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Chapitre 11

Quand mes yeux se rouvrirent lentement, un plafond en béton gris et le froid ambiant de la pièce où je me trouvais m'accueillirent. Quelques secondes suffirent à mon cerveau pour assimiler le fait que je ne me trouvais pas dans la chambre qu'Alice m'avait préparé et que j'avais été enlevée. Paniquée, je me mis rapidement en position assise. Je regardais tout autour de moi au cas où mon ravisseur se trouverait dans la pièce, mais tout ce que je vis ne ressemblait qu'à une simple chambre très peu meublée, avec seulement un bureau en bois usé accompagné d'une chaise dans le même état que celui-ci, un lit d'appoint sur lequel je me tenais et une fenêtre par laquelle un faible faisceau lumineux m'éblouissais.

    Ma bouche était pâteuse et mes jambes visiblement en coton quand j'essayais de me lever. Après deux minutes de chutes incessantes et de remontées périlleuses, je me dirigeais vers une vieille porte blanche qui méritait d'ailleurs un nouveau coup de peinture. Mais où avais-je atterris ? Quelle heure était-il ? Alice devait probablement me chercher partout ?! Une chose était sûre, il fallait que je sorte d'ici au plus vite...

    J'ouvris alors la vieille porte dans un grincement sinistre que j'essayais tant bien que mal de taire. J'atterris par la suite sur un palier, tout aussi bétonné que la structure de la chambre, sur lequel j'entraînais mes pas à être les plus lents et silencieux possible. En tout cas, si la personne qui m'a kidnappé a prit le risque de me laisser sans surveillance, c'est sûrement qu'elle ne se trouve pas loin... Mes yeux se posèrent soudain sur un escalier descendant. Miracle. J'essayais péniblement de ne pas faire de bruit en l'empruntant et une fois arrivée en bas, une seconde porte s'offrit à moi. J'étais à présent dans une sorte de sasse.

    Ne sachant pas ce qui m'y attendais derrière, j'hésitais quelques secondes à saisir la poignée quand ma volonté de sortir reprit le dessus sur ma peur. J'ouvris alors doucement la porte de deux centimètres environ au cas où mon agresseur y serrait mais je me stoppais net en entendant une discussion assez confuse.

                

    — Alors où l'as-tu mise ? demanda une voix masculine.

    — Dans ma chambre, je ne savais pas quoi en faire, répondit un autre.

    — O.K, normalement la chloroforme ne devrait bientôt plus faire effet, annonça la première voix.

    — Je monte voir si elle s'est réveillée, dit soudain le propriétaire de la chambre où j'avais dormis.

    Apparement l'homme qui m'avait enlevé n'était pas seul dans cette affaire mais comment pouvaient-ils habiter ici ? Rien dans ce bâtiment ne me faisais penser à une habitation... J'entendis brusquement des pas se rapprocher de la porte. Aussitôt je me retournais et posais les yeux sur l'escalier, par lequel j'étais descendue quelques instants plus tôt, qui possédait d'ailleurs un arrière creux. Aussi, je m'y cachais aussi vite que je le pus.

    Quelques secondes après m'être cachée, j'entendis la porte s'ouvrir et des pas monter les escaliers. J'étais terrorisée. Ma respiration s'accélérait et j'essayais difficilement de la calmer. Mon coeur battait contre ma poitrine comme s'il cherchait à en sortir et mes mains étaient terriblement moites.

    Je contemplais patiemment le décor qui m'entourait en attendant, mais je n'y voyais que des murs bétonnés et quelques toiles d'araignées qui traînaient par si par là. J'avais maintenant les jambes allongés sur le côté mais toujours cachées par l'escalier quand je sentis tout à coup une main me saisir la cheville et la tirer en dehors de ma cachette tandis que je laissais échapper un petit cri de surprise. Je ne l'avais même pas entendu approcher.

    J'étais maintenant allongée parterre, sur les coudes, le corps orienté vers la personne qui m'avait trouvé. J'avais en face de moi un jeune homme, grand, brun, vêtu d'un jean et d'un T-shirt noir moulant et déstabilisant. Mais j'étais plutôt dans la pensée qu'il allait m'enfermer dans une pièce sombre en attendant de trouver un moyen de m'éliminer... Bon, peut-être bien que j'ai regarder trop de thriller mais, pour ma défense, je ne pouvais pas exclure cette hypothèse tout de suite.

