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Chapitre 13 La croqueuse d'âme et la musaraigne


Deux jours plus tard, Lisbeth observait les cinquante-six kilos deux cent cinquante grammes sur la balance, descendre à un chiffre rond serait compliqué. Elle regarda dans le reflet du miroir les différentes perruques reposant sur socle dans son dos. Elle admira longuement sa silhouette athlétique, puis attarda son attention sur le tatouage de la mort portant un béret vert. Elle enfila short, tee-shirt. Elle approcha ensuite des perruques blonde, brune, châtain pour récupérer la rousse aux cheveux courts. Elle était aussi belle que féroce !

Elle quitta son appartement pour débuter son footing en se dirigeant vers l'escalier de secours.

Cela faisait une heure qu'elle courait en longeant le lac Léman. Le bruit de pots d'échappement d'une moto lui fit détourner le regard en direction de la route. Elle aperçut le motard la fixant tout en déposant son casque sur le réservoir. Elle reconnut immédiatement le visage déjà aperçu sur une photo du major Mac Pherson. Le hasard n'existait pas, il était là pour elle. Elle obliqua vers la route, puis traversa en courant sans changer d'allure. Le regard insistant d'Adrian le trahit, elle bifurqua dans sa direction pour bientôt le croiser. Elle obliqua subitement pour lui assener le tranchant de sa main sous la gorge, mais il contra l'attaque. D'un coup de pied au niveau du réservoir elle lui fit perdre l'équilibre, il trébucha avec son véhicule. Alors qu'il tentait de s'extirper de la moto afin de ne pas être coincé dessous, elle l'accompagna dans la chute. Il hurla de douleur lorsque la moto lui écrasa la jambe. Agenouillée sur le deux roues, Lisbeth rajouta son poids au cent soixante-quinze de la moto.

— Salut Adrian.

Vexé, il resta silencieux.

— Allez, avoue, tu as toujours voulu croire être meilleur que moi !

Adrian retira une lame de sa cheville, mais Lisbeth saisit son poignet pour lui contorsionner le bras. Elle lui ôta la lame des doigts pour la planter dans le pneu arrière.

— Tu sais à qui tu me fais penser ?

Le mercenaire préféra garder le silence.

— La grande musaraigne ! Contrairement à toi, elle est moche, cela ne fait pas l'ombre d'un doute ! Elle se distingue par ses petites glandes sécrétant du venin. Sa proie reste paralysée sans mourir, elle peut ainsi se nourrir « sur elle » pendant plusieurs jours ». Tu n'as pas de venin, mais tu compenses avec les phéromones pour déstabiliser ta cible. Sans cela qu'as-tu d'autre ?

— Libère-moi et tu vas le découvrir à tes dépens.

— Découvrir quoi, tu es déjà à mes pieds.

Il frappa de colère le réservoir.

— Le lieutenant-colonel, tu lui as soutiré l'identité du mercenaire, hein, c'est la seule explication de ta victoire !

Il aperçut de l'intérêt dans l'attitude du légionnaire.

— C'est facile de tuer un vieillard, facile d'éliminer un assassin que l'on connaît, que l'on attend patiemment. Tu n'es qu'une opportuniste.

Elle écrasa son avant-bras avant qu'il n'ait pu la menacer du pistolet camouflé dans un flanc le réservoir. Elle jeta l'arme dans le fossé.

— Tu es si prévisible, bel étalon, mais je vais te dompter.

Elle se releva satisfaite pour le frapper au visage d'un coup de pied. Elle l'abandonna à moitié évanouie.

— La prochaine fois, je te tuerai, le prévint-elle.

Honteusement humilié, immobilisé, Adrian ne parvint pas à se libérer. Il n'eut pas d'autre alternative que d'appeler une dépanneuse.

Une demi-heure plus tard, nullement inquiétée, Lisbeth terminait de se doucher. Elle était déçue de sa rencontre avec Adrian. La major avait eu tant d'estime pour lui, arborant incessamment ses qualités de soldats hors pair. C'était devenu une loque, un bon à rien ! Elle ne changerait pas de logement, cette nuit tout serait terminé !

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