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Chapitre 14

Ce matin là, le lycée ne me paraissait pas sûr, en même temps c'était là que les hommes de Michael avait essayé de m'enlever. Je m'étais rendu au lycée à pied,s ce qui me valus de partir à 7h00 de la maison. En me dirigeant vers le hall une main me saisit l'épaule et me fit me retourner J'étais à présent face à Will qui me regardait de ses magnifiques yeux bleus.

    — Tu n'étais pas en cours hier après-midi ? Tout va bien ?

    — Oui c'est juste que je ne sentais pas bien, c'est pour ça que j'ai préféré rentrer, désolée de ne pas t'avoir prévenu, mentis-je. Tu m'en veux ?

    — Non pas du tout c'est juste que je me suis fait du soucis pour toi. Je t'aime Greer.

    — Moi aussi, je t'aime...

    Sa main était sur ma joue et nos lèvres à seulement quelques millimètres. Il m'embrassa tendrement et je lui rendit son baiser.

    La cloche retentit, ce qui nous arrêta et nous obligea de nous diriger vers la salle d'allemand. Je retrouvais Lindsay qui m'indiquait la chaise à côté d'elle, pas besoin de me le demander deux fois que j'étais déjà assise à côté d'elle.

   

    La matinée passa très vite et mon ventre commençait à gargouiller. Il était 12h30 et tout le monde se dirigeait vers le réfectoire avec une vitesse qui en disait long sur leur faim. Toujours à la même table, Aileen nous faisait un signe de la main pour nous indiquer sa position. Lindsay, Will et moi nous dirigeâmes alors vers elle. Scott et Colin ne tardèrent pas à nous rejoindre -le coin dessert les avaient retardés- et tout le monde commençait à raconter sa matinée à part moi qui regardais au loin, dans un coin du réfectoire où le fantôme de la femme vêtue de haillon attendait en me rendant le regard insistant que je lui faisait. Il était impossible pour moi de me détacher de son visage taché de crasse, de ses yeux tristes et de sa robe déchirée. Soudain, elle se dirigea dans le couloir. Je commençais à me lever pour la rejoindre quand Lindsay me retint en empoignant mon bras.

    — Où vas-tu Greer ?

    — Oh...euh...je vais juste aux toilettes, dis-je sans détourner mon regard du fantôme qui disparaissait.

                       

    Je ne la laissait même pas répliquer que j'étais déjà debout et me dirigeais dans le couloir à mon tour. Une fois à l'intérieur du vestibule, je vis un bout de sa robe en guenille virevolter dans un croisement avant de  s'effacer. Aussitôt, je la suivit jusqu'à un bout de couloir qui ne possédait aucune salle de classe. L'endroit était désert donc je ne pus me dispenser de demander :

    — Il y a quelqu'un ? Mademoiselle ?

    Je n'obtins pas de réponse quand soudain... elle apparut plus remontée que jamais, la tristesse avait maintenant laissé place à une espèce de colère. Je m'avançais vers elle en tendant le bras et en me présentant quand elle se mit à pousser un hurlement strident qui m'obligea à mettre mes mains sur mes oreilles. En reculant je heurtais un mur et je me laissa glisser le long de celui-ci tout en ramenant mes jambes contre moi. Le fantôme ne cessait de crier. C'était insupportable.

    — Arrête ! criais-je de toute mes forces mais elle continuait et semblait hurler de plus en plus fort.

    Je sentis un liquide chaud me chatouiller les doigts. Du sang. Du sang coulait le long de mes oreilles. À peine ai-je eu le temps de comprendre que je ne pus rester sans couvrir mes tympans. Mes yeux commençaient à larmoyer et mes oreilles à siffler. Je n'arrivais plus à endurer un tel supplice quand Will arriva dans mon champs de vision. Ses lèvres articulaient des paroles que je n'entendais pas, puis Lindsay vint s'agenouiller à côté de moi tandis que Scott, Aileen et Colin attendaient, debout, derrière Will. Ils avaient tous des visages que je n'avaient jamais vu avant -à part sur celui de Will- : des visages apeurés et inquiets. Je n'arrivais pas à décoller mes mains de mes oreilles et ma tête me faisait affreusement mal. Will tourna la tête et bougea les lèvres encore une fois, ce qui fit courir les trois amis qui restaient en retrait.

