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Chapitre 4 Seul !


Il sentit la chaleur apaisante du soleil sur son visage. Il décolla la joue humide des pierres de la place pour se relever en observant les alentours. Il remarqua aussitôt l'absence totale du moindre bruit. Il n'entendait aucune circulation, de passants, véhicules. Il tourna sur lui-même à la recherche d'un quelconque mouvement, mais rien, nada, que dalle, personne ! La seule explication aurait pu être l'évacuation d'urgence de la ville. Mais pour quelle raison ? Alerte à la bombe, incendie, inondation, phénomène météorologique, bombardement, attaque terroriste ! Le ciel bleu éliminait le problème météorologique. Alerte à la bombe, mis à part une attaque nucléaire, aucun risque de faire évacuer la ville. Angoulême était loin de faire partie des cibles prioritaires. Si malgré tout, il devait y avoir une attaque nucléaire, il devrait fuir vers une banque, les égouts. L'inondation ? Il se trouvait dans la partie ancienne de la ville bâtie sur le plateau, éperon rocheux culminant à une altitude de cent mètres du niveau de la mer. Donc, à l'écart de toute inondation. Pas de fumée noire, aucune odeur de brûler, donc, pas d'incendie. Où avaient pu fuir les habitants ? Son ventre criait famine. Il obliqua immédiatement en direction du Mac Donald. Pourquoi s'en priver, on réfléchissait mieux le ventre plein.

Un quart d'heure plus tard, Jonas mangeait un hamburger tout en observant la mairie. La place entièrement désertée ne lui inspirait guère confiance. Une idée saugrenue lui traversa subitement l'esprit, il engloutit le hamburger pour rejoindre la rue.

Dans le hangar des jeunes auteurs, des occasions, il regardait avec insistance l'affiche épinglée de l'édition spéciale Trall le Troll avec au dessus le nom du dessinateur Riémou. Il repoussa violemment tout ce qui traînait sur la table, puis l'escalada pour surplomber son acte. Il urina sur les chaises, les affiches, les bandes dessinées, puis s'attarda sur les feutres du dessinateur. Il se reboutonna satisfait pour lever un doigt d'honneur en direction de l'affiche.

— Je t'emmerde Riémou de mon cul.

Il entendit la résonnance de sa voix, le son était revenu. À peine descendu, il agrippa le bord de la table pour la renverser sur les chaises. Pas entièrement satisfait, il laissa errer son regard pour finalement fixer le stand des figurines en résines. Il courut en longeant les stands pour observer les étalages de personnages de bande dessinée. Il saisit un plot près de la sortie de secours pour briser la vitre. Il s'acharna avec rage sur les figurines de Trall le Troll pour ensuite les piétiner. Il trébucha pour rester agenouillé.

Qu'allait-il faire ? En cas d'urgence, on ordonnerait aux habitants de se regrouper dans les lieux publics comme les hôpitaux, la mairie, les stades. Il n'avait aperçu personne devant la mairie.

— La cathédrale Saint-Pierre, s'exclama-t-il !

Longeant la cathédrale, il arriva bientôt sur la place Saint-Pierre, ou il chercha le numéro quatre. Lucrezia serait elle là, se demanda-t-il en observant l'étage d'un magasin ? Il ouvrit sans hésitation la porte pour s'engouffrer dans le hall d'entrée. Il observa les boîtes aux lettres pour découvrir Mystère Lucrezia 105. Quel nom étrange, comme le héros de la bande dessinée italienne Martin Mystère. À l'étage, il longea les appartements pour stopper devant l'appartement en question. Il découvrit avec stupéfaction que c'était ouvert.

— Lucrezia, appela-t-il en tapant sur la porte.

Malgré l'absence de réponse, il pénétra à l'intérieur où il découvrit un salon soigneusement ranger, avec table, chaises, commode, un ordinateur portable sur un bureau. Les multiples photos de compétition de danse avec Lucrezia en tutu le firent sourire, comme quoi il ne fallait pas se fier aux apparences. Elles occupaient la totalité des murs de la pièce. L'absence de télévision démontra son manque d'intérêt sur l'audiovisuel ! Il aperçut en approchant du bureau un carton à dessin kraft sur le côté. Il le retira pour l'ouvrir sur le bureau. Dans le premier dossier, il découvrit des dessins de samouraïs, soldats. Dans le second, le premier tas concernait une certaine Lætitia devant être l'héroïne de sa bande dessinée. Le second tas ne contenait que des nues de Lucrezia aux pastels, peinture à l'huile. Elle avait un talent fou ! Il rangea les dessins dont certains étaient protégeaient par des buvards. Il replaça le carton à sa place d'origine. Il chercha la salle de bain pour se laver les cheveux afin d'ôter l'excédent de laques le dérangeant, puis replia soigneusement la serviette pour la mettre à sécher. Il fit demi-tour pour quitter l'appartement.