    Il me tendit sa main. J'hésitais un moment, puis la saisit. Une fois sur mes jambes, pas encore très stables, il me fit un sourire et se recula sur le côté pour m'orienter vers la porte. Je le doublais et saisit la poignée que je tournais. En l'ouvrant, je fus choquée de découvrir une rangé d'ordinateur dernier cri sur deux bureau mit côte à côte, et, sur la gauche une kitchenette moderne munie d'un îlot central en marbre. Au fond de la pièce, derrière les ordinateurs, un coin salon était installé avec une petite table basse et une télévision en face de celle-ci.

    Sur une chaise, devant un ordinateur, un garçon lisait sur son écran une page web d'information -assez surprenant surtout qu'il n'avait pas l'air plus âgé que moi. Il portait des lunettes et un T-shirt orange accompagné d'un jean et de baskets. Mon air éberlué dus inquiéter mon accompagnateur car celui-ci brisa le silence qui nous entourait.

    — Jacob, je l'ai trouvé, elle s'était cachée sous l'escalier ! s'écria-t-il, amusé, même si son discours me permis de savoir que le garçon à lunette s'appelait apparement Jacob tandis qu'il se retournait sur sa chaise à roulette pour nous faire face.

    — Ça ne m'étonne pas je dois dire, rit-il.

    — Viens par là ! m'invita le garçon qui m'était encore inconnu.

    Je trouvais quand même bizarre le fait que mes deux agresseurs soient aussi rieurs voire même amicaux, peut-être était-ce juste pour mieux me mettre en confiance. Le grand brun se dirigea dans le salon jusqu'où je le suivit pour enfin m'asseoir sur un des canapés noirs du salon. Il fit de même sur l'autre en face de moi alors que je n'étais toujours pas rassurée quant à leur intentions. Il me regardait dans les yeux alors que je n'arrivais pas à faire de même. Les siens étaient d'un vert presque cristallin, ce qui était vraiment perturbant. Il se racla la gorge et commença :

              

    — Bonjour Greer, commença-t-il alors que je paniquais rien qu'à l'idée de savoir comment il connaissait mon prénom, désolé pour la façon dont nous t'avons conduit ici mais nous savions que tu ne viendrais pas de ton plein gré. Et puis ton anniversaire est arrivé et nous n'avons pas eu d'autre choix...

            

    De quoi parle-t-il ? De mon plein gré ? Qu'est-ce que mon anniversaire à avoir là dedans ?

    — Écoutes, reprit-il devant mon air effrayé, ce que j'ai à te dire n'est pas facile à croire alors je n'irais pas par quatre chemins. As-tu vu des gens habillés différemment que notre époque ou avec un air désespéré errer dans la ville, ou quelque part d'autre, mais que les autres ne voient pas ?

              

    La question qu'il me posait était étrange mais j'avais bien vu cette femme porter des haillons au lycée mais ça ne pouvait pas être une coïncidence. Soit il allait me dire que c'était une caméra cachée, soit il allait me dire que j'avais un don et que je voyais des fantômes, mais franchement, j'étais morte de rire rien qu'à cette simple idée.

              

    — Oui j'ai bien vu une femme bizarre mais... répondis-je avant qu'il ne m'interrompe.

    — Eh bien c'était un fantôme, et tu as un don qui te permet de les voir, dit-il sérieusement.

    Bingo ! En plein dans le mile, Greer franchement tu n'aurais pas pu penser à une folle échappée d'un asile, non ?

    — QUOI ? C'est une blague ? Très marrant franchement, je l'avoue, il fallait le faire : mettre une femme déguisée dans mon lycée, simuler mon enlèvement et dire que j'ai le don de voir les fantômes !

    — Ce n'est pas une blague Greer, avoua-t-il après un soupir déçu ce qui le don d'enlever le sourire que j'affichais juste avant, tout ce que je t'ai raconté est vrai et ce phénomène se déclare normalement à l'âge de seize ans chez les personnes qui descendent d'une lignée de gens pouvant les voir.

