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Chapitre 20

— En plus Aileen bave sur toi depuis que tu es arrivé !

       

    Cela faisait dix minutes au moins que nous marchions et nous parlions désormais de tout et de rien. Nous arrivions maintenant au niveau d'un quartier désert où des déchets volaient sur le sol et où de vieilles habitations de briques noires attendaient patiemment. J'avais forcée Logan à emprunter ce chemin car celui-ci était un raccourcis, malgré l'ambiance morbide qui y régnait.

    J'avais confié le coup de coeur d'Aileen pour Logan à ce dernier, ce qui le fit rire, mais c'est vrai que j'étais assez heureuse qu'il soit amoureux de ma meilleure amie plutôt que d'Aileen. C'est vrai que la pauvre ne m'avait rien fait mais je suis sûre qu'elle va trouver quelqu'un rapidement, et puis ce n'est pas une grande perte, c'est Logan. Même si c'est vrai, qu'il est plutôt mignon avec ses yeux chocolat et ses cheveux bruns soyeux, -surtout quand il se passe la main dedans. Malgré tout, je continue de le considérer comme le frère que je n'ai jamais eu.

    Nous étions au milieu de la rue quand un frisson me parcourut l'échine, comme un mauvais pressentiment. Il fallait que l'on sorte de cette rue et vite. Je me retournais vers Logan qui était resté quelques pas derrière moi et c'est là que je vis un 4x4 noir... Oh non pas ça ! Aussitôt le véhicule repéré, je pris la main de Logan et lui intimais de courir. La rue s'étendait encore sur quelques centaines de mètres et le 4x4 aurait le temps de nous rattraper. Il fallait se cacher et vite.

    — Greer ! Qu'est-ce qu'il se passe enfin ?

    — Tais-toi !

    Je tournais la tête et vis la voiture se rapprocher de plus en plus vite. Je continuais de courir et levais la tête jusqu'à ce que je vois un panneau qui m'enchanta instantanément :

LADY WRAITH'S CLOSE

    Magnifique ! Une close. C'était exactement ce qu'il nous fallait. Je jetais encore un oeil derrière nous et m'aperçus que la voiture ne nous suivrait pas dans la ruelle étroite. Je tirais sur la main de Logan, si bien qu'il n'eut pas le temps de riposter que nous étions déjà à l'intérieur. Logan ne posa pas plus de questions et fis comme moi, c'est-à-dire se plaquer contre le mur de la close. Je priais intérieurement pour que les hommes de Michael ne nous voient pas. Aucun de nous ne parlait, on entendait juste nos respirations haletantes, cette course nous ayant fatiguée. Petit à petit, le bruit des roues du véhicule s'éloignait de l'endroit où nous étions, ce qui me fit sourire. Soudain, ce dernier s'effaça quand j'entendis des portières claquer alors que personnes ne se trouvait dans la rue avant nous. Je tournais la tête vers Logan et son regard était aussi apeuré que le mien, quand, subitement, une idée me vint et le sérieux se peignit sur mon visage.

    Je mis mon index devant ma bouche pour ne pas que Logan ne prononce un mot qui nous serait fatale à tous les deux tandis qu'il acquiesça d'un hochement de tête. Nos mains toujours liées, je le tirais, un peu plus facilement cette fois vers le fond de la close. Le couloir était plongé dans le noir le plus complet, ce qui voulait dire que nous étions loin de la lumière du jour mais impossible de faire demi-tour. Entendant les pas de mes ennemis dehors, je courus en entrainant Logan avec moi. Je ne me retournais pas une seule fois, tenant toujours fermement la main de Logan dans la mienne. Soudain une résistance me fit m'arrêter : Logan s'était arrêté. Ce n'était franchement pas le moment... Nous étions dans le noir le plus complet et les pas de mes adversaires étaient maintenant imperceptibles. Tout d'un coup, une idée géniale fleurit dans mon esprit : mon téléphone. Mon téléphone avait une application lampe torche. Aussitôt, je le saisit et le déverrouillait pour accéder à l'application qui nous permettrait d'y voir plus clair ici.