Seul le vent causait un léger soufflement dans la rue. Aucun bruit ne provenant de la cathédrale, il choisit de ne pas perdre son temps à la visiter. En secouant le visage, il songea à son portable qu'il retira de son sac. L'absence de réseau s'afficha avant que la batterie trop basse éteignit l'appareil. Il longea la rue piétonne jusqu'au bout.

Contrairement à ce qu'il avait pensé, il ne regrettait pas l'absence de monde, c'en était même apaisant. L'orage était passé pour laisser place à un ciel bleu. Il n'avait trouvé personne ni à la clinique ni à l'hôpital. La ville semblait débarrassée de tous ses habitants. Les ondes radio ne donnaient rien, que des grésillements stressants. Jonas avait emprunté des vêtements dans un magasin. Il portait désormais jean, chaussure de randonnée, T-shirt manches longues noir, un imperméable avec doublure, capuche. Il écoutait à l'aide d'écouteurs night fever des Bee Gees. Il sautillait en rythme sans se préoccuper de ses faux pas. Il ne cherchait plus d'explication à la situation, il profitait du moment présent. Il pénétra dans un magasin de friandises pour remplir une poche de bonbons. Quand il aperçut la caisse enregistreuse ouverte, il fit demi-tour sans s'en préoccuper. Comment pouvait-on songer à l'argent alors que l'on pouvait prendre tout ce que l'on désirait ! Tant que la ville serait alimentée en électricité, tout irait bien. Quand cela ne serait plus le cas, il faudrait préserver le plus rapidement possible la nourriture réfrigérée. Il verrait le moment venu.

Début de soirée, Jonas visionnait seul dans la salle de cinéma le blockbuster Highlander return qui devait sortir en exclusivité dans quatre jours. Il chantonnait Footloose de kenny lennings tout en dégustant du pop corn. Une mauvaise liaison stoppa le film à moitié.

— Quel gros navet, hurla-t-il en quittant la salle ! Il suffit pas de porter une queue de cheval pour incarner un Mac Leod.

La faim le tenaillant, il se dirigea vers le fast food « kebab Live », vendeur de kebab pour s'en préparer un. Il voulut regarder la télé en mangeant, mais aucune chaîne ne fonctionnait. Il terminait sa bouteille de coca light quand une question le fit cogiter. Ou dormirait-il ?

Il dansait dans la rue en écoutant Come and get your love des Guardians of the Galaxy. La pénombre de la nuit rendait la localisation complexe. Il aurait dû s'en préoccuper plus tôt ! Il ouvrit un portail non verrouillé pour pénétrer dans un jardin, il espérait avoir plus de chance que les douze dernières tentatives infructueuses. Il leva les yeux pour observer la maison à trois étages, une demeure de riches. Il saisit la poignet pour trébucher en la poussant, elle n'était pas verrouillée ! Il oscillait la tête au rythme de la chanson sans se préoccuper le moins du monde d'une présence dans le logis. Il écarquilla les paupières en apercevant un immense bar dans le coin du salon. Jonas s'y précipita pour observer la multitude de bouteilles de bourbon, whisky, scotch empilées sur les étagères. Il posa les fesses sur le banc pour s'immobiliser en découvrant du whisky Clan Mac Leod de dix ans d'âge. Il attrapa précieusement la bouteille pour se servir un verre. Il esquissa un sourire de satisfaction en ressentant un arrière-goût de caramel, puis toussa comme un forcené sous l'effet de l'alcool. Il prit son courage à deux mains pour vider le verre dans sa bouche. Il se pinca le nez, sauta sur place pour ne pas recracher.

Jonas déambulait dans la chambre d'un jeune homme. Il ouvrit la penderie pour observer les vêtements de marques, puis aperçut une boîte à chaussure. Il la sortit pour s'asseoir sur le lit afin de l'ouvrir. Elle ne contenait que des photos dénudées d'une jeune femme blonde d'une vingtaine d'années. Il se laissa tomber en arrière, le whisky aurait le dernier mot, il perdit connaissance.

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