Chapitre 48
Boonjouur!
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je ne sais pas si ce chapitre va plaire à tous ;)
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Je me suis toujours plutôt considéré comme une bonne personne.
Je n'ai jamais fait grand chose de mal dans mon existence.
Mais à cet instant, je me pose sincèrement la question de savoir si j'ai été une dictatrice ou une despote dans une autre vie pour que la Vie s'acharne sur moi comme ça.
Danny avait raison. Ne pas sous-estimer ce putain de Karma.
Pourquoi est-ce que j'ai pris ce poulet au curry?
-Pardon Elena?
La voix de Monsieur Morris m'interrompit dans le flot de mes pensées. Je clignai des yeux avant de me rendre compte que je venais de parler à haute voix
-Je pensais juste au fait que la nourriture indienne était succulente, bredouillais-je pitoyablement, alors que la rougeur de l'humiliation couvrait mes joues.
Moi et l'improvisation sommes de grandes amies apparemment.
Pourquoi est-ce ce genre de situation m'arrivait à moi?
Sérieusement? M'obliger à le revoir lui?
J'ai envie de rire nerveusement.
-Oh tout à fait d'accord avec vous! S'exclama Monsieur Morris comme si tout cela était tout à fait normal. Je me souviens que il y a des années de cela, j'étais allée en Inde et...
Ce que disait Monsieur Morris ne m'intéressait plus. Son babillage se muait progressivement en un bourdonnement confus alors que près de lui, se tenait toujours droit et imperturbable Alec.
Alec.
Deux ans étaient passés. Et pourtant, j'avais l'impression, que tout s'était passé hier.
Comme si ses années d'absence devenaient totalement dérisoires à la minute où il avait apparu dans mon champ de vision.
Il se tenait droit et l'air calme, presque comme totalement indifférent à la situation. Ses yeux bleus me transperçaient du regard, et quelqu'un d'autre aurait sûrement trouvé ça effrayant.
Ses cheveux épais tombaient en une masse claire sur sa tête, et il était peut-être plus athlétique, à en juger la carrure de ses épaules.
Toujours aussi soigné et irréprochable dans son apparence. Immaculé et nu de tout défaut physique.
Au premier abord, on aurait cru qu'il abordait la situation de façon posée. Et c'était sûrement l'impression qu'il voulait donner.
Mais sa mâchoire était contractée et ses sourcils légèrement froncés. Sans compter que ses doigts fouettaient rapidement l'air, alors que ses mains étaient jointes dans une position dominante.
Apparemment, la situation ne lui plaisait pas, tout comme moi.
Au moins, je ne suis pas la seule pour qui elle est franchement insupportable.
Parce que le revoir m'avait fait revivre en une fraction de seconde, toute notre histoire.
L'époque où ma vie était différente tous les jours. Où chaque jour était un jour nouveau, remplie de petites choses incroyables et uniques.
Une époque, qui je devais bien l'admettre, avait été la plus heureuse de mon existence.
Mais je me remémorais aussi les moments qui lui avait succédés.
Ceux où j'avais été complètement aux abois, complètement désorientée et déboussolée.
Je m'étais toujours efforcé de croire que sa trahison ne m'avait pas fait si mal que ça. Que malgré tout, j'avais réussi à estomper définitivement tout le mal engendré.
Mais ce n'était que déni de ma part.
Sa trahison avait été l'effet d'un coup de poignard dans le dos.
Rien ne m'aurait fait plus de mal.
Si ce n'est le fait qu'il s'affiche après quelques semaines avec une autre fille...
J'avais été amoureuse d'Alec, et en l'aimant je lui avais donné le pouvoir de me blesser.
Et il y avait brillamment réussi.
Mais maintenant tout avait changé.
Je n'étais plus et je ne serais plus aussi naïve qu'auparavant.
Si cette histoire m'avait bien apporté une chose, c'était la capacité à ne plus faire aussi aveuglément confiance aux autres.
Même si d'après certains de mes amis, m'enfermer dans une carapace imperméable n'était pas une solution.
Je serrai mes poings et le regardait plus profondément dans les yeux.
Il me retourna avec autant de force ce même regard qui juxtaposaient amertume et rancune.
Et ma fierté n'aurait pu être plus comblée lorsqu'il détourna le regard le premier, pour tourner son attention vers Carl Morris qui parlait toujours.
-Oh mais je m'égare, je suis désolé, s'exclame Carl. Donc Elena, voici celui qui va prendre la relève.