    Je me retournais et éclairais Logan en premier. Celui-ci était assit par terre, haletant et semblait me questionner du regard. J'éprouvais de la compassion pour lui. C'est moi qui l'avait entraîné là-dedans, j'aurais pus entrer dans la close, seule, et laisser Logan continuer son chemin mais je ne l'avais pas fait. Les hommes de Michael ne le connaissaient pas et par ma faute, il était poursuivit, tout ça à cause de moi. Je m'accroupis alors à son niveau et répondit à toutes les questions qu'il me posait rien qu'en me regardant.

    — Je sais que tu es épuisé Logan mais il faut que l'on continue. Quand on arrivera dehors et qu'on rentrera à la maison, je ne te mêlerais plus jamais à cette histoire mais pour cela, il faut qu'on court ou du moins que l'on marche. Tu peux le faire ?

    — Oui, soupira-t-il.

    — Génial. Aller, viens, je vais t'aider à te relever, d'accord ?

    Il acquiesça une fois de plus et comme promis, je l'aidais à se relever. Quand nous fûmes tous les deux debout, je tournais l'éclairage de mon téléphone devant moi et mon souffle se coupa sous l'effet de la surprise ainsi qu'une exclamation de surprise qui s'échappa d'entre mes lèvres. Une femme aussi blanche qu'un linge, des cernes noires sous les yeux et des vêtements datant des années 30, se tenait devant moi. J'étais comme figée devant ses yeux, des yeux sans vie. Quand je réussie enfin à me détacher de ses yeux, mon regard se perdit sur son ventre. Le tissus le couvrant était immaculé de sang, ce qui contrastait parfaitement avec le blanc de sa peau et de ses vêtements. Oh non... Je ne pouvais pas revivre sa mort, il en était hors de question ! Nous n'avions pas le temps !

    Il ne fallait pas que je la touche ou qu'elle me touche. À cette pensée mon coeur s'emballa et une boule se forma dans ma gorge. Le fantôme m'observait toujours en tentant d'approcher, et c'est à cet instant que je compris le nom de la close : LADY WRAITH'S CLOSE, ce qui voulait dire : La Close de la femme spectre, ironique non ? Par réflexe je reculais et percutais Logan qui m'interrogea instantanément  :

    — Greer, pourquoi recules-tu ?

    — Il... Il... Il y a... Un... Un fantôme...

    — Ici ? Greer, ne paniques pas, ce n'est pas la première fois que tu en vois un, tenta t-il de me rassurer, en vain.

    — Tu te rappelles, dis-je en déglutissant difficilement et toujours en fixant l'entité, quand je t'ai dit que je revivais la mort des fantômes ?

    — Oui.

    — Eh bien, elle nous barre le passage et si on veut passer, il va falloir que je revive sa mort, chuchotai-je à la limite des larmes.

    — C'est pas vrai, s'énerva Logan.

    Je réfléchissais à une manière de faire fuir le spectre avec des gestes mais la femme ne cessait d'avancer et nous n'arrêtions pas de reculer à petits pas. Des voix graves se firent entendre derrière nous, ce qui voulait dire que nos assaillants n'étaient plus très loin de notre position et qu'il fallait que l'on passe coûte que coûte. Voyant la situation empirer, je pris une grande inspiration, serrais les poings et pris mon courage à deux mains.

    — Tiens toi prêt Logan !

    — À quoi ?

    Il n'eut pas droit à une réponse de ma part. Je fonçais déjà sur le fantôme de cette femme. Je crus pendant une seconde qu'elle souriait, mais ce n'était pas ce sourire de malveillance, non, un sourire de délivrance et de soulagement. Peut-être attendait-elle cela depuis longtemps. Ni une ni deux, je la traversais et une douleur me saisit les tripes comme si un couteau me tordait les entrailles. C'était si insoutenable que je lâchais un cri à en fendre les murs. Ma cheville me faisait atrocement mal.

