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Chapitre 23

Question importante en fin de chapitre. Bonne lecture.





J'étais maintenant face à Michael Tamper, l'homme qui avait tué mes parents et qui voulais aussi m'éliminer. Un maudit sourire narquois étirait ses lèvres pendant qu'il parlait, ce qui m'angoissais encore plus que le simple fait de me trouver dans la même pièce que lui. Son air sûr de lui me montrait bien qu'il savait parfaitement ce qu'il faisait. Si je l'avais croisé un jour dans la rue, je n'aurais jamais pensé que c'était un fantôme et encore moins Michael : je ne l'aurais jamais imaginé aussi bien conservé et le fait de voir qu'il portait des vêtements modernes n'aidait en rien à identifier son âge. Comment avait-il fait pour changer de tenue d'ailleurs ? Tous les fantômes que j'avais croisé portaient une tenue spécifique à son époque alors que la sienne avait un air plutôt moderne pour un fantômes présent sur Terre depuis des centaines d'années.

    Il se tenait derrière son bureau, debout, les mains dans les poches de son jean noir et un air suffisant étirant ses traits. Il commençait doucement à avancer vers moi mais je reculais à chaque nouveau pas qu'il entreprenait de faire pour s'approcher.

    — Voyons, n'aies pas peur Greer, je ne vais pas te manger...

    — Restez où vous êtes, criais-je en tendant ma main devant moi.

    — Tu sais, j'ai bien connu ta mère, une femme magnifique...

    — Ne parlez pas de ma mère, m'énervais-je.

    — Vous avez le même tempérament et pourtant tu ne l'as jamais connue...

   

    Il débitait ses paroles tout en avançant et ces dernières me touchaient profondément sachant qu'il avait tué toutes les personnes qui m'étaient chères. Des larmes menaçaient de couler de mes yeux mais je m'empêchais de fondre en larmes devant un tel monstre, surtout que c'était ce qu'il voulait.

    — Arrêtez ! Si vous me touchez, vous disparaitrez !

    — Oh je le sais, mais c'est tellement amusant de te voir paniquer, dit-il calmement. Tu ne maitrises pas encore tout à ce que je vois... Et puis tu ne me toucheras pas, tu aurais trop peur de vivre ma mort.

    — Vous êtes un fou mais je suppose que vous le savez déjà, dis-je d'un ton sûr de moi et plus posé que ce que je n'aurais penser.

                      

    Il se mit subitement à éclater de rire et recula pour par la suite s'asseoir sur le bureau en bois laqué derrière lui. Quand il vit mon regard interloqué, il s'empressa de préciser :

    — J'ai raison, tu lui ressembles vraiment de plus en plus.

    — Vous parlez de ma mère comme si vous l'aviez apprécié, pourtant, vous l'avez tué.

                      

    Il se remit à rire et cette fois-ci tellement fort que des frissons me parcoururent tout le corps. Qu'est-ce qu'il y avait de si imbécile dans mes paroles pour le faire autant rire ? Il devait savoir quelque chose, c'était incontestable, et il fallait que je le fasse avouer.

    — Qu'est-ce qui vous fait rire à la fin ? m'impatientais-je.

    — Ed ne t'as rien dit à ce que je vois...

    — Qu'est-ce que Ed devrait me dire ?

    — Tu le sauras au moment voulu !

    Non, il ne peut pas me laisser dans le doute comme cela. J'ai besoin de réponses concernant mes parents. À mon retour, je demanderais à Ed ce qu'il sait sur mes parents et il sera obligé de me répondre. Michael affichait toujours un rictus fourbe sur les lèvres, et, quand je voulus le questionner sur sa réaction, la porte s'ouvrit dans un fracas. Nick était sur le seuil, essoufflé et sa joue égratignée. 

    — Viens Greer, on s'en va !

    Quand je me retournais vers l'endroit où Michael se tenait il y a quelques secondes, il n'y était plus, il avait complètement disparut. Je pris alors la main de Nick qui me sortis aussitôt de la pièce. Cam et Mary surveillaient les couloirs déserts, leurs armes en main, prêt à tirer. Pour  passer, nous devions enjamber les corps d'une dizaine d'hommes qu'ils avaient dû tuer pour sauver leur peau. Est-ce que ces hommes avaient une famille ? Je ne le savais pas même si j'espérais de tout coeur que la réponse soit non. En sortant de ma torpeur, je vis Nick porter la main à son oreille en acquiesçant de la tête. À qui pouvait-il bien parler ? Peut-être qu'il s'agissait simplement de Jacob.

    — Il faut emprunter le couloir de droite, annonça fermement Nick. Ensuite, Jacob ?

