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Chapitre 22

Les paroles de Nick ne me rassuraient pas du tout. Alors comme ça, il ne fallait pas que l'on tombe nez à nez avec Michael, c'était bon à savoir. Je n'arrivais quand même pas à comprendre comment un fantôme seul pourrait nous faire du mal alors que nous pouvons le faire disparaitre d'un simple contact. Mary et Cam avaient enfin réussi à faire du feu et je pouvais déjà sentir sa chaleur malgré les couches de vêtements successives qui me séparaient des flammes dorées. La tempête ne s'était toujours pas calmée et nous allions encore devoir rester ici un bon bout de temps. Heureusement, nous allions avoir un peu plus de temps pour perfectionner notre plan d'attaque et donc pour avoir plus de chance de repartir d'ici vivants.

    — Greer ?!

                        

    Une main s'agitait devant mes yeux et je pus facilement deviner à qui elle appartenait.

    — Nick, dis-je en baissant sa main, qu'est-ce que tu veux ?

    — Ça va ? Tu n'as pas l'air bien.

    — Si si c'est juste que...laisses tomber.

    — Non, dis-moi ce qui ne va pas, insista-t-il alors que ses paroles se matérialisaient sous la forme de buée à l'air libre, le climat étant extrêmement froid. Je t'écoutes et puis tu sais que tu peux me faire confiance, je ne le répèterais à personne, ajouta-t-il avec un sourire qui me fit céder.

    — Bon...d'accord. En réalité, je ne sais pas si je vais trouver des réponses sur le meurtre de mes parents... Et entrer dans le repère du meurtrier de mes parents biologiques et adoptifs me rend malade, mais étrangement, curieuse en même temps...

    — Michael à décimé toute ta famille et veux maintenant tous nous tuer, donc je pense que c'est normal que tu aies peur, mais si ça peux te rassurer, j'étais dans le même état pendant ma première mission.

    — Tu as déjà vu Michael ?

    — Non. Mais je pense que je lui aurait déjà réglé son compte, m'avoua-t-il en riant doucement tandis que je l'observais attentivement. Tu sais, Michael est très fort pour se cacher et atteindre ses cibles sans qu'ils ne s'en rendent compte.

    — Tu l'as déjà vu faire ?

    — Non, mais Ed m'a raconté que Michael avait réussi à contacter sa femme, donc la mère de Jacob, et l'avait isolée de tout le monde dans une ruelle pour pouvoir la tuer.

    — Mais c'est horrible, m'exclamais-je, complètement choquée par ce qu'il venait de me dire. Et Comment Ed l'a prit ?

    — Il était tellement triste qu'il ne se nourrissait plus, ne bougeait plus. Puis un jour, il s'est ressaisit quand il a constaté qu'il n'était pas le seul à souffrir de la perte de sa femme.

    — Jacob, murmurais-je. Quel âge avait-il à cette époque ?

    — Dix ans.

    — Le pauvre... La mère de Jacob ne faisait pas partie du cercle, si ?

    — Non. Mais ça n'a pas empêché Michael de s'en prendre à la femme de Ed, parce qu'il savait que cela allait l'atteindre et le détruire. Il aime faire souffrir les gens avant de les tuer et c'est pour cela qu'il a tué tes parents alors qu'il prévoit de t'éliminer.

    — Il ne mérite que de disparaitre, sifflais-je entre mes dents tout en pensant à Will qui risquait lui aussi sa vie en sortant avec moi.

    — Je sais Greer et c'est justement ce qu'on va faire !

    J'étais tellement énervée que mes mains s'étaient serrées d'elles-mêmes en poings. Nick avait dû le remarquer puisqu'il changea précipitamment de sujet.

    — La tempête est terminée, on devrait y aller !

    Tout le monde se leva pour se diriger vers ce qui semblait être une porte. Le vent était remplacé par un soleil voilé de nuages et la neige avait recouverte nos précédentes traces de pas. Je jetais un rapide coup d'oeil à mon téléphone qui affichait 9h33. Nous nous relions tous les uns aux autres grâce à une corde avec une marge de deux mètres chacun pour ne pas se perdre ou risquer de tomber seul dans une crevasse.

    — Le repère est à environ deux kilomètres au nord, donc -avec la neige- on devrait y être dans à peu près deux heures, annonça Cam.

    Il ne me restait plus qu'à faire deux heures de marche entre Mary derrière moi et Nick devant. Cam était en position de tête et nous guidait dans cette immense étendue de neige et de glace.

    Nous commencions à marcher et aucun de nous n'osait briser ce silence pesant à part peut-être Mary qui se plaignait encore une fois :

    — Marches plus vite Greer, on croirait une petite vieille au supermarché !