Il lâche un petit rire et reprend :
-Je suppose que je n'ai pas besoin de vous présenter Monsieur Harding Elena, sa réputation le précède les médias le font d'ores et déjà à ma place!
Alec esquissa un sourire discret et presque forcé qui devait faire office de réponse sous-jacente à la remarque de Monsieur Morris.
-Monsieur Harding, je vous présente mon assistante Elena Parks! conclut-il. Ou autrement dit la meilleure des assistantes que j'ai eu!
J'espère que Monsieur Harding sera tout aussi satisfait que moi de votre travail!
Je souris chaleureusement au compliment mais ne pus m'empêcher d'apercevoir le haussement de sourcil de "Monsieur Harding" ainsi que l'ombre d'un sourire moqueur.
Je vais lui faire bouffer son sourire lui.
-J'en suis persuadé Carl, j'en suis persuadé, murmure-t-il. Ravi de faire votre connaissance Elena.
Je gardai un sourire de façade mais j'avais juste envie de lui balancer mon poing dans sa jolie gueule.
Je serre les poings puis inspire doucement. Avant d'afficher d'autant plus un sourire innocent et éclatant de normalité:
-Moi de même, Monsieur Harding.
J'insiste de façon presque dérisoire et ouvertement sarcastique sur le nom ostentatoire dont je le gratifie.
Un sourire amer se dessine alors sur mes lèvres alors que ses yeux s'assombrissent de colère contenue. Il me fixe intensément du regard et j'ai envie de lui hurler dessus. Mais le voir aussi à cran me procure un doux sentiment de victoire
Alors à la place, je lui adresse un sourire arrogant qui le déstabilise.
Plus jamais, je ne lui laisserais l'opportunité de me faire du mal.
Monsieur Morris, indifférent et inconscient de ce qui se passait, se tourna vers moi et dit:
-Elena, vous pouvez retourner à votre travail.
J'acquiesçais et sortis brusquement de la pièce qui était devenu trop étouffante.
Je m'assis à mon bureau en espérant naïvement que tout ceci soit un mauvais rêve.
Je fermai les yeux et priai silencieusement pour que quelque chose me dise que tout ceci n'était pas vrai.
-Alors? C'est vraiment lui? dit soudainement une voix près de moi.
Je sursautai et vis Emily plantée devant moi, un sourcil relevé :
-Quoi? Demandais-je.
-C'est vraiment Alec Harding qui va devenir notre supérieur? clarifia-t-elle d'une voix agacée.
-Il paraît oui, marmonnais-je toujours.
-Est-ce qu'il est aussi beau en vrai?
Oh oui.
Le Connard était toujours aussi beau
-Je n'en sais rien Emily. Je m'en fiche complètement.
Elle effectua une moue dédaigneuse:
-J'aurais du me douter que tu ne saches même pas reconnaître la beauté chez un homme. Tu es beaucoup trop prude!
J'inspirai profondément devant l'insulte.
Emily avait vraiment choisi le mauvais moment pour m'énerver.
-Fais moi plaisir Emily, dégage de ma vue. dis-je avec une virulence qui m'étonna moi même. J'aurais trop peur de te rendre intelligente en continuant à te parler, finis-je en me remettant à mon travail.
Elle fronça les sourcils puis souffla avec mépris avant de s'en aller:
-Pauvre fille.
Mais sa venue m'avait faire prendre conscience réellement d'une chose.
Alec était mon nouveau supérieur.
Autrement dit celui qui va me dire tout ce que j'aurais à faire, et celui qui contrôlera le moindre de mes faits et gestes
Génial.
Vraiment génial.
Honnêtement, qu'est-ce que j'ai fait de si mal?
La porte du bureau principal s'ouvrit alors, et Monsieur Morris en sortit, avec Alec derrière lui.
Monsieur Harding, gronda ma conscience.
Il n'y avait plus d'intimité possible désormais. Plus aucune familiarité possible.
Il était désormais un étranger, qui était mon supérieur hiérarchique.
Je fixais les deux hommes qui parlaient encore.
Ils s'échangèrent une vigoureuse poignée de main, histoire d'officialiser le passage du flambeau de l'entreprise j'imagine.
Monsieur Morris effectua un sourire et fouilla dans sa poche, pour en extirper un trousseau de clés- les clés de tous les locaux de l'entreprise- et salua une dernière fois Alec. Enfin Monsieur Harding.
Ce simple geste acheva de m'imprimer l'horrible vérité.