    J'avais raison, c'était bien Jacob qui nous guidait. Je ne me souvenais pas que quelqu'un m'aie donné une oreillette... Enfin, la main toujours dans celle de Nick, et, Cam et Mary sur nos pas, nous suivions tous les indications de Jacob.

    — À gauche.

    Nous arrivions maintenant à un croisement. Nick prit les devants et regardait discrètement à droite, puis à gauche, quand il recula soudain sa tête, qu'il avait précédemment passé hors du vestibule. Il passa son bras devant moi et me bloqua contre le mur tandis que Mary et Cam firent de même. Des hommes en costumes noirs passèrent ensuite à côté de nous, par chance, sans nous voir. Une fois les hommes passés, je soufflais un bon coup. Je ne m'étais même pas aperçus que j'avais retenue mon souffle. Après un dernier coup d'oeil de chaque côté du couloir, nous suivions les directives de Jacob en empruntant le couloir de gauche.

    Nous arrivions enfin devant la fameuse porte en fer par laquelle nous étions entrés après avoir tourné à droite, à gauche et continué tout droit pendant deux minutes. Cam décida d'enfoncer la porte à coup de pied, ce qui allait devenir, je pense, sa spécialité, pour enfin revoir cette étendue blanche immaculée qui m'avait étrangement manquée. Nous courions tous les quatre intensément pour rejoindre une dune de neige, quand soudain, des coups de feu fendirent l'air pour briser ce silence polaire. Nous n'étions qu'à quelques mètres de la dune quand un cri se fit entendre derrière moi. La voix était masculine ce qui me fit paniquer. Et si Nick était blessé ? Ou même Cam ?

    Je me retournais, inquiète, et vis Cam, tentant de se relever, l'épaule en sang. Mary était à ses côtés et essayait tant bien que mal de soulager sa douleur en passant son bras intacte au-dessus de l'épaule de cette dernière.

    D'un coup, un courant d'air froid vint caresser ma paume. Je compris vite que Nick avait lâché ma main. Les balles volaient encore autours de nous mais sans nous atteindre à cause de la distance qui nous séparait de nos agresseurs. Nick apparaissais dans mon champs de vision quand je le vis remplacer Mary pour aider Cam. Je décidais donc de prendre Mary par le bras pour la conduire en lieu sûr car celle-ci ne bougeait pas, comme sous le choc de voir son ami blessé. Quand nous atteignîmes enfin la dune, Nick assit Cam qui grimaçait à cause de la douleur. Son teint habituellement halé était désormais aussi blanc que la neige et ses yeux mis-clos.

    — Greer, Mary, rentrez au cabanon. Nous vous rejoindrons quand nous pourrons...

    C'était cet idiot de Nick qui venait de dire ces bêtises. Il n'était pas conscient ou bien !? Il veut que moi et Mary retournions au cabanon alors que nous pourrions nous perdre ou qu'il pourrait nous arriver quelque chose à tout moment. Il jouait définitivement au super héros celui-là. Il était hors de question que l'on les abandonne tous les deux alors que Cam était blessé et qu'ils ne pourraient pas se défendre si les hommes de Michael les rattrapaient.

    — Non mais ça ne va pas ! Tu veux que l'on vous laisse ici alors que Cam est blessé ! Tu es inconscient ?! Il vaut mieux que l'on soit tous ensemble plutôt qu'éparpillés dans cette région de glace, criais-je.

    — Calmes-toi Greer. On ne se séparera pas. Nick à juste eu un élan d'héroïsme, mais ça va lui passer.

    Cam, malgré sa faiblesse, s'exprimait de manière très censée, comparé à Nick. D'ailleurs, pour l'élan d'héroïsme j'étais d'accord avec lui. Ses paroles firent apparement prendre conscience de sa stupidité à Nick qui se tapa le front de sa main.

    — Excusez-moi... Je ne sais pas ce qu'il m'a prit. Je crois que c'est parce que je suis dépassé par les évènements, avoua le héros.

    — Ce n'est pas grave mais on devrait s'y mettre parce que les hommes de Michael ne vont pas tarder à nous rattraper si on reste ici, dis-je.

    Ni une, ni deux, tout le petit groupe se mit en marche ou plutôt au pas de course pour rejoindre le plus vite possible le cabanon de notre arrivée. Moi et Mary étions, contrairement à l'aller, devant les garçons qui essayaient de nous suivre. Nous avions décidé de nous rattachés les uns aux autres pour ne pas revivre l'épisode de l'accident de Mary encore une fois. Il n'y avait plus aucun signe des hommes de Michael, ce qui était très rassurant.