    Je crois que je ne la supporterais pas une minute de plus !    

    — Je fais ce que je peux. Et puis si c'est ça, détaches-toi et passe devant, répliquai-je en m'énervant.

    — Pour une fois que tu n'ouvres pas ta bouche que pour raconter n'importe quoi, dit-elle tandis que je sentais qu'elle s'était arrêtée à la résistance effectuée sur la corde.

    Ce n'est pas vrai ! Elle est sérieuse, elle va vraiment le faire ?

    Je me retournais et la vit en train de défaire le noeud qui retenait la corde autour de sa taille. Soudain un craquement retentit. Je ne mis que quelques secondes à comprendre que la plaque de glace sous les pieds de Mary allait bientôt céder. Je lève la tête et croise son regard surpris et en même temps apeuré. Je n'avais encore jamais vu cette impression de détresse dan les yeux de la jolie blonde, ce qui m'alarma immédiatement. Aussitôt, je lui saisis la main, et il n'en fallut pas plus à la glace pour se briser et laisser apparaitre une énorme crevasse où un stalagmite énorme était prêt à transpercer le corps Mary. Je tenais fermement la main de la jeune fille qui me détestais plus que tout en tentant de la rassurer comme je le pouvais.

    — Tiens bon Mary, on va te sortir de là !

    — Faites vite, je vous en supplie !

    Son visage était déformé par la peur tandis que sa main commençait à glisser de la mienne à cause de nos gants. Heureusement que les garçons arrivèrent rapidement et m'aidèrent à la sortir de là en la hissant hors du trou. Une fois sur pied, Mary s'empressa de nous remercier chacun notre tour, mais je sentais son regard s'éterniser sur moi. Quelque chose semblait changé en elle, ses yeux ne me lançaient plus d'éclairs comme avant mais montraient bizarrement de la gratitude.

    — Merci Greer ! Sans toi je serais probablement morte.

    Quoi ?! Elle me remerciait, je crois qu'elle avait prit un méchant coup sur la tête. Ce n'était juste pas possible !

    — Euh... De rien, répondis-je, confuse.

    — Les filles, il faut qu'on s'y remette, il ne nous reste plus que trente minutes de marche. Et Mary, rattaches ta corde tu veux ?

    Nick... Visiblement, toujours prêt à casser l'ambiance même si je l'en remerciais grandement, ne sachant pas comment cette situation étrange aurait fini sinon. Trente minutes plus tard, on distinguait un grand entrepôt en plein milieu de ce désert de glace.

    — On peut se détacher. Greer, suis-moi pendant que Cam et Mary, sécurisez les alentours, déclara Nick en désignant de sa main les différentes directions à suivre.

    Ils hochèrent tous les deux de la tête tandis que je suivais mon acolyte, recroquevillée dans la neige. Observant l'entrée grâce à des jumelles, Nick m'indiqua deux hommes de main de Michael, sûrement là pour garder l'entrée.

    — Tu t'occupes du chauve et moi du brun.

     — Quoi ?! Tues fou ou quoi ?

    — Tu vas y arriver, vises la gorge et tu pourras ensuite l'assommer. 

    — Ok, dis-je en déglutissant nerveusement, une boule au ventre et les mains moites à l'intérieur de mes gants.

    — À trois... Un....

    Oh non...  

                       

    — Deux...

    Je n'y arriverais pas...

    — Trois...

    Cours...

                           

    Nous courions désormais aussi vite que nous pouvions, et, arrivés près des deux hommes, Nick se jeta littéralement sur le brun alors que je doutais en face du grand chauve. Je me ressaisis vite et repensais à ce que m'avait dit Nick : « Vises la gorge et tu pourras ensuite l'assommer. ».  Pas le temps de réfléchir que mon adversaire tentait de m'assener un coup dans le ventre, que j'évitais rapidement. Puis, je lui donnais un coup de poing dans la mâchoire qui sembla plutôt l'avoir mit en colère. Alors je lui envoyais mon genou dans le ventre et ma main, à plat, vers sa trachée. Mon enchainement semblait marcher puisqu'il tomba à terre. Mais, je n'en avais pas fini, je lui assenais pour finir un coup de coude dans la nuque. L'homme était maintenant à terre pendant que je relevais la tête pour voir où en était Nick. Celui-ci attendait, visiblement, appuyé contre le mur nonchalamment.

    — Eh bien, ce n'est pas trop tôt, j'ai cru que tu n'allais jamais en finir avec lui !

    — Très drôle, dis-je ironiquement avec un faux sourire.

    — Aller viens !

