Chapitre 60
Heyyy
deuxième chap de la semaine.
Peu relu, je suis désolée, mais je suis très fatiguée (oui ce n'est pas une excuse, je sais)
un peu court, mais assez riche je crois
Je suis désolée pour les beug du dernier chap, je ne comprends pas et là j'ai essayé de les corriger pour ce chap, mais je ne promets rien.
Je vous présente d'avance mes excuses.
Le gif, ptin je l'adore, c'est trop kjhjgjfnjggfn
J'espère que ce chap va vous plaire
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°Point de vue d'Alec
-Désolée, je ne savais pas que tu étais accompagné. Au revoir et bonne soirée, dit-elle avant de raccrocher brutalement.
Je restais figée sans comprendre et regardai mon téléphone.
-Mon Bébé? Tout va bien?
Je ne répondis pas et regardais fixement mon portable.
Puis brusquement, je jurai, et je sortis de la cuisine pour ensuite enfiler un pull, se trouvant dans mon salon.
Je me dirigeai vers la commode de l'entrée à l'affût de mes clés de voiture sous le regard hébété de mon interlocutrice.
-Alec chéri? Qu'est-ce qui se passe?
-Je dois y aller. Ne t'inquiète pas pour moi Rosie. Je vais juste voir quelqu'un.
-A cette heure? Mais il est beaucoup trop tard!
Je soupirai:
-Je suis un grand garçon Rosie, fais- moi confiance.
-Sois prudent alors. Et prends au moins une écharpe, il fait froid, ajouta ma nourrice en me tendant la pièce de cachemire
Je soupirai et me saisis de l'écharpe sous le regard déterminé de ma nourrice.
Je sortis enfin et m'en allai rapidement vers le garage.
Je montai précipitamment au volant de ma Mercedes, et quelques minutes plus tard, j'arpentais déjà les rues de la ville.
Je conduisis d'une main tandis que l'autre essayait de rappeler Elena, mais en vain, celle-ci ne décrochait pas.
Je jurai de nouveau:
bon sang, mais que faisait-elle seule dans la rue à une heure aussi tardive?
Quelque part entre East Main Street et Brester Avenue, avait-elle dit
Je choisis de longer l'ensemble de l'aire recouvrant les deux rues alors que l'appréhension me nouait le ventre.
Il y a une semaine encore, je venais d'avouer mes sentiments de manière voilée à Elena.
Et j'avais reçu en retour un bâche des plus mémorables.
Ma fierté et mon cœur supportaient mal le rejet.
Je suis désolée Alec.
Ces mots avaient eu l'effet d'une claque.
Des aiguilles chauffées à blanc et plantées dans ma peau n'aurait pu égaler la douleur qui me brûlait.
Une douleur cuisante et sournoise qui me rappelait les dures conséquences de ma bêtise.
J'aurais peut être du en vouloir à Elena.
Son rejet doublé de son petit couple avec ce blaireau étaient des facteurs qui auraient pu me pousser à la haïr.
Mais je n'y arrivais pas.
Pour une raison obscure, je demeurai encore complètement fou d'elle même si elle m'avait rejeté.
Je ne pourrais jamais la détester.
Au contraire même.
Voilà que je venais de recevoir un appel de sa part et que j'étais prêt à venir la voir, même après les événements de la semaine dernière.
Parce que quelque part je savais que si elle m'avait appelé, c'est que quelque chose n'allait pas.
Et cette pensée m'étais insupportable.
Je continue donc de regarder frénétiquement à travers les rues à la recherche de sa présence.
Enfin, le soulagement m'envahit quand, je vis une mince silhouette à la chevelure sombre marcher la tête baissée.
Je soufflais et je me garais rapidement avant de descendre derechef.
-Elena, interpellais-je
La concernée sursauta et se retourna.
Mais ses traits se crispèrent durement et elle se détourna pour remarcher.
Mais pourquoi m'ignorait-elle?
-Elena? Elena! Hurlais-je alors que celle-ci continuait son chemin.
La colère s'empara de moi et j'avançais à pas affirmés derrière elle pour la rattraper.
Je saisis brusquement son bras et la força à se tourner vers moi.
-A quoi est-ce que tu joues Elena? Demandais-je furieux.
Elle me fusilla du regard avant de cracher:
-Lâche-moi espèce de sombre idiot.
Je m'apprêtais à répliquer mais je vis alors les traits de son visage:
-Tu pleures? demandais-je stupéfait
Elle soupira bruyamment avant de répondre:
-Pas du tout! Je transpire des yeux crétin!
