Chapitre 53
Hey!
Je crois que je vais arrêter de poster x)
Quatre chapitres quoi! je tiens mon record!
en même temps, j'aime trop vous faire plaisir (et j'ai surtout rien à foutre)
brefouille, chapitre comme d'habitude dont la fin va me valoir des menaces de mort
pour changer
(en média, comment je vois Cassidy aka Holland Roden, une de vous me l'a proposé, et je suis ravie car c'est vraiment comme ça que je l'imaginais! elle est sublime cette actrice je trouve!)
enjoy ^^
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-Je vois que tu t'amuses bien à cette soirée, pas vrai?
Malgré son sourire, je pouvais discerner l'halo de colère qui le nimbait et je ris:
-Énormément. Je m'amuse comme une petite folle.
Je commençai à le contourner pour pouvoir sortir, mais il m'attrapa par le bras, et m'obligea à le regarder:
-C'était quoi ça?
-Je ne vois pas de quoi tu parles, répliquais-je innocemment.
-Arrête ça! C'est qui ce connard?
-Le seul connard ici, c'est toi, et je suis heureuse de t'apprendre le fait que tu portes le nom d'Alec. Maintenant lâche-moi, dis-je en dégageant mon bras.
Il me barra de nouveau le passage et se posta devant moi:
-Ne joue pas à ça avec moi Elena! Bordel, qui est ce gars?
-Il s'appelle Travis, maintenant j'aimerais le rejoindre, alors pousse-toi.
Il m'empêcha de passer, et ricana:
-Ah maintenant il a un nom? Et puis c'est quoi cette robe? Cracha-t-il.
Je levai les yeux au ciel et soupirai:
-Une robe comme une autre.
-Elle est beaucoup trop courte! éructa Alec
-Mais elle plaît énormément, articulais-je avec un sourire. Et tu sais quoi? Je m'en fiche de ton avis.
Ses yeux s'assombrirent et il serra les poings:
-Arrête ça immédiatement Elena!
-C'est quoi ton problème exactement? soupirais-je excédée.
-Mon problème? C'est que tu as passé la soirée à te dandiner devant des hommes qui te mataient ouvertement! La moitié d'entre t'imaginaient complètement nue sous eux! dit-il d'une voix enragée.
Il ferma les yeux et respira plus rapidement:
-Pourquoi tu me fais ça? Dit-il d'une voix affaiblie
Je le fixai alors que ses yeux d'un splendide bleu me transperçaient du regard.
-Pourquoi il n'y aurait que toi qui aurait le droit de plaire aux autres? Murmurais-je.
Il ferma les yeux, la mâchoire contractée. Puis il serra son poing et l'abattit fortement sur un des murs de la pièce:
-Et dis-moi, ce gars te plaît?
-Non, pas spécialement
-Alors pourquoi tu as fait ça?
-Je ne fais que m'amuser Alec, murmurais-je, je ne fais que piquer son intérêt, par jeu.
Il redressa sa tête et ses yeux brillèrent.
-Ah oui?
Il s'avança rapidement vers moi, d'une démarche vive et assurée, me forçant à reculer.
-Et moi?
Mes épaules atteignirent le mur, et je frissonnais quand ses mains prirent mon visage en coupe, et se mirent à caresser mes joues brûlantes.
-Suis-je un jeu aussi?
Je n'eus pas le temps de répondre que, brusquement ses lèvres percutèrent violemment les miennes.
Un baiser d'une fougue et d'une passion dévastatrice, auquel je répondis avec autant d'hargne.
Ses mains agrippèrent rudement mes hanches, les serrant fortement, tandis que les miennes empoignèrent son cou, enfonçant mes doigts dans sa nuque.
Je ne réfléchissais plus. En une fraction de seconde, le désir, teinté d'amertume et de haine avait embrasé tous mes sens.
Un feu incandescent me brûlait dans l'âtre de mon corps. Toute pensée claire abandonna mon esprit, laissant ce feu bouillir mon sang
À la minute même, où ses lèvres s'étaient abattues sur les miennes, je sus que la passion empêcherait toute pensée cohérente m'habiter.
Il continua à m'embrasser crûment et ses lèvres descendirent sur ma gorge, la mordillant sans douceur aucune, et ne se privant pas de la marquer.