    Une jeune fille cours aussi vite qu'elle peut dans une nuit froide et sombre. Pourquoi court-elle ? Deux hommes d'une vingtaine d'année -de son âge- la poursuivent. La jeune fille tourne à droite dans une ruelle, cette ruelle -LADY WRAITH'S CLOSE- mais aucun panneau montrant le nom de la close. Elle se retourne mais ne voit plus personne. Peut-être les a-t-elle enfin semé ? Subitement des pas rapides résonnèrent dans la close et elle se remit à courir, totalement paniquée et apeurée. Une pierre par terre la fit trébucher et un bruit semblable à une brisure se fit entendre. Elle se releva tant bien que mal mais retomba à terre en pleure pour ramper tant bien que mal pour échapper à ses agresseurs. Des rires s'approchent de sa position et elle continue de ramper. Elle sait qu'elle ne va pas s'en sortir indemne mais sa détermination est sans faille. Les deux hommes l'ont rattrapée et rigolent à gorges déployées tandis que la peur la gagne de plus en plus. Elle les supplie mais cela ne sert à rien. L'un d'eux s'empare d'un couteau et l'autre la relève en la maintenant contre le mur. Le couteau s'approche dangereusement de sa tête mais vient soudainement se planter dans son ventre. Elle crie mais plus personne ne viendra la sauver, l'arme est tournée et retournée dans son estomac, ce qui est insupportable mais la jeune femme sert les dents pour étouffer ses cris. Son sang coule sur sa belle robe immaculée quand le couteau quitte son corps. Un vent froid la submerge et le souvenir de sa famille lui revient en tête ainsi que son fiancé qui l'attend chez elle. Des larmes roulent sur ses joues tandis qu'elle se vide de son sang. Quelques minutes plus tard, la pétillante et ravissante jeune fille souffle son dernier soupire et ses yeux deviennent sans vie. 

                       

   

    Logan se précipite vers moi, mais mon ventre me fait énormément souffrir et je me suis, sans le savoir, écroulée par terre. Soudain, je sens un bras soulever mon dos et un deuxième prendre mes jambes. Je cale ma tête sur le torse de mon ami et celui-ci se met à courir tellement vite que la lumière rosée du ciel nous éblouie en à peine deux minutes. Toute douleur a quitté mon corps et je demande à Logan de me déposer sur le sol. Je peux à présent courir à mon tour même si ce que je viens de voir m'a fortement troublé. Nous sommes sur une grande place peuplée de cafés et de commerces en tout genre mais il n'y a que très peu de personnes présentent à l'extérieur. Nous sommes presque arrivés à la maison même si la peur que les hommes de Michael ne nous poursuivent jusque là-bas reste présente. Il faut courir encore plus vite.

    — Allé Logan on y est presque, il vont nous rattraper, dis-je pour le motiver.

    — D'accord, d'accord, dit-il, résigné, en accélérant tout de même, quitte à me dépasser.

    J'aperçois enfin la maison d'Alice au loin, ce qui me vaut un élan de joie intense. Arrivée à la porte, je sors la clé grâce à mes mains toutes tremblantes à cause le stress. Je regarde si nous ne sommes pas suivis et la porte se déverrouille enfin. Soulagés et tout transpirants, nous nous asseyons sur le canapé du salon après avoir verrouillé la porte derrière nous.

    — Qu'est-ce que c'était que ça Greer, me demande Logan totalement essoufflé et légèrement en colère.

    — Les hommes de main de Michael, répondis-je du tac au tac avec calme.

    — Et qu'est-ce qu'il s'est passé quand tu as traversé ce fantôme, quémanda t-il en perdant progressivement patience.

    — Je te l'ai dit Logan, je revis la mort des fantômes et il s'avérait justement que cette femme s'était fait poignarder.

    — Je suis désolé Greer... C'est cette situation qui m'angoisse. Comment vas-tu ?

    — Mieux, mais je n'aurais pas dû t'entrainer dans toute cette histoire, tu risques ta vie et je ne veux plus que cela se reproduise !

    — Greer, sans moi ces hommes t'auraient emmené et qui sait quoi d'autre !

