Chapitre 63
Moi uneenviedecrire vous autorise, vous lecteurs, en raison de ce retard aussi important que le manque de talent de KeenV, à:
-M'obliger à manger page par page toute la saga Harry Potter
-Passer une journée dans une garderie
-Ecouter du Tal, pieds et mains liées (ouais non faut pas déconner)
Bon, je vous retrouve à la fin, où je vais tenter de me ""justifier"" pitoyablement
Du coup, je vous fais juste un petit récap
Previously in Unique (ouais je me la joue série américaine et alors?)
Au retour d'un voyage idyllique au Brésil, Elena est de plus en plus bouleversée face aux sentiments qui l'animent. Des émotions qui ne cessent de confronter en un terrible dilemme sa raison et son coeur et qui sera exacerbée par l'aveu des sentiments d'Alec. D'autant plus que ce dernier émet le souhait de commencer une relation secrète et illicite et qui plonge Elena dans une confrontation terrible entre ses principes et sa passion.
___________
-C'est là que j'ai réussi à piquer la dernière taille 32 à cette pétasse, s'exclama fièrement Cassidy en brandissant avec triomphe sa fourchette.
Ayana applaudit exagérément des mains tandis que je secouais la tête, résignée.
On ne change pas une Cassidy !
-D'ailleurs, à propos du taille, j'ai réussi à en prendre deux depuis le bébé, grimaça Ayana en caressant son ventre arrondi.
Je regardais son ventre avec un sourire attendri et relevai la tête vers la future maman :
-Ne t'inquiète pas Ayana, tu restes toujours aussi radieuse,assurais-je en piochant une nouvelle frite.
Elle me gratifia d'un sourire lumineux et Cassidy répliqua :
-Si tu continues à bouffer ces cochonneries, c'est toi qui t'en prendre, dit-elle avec une grimace en lorgnant mes frites d'un œil critique.
-Moi et mon 36 t'emmerdons profondément, répondis-je en imprégnant soigneusement une frite de sauce, ce qui me valut un regard dégoûté de la part de la rousse.
-D'ailleurs, comment ça va avec Bastian ? Elena, demanda Ayana,
Je me figeai et ma frite retomba dans mon assiette.
Comment dire ?
-On s'est séparés, marmonnais-je,
-Quoi ? Et tu comptais nous le dire quand ? Gronda Cassidy en pointant sa feuille de salade sur moi.
Jamais.
-C'est bon, cela ne fait qu'une semaine après tout, répondis-je
-Qu'est-ce qui s'est passé Elena ? Demanda Ayana,
Rien, j'étais juste la réincarnation de sa copine morte !
Hors de question que j'avoue cela, c'était bien trop humiliant !
-Disons qu'on n'était pas sur la même longueur d'ondes,marmonnais-je,
-Je suis désolée Elena, murmura Ayana en posant sa main sur mon avant- bras. Tu vas bien malgré tout ?
-Oui, ne t'inquiète pas, après tout, ce n'est pas comme...
Si j'étais réellement amoureuse de lui.
-Enfin qu'importe, je vais bien, c'est le principal, dis-je en souriant.
En vérité, cette histoire avec Bastian me laissait parfaitement de marbre. Si ce n'est qu'un sursaut d'orgueil venait parfois surplomber le champ de mes émotions.
A vrai dire, mes pensées et mon attention étaient davantage obnubilés par Alec.
Alec.
Ses mots, je les ressassais sans cesse, ne pouvant m'empêcher d'afficher un sourire à chaque fois.
Je suis encore amoureux de toi
Était-il sincère ? Une infime partie de moi m'ordonnait de croire le contraire.
Pourtant, cet élan de doute était vaine contre la nitescence de cet espoir qui étincelait dans mon cœur.
J'avais tellement envie de le croire, de croire en nous.
Il m'avait fait cette proposition osée quatre jours plutôt et dès le lendemain, il était parti en voyage d'affaires, me laissant le temps de méditer.