    Après environ deux heures de soit-disant course avec toute cette neige et le ralentissement de Cam, nous arrivions enfin au petit cabanon en bois abandonné. Je n'avais jamais été aussi heureuse de voir cet endroit qui ressemblait plus à un abris pour nous à chaque fois que nous en avions besoin. Devant la lourde porte en bois, Mary poussa de toute ses forces pour nous garantir l'accès à la sûreté que nous attendions.

    Une fois à l'intérieur, Nick allongea Cam sur le vieux canapé puis, partit chercher quelque chose dans son sac pour revenir, quelques secondes après, avec une trousse de premiers secours. Il enleva le manteau, le pull et le T-shirt du blessé qui commençait à être fiévreux. Tous les vêtements de notre ami étaient immaculés de rouge ainsi que son épaule.

    Mary se plaça à côté de Cam et lui tenait la main devant une future douleur atroce pendant que Nick prit une pince dans la trousse de secours et commençait à triturer la blessure pour en ressortir une balle.

Mais c'était sans compter sur les gémissements étouffés de la part de son meilleur ami. Malheureusement pour lui, ce n'était pas prêt d'être fini puisque qu'il restait encore à désinfecter la blessure. Je ne pouvais plus tenir face à la souffrance de mon ami. Je pris alors la porte, me sentant de trop dans la pièce, et attendis dehors jusqu'à temps que tout cela soit terminé.

    Je m'étais assise par terre, la tête sur les genoux et les mains sur les oreilles, essayant de ne plus rien entendre sauf que cela semblait être peine perdue. J'entendais les exclamations de douleur de Cam à travers les murs épais de la cabane. Je ne supportais pas de l'entendre hurler comme cela même si je devais m'estimer heureuse de ne pas le voir souffrir le martyre. De longues minutes s'en suivirent avant que le calme plat revienne totalement. Le ciel devenait légèrement orangé mais gardait malgré tout son bleu habituel, ce qui me fit repenser à mon ancienne vie en Australie : tout était tellement beau là-bas...

    — Il va se rétablir et sa plaie ne devrait pas s'infecter, fit une voix masculine derrière moi.

                     

    Je ne l'avais même pas entendu sortir de la cabane et s'approcher de moi. Nick avait décidément le don de me surprendre au moment où je m'y attendais le moins. Mais j'étais quand même soulagée de constater que Cam allait guérir.

    — Je suis contente. Désolée d'être partie comme ça, mais je ne pouvais pas supporter de le voir et de l'entendre souffrir, c'était un vrai supplice. Pas autant que toi j'imagine, c'est ton meilleur ami, admis-je.

    — Je comprends. J'ai faillis, moi aussi, sortir pour ne plus lui faire de mal...

    C'était étrange. Quelque chose dans sa voix était fragile et fatigué contrairement aux fois où il était joueur et sûr de lui. Après sa dernière phrase, il vint s'asseoir prêt de moi et je pu sentir la chaleur qu'il dégageait et son odeur masculine. Je n'avais pas encore croisé son regard et quand je tournais ma tête vers son visage. Ce que je vis me choqua : son teint était aussi blanc que celui de Cam tout à l'heure et ses yeux étaient rouges. Quelques larmes semblaient ne pas vouloir quitter ses yeux, comme emprisonnées à l'intérieur.

    À cet instant, j'avais de la peine pour lui. Et avec l'aide de je-ne-sais quelle force, je le pris dans mes bras. Il me rendit mon étreinte aussitôt après. Nous restâmes comme cela pendant quelques secondes jusqu'à ce qu'il se détache doucement de moi. Ses yeux s'encrèrent dans les miens pendant qu'il ouvrait la bouche pour parler :

    — Qu'est-ce qu'il s'est passé quand tu étais dans le bureau ?

                  

    Est-ce que je devais lui dire la vérité sur ma rencontre avec Michael ? Il méritait de savoir.

   

    — J'ai rencontré Michael.

    — Quoi ?!

    — J'ai rencontrée Michael, répétais-je. Mais il ne m'a rien fait ! Nous avons juste discuté de ma mère...

    —  S'il t'avait fait quelque chose...  

    J'étais très étonnée de la réaction de Nick : il était très protecteur avec moi alors que je n'étais qu'une amie à ses yeux. Il me rapprocha délicatement de lui et colla doucement ma tête sur son torse tout en me  caressant les cheveux. Cette attention me touchais au plus haut point mais ce que je ne savais pas, c'était pourquoi j'avais des papillons dans le ventre depuis le moment où il m'avait rejointe et qu'à chaque contact que j'avais avec lui m'en procurais des centaines de plus. Cette situation me mettait très mal à l'aise, il fallait que je m'en aille...

    — Je pense que je vais rentrer, il fait froid dehors.