    — Je sais, merci beaucoup Logan mais à partir de maintenant je ne te mêlerais plus à tout ça ! Tu ne devras pas chercher à savoir quoi que ce soit, d'accord ?

    — Mais...

    — Je ne te laisses pas le choix, concluais-je.

    Sur ce, je me levais et me dirigeais vers la cuisine pour me rafraîchir après cette course folle. C'est pour lui que je fais cela et il doit le comprendre. Je montais dans ma chambre, préparer mon sac, parce qu'après tout, demain j'allais tout de même au Canada.

    Je finis de remplir mon sac de vêtements chauds et m'apprêtais à descendre manger dans la cuisine quand Logan entra brusquement dans ma chambre.

    — Je ne sais pas quoi mettre demain parce j'ai invité Lindsay à diner et je me disais que, comme tu pars demain, est-ce que tu pourrais me donner ton avis sur ma tenue ?

    — Bien sûr ! Montre-moi ça. Mais il va falloir que tu trouves une autre excuse pour ton rendez-vous car je ne penses pas qu'Alice comprenne pourquoi est-ce que je suis chez Lindsay alors que tu l'emmènes au restaurant, non ?

    — Oui, tu as peut-être raison... Je pourrais lui dire que je dors chez un ami ?

    — C'est parfait !

    Quand j'arrivais dans la chambre de Logan, je découvris une tenue éparpillée sur son lit : un pantalon noir simple, un T-Shirt gris à manches courtes et de vieilles baskets noirs complètement usées. Juste un mot à dire : horrible pour un rendez-vous amoureux. Le pauvre Logan me regardait avec des yeux remplis d'espoir, ce qui m'indiqua d'essayer de lui dire ce que je pensais de sa tenue en douceur.

    — Écoutes Logan...

    — C'est horrible, je sais, me coupa-t-il.

    — Oui mais attends...

    J'ouvris son armoire et autant dire que c'était un grand bazar, même si, malgré cela je trouvais quelques vêtements à la mode que je sortis dont un T-Shirt blanc basic, une chemise à carreaux bleus moderne ouverte par-dessus, un jean noir ajusté et des baskets un peu plus neuves de la même couleur que la chemise. J'étalais la tenue sur le lit avant d'y rajouter un bonnet long noir pour accessoiriser la tenue. Je la tandis à Logan pour qu'il fasse un rapide essayage et je ne fus pas déçue du résultat. Il était juste craquant dans sa tenue et j'étais contente pour la surprise que Lindsay allait avoir en le voyant.

    — J'adore, m'exclamai-je.

    — C'est vrai que ça me va plutôt bien, remarqua-t-il en observant son reflet dans un miroir sur pied.

    — On dit merci qui ?

    — Merci Greer !

    Je l'enlaçais ensuite et nous restâmes ainsi quelques secondes pendant lesquels je lui parlais à l'oreille :

    — Je compte sur toi pour me couvrir hein, demandais-je d'un air faussement menaçant.

    — Bien sûr !

    Nous nous détachâmes l'un de l'autre pour que je lui dise, une fois arrivée sur le seuil de sa porte :

    — Au fait Logan, si tu brises le coeur de Lindsay, je te briserais la tête, d'accord ?

    — D'accord chef, répondit mon colocataire en faisant un salut militaire tout en riant.

    Ce soir-là, Alice nous avait préparé un gratin de pomme de terre d'après une recette de sa mère et il fallait bien avouer qu'il était délicieux. Ensuite, j'allais me coucher après une journée riche en émotion et l'histoire de cette pauvre femme de la close en tête.

Désolée de ne pas poster la mission du cercle dans ce chapitre mais je n'avais pas assez de temps pour écrire la suite et puis je pense qu'il y a assez de page pour ce chapitre mais je vous promet que la mission sera retranscrite dans le chapitre 21. En espérant que ce chapitre vous ait plu et n'hésitez pas à commenter et à liker ce chapitre si vous l'avez aimé. N'hésitez pas à ajouter l'histoire dans votre liste de lecture et à vous abonnez, ça me ferais très plaisir... À samedi prochain.

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