, je suis le frère de Ian, m'annonça-t-il un brin agacé.

    — Et tu as intérêt à parler si tu ne veux pas qu'on retrouve ton cadavre au fond d'une ruelle, cracha Nick alors qu'Oliver avale difficilement sa salive.

    — Vous croyez nous faire peur avec vos menaces bidons ? demanda Ian sûr de lui.

    — Qui te dit qu'elles sont bidons ? dit Cam en haussant les sourcils, l'air joueur.


    Et voici le retour du silence pesant... Le sourire narquois que Ian aimait tant arborer avait disparu tandis que son frère restait indifférent aux menaces. On pourrait croire qu'il n'a même pas peur de la mort. Cet Oliver est bizarre. Doucement je m'approchais du grand frère de Ian. Il daigna enfin me regarder de ses iris brunes si semblables à celles de son frère.

    — Dis-moi, Oliver, pourquoi n'as-tu pas peur de la mort ? Tout le monde en est effrayé pourtant tu t'en moques, je me trompe ?

    — On doit tous mourrir un jour, non ? répondit-il, impassible.

    — Évidemment, dis-je un sourire en coin à cause d'une idée qui vient de me traverser l'esprit. Donc tu ne verras aucune objection à ce que nous allons te faire.

    Ses yeux s'entre-ouvrirent légèrement laissant apparaitre de l'étonnement. J'avais réussi. Il avait peur. Je me dirigeais vers Nick et une fois en face de lui, je lui murmurais :

    — Il faut faire parler Ian. Il est plus sensible. Il faudrait donc que tu frappes son frère. C'est bon pour toi ?

    — Avec plaisir.

    Nick se dirigea donc vers Oliver et se prépara à frapper en contractant les poings. Je retournais donc me poster devant Ian et commençais à poser mes questions :

    — Quel est le plan de Michael ?

    — Je ne sais pas.

    — Tu mens.

    Je tournais aussitôt la tête vers Nick et hochais la tête. Celui-ci donna un coup dans le ventre d'Oliver qui tenta de se plier en deux sous la douleur mais qui était attaché solidement à la chaise. Il toussa mais se releva quand même.

    — Alors ? Quel est le plan de Michael ? Si tu ne réponds pas, Nick se fera un plaisir de frapper ton frère, dis-je.

    — D'accord, d'accord. Mais promettez-moi de ne plus vous en prendre à Oliver !

    — Ne leur dis rien Ian, cria son frère, ce qui lui valut une bonne droite de la part de Nick.

    — Cela ne dépend que de toi.

    — Le but de Michael est de créer une armée de fantômes. Pour cela, il a besoin d'entités...

    — Et... le coupais-je.

    — Il a décidé de les créer lui même.

    — Comment ? demande la voix de Mary qui s'était rapprochée de nous.

    — Il rallie le plus d'humains possible à sa cause puis les sacrifie pour récupérer leur fantôme. Il leur promet l'immortalité et les gens accepte immédiatement. Chaque jour, un peu plus de personne cède au rêve de ne jamais disparaitre, mais avant, Michael les charge de vous éliminer.

    — Et pourquoi Michael cherche à retrouver Greer ? questionne Lauren.

    — Je ne sais pas, il nous a juste ordonné de s'approcher le plus possible de Greer et de lui communiquer sa position.

    — Et vous lui avez transmis ? quémanda Ed, adossé au mur de pierre.

    — On en a pas eu le temps, confia Ian.

    Je me retournais pour faire face au reste du cercle et à Lauren. Ils me regardaient tous comme si j'allais m'écrouler devant eux. Il ne nous restait plus qu'à quitter Londres et retourner à Edimbourg. Au moins nous savions ce que Michael comptait faire et nous allions l'en empêcher.

    — Où est-ce que Michael à commencé à transformer ces gens ? demande curieusement Jacob à nos deux prisonniers.

    — À Edimbourg, affirma Ian. Mais il n'est pas prêt de s'arrêter là.

    Je devais rentrer en Écosse. Le simple fait de penser que Michael assassine ma famille et mes amis me paniquait. Je sortis précipitamment de la pièce devant tout le monde et montais aussi vite que je le pouvais les escaliers de pierres blanches. J'arrivais enfin dans les couloirs déserts de l'établissement et respirais un grand coup. Je m'adossais à un des murs et me laissais glisser le long de celui-ci jusqu'à atteindre le sol froid. Je ramenais mes jambes contre moi et posais ma tête contre mes genoux. Au bout de quelques secondes, des pas m'annoncèrent la présence de quelqu'un mais je ne pris même pas la peine de regarder qui c'était.