Mon emprise sur elle s'affirme et je reprends:
-Arrête ça Elena, et dis-moi ce qui ne va pas! Qu'est-ce que tu fiches seule aussi tard, et pourquoi m'as-tu appelé, merde?
-Arrête de faire ton cinéma! Ne fais pas comme si tu t'inquiétais vraiment!
Je fermais les yeux.
Qu'on me donne la force pour ne pas la bâillonner.
Je vais la tuer.
-Elena, cesse de faire l'enfant, dis-je d'une voix que je veux calme
-Ferme-là et retourne baiser avec ta connasse! Dit-elle encore plus violemment.
Quoi?
Mais de quoi parle-t-elle enfin?
Et depuis quand Elena parle-t-elle de façon aussi crue?
Elle ferme les yeux et des larmes rejaillissent davantage.
-Baiser? Quoi? Mais qu'est-ce que tu racontes enfin? Tu as bu quoi?
-Arrête! Quand je pense qu'il y a une semaine tu me bassinais avec des grands mots! Bordel, je suis vraiment conne de t'avoir cru! Tu oses me parler de sentiments alors que tu ne te gênes pas pour coucher avec la première connasse venue!
-Mais je n'ai couché avec personne!
-Cesse de faire l'innocent! J'ai entendu ta pouffe t'appeler chérie, connard!
Elle me regarda complètement furieuse, les yeux brillants, et j'entrevis la douce jalousie embraser son regard.
Je compris alors la situation:
Elena avait capté la voix de ma nourrice Rosie, et l'avait interprété à tort comme la voix d'une fille que j'aurais mis dans mon lit.
Une infime partie de moi restait outragé qu'elle puisse penser cela de moi après que je me sois pris le plus gros râteau de la terre la semaine dernière.
-Tu es jalouse? Dis-je alors qu'une douce joie commençait à m'envelopper. J'y crois pas, tu es jalouse!
Ses yeux étincelèrent de fureur et elle leva son bras droit afin de me frapper le torse mais je réussis à contrecarrer son attaque.
Je lui adressais un sourire narquois face à sa défaite tandis que ses traits striés de cette jalousie divine, s'accompagnent de l'humiliation de la défaite.
-Tu es jalouse, chantonnais-je. Tu es incroyablement jalouse.
Pour toute réponse, elle m'insulta et je me mis à rire.
A rire car je venais une fois de plus, de voir la preuve qu'elle ne m'étais pas indifférente.
Une bouffée de bonheur me saisit et je venais caresser ses joues pour en essuyer les larmes, prêt à lui fournir une explication quant à ce malentendu.
Je ris de nouveau.
Or, mon rire s'évanouit quand je sentis une vive douleur me lancer dans la région sud de mon corps.
Je lâchai un juron et mis mes mains à la zone impactée et attaquée par cette terroriste.
Moi qui rêvais de nouveau d'un contact entre elle et mes bijoux de famille, je venais d'être servi!
-Bordel Elena, soufflais-je avec difficulté.
Elle se contenta de me toiser du regard:
-Ça t'apprendra à vouloir utiliser ce qui te sert de virilité avec la première pouffe venue! C'était cette connasse d'Emily pas vrai? éructa-t-elle
Bordel je vais la tuer. Je jure que je vais la tuer.
-Putain, Elena! Je ne couchais avec personne! Tu n'as rien compris!
-J'ai parfaitement compris! Tu n'es qu'un baratineur complètement nymphomane, doublé d'un putain de dragueur! hurla-t-elle
-C'était Rosie Elena! Ma nourrice tu t'en souviens? Je n'étais avec aucune fille Elena. C'était seulement Rosie!
Je soufflais en sentant la douleur se propager dans mon attirail masculin.
Mais je fis l'effort de pouvoir croiser son regard.
Elle me regardait la bouche à demi- ouverte de stupeur.
-Quoi?
Je soufflais puis répondis:
-C'était Rosie! Elle passe parfois me voir car elle est persuadé que je suis encore un enfant! Je bossais dans la cuisine et elle attendait que je finisse pour aller se coucher! Tu m'as appelé et elle m'a simplement demandé avec qui je parlais, et présentement, j'essaie de sauver le peu que tu as daigné m'épargner, finis-je en sifflant de douleur.
Après quelques instants de silence, elle poursuivit:
-C'est vrai? Tu ne me mens pas?
Je promets que je vais la tuer.
Mais sa bouche se plissa d'une façon si adorable, et le regret se déposa sur ses traits de façon si présente, que je sentis toute ma colère fondre.
Putain, cette fille va me mener à ma perte.