    — Ça... Ça... veut dire que mes parents étaient capables de voir les fantômes ? bredouillais-je soudain à cette pensée.

    — Greer, je ne parlais pas de ces parents là.

    — Comment vous le savez ? Vous voulez dire qu'un de mes chers parents biologiques m'a légué le don de voir les fantômes ? Sympa l'héritage, déclarais-je d'un ton ironique.

    — Les deux à vrai dire... J'ai fais du thé, tu en veux ? me demanda-t-il subitement en se levant pour aller dans la kitchenette.

    Quelques minutes plus tard, il me tendit une tasse fumante. La possibilité que mes parents m'aient laissé un don n'est pas si improbable finalement. Après tout, je ne les ai jamais connu et on m'a abandonnée devant une porte... Mais qu'est ce que je raconte, il faut que j'arrête de croire tout ce qu'on me dit, on dirait une gamine désespérée. Il me racontait peut-être n'importe quoi mais quand même, il savait que j'avais vu un être habillé comme à l'époque précisément le jour de mes seize ans et que j'avais été adoptée, peut être que c'est une coïncidence ou qu'il on fait des recherches sur moi.

    — Vous vous êtes sûrement trompé de personne, et puis ça n'existe pas les fantômes ! lançais-je d'un ton calme en me levant du canapé.

    — Non Greer, c'est bien toi celle qu'il nous faut ! ajouta-t-il en se levant à son tour et en me saisissant le bras pour me faire asseoir, ce que je fis immédiatement -ils m'avaient quand même kidnappé-, puis il me regarda dans les yeux mais il était toujours impossible pour moi de le fixer.

    — Et comment vous le savez ? Avec cette histoire de descendance, c'est ça ?! Ridicule ! m'énervais-je.

    — Nous le savons parce que nous faisons aussi partie de la descendance comme tu dis ! dit-il en haussant légèrement la voix.

    — Et  pourquoi je devrais vous croire ? Peut-être que vous mentez !

    — Non, je t'assure que non, dit calmement Jacob, les yeux rivés sur son écran.

    — Nous savons aussi qui à assassiné tes parents ! lâcha l'inconnu, ce qui eu le mérite de faire s'abattre immédiatement un silence dans la pièce, je m'enfonçais ensuite au fond du canapé, choquée.

    — Qui ? demandai-je soudain d'un ton ferme.

    — Justement, j'y viens mais pour que je te révèle la suite, il faudrait que tu nous crois. Alors est ce que tu nous fais confiance ?

                       

    Ils savent qui à tué mes parents, je devrais peut-être les laisser finir et puis jusque là ils ont su ce que je n'avais dit qu'à mes amis : j'ai bien vu une personne étrange dans le hall du lycée. Et puis après tout, je suis capable d'écouter ce qu'ils ont à dire, j'ai tout mon temps jusqu'à preuve du contraire.

      

    — O.K, c'est bon, je vous écoute.

    — Bon, et bien comme nous nos parents peuvent voir les fantômes, commença-t-il, et cela se transmet de génération en génération le jour de nos seize ans. Il y a longtemps, voire des centaines d'années, ce phénomène existait déjà et les personnes capables de voire ces fantômes formaient « le cercle des esprits ». Ce cercle est constitué de personnes qui ne possèdent pas toutes le même pouvoir et il faut donc retrouver tous ses dons pour avoir le plus de chance de détruire les fantômes. À l'époque de nos parents, un fantôme à décidé d'anéantir le cercle et au fil des années, il à trouvé une grande troupe de gens influençables qu'il manipule encore aujourd'hui. Son nom est Michael Tamper d'après ce que nous avons trouvé dans les archives du cercle. À l'époque, ta mère avait le don de dissoudre les âmes, mais c'était impossible d'accéder à Michael parce que sa garde était...trop rapprochée et cela aurait été du suicide pour eux de s'en approcher. Le groupe à alors préparé un sort à l'aide d'un objet lui ayant appartenu de son vivant. Et, à distance, ils ont réussi à l'emprisonner dans un monde parallèle au notre. Malheureusement, quelques années après, il a réussi à reprendre contact avec ses sbires et leur à demandé de poursuivre leur mission, c'est-à-dire d'éliminer les membres du cercle. C'est pour ça que ta mère t'as déposé devant une porte, pour que Michael ne te retrouve pas. Seulement, ton père à été tué en voulant vous protéger toute les deux, et ta mère...elle n'est plus jamais revenu et personne n'a plus jamais eu de ses nouvelles depuis ce jour-là. Aujourd'hui Michael poursuit toujours son objectif, et il sait qui tu es, puisqu'il a tué tes parents adoptifs croyant que tu serais avec eux.