    — Tu t'inquiètes pour ta famille ?

    Comme souvent en ce moment, ce fut Nick qui vint me trouver en premier. 

    — Oui, avouai-je en levant la tête pour croiser son beau regard vert et je constatais aussi qu'il s'était assis à côté de moi. Il y a une question que je me pose tous les jours : pourquoi est-ce que je n'ai jamais croisé mes parents ?

    — Les membres du cercles n'ont pas de fantôme.

    — Génial, encore un élément positif, ricanai-je ironiquement. Et pour mes parents adoptifs, tu as une explication ?

    — Il existe des « chasseurs d'âmes », ce sont des gens spéciaux comme nous mais qui font disparaître les esprits des gens tués par des fantômes, et comme tes parents ont été assassinés par Michael qui est une entité, il n'y a que les chasseurs d'âmes qui peuvent les voir.

    — Même avec ce don, je suis condamnée à ne jamais revoir mes parents...

    — Peut-être mais ils resteront toujours intactes dans ta mémoire.

    — Et pour mes parents biologiques ?

    — Tu peux les imaginer, c'est ce que je faisais quand j'étais petit.

    Je posais ma tête sur l'épaule de Nick et fermais les yeux pour imaginer mes parents. Ils étaient beaux, dans la fleur de l'âge ; mon père serrait ma mère contre lui tandis que celle-ci éclatait de rire à une de ses blagues. J'observais la scène de loin et ne pouvais m'empêcher de sourire à cette vision de bonheur. Nick accompagna ce rêve en entourant mes épaules de son bras tout en posant sa joue chaude contre mon crâne. Rien ne pouvait troubler ce moment de plénitude que nous partagions. Rien sauf l'arrivée du groupe qui sortit de la pièce secrète, Lauren en tête.

    En nous voyant, ses yeux s'agrandirent et je crus apercevoir ses sourcils se froncer. Aussitôt, nous nous sommes écarté l'un de l'autre et nous sommes levé. Je souris à la petite-amie de Nick comme si rien ne s'était passé et m'engouffrais dans l'escalier qui menait à la pièce où nous retenions toujours deux prisonniers. J'était à présent seule car tout le monde discutait encore du sort que nous réservions aux deux frères. J'entrais donc dans la pièce et la scène macabre qui s'offris à moi m'horrifia. Oliver n'était plus attaché à sa chaise et un couteau de chasse lui transperçait le ventre. Choquée, je couvrais ma bouche de mes deux mains. Je constatais aussi que son frère n'était plus là. Serait-ce Ian qui aurait tué son frère ? Non. Impossible, Ian n'aurait jamais fait cela. Il était près à tout pour qu'on épargne son frère tout à l'heure...

    Soudain une lame vint se placer sous ma gorge. Je poussais un faible cri de surprise avant de comprendre que c'était Ian qui était derrière moi. J'essayais tant bien que mal de garder mon calme face à la situation mais la pression d'un bout d'acier sous le mention n'était vraiment pas rassurante.

    — Ian. C'est toi qui as fait ça à ton frère ? demandais-je en essayant de reprendre une respiration normale.

    — Non. Il s'est planté le couteau tout seul. Il en gardait toujours un dans son dos. Tu te rappelles quand je t'ai parlé des gens qui étaient près à tout pour devenir immortels ?

    — Oui.

    — Et bien mon frère à toujours été fidèle à Michael et en devenant fantôme, il nous a permis de nous enfuir...

    — Alors pourquoi tu n'es pas encore parti ?

    — Parce que je veux que toi et ton cercle ne cherchiez pas à nous retrouver ni moi ni mon frère.

    — Et tu crois que tu vas nous en empêcher ?

    — Oui car je pourrais te trancher la gorge maintenant bien que ce serait du grand gachi, susurre-t-il à mon oreille.

    — Si tu fais ça, tu peux être sûr qu'il n'y aura pas que le cercle à tes trousses mais aussi Michael, tentais-je de le raisonner.