    Sans que je m'en aperçoive, le fantôme avait arrêté sa torture mais le son continuait de me parvenir, ce qui me fit trembler de tout mon être. Will et Lindsay semblaient s'époumoner à me rassurer mais en vain car je n'entendais rien. Des larmes commençaient à couler à flot sur mes joues et je commençais à fermer les yeux tellement mon mal de tête était douloureux, mais il fallait que je reste éveillée, j'avais suffisamment tourné de l'oeil pour ne pas recommencer. Je sentis le sol du couloir vibrer, et une femme d'à-peut-près quarante ans, vêtue d'une blouse blanche apparaitre avant de se pencher au-dessus moi. Scott, Aileen et Colin devaient être allés chercher l'infirmière. Un picotement se fit ressentir dans mon bras et malheureusement je ne pus respecter mon engagement de rester consciente. Quand mes paupières se fermèrent, le dernière chose que je vis fut mes amis et l'infirmière se pencher vers moi et m'observer.

                    





                    Une lumière m'aveuglait, plus précisément, la lumière d'une fenêtre m'aveuglait. Après un coup d'oeil à mon environnement, je pus me rendre compte que la pièce où je me trouvais contenait un bureau, un lit -sur lequel j'étais allongée-, une armoire à médicaments et un robinet. De toute évidence j'étais à l'infirmerie. Je me mis en position assise mais le même mal de tête que la dernière fois réapparut. Je me tint la tête jusqu'à ce que le mal passe. Soudain la porte s'ouvrit et la même femme en blouse blanche apparut. Elle parut surprise de me voir réveillée. Ses lèvres remuèrent mais aucun son n'en sortit. Je déglutis difficilement et je pus entendre le bruit du radiateur à côté de moi et la voix de l'infirmière ajouter :

    — Tu te sens mieux ? Greer c'est ça ?

    J'acquiesçais et elle poursuivit.

    — J'ai dû t'injecter une dose de tranquillisant parce que tu étais en état de choc. Que s'est-il passé, Greer ?

Je cherchais un mensonge crédible quand une idée me vint.

    — Euh... J'ai...j'ai écouté de la musique très fort avec mon nouveau casque quand j'ai eu très mal à la tête et aux oreilles, ensuite j'ai rangé mon casque et me suis assise contre le mur. Puis vous êtes arrivés, dis-je calmement en espérant qu'elle croit à cette histoire.

    — Hum... Tu as dû écouter la musique très très fort pour que tes oreilles saignent, dis moi ?

    — Euh...oui, le casque a une très bonne qualité sonore, peut-être un peu forte, balbutiais-je.

    — Oui, apparement. Bon...souffres-tu de maux de tête ?

    — Non, mentis-je.

    — Très bien, as-tu mal aux oreilles ? Le son te parait-il trop fort ?

    — Non. (cette fois pour de vrai)

    — D'accord, pas de tremblement, affirma-t-elle en me faisant tenir le bras en équilibre.

    Elle m'éclaira les yeux grâce à une petite lampe bleu qui m'éblouie.

    — Mouvement rétinien correct, marmonna-t-elle. Très bien, tu peux partir si tu te sens mieux. En cas de problème ou d'apparition des symptômes, n'hésite pas à aller aux urgences.

    — Je me sens parfaitement bien, merci, lui mentis-je encore une fois.

    — Ta mère est dans le bureau de la directrice, tu peux aller les rejoindre.

    — Ce n'est pas ma mère, murmurais-je. Cela veut dire que ma tutrice est ici ? fis-je paniquée.

    Je détestais cela, quand les écoles appelaient les parents pour venir chercher leurs enfants, surtout que je ne voulais pas déranger Alice avec mes problèmes.