    — Mais je n'y étais pas, dis-je en sortant le pins de ma poche, par contre j'ai trouvé ça chez mes parents, et c'est les initiales de ce fantôme apparement.

    — C'est son emblème, dit-il en me le prenant des mains pour l'examiner. Désormais, il n'y a plus de doute possible, c'est lui qui les a tué.

    La porte s'ouvrit d'un coup sur un homme d'une cinquantaine d'années accompagné d'une fille et d'un garçon habillés tout en noir, comme mon mystérieux interlocuteur. La jeune fille avait des cheveux blonds incroyablement longs et des yeux qui me semblaient marrons de loin. Sa taille fine et ses longues jambes faisaient penser à une silhouette de mannequin tout droit sortie d'un magazine de mode. Le garçon à côté d'elle était tout aussi athlétique avec des cheveux courts bruns, un jean et un T-shirt noirs et des yeux d'un bleu que l'on n'oublie pas. Ils s'arrêtèrent de rire en me voyant, assise, sur le canapé du salon, et, passèrent leur regards de moi à mon inconnu qui se leva pour me présenter.

    — Les amis, voici Greer, qui s'est réveillée pendant que vous êtes partis. Je lui expliquais justement la situation. Greer, je te présente Cam, Mary et son oncle Ed, qui à connu tes parents.

    — Enchantée, dis-je en me levant, vous avez connu mes parents Ed ? lui demandai-je.

    — Oui, c'étaient de formidables personnes et ils ont tout fait pour te protéger, jusqu'à la dernière minute.

    — J'ai cru comprendre, dis-je, gênée tandis qu'ils s'assirent à leur tour sur le canapé d'en face et qu'ils me fixèrent. Je devrais peut-être y aller, ma tutrice doit sûrement commencer à s'inquiéter, continuai-je en commençant à me lever.

    — Oui, je vais te raccompagner, proposa mon inconnu en se dirigeant vers la porte.

    Je glisse un « au revoir » discret en prenant la porte et me retrouve dans le couloir avec lui : lui qui a de très beaux muscles, lui qui ne m'a pas encore dit son nom, lui qui a des yeux que je ne peux regarder sans me sentir mal à l'aise, lui qui dit voir les fantômes comme moi...

    Je montais dans le fameux van noir que j'avais vu devant la maison tandis qu'il démarrait le véhicule. Après avoir pris je ne sais combien de tournants, je reconnu la route qui me conduisait chez moi. Je regardais l'écran de bort de la voiture qui indiquait dix heures du matin. Aucun de nous n'adressa la parole à l'autre durant tout le trajet, mais en arrivant devant la maison, il me donna un bout de papier où un numéro de téléphone était écrit. Il m'expliqua ensuite que si je changeais d'avis et que je voulais intégrer le cercle, je n'avais qu'à appeler ce numéro. Je le glissais dans la poche de mon jean et ouvrais la portière quand il me dit :

    — Au fait moi c'est Nick ! Encore désolé de la manière dont on t'a emmené hier, me dit-il d'un air de chien battu.

    — Contente de te connaître et ça va je suis entière, lui lançai-je, sûre de moi.

    Je sortis et fermais la porte du véhicule qui ne mis pas longtemps à démarrer. Il faisait un froid de canard dehors. J'ouvris la porte d'entrée à l'aide de la clef qu'Alice m'avait fournie à mon arrivée et enlevais doucement mes chaussures pour ne pas faire trop de bruit. Je montais ensuite les escaliers et ouvris la porte de ma chambre. Mon lit ne m'avait jamais paru aussi douillet qu'a cet instant. Je m'y allongeais encore toute habillée et fermais les yeux. Un immense désespoir m'envahit quand Alice ouvrit la porte :

    — Allez on se lève la marmotte !

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