Mais durant ces quatre jours, je ne pouvais ignorer ce vide inconfortable qui se nichait en moi.
Et une constation amère mais empreint d'apaisement venait faire surface : il me manquait.
Alec me manquait.
Et ce constat achevait de distiller davantage le doute sur une autre supposition.
Peut-être que moi aussi, j'étais amoureuse de lui.
J'aurais du être effrayé par cette idée, mais seul un doux sentiment de bonheur et de joie m'envahissaient.
-Elena ? Reviens parmi nous.
La voix d'Ayana m'arracha de mes pensées et je me raclai la gorge,les joues empourprés
-Les filles, il faut que je vous dise quelque chose, murmurais-je.
-Je t'arrête tout de suite Elena, coupa Cassidy, si tu as largué ce mec, c'est que tu devais avoir une bonne raison : ce con n'a eu que ce qu'il méritait! Il ne valait sûrement pas mieux que l'autre connard de blondinet.
Mon sang se glaça et je restai quelques secondes figées en ravalant une boule d'angoisse :
-Cassidy ! S'exclama Ayana, écoute Elena, ce qu'elle voulait dire, c'est que nous te faisons confiance
quant au jugement de tous les garçons qui te fréquentent.
Comment dire la vérité après ça ?
J'esquissais un sourire aussi faux que la blancheur des dents d'Emily et répondis :
-Oui, c'est sûr, dis-je d'une voix faussement joyeuse. Bon, vous m'excuserez les filles, je dois y aller, ma pause se termine bientôt,continuais-je en me levant.
-Déjà ? Bon eh bien à plus Elena, dit Cassidy en me donnant la bise en guise d'au revoir, imitée par Ayana.
Je souriais exagérément et laissais quelques billets sur la table avant de tourner les talons.
Aussitôt, mon sourire factice s'évanouit et de nouveau, la culpabilité m'étreignait dans un voile douloureux.
La honte me submergeait soudainement, et une désagréable sensation me titillait l'estomac.
Je ne pouvais pas y aller!
Et à cette idée, mon cœur protesta vaillamment. Je n'y pouvais rien, la brûlure de la culpabilité était aussitôt apaisé aux souvenirs de la fraîcheur des mains d'Alec.
Pourtant, les conséquences seraient désastreuses et je ne savais pas si j'aurais la force d'en assumer les conséquences.
N'y va pas, ordonna ma raison.
Mais à cette pensée, c'était mon cœur qui se mettait à se recroqueviller, vaincu.
***
Je tripotais maladroitement une mèche de cheveux en scrutant ce qui m'entourait d'un œil curieux.
Le hall était nimbé d'une douce lumière et était envahi par une végétation luxuriante.
Je posais un regard vide sur les murs d'une simple couleur taupe, lorsqu'on m'arracha de mes pensées:
-Puis-je vous aider Mademoiselle ? Intervint une voix fluette.
A l'écoute:
[ Uncover-Zara Larsson ]
Je vis alors une jeune fille brune aux grands yeux gris, attendre ma réponse avec un sourire purement commercial :
-J'ai déjà une chambre, assurais-je, au nom des Wilson, ajoutais-je.
Son regard sembla penseur quelques instants puis s'illumina et elle dit :
-Oui, je vois ! Prenez l'ascenseur et montez jusqu'au neuvième étage, c'est la porte à gauche au fond du couloir.
Je la remerciais et je me dirigeais près des ascenseurs en tentant d'apaiser ma nervosité.
L'ascenseur arriva, émit un tintement distinctif et ouvrit ses portes. Un liftier à l'allure guindé m'accueillit d'une voix grave :
-Bonsoir et bienvenue à l'hôtel Baltimore, quel étage Mademoiselle ?
Je lui répondis et il accéda à ma demande en pressant un bouton doré orné d'un 9 rutilant.
Et tout le long de la montée, l'angoisse m'enveloppait : qu'est-ce qui m'avait pris de venir ?