Quand ses mains atteignirent le haut de ma robe, en s'empressant de dézipper la fermeture au dos, je tirais sur les boutons de sa chemise, un besoin impatient et sauvage me saisissant, voulant le sentir,
Et bientôt, sa chemise d'un blanc immaculé et ma robe échouèrent à terre, et nos corps se soudèrent d'autant plus, nos mains touchant nos peaux d'autant plus. Seules nos respirations saccadées et haletantes emplirent la pièce.
Je n'étais qu'un ensemble de chair consumé par un désir intarissable.
C'était mal, tellement mal ce que nous faisions, et pourtant je ne pouvais m'arrêter, ses caresses brutales mais charnelles m'enveloppant dans un voile de volupté incroyable.
Après qu'il a rapidement effleuré le haut de mon corps de ses lèvres, ces dernières remontèrent et se posèrent rudement sur les miennes.
Et je l'embrasse avec une ferveur et une urgence démesurées, mes mains courant dans son dos lisse et sculpté, l'empoignant et m'y agrippant fermement.
Il s'écarta, et nos yeux se rencontrèrent pour la première fois depuis notre échange.
Ses pupilles dilatés me dévoraient du regard et je ne pus que murmurer:
-Je te déteste.
Et un instant, ses yeux semblèrent avouer la plus grande peine au monde. Il secoua doucement la tête mais aussitôt, il fronça les sourcils, reprit cet air typiquement Lui et chuchota:
-Eh bien, déteste-moi!
Aussitôt que ses paroles franchirent le seuil de ses lèvres, il m'avait embrassé avec une rage décuplée.
Nos derniers vêtements connurent le même sort que les autres, nos caresses se faisant d'autant plus fiévreuses et audacieuses.
Nous étions imbriqués dans un torrent de sensations et la sortie en était l'union interdite de nos corps.
Nos corps heurtèrent avec maladresse et brutalité le lit de la pièce et alors que nos touchers devinrent de plus en plus abruptes, je sus qu'aucun retour en arrière n'était plus possible.
***
Pendant un moment, aucun de nous deux ne bougea.
Le silence régnait dans cette pièce.
Et il contrastait douloureusement avec le chaos qui faisait rage à l'intérieur de moi.
Mon cœur tambourinait, mon torse s'abaissait et se soulevait.
Puis la réalité commença à s'immiscer entre nous: le bruit sourd de la musique d'en bas, ainsi que les éclats de rire et bavardages bruyants des convives, ça et là.
Je repris doucement ma respiration en évitant de tourner mon regard vers l'homme à mes côtés.
Sans perdre de temps, je me levai en tentant de cacher vainement ma nudité sous mes bras et clopinais jusque vers mes vêtements.
Mes mains tremblaient alors qu'elles saisissaient un à un les bouts de tissu.
J'enfilai ma robe par le haut, et l'ajustai correctement sur mes cuisses. Puis je tentai de fermer la fermeture au dos, les mains encore tremblantes, et le cœur au bord de l'implosion.
Alors que j'étais arrivé à la moitié du chemin de la fermeture, des mains tièdes et imposantes s'emparèrent du zip et acheva la tâche que j'avais commencé.
Je laissai Alec finir de fermer ma robe en baissant la tête, me sentant complètement vide et creuse.
Une boule énorme, celle de la culpabilité m'obstruait la gorge, et je sursautai quand Alec murmura:
-Ne mets plus jamais ce genre de robe, murmura-t-il d'une voix grave.
Je lâchai un rire dépourvu de toute joie et je me redressai, évitant toujours son regard:
-Mais bien sûr, c'est beau de rêver, ricanais-je. Et si pour une fois, tu te la fermais?
Il me répondit par un grognement et il s'éloigna.
Je déglutis et fermai les yeux, me sentant mal et nauséeuse et je passais ma main dans mes cheveux complètement ébouriffés par ce qui venait de se passer.
Je venais de coucher avec Alec. Avec mon ex petit-ami. Avec mon supérieur.
Dans une chambre inconnue, dans un lit inconnu, pendant une soirée chez un inconnu.
Génial.
Je respirai plus rapidement et ne tenant plus, je me précipitai vers la salle de bain contiguë.
Je m'effondrais devant la cuvette des toilettes, et ne supportant plus, je me mis à vomir.
Encore mieux, je venais de dessoûler juste après ça.