-Oui c'est vrai. Je n'aurais pas pu coucher avec une autre fille Elena, pas après tout ce que je t'ai dit.
Elle baissa la tête et sa rage de plutôt laissa place à une gêne:
-Désolée. Je me suis trop vite emportée.
Non sans blague? Elle plaisante là?
Elle a de la chance que je sois amoureux d'elle, sinon je l'aurais d'ores et déjà étranglé la garce
-J'ai vu ça, soufflais-je en voulant me redresser
-Ça fait si mal que ça?
Bon sang, je vais l'étriper.
-Dis-moi plutôt ce que tu fais ici Elena. Bon sang, il est 1h20 Elena!
Ses épaules s'affaissèrent et elle resserra ses bras autour d'elle.
Je la détaillais alors minutieusement.
Elle avait ses cheveux bruns soigneusement lâchés sur ses épaules, et ses derniers coulaient en vagues sombres sur sa poitrine, contrastant avec sa peau diaphane .
Ses bras nus recouvraient une robe mi-longue d'un intense rouge bordeaux, accordé à son rouge à lèvres.
Elle était belle.
Pourquoi était-elle aussi apprêtée?
-Tu étais quelque part?
-Simplement à la soirée organisée pour Bastian.
Je fus saisis d'une bouffée de jalousie.
C'était pour lui qu'elle s'était vêtue aussi joliment?
Où était ce bouffon d'ailleurs?
-J'ai simplement quitté la fête. Je ne m'y amusais pas, murmura-t-elle en répondant à ma question implicite
Le froncement à peine perceptible de son nez me prouva qu'elle me mentait.
Mais j'hochai la tête en signe de compréhension et continuai:
-Pourquoi m'as-tu appelé?
-J'en sais rien. Vraiment. Je réalisais juste à quel point je me berçais d'illusions. Tu n'avais peut-être pas tort. Bastian et moi, c'était une perte de temps. Ça n'aurait jamais pu marcher entre nous
Elle se mordit la lèvre et resserra ses bras autour d'elle, comme pour se protéger.
J'aurais peut être du me sentir heureux qu'elle dise cela.
Pourtant, à la voir aussi malheureuse, j'aurais voulu que son histoire avec ce Bastian se soit bien passé. Parce que la voir dans cet état me déchirait.
-Elena? Que s'est-il passé?
-Peut-être que je ne suis tout simplement pas faite pour les relations? Murmura Elena.
Elle lâcha un rire empreint d'amertume.
-Bon, je suis désolée de t'avoir pourri ta soirée. Je vais juste appeler un taxi et rentrer chez moi. Avec un peu de chance, Danny a encore sa réserve d'alcool pleine. Je ne serais pas contre un verre de bière là.
Quoiqu'il se soit passé, cela avait dû bouleverser Elena. Je m'approchai d'elle et étonnamment, elle ne recula pas.
-Hors de question que tu touches à une goutte d'alcool Elena. Je te raccompagne chez toi et tu vas tout simplement dormir calmement.
Elle secoua la tête comme une enfant, et je la pris par les épaules. Qui étaient glacées. Je pris l'initiative d'ôter mon écharpe et de les enrouler autour.
Elle tressaillit, mais ne fit rien, puis répondit:
-Toujours aussi enclin à vouloir tout contrôler hein?
-Et j'imagine que tu prendras un malin plaisir à me contredire et que tu feras ta tête de mule à ne pas vouloir m'écouter. Et tu ne va pas en assumer les conséquences. A savoir une jolie gueule de bois.
Elena rit en rejetant sa tête en arrière. Un rire joyeux et discret qui eut le mérite de me faire sourire.
Cette fille va me tuer.
-Laisse-moi juste te raccompagner chez toi, d'accord? Tu es beaucoup trop bouleversée et je serais rassuré si je te vois de mes propres yeux rentrer chez toi.
Ses yeux semblèrent beaucoup plus alertes et je rajoutai:
-Je te promets que je ne tenterais rien. Je ne te toucherais pas, promis. Tu n'as rien à craindre.
Elle hocha le tête et elle saisit la main que je lui tendais.
Je la serrais et nous conduisis vers ma voiture. Je l'aidais à monter et quelques minutes plus tard, nous roulions déjà.
Pendant quelques instants, aucun de nous ne parla. Puis elle commença:
-Alec? Pourquoi es-tu aussi gentil avec moi? Je veux dire, après ce qui s'est passé la semaine dernière. Tu aurais pu m'ignorer ou te venger.
-En me conduisant comme "un trou de cul tyrannique"? ris-je. Ouais, j'aurais pu.
Je tournais dans l'angle et repris:
-C'est simple, je ne pouvais pas.