Quelques heures plus tôt, je dînais en compagnie de Danny, dans notre appartement.
L'appétit me manquait et depuis plusieurs minutes, je me contentais de promener négligemment ma fourchette dans mon assiette :
-Tu n'as pas faim Elena ? S'enquérait Danny en mâchant.
-Non, pas vraiment, répondis-je, je suis juste un peu fatiguée.
-Tu es sûre ? Cela fait plus d'une heure que tu es complètement amorphe...
Mon regard tomba sur ma montre. Les aiguilles semblèrent me narguer en pointant de leur doigts accusateurs les chiffres.
Il était déjà 18 heures 30.
Alec m'avait donné rendez-vous à 19 heures, me disais-je.
Je pensais éprouver un soulagement intense teinté de fierté envoyant que je n'allais pas à son rendez-vous.
Or tout ce que je voulais, c'était me terrer dans mon lit pour y pleurer tout mon soûl.
Si tu ne viens pas, je comprendrais que nous deux ne sera plus possible.
Cet espoir qui avait élu domicile dans mon cœur battait de plus en plus furieusement et je serrais ma fourchette.
Non, je ne pouvais pas ! Mes parents, mes amis, tous me faisaient confiance ! Je ne pouvais les décevoir !
Je te laisserais tranquille.
Mais moi je ne voulais pas qu'il me laisse tranquille !
Définitivement.
Je laissais tomber ma fourchette et je me levais brusquement attirant le regard étonné de Danny :
-Danny, il faut que j'y aille, dis-je d'une voix blanche.
Il fronça les sourcils et reprit :
-Où vas-tu ? Enfin, je sais que cela ne me regarde pas mais tu es sûre ?
-Oui Danny, ne t'inquiète pas, souris-je en m'emparant de mon manteau, tout va bien, je te le jure. Je vais juste voir Damon
-Mais oui, bien sûr, dit-il,
Je me figeais prête à fournir une nouvelle excuse mais il m'interrompit :
-Ta vie ne regarde que toi Elena, tu n'as pas besoin de me mentir,dit-il avec un sourire, mais fais attention d'accord ?
-Oui, promis, répondis-je en ouvrant la porte.
-Elena ? Cria Danny depuis la cuisine. Du coup, je peux finir tes pâtes ?
J'avais secoué la tête et m'étais éclipsé après une réponse affirmative.
Et je me trouvais maintenant, dans l'ascenseur de cet hôtel, la boule au ventre
Et avec une heure de retard, persifla ma conscience.
Et s'l était parti ? M'inquiétais-je.
-Mademoiselle, nous sommes arrivés, déclara le liftier alors que l'ascenseur ouvrait ses portes. Bonne soirée.
-Merci, balbutiais-je.
Le couloir me semblait aussi interminable que court.
C'était étrange, ce sentiment d'insécurité qui planait au-dessus de moi.
Je pris une brève inspiration avant de vouloir insérer la clé dans son orifice.
Mais la porte s'ouvrit brusquement et je levais les yeux vers Alec.
Je voulus me justifier mais les mots semblèrent coincés dans magorge et je déglutis.
Alec me scrutait d'un œil impassible et il fit soudainement volte-face en retournant à l'intérieur de la chambre.
J'entrais prudemment à sa suite et je laissais mon regard se promener sur la chambre.
C'était une chambre au mobilier cosy et aux murs d'une discrète couleur taupe et crème.
Le sol était recouvert d'une douce matière pelucheuse et dans un mur, était encastrée une cheminée factice, qui faisait face à un large canapé.
La pièce était imprégnée une aura agréable qui me détendit quelque peu.
-Cela te plaît?
Je me retournais pour voir Alec, adossé au chambranle de ce qui devait être la porte menant à la salle de bain, un verre d'eau à la main.
J'attendais quelques instants, craignant qu'il ne m'en veuille pour mon retard, mais il se contenta de boire une gorgée de son verred'eau.
-C'est très chaleureux, répondis-je prudemment.