Pour sûr, que cela m'avait remis les idées en place.
Je continuai d'évacuer tout l'alcool et toute la culpabilité, la douleur me triturant la gorge.
Je fermai les yeux, la nausée devenant trop insupportable, et je sursautai de surprise quand je vis que des larmes tièdes coulaient le long de mes joues brûlantes.
Ma gorge était en feu, et j'avais l'impression qu'on m'arrachait les membres intérieurs
Je sentis alors une main tenir mes cheveux en arrière tandis que je continuai à vomir, et une autre me tenir dans le dos.
Je tressaillis et voulus m'en écarter mais un nouveau accès de nausée m'en empêcha.
Enfin, la torture s'acheva douloureusement, et mes larmes continuaient de se déverser, alors que un brin de soulagement me saisit.
-Respire, ça va aller, chuchote Alec alors uniquement vêtu d'un boxer.
Il me caressa le dos, et plaqua mes cheveux en arrière.
-Respire doucement.
Je respirai comme il me l'avait demandé, et peu à peu la nausée se calma.
Un silence désagréable s'installa dans la pièce.
Je ne me remets toujours pas du fait qu'il m'ait soutenu pendant que je décuvais
J'étais persuadée qu'il était d'ores et déjà sorti après ça.
Et l'entendre et me rappeler de ce qui venait de ses passer accentuent mes larmes.
La boule de culpabilité enfle et explose.
Je me recroqueville sur moi-même et je me mets à pleurer.
Non pas seulement à cause de ma gueule de bois, mais surtout à cause de l'affreuse culpabilité et honte qui me saisissaient.
J'avais agi, en me laissant submerger par mes envies, comme une véritable traînée.
Et cette vision des choses me foudroyait d'une douleur béante de chagrin.
Quel idiote, j'étais.
Comme si les événements de la dernière fois n'avaient pas suffi!
Je laissai librement couler mes larmes, porteuses d'une haine infinie envers moi.
J'étais tellement stupide d'avoir fait ça.
Une sensation de froid se posa sur mon front, et je sursautai violemment au contact de la serviette nimbée d'eau, dont la fraîcheur contrastait avec mon front brûlant.
Alec tapota la serviette froide sur mon front et sur mes joues striées de larmes, et la descendit sur ma nuque.
-Ça va mieux? dit-il d'une voix douce.
Si ça allait mieux? Se moquait-il de moi?
Je ne m'étais jamais senti aussi mal et pitoyable de toute ma vie.
Je ne répondis pas, et mes membres tressautèrent sous l'énorme vague de culpabilité qui m'envahissait.
Mes larmes redoublent, et mon assurance des heures passées s'effrite misérablement.
Je suis tellement stupide.
Je mis mes bras autour de moi, et me mordais la lèvre, ignorant la douleur.
Je venais de coucher avec Alec
Qu'est-ce qu'il m'avait pris?
-Je suis tellement conne... murmurais-je, alors que je pleurais.
Je sentis des bras vigoureux m'enlacer. Ses bras.
Et parce que ma fierté était visiblement partie vacances, que je n'étais qu'une idiote faible et stupide, je n'eus pas force de le repousser.
Ce constat arracha les derniers lambeaux de dignité qu'il me restait.
Au contraire même, je me laissai faire, pleurant de plus belle dans les bras de l'homme avec qui j'avais couché quelques minutes plus tôt. L'homme que j'avais aimé comme une folle.
L'homme que j'étais incapable d'oublier.
Je restai passive, n'esquissant pas le moindre geste pour lui retourner son étreinte.
Une étreinte que je ne comprenais toujours pas.
Il caressa doucement mes cheveux, alors que mes sanglots se tarissaient peu à peu, et délicatement, il déposa un baiser sur le sommet de ma tête.
-Je suis désolé Elena. Je suis désolé, murmura-t-il.
Je secouais la tête en guise de réponse.
À quoi bon les excuses?
Le mal était irrémédiablement fait. Le souvenir de nos ébats flottaient devant mes yeux, me rappelant à quel point j'avais été stupide, et surtout à quel point, j'avais honte d'avoir aimé ces moments.
J'avais tellement honte de moi.
-Arrête de pleurer , je n'aime pas te voir comme ça, chuchota-t-il à mon oreille.
Je ne fis même pas l'effort de répondre.