Elle hocha la tête et de nouveau un silence s'installa.
-Bastian ne s'est jamais vraiment intéressé à moi. Il était avec moi uniquement parce que je lui rappelais son ex, murmura-t-elle.
Je ne dis rien, et elle débuta alors son récit.
A la fin, j'avais mes mains crispées sur le volant et je grimaçais:
-C'est glauque.
-Ouais, ça l'est. soupira-t-elle. Enfin, qu'importe? C'est peut-être mieux comme ça.
Elle joua avec ses mains, posées sur son sac et je déglutis.
-Tu ne devrais pas t'en inquiéter Elena. Ce mec est con s'il n'a pas su te découvrir toi.
Elle sourit, et à cet instant je regrettai ma promesse.
Parce que j'aurais voulu lui sauter dessus et l'embrasser à en crever.
-Merci, c'est très gentil Alec.
Elle émit une pause et reprit:
-Tu sais Alec, j'ai beaucoup repensé à notre conversation.
-Celle où je me suis pris le râteau de l'année? ironisais-je
Non, je ne l'ai pas mal pris.
-Euh, oui, c'est ça, répondit-elle gênée en triturant une mèche brune.
Elle soupira, puis reprit:
-Tu avais raison Alec. Je suis une lâche. Je suis incapable d'assumer tout ce que je ressens.
Elle se mordit la lèvre et reprit:
-C'est juste que ça m'effraie. J'ai peur de toute cette envolée d'émotions.
-Pourquoi?
-Parce que je ne sais pas à quoi m'attendre. Et j'ai peur de décevoir ceux qui m'entourent, j'ai peur de souffrir.
-On ne sait jamais à quoi s'attendre. Ça fait partie du jeu de la vie.
-Et qu'est-ce qui peut nous attendre à ton avis?
-Je te propose que nous le découvrions.
Je rompis alors ma promesse et je glissai ma main vers la sienne. Je l'effleure doucement du bout des doigts pour voir si elle ne me va pas me repousser.
Or, celle-ci n'amorce pas le moindre geste réticent et j'entrelace alors nos doigts:
-Ensemble.
Et l'espace d'un fugace instant, le temps d'un clignement de paupières, elle resserra son emprise sur nos mains.
Mais aussitôt, et comme si cet instant avait appartenu à un passé onirique, elle détacha le lien charnel qui nous unissait.
-On est arrivés, déclare-t-elle.
J'acquiesce et je me gare en bas de son immeuble.
-Au fait, demain nous sommes en week-end, que fais-tu?
-Rien de spécial, je comptais regarder des films ou voir mes parents.
-Pourrais-tu faire une exception pour moi? J'ai quelque chose de très important à te montrer.
Elle fronça les sourcils et sembla peser le pour et le contre, puis hocha la tête.
-D'accord.
-Bien, fais comme si tu venais au boulot demain, et rejoins-moi au bureau.
Elle ouvrit la portière et juste avant de redescendre, elle se tourna vers moi, avec le sourire le plus radieux au monde:
-Merci Alec. Et encore désolée pour t'avoir blessé où-tu-sais, dit-elle.
-Plutôt qui-tu-sais, non? répliquais-je avec un sourire espiègle.
Elle leva les yeux au ciel puis rit avant de redescendre.
Elle s'apprêta à s'en aller, mais je descendis la fenêtre et l'arrêtais:
-Elena? Tu es magnifique dans cette robe, déclarais-je.
Et je ne manquais pas de savourer le rosissement de ses joues, me procurant une explosion de joie dans mon bas-ventre.
-Au revoir Elena.
-Au revoir Alec, murmure-t-elle.
Je baissais la vitre et je soupirais.
Je posais mes mains sur le volant et je regardais furtivement celle qui avait étreint la main d'Elena.
Pour finir par afficher l'air de l'homme le plus heureux au monde.
°Retour au point de vue d'Elena
J'insérais mes clés et m'engouffrais dans mon appartement, le cœur encore battant.
Je ne mis quelques secondes à réaliser que je souriais comme une idiote.
Qu'est-ce qui venait de se passer?
En quelques temps, j'étais passée du dégoût, à la tristesse, la jalousie, la déstabilisation, la peur, pour finir par une douce joie.
Et cette myriade de sentiments je ne la devais qu'à lui.
Quelle heure était-il?
Je regardais rapidement ma montre
2h05
Je n'avais même pas vu le temps passer.
J'allais prudemment dans ma chambre pour ne pas réveiller mon colocataire, et j'allais dans ma salle de bain.