Il hocha la tête et reprit :
-Je sais. C'est une des plus belles chambres de l'hôtel évidemment.
Évidemment !
-Je suis désolée pour le retard, murmurais-je. J'ai sous-estimé le temps qu'il fallait pour arriver.
Il se contenta de cligner imperceptiblement des yeux et répliqua :
-Dans le fond, je m'y attendais. Tu as toujours eu à cœur de me faire attendre, pas vrai ? Cela m'a un peu rappelé notre premier-rendez-vous, dit-il avec un petit sourire.
J'esquissai à mon tour un sourire et je le regardais. Il ne semblait pas énervé, juste légèrement penseur.
Je me rendais compte combien il avait mûri : l'ancien Alecaurait laissé exploser sa rage.
Or, ce n'était pas le cas maintenant.
Je détournais le regard et me postais bêtement devant la cheminée.
Je sentis un souffle chaud dans mon cou et je sentis mon cœur battre de manière frénétique lorsqu'il dégagea mes cheveux sur le côté :
-L'important, c'est que tu sois là, murmure-t-il.
Il déposa doucement un baiser sur ma gorge offerte et enlaça ses bras autour de moi.
Je fermais les yeux de contentement et il continua d'effleurer ma peau de ses lèvres :
-Qu'est-ce qui t'a poussé à venir ? Susurre-t-il en continuant sa pluie de baisers.
Ça ! Avais-je envie de dire tandis que ses baisers continuaient de déferler le long de ma veine jugulaire. Mais ma réponse est étouffée par le gémissement de plaisir qui m'échappe.
Je le sens sourire et il renforce sa prise et ses baisers. Le bout de sa langue vient effleurer ma peau qu'il aspire doucement et il déclare :
-Réponds-moi Elena.
-Tu...J'avais envie de te voir, lâchais-je avec difficulté.
Il cesse soudainement et s'éloigne de moi tandis que le nouveau soupir de plaisir que je voulais laisser échapper, mourut sur mes lèvres.
Je prends quelques temps à reprendre mes esprits, hébétée et passablement frustrée.
Son rire me fait tourner sur moi-même et je darde sur lui un regard vexé et colérique :
-Tu l'as fait exprès, accusais-je.
-De te laisser sur ta faim ? Oui, c'est vrai, dit-il d'une voix amusée. Prends ça comme un dédommagement à ton retard.
Je plissais ma lèvre inférieure, vexée : je me trompais, Alec n'avait pas mûri, il était juste devenu encore plus fourbe!
-Sale... grondais-je.
-Ne m'insulte pas, tu sais combien ça m'excite, déclare-t-il avec un sourire torve. Alors comme ça, je te manqué ?
Son regard semblait émerveillé par cette idée et ses prunelles brillaient d'une lueur de ravissement :
-Je n'ai jamais dit ça, marmonnais-je.
-Mais tu le penses très fort, répond-t-il avec espièglerie.
-Tu n'es pas croyable, dis-je en secouant la tête non sans sourire.
-Je sais, on me le dit très souvent, réplique-t-il avec fierté. Je suis sûr que je t'ai manqué.
Il s'avance de nouveau vers moi d'une démarche féline et se penche pour me murmurer à l'oreille :
-Et je vais m'assurer que tu ne regrettes pas ta décision.
Et quand ses lèvres fondent sur les miennes, je sentis toute espèce de regret quitter mon corps.
De manière irrévocable.
***
Cela faisait déjà une bonne heure que seules les flammes de l'âtre éclairaient la chambre.
Je posais mon regard sur les flammes dansantes, éprises de liberté,qui jaillissaient et tentaient en vain d'aller toujours plus haut.
Le doux crépitement du feu étaient en harmonie avec la douce respiration d'Alec.
Je baisser mon regard sur l'homme qui avait posé sa tête sur mes genoux et qui avait sombré dans le sommeil.
Mes lèvres s'incurvèrent en un sourire attendri et je caressai sa chevelure dorée.
