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Chapitre 17 La loi, c'est moi


Grégoire lisait le bilan mensuel des fournitures thérapeutiques HDC. Ce n'était pas la partie la plus intéressante de son emploi, mais tout devait passer entre ses mains. Il gérait entièrement les groupes électrogènes, leurs maintenances, leurs approvisionnements, leurs débits. Aucun employé de Ventia-Corp n'avait accès à la salle sécurisée ou ils étaient entreposés. Différentes sociétés extérieures avaient la charge de leurs entretiens. Cela minimisait ainsi le risque de dévoiler l'existence du dernier sous-sol. La sécurité totale était gérée par vidéosurveillance avec comme seul accès l'ordinateur de Grégoire. Il ne devait jamais oublier que sa véritable utilité était d'assurer la sécurité du complexe Morphéus ! Mais, que se passerait-il le jour ou une alarme se déclencherait ? Il découvrirait inévitablement le secret du complexe ? Les caméras ILV étaient la toute dernière technologie high teck, une intelligence artificielle évaluerait le degré d'intrusion avant de l'alerter ! Il soupçonnait même que les zones compromettantes seraient floutées volontairement pour ne montrer que l'intrus. Un frappement à la porte rompit ses pensées. Il profita de la présence d'une caméra pour découvrir l'agent Phhorbs en compagnie d'un inconnu en costume avec mallette. Qui était-il ? Il déverrouilla la porte.

— Entrer Phhorbs.

L'agent de la sécurité passa au-devant de l'inconnu pour faire face à son supérieur.

— Monsieur Garbinson de la société Trévor a été débusqué dans l'aile d'arrivée 3 sans aucune autorisation.

— Merci, Phhorbs. Vous pouvez disposer.

Grégoire adorait cet employé modèle, il ne réfléchissait pas, ne prenait aucune initiative, il appliquait simplement à la lettre les consignes de sécurité. Seulement quinze pour cent des agents approchaient sa perfection. Quel dommage ? L'inconnu posa sa mallette sur la commode, puis approcha du bureau de Grégoire alors que l'agent venait seulement de quitter la pièce.

— Bonjour, nous ne sommes pas...

— Ta gueule !

— Pardon ?

— Vous récupérez votre mallette et reculez à mi-distance de la porte.

Le visiteur tenta de découvrir si c'était sur le ton de la plaisanterie ou du sérieux ! Il récupéra sa mallette pour reculer de quelques pas, le regard de son interlocuteur le mettait mal à l'aise.

— Excusez-moi d'avoir déjoué votre sécurité, mais...

— Comment ça, « déjoué » ? Dois je appeler la police ?

— Non, c'était juste une métaphore, je...

— Vous pensez sincèrement que c'est le moment de faire des métaphores ! Comment êtes-vous entré ?

— Quelle importance, je suis là. Je travaille pour la concurrence, certes, mais Trévor vous propose...

Il se tut en apercevant son interlocuteur contournant son bureau pour venir à sa rencontre. Son rythme cardiaque s'accéléra lorsqu'il le croisa pour approcher d'une bibliothèque à gauche de la fenêtre. Il fit demi-tour pour faire claquer une matraque télescopique devant lui.

— Il existe cinq tailles, allant de trente et un centimètres à soixante-six, mais il faut savoir que plus elle est grande, plus elle nécessitera une bonne maîtrise à l'usage. Je suis contre l'utilisation de la matraque électrique, car le but dissuasif devient neutralisant en assénant une décharge électrique. Les matraques télescopiques avec manche en acier trempé sont fabriquées à partir d'un métal de grande qualité et durcies par traitement thermique. Les tubes rétractables sont très résistants à l'usage et dans le temps face aux risques de déformation due aux coups violents.

Il frappa violemment les jambes du visiteur qui trébucha en hurlant de douleur.

— Mais, vous êtes fou, ça fait mal.

Grégoire écarta les jambes du démarcheur pour appuyer douloureusement un pied sur ses parties génitales.

— Hé, vous faites quoi...

Il lui balaya le visage de sa matraque pour se pencher en avant.

— Vous me faites mal. S'il vous plaît !

— Qui vous envoie, demanda son tortionnaire en écrasant l'entrejambe de son visiteur.

— Mais, je vous l'ai dit, je suis représentant de la société Trévor.

— Et moi je suis Cerbère, le gardien des Enfers. Vas-tu me charmer avec ta lyre et tes chants comme Orphée ?

L'autre tenta vainement de se libérer, mais son tortionnaire le frappa violemment aux mains.

— Vous êtes fou, je vais porter plainte.

— Madame Lenox, appelez le siège de la société Trévor, je vous pris, simula-t-il une connexion téléphonique en pressant son oreillette.

— Non, ce n'est pas la peine. Tenez voilà ma carte d'identité.

Grégoire regagna son bureau pour presser un bouton. Une paroi en verre renforcée traversa la pièce pour emprisonner le visiteur.

— Mais, c'est quoi, hurla terrorisé l'homme en costume.

— Vous avez soixante secondes avant qu'un gaz inodore vous provoque un arrêt cardiaque.

— Quoi, vous bluffez ?

— Cinquante-sept, annonça Grégoire en prenant place dans son fauteuil !

— Pourquoi voulez-vous me tuer ?

— Cinquante-cinq !

L'homme fit demi-tour pour se ruer sur la porte verrouillée. Il se dirigea ensuite vers la poignet bloquée de la fenêtre pour comprendre la véracité de son emprisonnement. Il obliqua vers son geôlier écartant cinq doigts dans sa direction. Le prisonnier toussa pour cracher de la bile, puis trébucha pour tomber à genoux.

— D'accord, d'accord, je travaille pour le maire. Il voulait que je débusque des preuves compromettantes. Relâchez-moi, s'il vous plaît !

— Qu'avez-vous découvert ?

— Rien !

— Dans une dizaine de secondes, il sera trop tard.

— Arrêtez tout, d'accord. J'ai découvert vos générateurs qui fonctionnent en permanence, mais j'ignore ce qu'ils alimentent.

— Cinq secondes !

— C'est la raison de mon intrusion, j'ai monnayé cinq cents euros à Régis Lemoine au pointeau d'entrée. Arrêtez, je ne peux plus respirer.

Le bluffe avait toujours fonctionné ! Aucun gaz n'avait été libéré dans la pièce verrouillée. Il pressa le bouton pour retirer la paroi, puis se leva.

— J'abandonne tout, vous n'entendrez plus parler de moi.

— Sans j'en suis certain, confirma Grégoire en lui brisant la nuque à l'aide sa matraque.

Il souffla de mécontentement, la journée débutait mal. Il allait devoir licencier un employé, se débarrasser du cadavre. Il devrait par la suite enquêter sur le maire, découvrir quelle raison l'avait poussé à embaucher un espion !

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