    Il acquiesça tandis que je poussais la porte du cabanon pour entrer à l'intérieur. Je reconnu directement Mary qui tenait patiemment la main de Cam, qui dormait à présent. Ils étaient vraiment mignons tous les deux et encore plus depuis que Mary ne semblait plus me détester. Comme le canapé était déjà occupé, je décidais de refaire du feu pour cette nuit car le précédent s'était éteint pendant que nous étions en mission. Cette tâche n'allait pas être une partie de plaisir, surtout que je n'ai jamais fais de feu de toute ma vie.

    Je pris quelques brindilles qui trainaient dans le cabanon et les regroupaient en un petit tas. Qu'est-ce que j'allais bien pouvoir prendre pour allumer ce feu ? Je regardais autour de moi mais ne trouvais rien qui pourrait faire jaillir une étincelle. J'allais donc fouiller dans le sac de survis que nous avions pour tenir tout le long de notre mission, mais je  ne trouvais rien d'autre que de la nourriture et des couvertures ainsi que des lampes torches. Je lâchais un soupir quand une main vint se poser sur mon épaule. Je me retournais et découvrit à ma plus grande surprise que ce n'était autre que Mary.

    — C'est ça que tu cherches, me demanda-t-elle en me montrant un paquet d'allumettes qu'elle tenait dans sa main.

    — Euh...oui... Tu veux bien m'aider à faire du feu ?

    — Bien sûr, me répondit-elle avec un sourire timide que je ne lui connaissait pas.

    Nous étions installées à même le sol quand elle alluma le feu en à peine cinq minutes. Quelque chose semblait la tourmenter.

    — Cam va mieux ?

    — Il doit se reposer mais je pense qu'il aura le bras en écharpe pendant un petit bout de temps, mais merci quand même de t'en inquiéter.

    — De rien. C'est normal, lui assurais-je en admirant les flammes qui dansaient à présent devant nous.

    Un nouveau silence s'abattit entre elle jusqu'à ce qu'elle décide de le rompre.

    — Greer, je voulais m'excuser de t'avoir traiter comme je l'aie fait... J'étais jalouse de toi et j'avais peur que tu prennes ma place vis-a-vis des garçons... Je m'en excuse sincèrement. Et les évènements d'aujourd'hui m'ont prouvé que j'avais tord, tu as l'air d'être quelqu'un de bien Greer.

    — Mais...

    — Oui, je sais. Je t'ai traité de petite fille gâtée mais je pense que c'était simplement parce que, contrairement à nous, tu as eu des parents pendant la majeure partie de ta vie et que peu importe ce que tu fais ou ce que tu dis, les gens t'aimeront toujours... J'ai pris conscience quand tu m'as sauvé la vie que je n'aurais pas dû te détester. Je t'aie jugé trop vite. À ta place, quelqu'un d'autre aurait très bien pu me laisser m'écraser au fond de cette crevasse. Je m'excuse pour tout et j'aimerais qu'on reparte sur de bonnes bases, si tu es d'accord...

    — Bien sûr que je suis d'accord Mary ! Tu es pardonnée, mais tu sais, je pense qu'il y avait une sacré part de vérité dans ce que tu me reprochais, et je pense que j'étais comme cela à cause de la mort de mes parents et de ce cercle dont j'ai entendu parler du jour au lendemain. En tout cas, j'aurais dû accepter votre protection, parce que Michael à voulu me tuer peu après... Allée, viens là.

    Je la serrais désormais dans mes bras, et elle s'empressa de me rendre mon étreinte. J'étais heureuse de voir que nous allions enfin pouvoir être amie.

    Il était 21h10 quand Nick nous proposa de manger quelque chose, au menu : barre au chocolat, chips et une bouteille d'eau pour chacun. Cam avait mangé avec nous, alité, et nous avions bien rigolé en nous demandant ce que nous allions faire à notre retour à Edimbourg. C'était sans compter sur Nick pour détendre l'atmosphère.

Nous avions ensuite préparé des sacs de couchage pour dormir, moi, Nick et Mary sur le sol, mais dans la plus chaleureuse ambiance qui ait pu exister auparavant.Bonjour tout le monde !! C'était le chapitre 23 et j'espère qu'il vous a plu. Comme d'habitude, n'hésitez pas à commenter et à liker ce chapitre. J'ai fais une autre possibilité de couverture et j'aimerais que vous me donniez votre avis sur laquelle je devrais garder.

Question importante : Quelle couverture je dois garder d'après vous ?

L'actuelle couverture : (ci-dessous)

Ou la nouvelle :  (ci-dessus)

Donnez-moi votre avis... Le prochain chapitre arrivera sûrement dimanche.

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