Avant qu'il ne s'endorme, pelotonnés sur le canapé, nous avions longuement parlé de sujets diverses, et j'avais retrouvé en Alec un ami et un pilier.
Il me restait cinq semaines avant la fin de mon stage. Cinq semaines où nous devions faire preuve d'une grande prudence...
Les longs cils dorés d'Alec, qui auraient fait pâlir d'envie n'importe qui, projetaient de douces ombres sur ses paupières fermées.
Une bouffée de bonheur s'empara de moi et je lui caressais doucement la joue, ne pouvant me lasser de ses traits angéliques.
Même s'il n'avait rien d'un ange, au contraire, me dis-je avec un sourire.
Mais c'était mon démon angélique.
J'avais pleinement conscience des risques que nous encourions. Et je m'en fichais. Mais après tout, comme on le disait : pour vivre heureux, vivons cachés.
Balayée toute trace de culpabilité.
Envolée tout pincée de remord.
Je me sentis sourire quand je vis que ma caresse l'avait fait frémir et qu'il marmonnait une vague protestation digne d'un enfant.
Et je réalisais que je l'aimais.
Que je l'amais comme une folle.
Voilà pourquoi j'étais venue...
Comment avais-je pu me voiler la face si longtemps ?
Je me serrais davantage à lui et je l'embrassais furtivement sur les lèvres avant de moi aussi laisser le sommeil m'emporter.
***
Le lendemain.
J'arrivais en chantonnant devant la porte de mon appartement et toujours aussi enthousiaste, j'y entrais d'un pas vif et guilleret.
J'entrai au salon et j'avisais Danny, vraisemblablement vêtu seulement d'un caleçon, couché sur le canapé:
-Bonjour Danny, lançais-je avec gaieté.
Le concerné émergea de son sommeil et en quelques secondes, sursauta du canapé et se leva brusquement:
-Je te jure Elena que ce n'est pas de ma faute, couina-t-il en enfilant un tee-shirt. Je vais tout ranger promis!
Mon regard tomba sur les bouteilles d'alcool vides jonchés à terre et sur les dizaines de mégots écrasés sur la table.
Une apparente débauche qui m'aurait mis hors de moi en temps normal mais qui ne parvenait pas à entamer ma bonne humeur:
-M'engueule pas Elinou, je te jure, ce sont eux qui m'ont forcé!
-Ce n'est rien Danny, assurais-je en souriant, cesse de paniquer!
Il me regarda fixement avant de déglutir:
-Tu bluffes, c'est ça? Tu souris pour que je baisse la garde et tu vas m'arracher la tête par surprise, c'est ça?
-Mais non, Danny! dis-je en allant dans la cuisine.
Il me suivit et alla ouvrir le frigidaire pour en extirper la bouteille de lait, sans me quitter du regard:
-Danny, ce n'est pas grave! répétais-je devant son regard mi-terrifié, mi-soupçonneux.
-Je suis en droit d'être choqué! La dernière fois, tu m'as hurlé dessus pendant deux heures en disant que tu allais m'arracher les entrailles pour en faire un collier pour ton chat!
-J'ai un peu sur vendu la menace, voilà tout, répondis-je.
Je continuais de chantonner alors qu'il me regardait la bouteille de lait à la main.
Puis il s'avança vers moi et me prit par les épaules en murmurant très sérieusement:
-Qui êtes-vous et qu'avez vous de ma colocataire?
-Danny! Je suis juste de très bonne humeur!
-Tu es excessivement de bonne humeur, je trouva ça louche. Je viens de boire au goulot et tu n'as rien dis!
-A t'entendre, je suis une psychopathe névrosée et tyrannique, dis-je en levant les yeux au ciel.
-Elena, tu es une psychopathe névrosée et tyrannique. répond-t-il. Mais une attachante psychopathe
-Merci Danny, cela fait toujours plaisir, grimaçais-je. N'ai-je pas le temps d'être de temps en temps de bonne humeur ?