    — D'ailleurs je ne comprend toujours pas pourquoi Michael cherche-t-il autant à vouloir te retrouver.

    — Ce serait trop long à expliquer.

    — Je pourrais te dire que j'ai tout mon temps mais se serait faux alors j'espère que tu as compris ce que je t'ai dis Greer...

    — Attends Ian ! Tu n'es pas obliger de suivre le même chemin que ton frère ! Tu n'es pas comme lui. Tu n'es pas un assassin ! Tu cherches juste à le protéger et je te comprends parfaitement mais il est trop tard pour lui alors que tu peux reconstruire ta vie ailleurs, oublier Michael et toute cette histoire !

    — J'aimerais vraiment mais je dois d'abord sauver Oliver. Au revoir Greer !

    Sur ce, il enleva le couteau de sous ma gorge et me poussa violemment contre le sol. Rapidement, je me relevais et montais les escaliers quatre à quatre pour rattraper Ian. Quand j'arrivais dans le couloir, il ne restait plus que Lauren.

    — Ils sont partis en direction de la sortie, m'annonça cette dernière.

    — D'accord. Merci, dis-je mais au moment où j'allais me mettre à courir pour les rattraper, un bras me retint.

    — Fais attention Greer ! Il y a une forêt en face de l'université, Ian doit surement y être ! Nick n'a pas voulu que je vienne. 


    Je hochais la tête en guise de remerciement et me mis à courir comme une folle à travers le dédale de couloirs. Une fois la sortie passée, je me dirigeais vers les allées d'arbres à quelques mètres de moi. Il faisait nuit, ce qui rendait l'atmosphère très lugubre. J'étais une fois de plus seule et je ne trouvais toujours pas le cercle. Cette forêt était plus dense qu'il n'y paraissait de l'extérieur mais malgré ça, je continuais de courir sans m'arrêter. Brusquement, je distinguais une masse à quelques mètres de moi, je ralentis et me plaçais derrière un arbre au tronc assez large pour me cacher.

    Je tentais un coup d'oeil vers la personne qui était dos à moi. Pas de doute possible, c'était bien Ian. Je remarquais à mes pieds une branche, sûrement tombée d'un arbre. Elle pourrait facilement assommer Ian, alors je la saisit. Je m'apprêtais à sortir de ma cachette et à le frapper quand je repensais à son objectif, il voulait juste retrouver son frère pour le ramener à la maison. En fin de conte, Ian n'était pas si méchant que ça. Certes, il était arrogant quand la situation était à son avantage mais quelque chose me faisait croire qu'il m'avait montré une vrai part de lui quand nous avions passé notre après-midi ensemble.

    Il pouvait être vraiment gentil et j'espérais sincèrement qu'il rencontrerait une fille bien plus tard mais pour cela il fallait qu'il commence une autre vie, et il ne le ferait que quand il retrouvera Oliver. Je n'allais pas m'en prendre à lui, il avait déjà assez de problème comme ça, je n'allais pas le livrer au cercle pour qu'il soit retenu contre son gré. Je le laissais alors s'échapper même si quelque chose me disait que l'on se reverrait un jour ou l'autre...

    J'entendis ses pas s'éloigner. Il était parti. J'espérais sincèrement qu'il ne se ferrait pas prendre par le reste du cercle, présent dans ces bois. Je décidais donc de reposer la branche par terre et de rentrer à Royal Holloway. Je leur dirais tout simplement que je ne l'avais pas trouvé.

    J'arrivais devant la porte de la chambre de Lauren, mais au moment où j'allais enclencher la poignée, des voix se firent entendre de l'autre côté de la porte :

    — Arrêtes de me mentir et encore pire, de te mentir Nick ! Je sais que tu aimes cette fille ! Cela se voit. Tu n'arrêtes pas de la dévisager il en va de même pour elle. Vous vous aimez mais vous n'osez pas vous le dire, affirma Lauren.

    — Écoutes Lauren...

    — Non Nick. Je ne le prend pas mal mais j'ai juste une question, est-ce que tu t'es remis avec moi juste pour la rendre jalouse ?