Carl Morris s'en alla, non sans m'avoir dit définitivement au revoir avant, et je suivais du regard sa silhouette disparaître.
Je sentis un soupçon de tristesse m'envahir et un petit raclement de gorge me sortit de mes pensées.
Je tournai la tête, pour le voir , me scruter du regard.
Lorsque nos yeux se croisèrent, il pinça sa lèvre inférieure et dit d'une voix posée et froide:
-A 4 heures dans mon bureau. Et je ne tolérerais aucun retard, assena-t-il à mon encontre.
Va te faire voir, avais-je envie de lui dire. Mais ma raison eut la bonne idée de tenir en bride le feu des passions de mon coeur et je me contentais d'hocher simplement la tête.
-Bien, dit-il avant de s'engouffrer dans son bureau.
***
°Point de vue d'Alec
-Notre chiffre d'affaire a augmenté de 30% et nous conservons 15% de parts de marché, dit Carl Morris en me montrant les données de l'entreprise.
J'hoche attentivement la tête. Les chiffres sont bons mais ils peuvent l'être davantage. Et je sais que je peux rendre ça concret.
-Où sont les chiffres du mois dernier? demandais-je.
-Oh c'est mon assistante qui gère toute la paperasse, je lui demanderai! D'ailleurs je n'ai même pas pensé à vous la présenter, dit-il en claquant sa langue.
Je lâche un sourire et il continue:
-Vous verrez, elle est parfaite, dommage qu'elle ne soit que stagiaire cette petite.
J'hoche distraitement la tête et me lève.
Il ouvre la porte et commence à parler avec un interlocuteur que je ne vois pas.
Des pas se font entendre et Monsieur Morris ré rentre dans son bureau avec derrière lui une petite silhouette, trop petite pour que je puisse la voir, alors que celle-ci est derrière la haute carrure de Carl.
-Je vous présente la meilleure assistante qu'il m'eut été donné d'avoir, dit alors Carl.
Je lève distraitement la tête et la baisse. Mais aussitôt, comme pris d'une hallucination je la relève rapidement.
Bordel...
Merde.
Je me dépêche de masquer ma stupéfaction et m'efforce de conserver une neutralité hors de tout doute.
Elle.
Elle est là.
Devant moi.
Je pense un instant à une fichue blague mais la pâleur qui s'est emparé de son visage me confirme le contraire.
Putain de merde.
Mais qu'est-ce qu'elle fout là bordel?
-Pourquoi est-ce que j'ai pris ce poulet au curry? dit-elle alors d'une voix détachée.
Je hausse un sourcil complètement surpris par ses paroles. Mais enfin de quoi parle-t-elle?
-Je vous demande pardon Elena, s'exclame alors Carl tout aussi surpris que moi par cette intervention.
Elle rougit et balbutie alors gênée sûrement par nos regards scrutateurs:
-Je pensais juste au fait que la nourriture indienne était succulente.
Sérieusement ?
Elle a pas trouvé mieux comme connerie?
Mais apparemment Carl tombe dans le panneau, et se met à déblatérer un pan entier de sa vie.
Quant à moi, je m'efforce encore de comprendre la situation.
Elle se tient, toujours aussi pâle mais déterminée à soutenir mon regard qui doit être glacé.
Elle n'a pas changé, me dis-je en détaillant le fin pull ainsi que la longue jupe noire.
Sans oublier l'éternel petit chignon regroupant ses cheveux bruns sur le sommet de sa tête.
Non elle n'a pas changé.
Mais je m'efforce de voir au-delà de cette apparence classique et sage. De la peau de porcelaine en complet décalage avec les critères de beauté contemporains. De ses grands yeux marrons et de l'intensité de sa chevelure sombre.
Elle n'est en rien comme ça.
Ce n'était qu'une opportuniste qui n'a pas hésité à jouer avec les sentiments que j'avais eu pour elle. Qui a baisé avec mon propre demi-frère merde!
Je la regarde avec autant de colère que possible.
Celle complètement tapie dans les affres de mon âme. La colère vicieuse et douloureuse qui n'a cessé de ronger et anéantir ma fierté.
Des années ont beau avoir passés, je n'ai toujours pas digéré le fait qu'elle m'ait abandonné.
Qu'elle m'ait laissé seul.
Elle m'avait pourtant promis qu'elle ne m'abandonnerait pas.
Et pourtant, elle l'a fait. Et sans remords.
Elle m'a abandonné.
Elle me rend mon regard avec autant d'amertume et ses yeux marrons brillent d'une lueur que je ne peux m'empêcher d'éviter du regard.