-Je suis tellement désolé Elena. J'aurais dû me contrôler.
Je secouai la tête:
-J'aurais pu t'arrêter, tu le sais. J'aurais pu. Murmurais-je.
Mais je ne l'ai pas fait.
Je ferme les yeux, et je me mords de nouveau la lèvre à un point tel que le goût ferreux du sang emplit ma bouche.
-Arrête de te mordre la lèvre, intervient Alec d'une voix un peu plus ferme mais néanmoins douce.
Et ces paroles me mettent brusquement en colère. J'ai envie de le frapper, de lui hurler dessus.
Mais mes membres, épuisés, ne réagissent plus.
-S'il te plaît Alec, va-t-en, dis-je faiblement.
-Non, je ne peux pas te laisser comme ça Elena, répond-t-il en approchant sa main de ma joue.
-Va-t-en! criais-je en repoussant sa main. Va-t-en, laisse-moi! Laisse-moi.
Il secoua la tête, et se leva en prenant garde à ne pas me brusquer.
Je n'eus pas le courage d'affronter son regard, ne voulant pas lire ce qui traversait ses yeux.
Je ne voulais pas lire le regret ou le dégoût.
Il quitta la salle de bain et je restai à terre, attendant son départ.
Je sentis des bruits confus, m'indiquant qu'il remettait ses vêtements
Il poussa des jurons incompréhensibles et il se tut.
Il déclare alors d'une voix tendue:
-Tu peux essayer de nier Elena, mais je sais que tu as aimé autant que moi. Ton corps ne peut mentir lui.
Il se tait, laissant ses paroles me transpercer la conscience. Et une bouffée de rancœur et de haine envers moi me saisit.
-Va-t-en! est la seule réponse que je peux dire. Je te hais Alec, je te hais!
Je l'entends pousser un soupir, suivi d'un juron confus.
Et un claquement de porte, m'indiquant son départ.
***
J'aurais voulu dire, que le lendemain de cette soirée, je m'étais levé la tête haute, fraîche et pimpante, alors que le soleil et les oiseaux me réveillaient doucement.
Eh bien non.
Non, je me suis levé ce matin, après avoir passé une nuit épouvantable, les membres ankylosés et après avoir galéré à soutenir une Cassidy complètement torchée.
J'avais appelé un taxi et nous étions rentrées dans son loft, et j'avais eu du mal à coucher la jeune rousse, complètement soûle.
Puis après qu'elle s'est endormi, je m'étais effondrée comme une loque sur le lit qu'elle m'avait prêté.
Je restai simplement allongée sur le lit, regardant par la fenêtre.
Et dehors, les nuages déversent leur haine, et le vent crie sa rage.
Un temps épouvantable pour une humeur tout aussi épouvantable.
Je me levai de mon lit, et j'allai distraitement dans la cuisine. J'eus la surprise de voir Cassidy, déjà attablée m'adressant un petit sourire.
-Salut, dit-elle maussade, en touillant son chocolat chaud.
Je lui retourne le bonjour , en me servant un verre de jus.
Aucune de nous ne parle pendant un long moment:
-Dis Elena, dit soudainement Cassidy
-Oui?
-Après ta rupture avec l'autre, comment tu as fait pour t'en remettre? murmura-t-elle
Encore fallait-il que je m'en sois remise.
-Je suppose qu'avec le temps, on s'y fait, répondis-je en fixant mon verre.
Elle hocha la tête:
-J'arrête pas de penser à lui, dit soudainement Cassidy.
Je relevai la tête.
Je plaignais profondément Cassidy. Je savais que malgré les apparences, Harry lui manquait cruellement
Elle continua
-Hier, j'étais à deux doigts de coucher avec ce gars, mais j'y suis pas arrivé, dit-elle la voix tremblante. Il me manque Elena.
Et Cassidy, la fière et hautaine Cassidy se mit à fondre en larmes.
Je m'approchais doucement et enlaçais mon amie.
-Ça va aller Cass, murmurais-je.
Elle fit une pause puis reprit
-Je ne suis même pas retourné à l'agence depuis, j'ai pas envie de le voir. Mais en même temps, j'en ai tellement envie!
-Je l'ai appelé hier, dit-elle. J'étais complètement bourrée et je l'ai appelé. Et tu sais quoi? Il y avait une fille avec lui! Avec une sale voix de salope!