-Tu pues le bonheur ! dit-il. depuis la dernière fois, tu es super étrange...
Il me scrute d'un œil soupçonneux et rétorque :
-Tu as en plus des questions étranges à propos d'amour...
-Bon Danny, cesse de t'inquiéter, je vais parfaitement bien,coupais-je en lui plantant une bise sur la joue.
-Tôt ou tard, je saurais la vérité Elinou, on ne cache rien à Danny !
-Mais oui Danny Chéri, ricanais-je, cesse de parler de toi à la troisième personne et tu sauras peut-être. Et c'est à ton tour de vider le lave-vaisselle génie. Et cesse avec ce surnom ridicule ou je t'arrache la cervelle, lançais-je en allant dans ma chambre,
-Là je te reconnais Elinou, crie-t-il depuis le salon, et je lâcheun rire.
Rien ne pouvait entacher ma bonne humeur.
Le matin même, Alec s'était montré tellement attentionné...
Je me jetai sur mon lit en riant comme une adolescente et je repensais à lui...
***
J'étais couchée sur la canapé, un livre à la main, tandis que Danny jouait avec sa manette.
Une après-midi simple et agréable que je savourais en compagnie de mon colocataire, remis de sa stupeur quand j'étais entrée dans un accès d'exaspération en découvrant qu'il n'avait pas rangé le livre que je lui avais prêté.
Eh oui, ma bonne humeur avait des limites. On ne touchait pas à mes livres.
Ma lecture fut interrompue par un coup à la porte et je fronçais les sourcils:
-Tu attendais quelqu'un Danny?
-Nope, et je suppose que toi non plus, marmonna-t-il absorbé par son jeu. Tu peux aller ouvrir?
-Pourquoi moi?
-Parce que moi je suis actuellement en train de combattre un phénix enragé, dit-il en fixant l'écran. Et que je m'en bas les steaks de cette personne. Qu'elle moisisse derrière cette porte!
Je soupirais et me levais en contournant la table:
-Tu es chiant, marmonnais-je.
-Mais non, tu sais que je t'aime.
Prise d'un élan puéril de gaminerie, j'éteignis l'écran de la télévision, interrompant ainsi sa partie, et aussitôt je décampais vers la porte d'entrée:
-Putain, je te hais Elena! hurla Danny alors que je riais.
Mais mon rire s'évanouit lorsque j'ouvris la porte et que je vis qui attendait derrière:
-Bonjour Elena...
Putain...
"C'est impossible dit la fierté,
C'est risqué dit l'expérience,
C'est sans issue dit la raison,
Mais essayons murmure le coeur..."
_______________
*finis de construire sa barricade*
Bon, heu Bonsoir!
*vois la masse de lecteurs en colère et déglutis*
je sais, cela fait un mois...
en vrai, après le chapitre 62, un commando de chameaux terroristes m'a pris en otage et...
Ouais non.
En vrai, Al Miaou, le terrible mafieux félin a lancé une bande de chats enragés à ma poursuite et...
Ok, j'arrête.
La vérité, c'est que j'ai traversé une grande période de flou à cause de ce que je vous ai dit au chapitre précédent. Je traversais en plus une grande période de contrôles, fin de trimestre oblige...
J'ai en plus enchaîné avec ma semaine de stage, connu le syndrome de la page blanche, refait connaissance avec la Flemme et me suis fait prendre en traître par JE SUPPRIME TON CHAPITRE EN ENTIER PARCE QUE LA VIE EST CHIANTE FDP.
voilà, voilà
oui en fait j'ai pas d'excuses...
mais j'essaierais d'avoir un bon rythme maintenant.
sinon que pensez-vous de ce chapitre?
J'ai un Twitter! C'est uneenviedecrire!
bref, venez, followez-moi, commentez le chapitre ou l'histoire en général à grand renfort d'hashtags, et surtout parlez-moi (oui je veux être votre amie, s'il vous plaît)
Sérieusement, venez me parlerrrrr
Je vous aime bande de pythons noir rayé.
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