-Oh mais je m'égare, je suis désolé, s'exclame Carl. Donc Elena, voici celui qui va prendre la relève.
Il lâche un petit rire et reprend :
-Je suppose que je n'ai pas besoin de vous présenter Monsieur Harding Elena, sa réputation le précède les médias le font d'ores et déjà à ma place!
Je fis un petit sourire crispé.
Ça je le savais déjà que ma réputation n'était pas des meilleures. Saleté de médias.
-Monsieur Harding, je vous présente mon assistante Elena Parks! conclut-il. Ou autrement dit la meilleure des assistantes que j'ai eu!
J'espère que Monsieur Harding sera tout aussi satisfait que moi de votre travail! Dit-il en se tournant vers elle.
Elle sourit chaleureusement au compliment et ses joues rosirent de plaisir.
Je ne pus m'empêcher d'hausser les sourcils. Un sourire me vint lentement.
Ainsi elle était ma nouvelle assistante? J'étais son patron et elle était mon employée? Quel ironie!
La situation n'était plus aussi désagréable en fait.
J'allais lui montrer qu'elle n'aurait jamais du se moquer de moi.
J'allais lui faire payer le fait qu'elle m'ait arraché le coeur et empiété ma fierté.
J'allais lui faire comprendre quel homme puissant, riche, invincible j'étais.
Que je n'avais pas besoin d'elle, que j'étais un homme incroyablement puissant et magnifique sans elle.
Ce qu'elle avait raté en cessant notre histoire.
-J'en suis persuadé Carl, j'en suis persuadé, murmurais-je. Ravi de faire votre connaissance Elena.
Prononcer son prénom paraît étrange et inédit en même temps. Le prononcer à haute voix me procure une sensation troublante. Et comme ressortie d'un temps lointain. Cela faisait si longtemps que ce son n'avait pas franchi le seuil de mes lèvres.
Elena.
Elle parut décontenancée un instant.
Avant d'afficher un sourire:
-Moi de même, Monsieur Harding.
Et la froideur avec laquelle elle m'appelle me coupe la respiration.
Elle se moque de moi. Elle fait un petit sourire moqueur qui me met hors de moi.
Je n'aime pas que la situation tourne comme ça.
C'est moi qui devrait contrôler. Pas elle.
Je la fusille du regard mais elle ne daigna même pas baisser les yeux.
Au contraire, elle esquisse un sourire presque hautain. Déterminé.
Enfin, sur l'ordre de Carl elle partit du bureau.
Aussitôt qu'elle ferma la porte, je me tournai vers Carl et lui demandai:
-Depuis combien de temps est-elle là?
-Environ six mois, elle est là pour son stage. Dès la fin de ce stage, elle obtiendra sa licence et s'en ira. Pourquoi?
-J'aime savoir d'où viennent les gens qui travaillent pour moi.
Il parut satisfait de ma réponse et enchaîna:
-C'est une bonne petite. Correcte et sage. Et brillante, vous vous en doutiez, sinon je ne l'aurais pas embauché. Vous n'avez aucun souci à vous faire.
J'hoche la tête et nous parlons de simples formalités.
Peu après, nous avons fini et je le raccompagne à la porte. Il me donne les clés de toute l'entreprise. Et je serre le trousseau comme une espèce de spectre royal.
Je me tourne pour voir ma nouvelle victim.. assistante, regarder Carl s'éloigner.
Il est temps que l'on parle enfin.
Je racle ma gorge et dès son attention happée, je lui dis:
-A quatre heures dans mon bureau. Je ne tolérerais aucun retard.
Elle me regarde un moment l'air de vouloir dire quelque chose d'inapproprié, mais finit par hocher de la tête avant de se remettre à son papier.
***
Retour au point de vue d'Elena
J'hésite. Je ne cesse de laisser en suspens ma main sur le tympan de la porte. J'hésite longuement et songe sérieusement à déguerpir en courant. Mais ma conscience s'admoneste rapidement d'une telle couardise, et finalement je toque d'un coup bref et tonique.
-Entrez.
Je tire un dernière fois sur les pans de ma jupe avant de rentrer. Je ferme la porte derrière moi et inspire avant de me retourner.
Le bureau est immense. Epuré et moderne.
Une table imposante derrière laquelle il se tient. Il est adossé confortablement au dossier du massif siège. Il m'adresse un regard dépourvu d'émotions, et un bref instant, le temps suspend son vol. Il finit par faire un vague signe du menton, m'invitant à m'installer sur le siège devant lui.
