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Chapitre 3

Ce soir-là, j'avais fini quelques exercices d'allemand et des problèmes de math quand une faim insoutenable parcourue mon estomac. Je descendais l'escalier quand j'entendis mes parents discuter. Je m'arrêtai net.

   

    — Il faut lui dire Abigail ! implore mon père.

    — Non elle n'est pas prête !

    — Elle mérite de savoir la vérité, elle va bientôt avoir 16 ans, je ne peux plus lui cacher ! lui répéta mon père.

   

    Je ne pouvais plus tenir, il fallait que je réagisse. Je descendis donc les marches à toute vitesse jusqu'à ce que je les rejoigne dans le salon.

   

    — Qu'est ce que je dois savoir au juste ? Pour quoi je ne suis pas prête ? les questionnais-je.

    — Rien, tu n'aurais jamais dû entendre ça ! Retourne dans ta chambre et laisse nous régler ça, m'ordonna ma mère.

    — Non, j'ai entendus ! Qu'est ce que je ne dois pas savoir à la fin ?!

    — Assieds-toi, mais tu le regretteras, s'énerva-t-elle, résignée. Non Robert...je ne peux pas, dit-elle en s'asseyant, complètement submergée.

    — Essaye quand même ! tentais-je.

    — Bon, commença mon père, nous t'avons...enfin...euh...comment dire...voilà...nous t'avons trouvé à ta naissance...tu étais devant notre porte et...

    — Et nous t'avons adoptée, termina ma mère.

    — Quoi ?! On m'a abandonné ?! Devant une porte ?! Il n'y avait pas de mot sur moi ? articulais-je difficilement, la gorge soudain très sèche.

    — Tu étais enveloppée dans une couverture avec ton prénom cousu dessus mais rien d'autre, confia calmement ma mère.

    — Comment est-ce possible ? Dès la naissance ? Vous n'avez pas cherché mes vrais parents ? dis-je cette fois plus fort. Vous m'avez mentis tout ce temps ? criais-je.

    — Greer ma chérie, attends... tenta mon père mais je courais déjà vers la porte.

              

    Je n'arrivais plus a respirer, mes parents m'avaient abandonné à la naissance mais maintenant je connaissais la vérité. Je pris mon manteau et une fois dehors, je marchais d'un pas rapide en pleurant à chaudes larmes dans la rue sombre. Jusqu'à ce que j'entende quelqu'un dire :

              

    — Greer c'est toi ? demanda la voix de Will qui se promenait visiblement dans la rue du quartier tranquille.

    — Will, mais qu'est ce que tu fais ici ? marmonnais-je en essuyant rapidement mes larmes de la main.

    — J'habite dans le quartier au cas où tu l'aurais oublié. Mais qu'est ce qui t'arrives ? Tout va bien ?

    — Non il n'y a rien qui va bien ! Mais je sais même pas pourquoi je te raconte ça, minaudais-je en pleurant de plus belle.

              

    Je n'ai même pas eu le temps de protester que j'étais déjà dans les bras de Will qui me réchauffait contre lui. C'était très agréable et réconfortant à la foi.

              

    — Qu'est ce qui s'est passé Greer ? me questionna-t-il, sa main caressant mes cheveux.

    — Je viens d'apprendre que j'ai été adoptée, lâchais-je si simplement que cela me surpris.

              

    Les mots m'avaient échappé mais je sentais que je pouvais tout lui dire. Il ne rajoute rien et nous commençons à marché dans le froid de la nuit écossaise, toujours proche l'un de l'autre. D'un coup, il brisa le silence qui pesait :

   

    — Tu te sens mieux ? Prête à m'expliquer ?

    — Oui, merci. Tout à l'heure, j'allais descendre quand j'ai entendu mes parants débattre d'un secret qu'ils ne devaient pas me révéler alors je les ai questionné et ils m'ont avoué qu'ils m'avaient trouvé sur le pas de leur porte et c'est là que je suis partie et que je t'ai croisé...

    — Greer je suis vraiment désolé, s'excusa-t-il.

    — Ce n'est pas ta faute ! le coupais-je.  

              

    Il essuya une larme qui coulait de mon oeil et s'approcha lentement, encore et encore, progressivement, jusqu'à ce qu'il dépose un  baiser doux et léger sur mes lèvres. Soudain, je m'écartais de lui.

    — Excuse moi c'était idiot ... s'excusa-t-il.

    — Non ne t'inquiète pas, le rassurais-je.

    Puis je m'approchais de lui et l'embrassais délicatement, puis encore, plus sûre cette fois. Je passais mes mains autour de son cou et les siennes passèrent autour de ma taille. L'instant me parut durer une éternité, en tout cas, j'aurai pu rester dans ses bras toute ma vie. Quand nous nous sommes détachés l'un de l'autre, aucun de nous ne parla car le baiser semblait clair.

   

    — Je vais te raccompagner chez toi, d'accord ? me proposa-t-il.

              

    J'ai acquiescé et nous nous remîmes à marcher, mais je le questionnais :

    — Qu'est-ce que tu faisais dehors à cette heure ?

    — J'avais besoin de prendre l'air, je n'arrivais pas à dormir.

    — J'espère que tu retrouveras le sommeil en tout cas. On y est, c'est chez moi, taadaa ! m'exclamais-je une fois que nous étions arrivés devant ma nouvelle maison.

    — Jolie maison ! dit-il avant de m'embrasser sur la joue et de se retourner.

    — Au revoir Will !

    — Au revoir.

              

    Puis je suis rentrée : les lumières étaient éteintes, aucunes traces de vie, ce qui me semblait étrange puisque je m'attendais à ce qu'ils guettent mon arrivée, mais après tout je ne suis pas leur fille, je ne suis rien pour eux ! J'accrochais ensuite mon manteau, et montais rapidement dans ma chambre. J'enfilais mon pyjama et m'emmitouflais sous les couvertures en attendant de trouver le sommeil, qui ne tarda pas à m'emporter.

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