                     

    — Oui et d'ailleurs ton petit-ami ne t'as pas quitté depuis qu'il t'a amené ici, bien sûr j'ai dû le faire attendre dans le couloir mais cela ne l'empêche pas de me demander de tes nouvelles toutes les cinq minutes.

      

    Je reconnaissais bien là Will, toujours attentionné et inquiet pour moi. Quand je sortis de l'infirmerie et que je le vit, il était assis par terre le long du mur, le regard vide sur celui d'en face.

    — Coucou, je t'ai manqué ? demandais-je innocemment alors qu'il se levait précipitamment pour me serrer dans ses bras.

    — J'ai eu tellement peur, Greer. Quand tu t'es levée, on a décider de t'attendre jusqu'à ce qu'on t'entende crier d'arrêter. Qu'est ce qu'il s'est passé ? dit-il en me caressant la joue.

    — Oh...euh rien... J'ai juste écouté de la musique trop fort et j'ai eu mal à la tête et aux oreilles, de la sacrée qualité ce casque ! dis-je en rigolant.

    — Arrêtes, ce n'est pas drôle ! J'aurais dû t'accompagner ! Je suis content de voir que tu vas mieux, conclut-il avec un sourire inquiet.

    — Tu n'aurais rien pu faire, Will ! Et puis je vais bien c'est pas comme si j'étais dans le coma, quand même.

    — Je ne laisserais jamais rien t'arriver Greer, tu le sais.

    — Je le sais Will, je le sais.

    Après un câlin attentionné, Will décida de m'accompagner jusqu'au bureau de Mrs. Clarkson. Malheureusement, il devait retourner en cours et nous ne nous verrions que le lendemain. Quand je franchis la porte du bureau de la directrice après avoir frapper à celle-ci, Alice et Mrs. Clarkson tournèrent la tête vers moi. J'imaginais parfaitement qu'elle parlaient de moi avant que je ne vienne les interrompre mais la tête d'Alice m'indiquait une profonde tristesse, pourtant elle qui est habituellement si joviale.

    — Greer, fit Mrs. Clarkson, entrez ! Nous sommes ravies que vous alliez mieux !

    L'air faussement heureux de la directrice me disait qu'elle me cachait quelque chose.

   

    — Je ne vais pas vous retenir plus longtemps, ajouta-t-elle en s'adressant à Alice, Greer doit être fatiguée mais ce fut un plaisir de vous rencontrer Mrs. Bigsby.

    — Moi de même Mrs. Clarkson ! lui répondit ma tutrice en lui serrant la main.

    Le trajet silencieux du retour et la mine déconfite d'Alice ne m'annonçaient rien qui vaille. Alors je décidais de me jeter à l'eau.

    — Alice, qu'est-ce que Mrs. Clarkson t'as dit ?

    — Oh...euh...rien...elle m'a appelé en me disant que tu avais eux une crise de panique et que tu étais à l'infirmerie. J'ai eu tellement peur pour toi, ma puce.

    — Mais encore...

    — Eh bien, elle m'a dit que dans les situations compliquées comme celle que tu avais enduré et les événements d'aujourd'hui il fallait mieux que je te mette dans un établissement spécialisé dans le comportementalisme de jeunes gens à problèmes...

    — QUOI !? Elle veut que j'ailles dans un asile, c'est ça !? m'énervais-je.

    — Greer...

    — Tu n'y penses pas quand même ?

    — Non, bien sûr que non ! Je ne t'inscrirais là-bas pour rien au monde.

    — Je suis rassurée. J'ai de la chance de t'avoir Alice, continuais-je d'un ton plus calme.

    — Merci ma puce. Nous sommes arrivées.

    À peine rentrée, je courus dans ma chambre, là où personne ne me jugerais comme folle. Je me dirigeais vers mon lit quand le mal de tête me reprit. C'était atroce. Mes yeux se brouillèrent et ma tête tournait comme une toupie. Je me rattrapais de justesse à mon lit avant de m'asseoir sur le sol. Ce n'était pas normal mais j'espérais que ça passerait avec le temps.

À la prochaine... J'espère que le chapitre vous a plu. N'hésitez pas à commenter positivement et à mettre une petite étoile.

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