Elle émit un gros sanglot avant de dire:
-Il a pas mis longtemps à m'oublier.
Je sentis mon cœur se serrer et je câlinai davantage Cassidy.
Elle arrête doucement de pleurer et essuya ses yeux. Elle passa sa main dans ses cheveux flamboyants
Elle soupira et dit:
-Tu sais quoi? Peu importe! Je sais que des tas de mecs sont à mes pieds, dit-elle hautainement en balançant ses cheveux en arrière. Il va voir! Il va regretter de s'être fichu de moi.
-Et si tu l'appelais Cass?
-Non, hors de question, je préfère sortir démaquillée que de faire ça.
Elle continue:
-Enfin qu'importe, je suis mieux célibataire!
Puis elle essuie rapidement ses yeux et se tourne vers moi:
-Et toi tu t'es bien amusé?
-Ouais, répondis-je en esquissant un sourire.
-Cool alors, ça t'a changé les idées au moins?
-Oui, totalement.
-C'est ce que je vois!
Je la regarde, ne comprenant pas ces paroles:
-J'ai l'impression qu'il y en a une qui s'est bien amusé hier soir! Dit-elle avec un grand sourire.
-Quoi? Demandais-je en fronçant les sourcils.
-Rahh Elena, c'est bon, je sais que tu étais en bonne compagnie hier! rit-elle
Avait-elle vu Alec? Me demandais-je paniquée.
-Ecoute, cela ne s'est pas...
-Eh pas de cachotteries! C'est le mec brun, c'est ça?
-De quoi? Balbutiais-je.
-Le mec qui dansait avec toi! C'est lui qui t'a fait ces énormes suçons? dit-elle en dégageant mes cheveux. Putain, il n'y est pas allé de main morte lui!
Face à ma stupeur, elle poussa un soupir et me tendis son miroir de poche.
Et je vis alors, des traces rosées et presque violettes parsemer l'ensemble de ma gorge.
Et en un éclair, les souvenirs que j'avais voulu oublier refirent surface.
Je regardais en déglutissant Cassidy, qui me regardait avec un grand sourire:
-Bravo ma belle! S'écria-t-elle en me serrant dans ses bras. Je suis fière de toi! Tu t'es enfin dévergondé!
Elle rit et je souris légèrement:
-Je savais qu'enfin tu allais oublier l'autre con d'Harding! S'exclama-t-elle en m'étreignant.
Et par-dessus l'épaule de Cassidy, cette dernière ne put voir mes traits se torturer de honte et de culpabilité.
-Ouais, c'est sûr... répondis-je d'une voix peu assurée.
-Bon, trêve de bavardage! Il faut que l'on se dépêche! Allez, finis de bouffer et allons-y!
J'hochais la tête.
Aujourd'hui, nous avions prévu d'acheter nos vêtements pour le mariage d'Ayana qui se déroulait dans quelques temps.
Je finis mon verre et je me rendis dans la chambre.
Mais je sentis alors Cassidy, me sauter subitement sur l'épaule et me planter sur un bisou sur la joue:
-Rahh, qu'est-ce que je suis fière de toi Elena! Je commençais même à croire que tu avais renoncé aux hommes, s'esclaffa Cassidy. Putain, quand je vais dire ça à Ayana!
Elle me fit un clin d'œil et alla dans sa chambre.
Et dès qu'elle eut fermé la porte, mon sourire s'effaça aussitôt.
Dans quel pétrin, je m'étais fourré?
***
Le lendemain
Avant j'aimais bien le Lundi. Parce que cela signifiait le début d'une nouvelle semaine, et avant tout une nouvelle semaine de cours.
J'aimais apprendre de nouvelles choses, cela me passionnait, et je me fichais que certains me traite d'intello ou autre.
Mais aujourd'hui, je détestais le Lundi.
Parce que je n'allais plus en cours, mais j'allais travailler dans un endroit peu chaleureux et avec des gens que je n'appréciais pas. Et cela ne s'était pas arrangé avec son arrivée.
Je redoutais clairement ce début de semaine. Plus que jamais.
Les événements de Samedi me venaient en mémoire.
J'avais couché avec mon supérieur.
Et au-delà de la honte purement personnelle, je craignais que cela se sache.