-Je préfère rester debout, dis-je en m'approchant toutefois.
-Ce n'était pas une demande, dit-il en haussant les sourcils.
Je le fixe d'un regard mauvais, et il soupire.
Ne voulant pas m'enfoncer dans une situation puérile, je m'exécute alors.
Un silence pesant s'installe. Je me contente de fixer mes mains, les trouvant subitement très intéressantes.
-Allons-nous passer la journée ici?
Je relève la tête, et ses yeux d'un bleu azur me darde.
-De quoi vouliez-vous me parler Monsieur Harding?
Ses lèvres s'incurvent en un sourire contrit. Il se penche sur le bureau, et pose le creux de sa paume sur son menton:
-Tant de courtoisie. Ca pue l'hypocrisie, ne pensez-vous pas Elena?
Je tressaille à l'entente de mon prénom, prononcé par des lèvres magnifiques et charnelles mais capables de déverser le pire des venins
-J'en sais rien, c'est vous l'expert en ce domaine, dis-je froidement.
Mais il a raison. C'est tellement hypocrite.
Mais je n'ai pas le choix.
Si on venait à savoir qu'Alec et moi avions eu une liaison, les gens penseraient aussitôt que celle-ci conserverait des étincelles. Or les relations entre supéreurs et employés sont proscrites. Tant par le conseil d'administration que par l'éthique.
Je ne peux pas mettre en péril l'obtention de ma licence. C'est la seule chose pour laquelle je me bats depuis tant de temps. Mes études et mon diplôme sont la seule chose que j'arrive à maîtriser.
-Je ne veux pas que ce qui s'est passé entre nous gâche mon avenir, dis-je soudainement. Je ne vous connais pas, vous ne me connaissez pas. Et tout ira bien.
Il lâche un ricanement et dit:
-Ah maintenant, tu as honte de nous? De moi?
Le fait qu'il soit passé au tutoiement me fait l'effet d'une décharge électrique.
-Je n'ai pas dit ça.
-Bien sûr!
-De toute manière, il n'y jamais eu vraiment de nous, pas vrai? dis-je
Un éclair de souffrance, de peine et de colère passe dans l'azur de ses yeux. Il détourne le regard.
-Je vois.
Il reporte son attention vers moi et dit:
-Très bien, à partir de maintenant, nous sommes des inconnus l'un pour l'autre. Tu n'es que mon assistante maintenant, dit-il d'une voix méprisante.
J'hoche la tête, mais l'énervement me gagne au ton de sa voix.
-Oui, c'est cela.
Alec se tourne vers moi et dit alors:
-Retournez travailler maintenant. Et tâchez de vous montrer efficace, cingle-t-il.
Je me lève et me dirige vers la porte, sentant son regard me brûler la nuque.
-Oui, il n'y a jamais eu de nous. Nous deux c'était rien.
Et je m'oblige à faire comme si ce n'étaient que des mots.
Mais des mots peuvent parfois être plus redoutable que des armes.
Je me retourne et je ne sais comment, un sourire contracté et amer vient sertir mes lèvres:
-Après tout, l'erreur est humaine, pas vrai?
Je n'attends pas sa réponse. De toute façon, il n'y en a aucune.
Je me contente simplement de sortir de ce bureau.
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Desollleeeeee pour l'énorme retard
J'ai passé les pires semaines de ma vie. J'ai eu des Contrôles Communs dans les matières scientifiques et ce n'est vraiment, vraiment pas mon fort.
Bref je me suis tapé une sale note en Physique, j'espère juste ne pas trop me louper pour l'SVT, et les Maths #lespoirfaitvivre
Enfin bref, si je ne suis pas là pour les semaines restantes, vous savez pourquoi.
Mais promis , je fais de mon mieux. La preuve, j'écris alors que je devrais réviser le rattrapage pour la physique.
voila on s'en ballec de ma vie, mais il fallait que ca sorte.
Bref, qu'en pensez-vous?
-Du PDV d'Elena?
-Du PDV d'Alec?
Est ce que vous avez bien saisi le fait que les deux soient en tort, etc...?
Vous comprenez leurs sentiments? Ne perdez pas de vue les erreurs de chacun!
Vous pensez que c'est Elena ou Alec qui parvient le mieux à "gérer" la situation? Pourquoi?
Prix Nobel de la Lecture et de Psychologie décerné à ceux qui trouveront
bref votez, commentez
Je vous aime bande de coléoptères bleu à pois.
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