    Je le suivais après cela jusqu'à une porte en fer que l'on passa sans effort pour arriver dans un grand couloir avec deux possibilités de passage s'offrant à nous. Nick me fit signe d'aller voir à une extrémité pendant qu'il guettait l'autre, ce que je fis silencieusement jusqu'au coin du couloir. Je passais doucement ma tête : il n'y avait personne. Je me retournais alors et constatais que Nick m'avait rejointe.

   

    — Alors ? chuchotais-je sérieusement.

    — Il y a du monde qui arrive de l'autre côté, dépêches-toi.

    Nous décidons donc d'emprunter le couloir vide, devant nous. Nick passa devant moi tandis que je le suivais, tout en jetant régulièrement quelques coups d'oeil derrière nous. Au croisement d'un couloir, une porte en bois attendait d'être ouverte. En m'approchant, je pouvais y lire l'inscription : « BUREAU ». Parfait, c'était ce qu'il nous fallait. Si Michael avait des choses à ranger ou à cacher, ce serait sûrement dans son bureau qu'il les mettrait.

    — Je penses qu'on devrait entrer, proposai-je.

    — Vas-y, je surveille les alentours.

 

    Il se posta derrière moi, un pistolet pointé vers le sol, prêt à tirer si un des hommes de Michael n'arriverait par ici. Je tendais ma main vers la poignée et soufflais un grand coup avant de l'actionner. Et si Michael se trouvait derrière ? J'appuyais tout de même sur la poignée. Bloquée. La porte était fermée. Malgré cela, j'insistais sur la poignée en appuyant encore, tout en tapant contre le bois de la porte avec mon épaule. Rien à faire, celle-ci ne voulait pas s'ouvrir.

    — Alors Greer ? me demanda Nick visiblement impatient.

    — Elle est fermée.

    — Réessayes !

                     

    Le stress montait en moi progressivement et je crois que je n'était pas la seule : Nick pointa soudain son arme en direction d'une extrémité du couloir. Des pas rapides résonnaient dans les trois directions présentes en face de la porte. Ils devaient avoir découvert leurs collègues assommés ou alors, avaient été prévenu. Dans les deux cas, nous devions nous cachés au plus vite. Les pas se rapprochaient de plus en plus.

    — Allé, ouvres-toi stupide porte !

    Sans que je ne m'y attende la porte s'ouvrit alors que j'allais l'enfoncer, ce qui me fit tomber à l'intérieur. J'allais dire à Nick d'entrer quand la porte se referma brusquement sans que personne ne la pousse. Il n'y avait pas de vent dans la pièce... Je me levais précipitamment et tapais contre la porte comme une folle pour sortir. J'actionnais la poignée mais celle-ci refusait d'ouvrir la porte. J'étais coincée ici. Mais qu'allait-il arriver à Nick ? Les hommes de Michael allaient s'en prendre à lui... Il fallait que je sorte. Alors, je commençais à crier à travers le bois qui nous séparait.

    — Nick ! Nick ! Répond-moi ! Tu es là ? criais-je de toute mes forces en tapant sur la porte.

    — Greer ! Ça va ? La porte est fermée. Je vais essayer de les retenir. J'ai appelé Mary et Cam, ils arrivent.

    — Fais attention à toi Nick !

    Ma mise en garde resta sans réponse. Je pouvais entendre des bruits de combats et des lames s'entre-choquer. Je continuais à tambouriner cette pauvre porte et à essayer la poignée, mais il n'y avait rien à faire.

    — Arrêtes de t'acharner sur cette porte, veux-tu ? Elle ne t'a rien fait.

    Une voix masculine avait parlée. Elle était aussi étrangement calme étant donné les circonstances, quand tout à coup, une idée me traversa l'esprit. Oh non... J'étais toujours de dos face à cette voix quand je ne pus m'empêcher de poser la fameuse question :

    — Qui êtes-vous ?

    Je me retournais et vis un homme aux cheveux bruns légèrement grisonnants, de taille moyenne, musclé et avec des yeux gris clairs semblables à de l'acier.

    — Tu devrais le savoir pourtant, Greer ! Je m'appelle Michael.

Cette mission était vraiment en train de mal tourner...


Bonjour tout le monde. Désolée pour le retard si vous attendiez ce chapitre avec impatiente mais je n'ai pas eu le temps d'écrire. Je pense que je posterais plus au alentours du dimanche ou du lundi. J'espère que ce chapitre vous a plu et dites-moi ce que vous pensez de la mission de Greer, ou de Michael que l'on rencontre enfin. N'hésitez pas à commenter et à liker ce chapitre, enfin vous savez ce que vous avez à faire.

J'aimerais aussi remercier encore une fois LeaaaMgt pour la pub qu'elle a eu la gentillesse de me faire. Et à plus dans le prochain chapitre...

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