Je fus tellement soulagée quand je sus qu'Alec n'était avec aucune fille.
Parce que le contraire m'aurait brisé.
Oui, j'avais été horriblement jalouse.
Mon comportement avait été au bord de l'hystérie.
Et j'interprétais difficilement cette jalousie.
En cherchant à me dévêtir, je remarquais rapidement que j'avais toujours l'écharpe d'Alec sur mes épaules.
Une écharpe en cachemire doux, de couleur beige et rouge.
Je pourrais toujours lui rendre demain
Demain.
J'ai quelque chose à te montrer
Que cela pouvait-il être donc?
Une douce excitation me parcourut à la pensée de demain.
Je mis mon pyjama et je me blottis au creux de mon lit, l'écharpe agrippée à mes mains.
Sans même m'en rendre compte, je succombais aux abîmes d'un sommeil écumé par des pupilles bleutés et une chevelure dorée.
***
Venir sur mon lieu de travail le week-end était étrange. Il n'y avait pas l'habituel vacarme ni l'essaim incessant d'employés qui bourdonnait dans cette ruche qu'était CM-Company.
Aussi détaillais-je d'un tout autre regard mon environnement. Et surtout, je recherchais le moindre prétexte pour ne pas me poser de question sur ce qu'Alec me réservait.
J'arrivais à mon étage, et je finis par toquer au bureau d'Alec.
Aussitôt, il ouvrit, et je pus le détailler.
Pour la première fois depuis longtemps, je ne le vis pas avec son costume élégant d'homme d'affaires, mais avec un simple tee-shirt blanc et un bas tout aussi simple.
La tenue basique d'un jeune homme de 24 ans.
Et pourtant, il était toujours aussi beau.
-Elena! Je t'attendais, commence-t-il. On peut y aller maintenant! dit-il en marchant devant moi.
-Y aller? Mais où? bredouillais-je perdue en le suivant
-Ne t'inquiète pas et suis-moi.
Je le suivis alors qu'il réemprunta l'ascenseur.
Or, contrairement à ce que j'aurais pu croire, il appuya sur le bouton non pas menant au rez-de-chaussé, mais sur celui menant au toit.
Je fronçais les sourcils et quand nous arrivâmes au toit, nous débouchâmes sur une petite plateforme, donnant sur une porte.
-Tu te souviens du cadeau que je t'ai offert pour ton anniversaire?
-Evidemment. C'était génial comme cadeau. Merci beaucoup, répondis-je.
-Tu te souviens des photographies que je t'ai montrés? Celles montrant l'avancée des travaux?
-Eh bien oui.
-J'ai reçu une réponse du gérant local, me disant que les travaux étaient terminés.
-C'est vrai? C'est incroyable, des enfants pourront donc commencer à travailler?
-Ouais, c'est ça. Et je m'étais dis quelque chose.
Il resserra ma main et ouvrit la porte.
J'écarquillais les yeux et lâchais une exclamation stupéfaite.
-Que ce serait encore plus incroyable de le voir par nous-même, déclara Alec en s'avançant.
Devant nous, se tenait un jet affairé et visiblement prêt à l'emploi.
Alec se posta devant et me tendit sa main:
-Es-tu d'accord?
-Attends, es-tu en train de me dire que tu nous emmènes au Brésil, comme ça, maintenant? dis-je en ne masquant pas ma stupeur.
Il hocha la tête et me tendit sa main.
-Tu viens?
-Alec, ça sonne complètement fou, on ne peut pas y aller comme ça.
Il reprend:
-Fais-moi confiance.
La confiance.
La chose qui nous avait le plus manqué dans notre relation.
Si cette dernière avait été davantage présente, qui sait où aurait été notre relation maintenant?
On ne sait jamais à quoi s'attendre. Ça fait partie du jeu de la vie
Alec me regarda avec un simple sourire, la main toujours tendue.
Je fis alors le choix qui peut-être s'avérera être le choix le plus stupide de ma vie.
Je saisis sa main.
Un simple geste qui portait néanmoins toute son importance.
J'avais fait le choix de lui redonner ma confiance.
Et à cet instant précis, je ne le regrettais pas.
"La meilleure preuve de l'amour, c'est la confiance"
_____________
yoooo
alors que pensez-vous de ce chapitre?
-Elena?
-Alec?
-La fin?
Questiionnns:
a votre avis, quelle est le plus grand défaut d'Elena?
Sa plus grande qualité?
Le plus grand défaut d'Alec?
Sa plus grande qualité?
bientôt la rentrée et j'ai rien fait. du coup je vais commencer à bosser right now
je vous aime bande de tarentules rouge menthe.
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