Si jamais, on savait cela, si jamais le conseil d'administration avait vent de cela, je perdrais mon travail aussitôt. Et je pouvais dire adieu à ma licence
Une fille qui avait couché avec son directeur, c'était tout sauf crédible.
Je frissonnais de peur en imaginant les regards dégoûtés des gens, leurs chuchotements et leurs jugements dégradants.
Non, il ne fallait pas que cela se sache.
Comment allais-je pouvoir faire face à Alec?
Alors même que le souvenir de ses caresses et de ses baisers passionnés me brûlaient la mémoire?
Alors même que sa prévenance et sa douceur d'après, m'avaient troublés au plus haut point?
Je m'armai de courage et j'entrai dans les locaux de mon lieu de travail.
Peu après, j'arrivai à mon bureau et je soupirai de soulagement en ne le voyant pas.
Un soupir aussitôt réprimé dès que je le vis peu après sortir de son bureau.
Il me remarqua et sa mâchoire se serra imperceptiblement.
Nos regards s'attachèrent pendant de longues secondes avant que je prenne la décision de détourner le regard.
Le bruit de sa porte qui fermait me donna un regain d'énergie.
Il fallait faire comme si de rien n'était.
***
Je travaillais distraitement quand l'ascenseur tinta.
Je levai la tête pour voir une grande jeune femme, brune et aux courbes magnifiques, sortir de l'ascenseur.
Habillée d'un chemisier bleu et d'un slim noir, elle embrassa rapidement l'étage du regard.
C'est étrange, elle me rappelait quelqu'un
-Bonjour, puis-je vous aider, demandais-je à la jeune femme.
Celle-ci sourit gentiment et s'exclama:
-Oh Bonjour! Je suis désolée de vous perturber dans votre travail, dit-elle l'air sincèrement désolée.
-Ce n'est rien, répliquais-je avec un sourire, et donc vous cherchez quelqu'un?
-Oui, pourriez-vous annoncer à Monsieur Harding que je suis là, s'il vous plaît?
J'acquiesçais et je souris en répondant:
-Qui dois-je annoncer?
-Caitlin Forbes, déclara-t-elle.
Mon sourire s'évanouit aussitôt à l'entente de ce nom
Caitlin Forbes? La fiancée que m'avait cachée Alec?
-Mademoiselle? Vous n'allez pas bien? Vous êtes toute pâle. dit-elle
Je ne répondis pas, ne pouvant m'empêcher de la fixer du regard.
Et la silhouette sur les photographies d'Alexander, me revint en mémoire, se superposant clairement désormais à la fille devant moi
Elle avança mon siège et me poussa à m'asseoir, et elle me servit un gobelet d'eau:
-Tenez, buvez cela va vous faire du bien, dit-elle souriante
Je pris, sans réfléchir, le verre d'eau, en regardant la femme pour qui Alec m'avait laissé de nombreuses fois.
En plus d'être magnifique, elle était gentille.
Immédiatement, la morsure de la jalousie planta ses dents dans les affres de mon être et je serrai mon verre.
Je déposai le verre d'eau brutalement et me levai:
-Inutile, je vais bien, dis-je plus séchement que je ne l'avais voulu.
-Je vais prévenir votre fiancé de votre venue, dis-je en esquissant un sourire forcé alors qu'elle avait affiché un air surpris à ma réaction.
Je me dirigeai vers le bureau d'Alec et ouvris la porte, après avoir toqué:
-Votre fiancée est là, déclarais-je rapidement en évitant son regard.
-Allez-y entrez, dis-je à l'encontre de la fiancée
Mais avant que je ne puisse faire un pas de plus, on me saisit le bras.
Je vis alors Caitlin, l'air paniqué et vaguement méfiant.
-Comment savez-vous que lui et moi sommes fiancés? chuchota-t-elle. Ou plutôt, qui êtes-vous?
_____________________________
Hey, hey, hey!
aloooooors?
Avouez que je vous gâte hein!
Bref, que pensez-vous de ce chapitre?
-La partie de cartes?
-Elena?
-Alec?
-Cassidy?
-Caitlin?
-La fin?
voilà, je voulais vous demander si par exemple, mettre des morceaux de musique en complément vous plairait? Ce sera très, très ponctuel, mais je pense que cela peut être bien!
Qu'en pensez vous?
Brefouille
Je vous aime bande de tapirs jaune à coeur
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