    Un grand silence s'abattit dans la pièce, ce qui confirmait bien les dires de Lauren. Est-ce que Nick m'aimais ? Ou alors est-ce que j'aimais Nick ? Tout se bousculait dans ma tête mais se remettait dans l'ordre en même temps : la fois où nous avions failli nous embrasser en mission au Canada, quand il m'avait bandé les mains lorsque je m'étais blessée dans la salle d'entrainement, son emportement au moment où il a sût que Ian m'avait embrassé ou même le bon moment que j'avais passé quand je m'étais blottie contre lui dans le couloir tout à l'heure... Lauren à peut-être raison. Peut-être que moi et Nick nous aimions ? Mais était-il prêt à nier ses sentiments devant son ex-petite-amie ?

    — Oui, avoua-t-il. Je l'ai fais parce que je l'ai vu avec son petit-ami le soir où tu es revenue à Edimbourg. J'étais en colère...elle avait annulé notre entrainement à la dernière minute, alors que j'avais organisé une soirée en tête à tête, tout ça pour un stupide rendez-vous avec son petit-ami...

    — Nick... Il faudrait que tu lui avoues tes sentiments.

    — Mais elle a un petit-ami, protesta le membre du cercle.

    — Fais-le. Au moins elle saura que tu l'aimes. Si ça se trouves, elle n'attend plus que ça !

    — Je vais essayer. Merci Lauren.

    Et si je l'aimais ? Était-ce mal d'aimer deux personnes à la fois ? Je sortais avec Will. Et surtout, depuis est-ce que j'aimais Nick ? Peut-être depuis le début ? Je ne savais pas. Je n'aurais même pas dû entendre cette conversation. Il fallait que je fasse comme si de rien n'était. Et s'ils ne parlaient pas de moi mais d'une autre ? Raison de plus pour faire semblant de ne rien savoir ! Je décide alors d'ouvrir la porte et tombais sur Nick et Lauren qui se serraient dans leurs bras. Ils s'interrompirent à ma vue. Je fis comme si tout était normal puisque de toute façon, pour moi ils étaient sensés être toujours ensemble. Je m'asseyais sur le lit de la colocataire de Lauren et sortis mon téléphone de ma poche pour paraître normale. En levant les yeux, je distinguais Lauren faire un clin d'oeil à Nick, qui s'approchait lentement de moi. Il s'installa à côté de moi sur le lit avant de se racler légèrement la gorge pour parler. Oh non, je crois qu'il va m'avouer ses sentiments...

    — Greer, je peux te parler ? me demanda-t-il timidement alors que je pouvais voir Lauren, au loin, sur sa chaise de bureau nous observer.

    Au moment où j'allais répondre, Jacob, son père, Cam et Mary entrèrent dans la chambre, l'air dépité.

    — On ne les a pas retrouvé, dit Cam.

    — Et on voit que vous non plus, constata Mary en s'allongeant mollement sur le lit de son amie londonienne.

    Je re-dirigeais mon attention sur Nick qui semblait embarrassé au plus haut point, et, je cru même rêver en distinguant ses joues rosir.

    — Tu veux peut-être que l'on aille dehors ? me demanda-t-il.

    — Euh...oui, je veux bien.

    Nous nous levâmes alors et nous dirigions vers la porte en prétextant une balade dans le campus, ce qui nous valut plusieurs coups d'oeil amusés de la part de tout le monde. Pourquoi ? Aucune idée. Nous étions maintenant dans un couloir et aucun de nous deux ne semblait vouloir briser le silence ambiant. Je le suivis jusqu'à un banc au milieu du jardin central. Il s'assit sur celui-ci tandis que je fis de même. Je redoutais ce qu'il allait me dire alors que j'ignorais encore la réponse que je lui donnerais.

    — Greer... Cela fait un bout de temps que je voulais te dire ça mais...

    Oh non... Ne le dis pas...

    — Je crois que je...

    Dis-le... Vas-y...

— Nick ! Greer ! On a besoin de vous pour la répartition des chambres ! Venez, cria soudainement la voix de Cam qui venait de gâcher ce moment.Bonjour tout le monde et désolé du retard d'un journée mais j'ai eu moins de temps pour écrire que d'habitude. Greer se pose enfin des questions sur son attirance pour Nick mais aussi sur son amour pour Will. Je vous laisse faire votre choix. Dites-moi dans les commentaires si vous êtes plus #TeamNick ou #TeamWill. Et j'espère que ce chapitre vous a plu... À LA SEMAINE PROCHAINE...

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