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Chapitre 11 château de Trianon


Jonas observa un chemin caillouteux sous ses pieds. Il leva les yeux pour découvrir un petit canal entouré de verdure. La nuit était tombée. Quel était cet endroit ? Les statues, les plantes, le domaine exubérant dégageaient une atmosphère luxueuse, une touche royale. Il reconnut comme simple évidence Versailles. Il aperçut à quelques pas l'entrée du musée consacré au souvenir de Marie-Antoinette. Une silhouette misogyne en blouson moto s'en approchait.

Adrian° approcha du petit Trianon, aucune lumière ne trahissait une quelconque présence. Il continua pour bientôt traverser la grille entrouverte. Alors qu'il s'apprêtait à pousser la porte, il stoppa pour s'adresser à la silhouette dans son dos.

— Il est parfois dangereux de vouloir surprendre quelqu'un.

— Excusez-moi, je suis une copine de Cornélia, je m'appelle Émilia.

Il observa son reflet dans la vitre, une femme d'une trentaine d'années avec quelques rondeurs. Restant en retrait dans la cour, Jonas éprouva que dégoûts envers le motard.

— Où est-elle ?

— À l'intérieur, dans l'appartement de la reine.

— Décidément, remarqua-t-il en se retournant pour découvrir la dame portant une robe courte col en v croisé.

Il trouva son choix vestimentaire de très mauvais goûts, cela gonflait inutilement sa taille en montrant ses cuisses épaisses. Le col en V permettait au motard une vue plongeante sur la forte poitrine. Tout en se léchant les babines d'envies, il ignora le visage quelconque d'Émilia.

— Déshabille-toi, ordonna-t-il.

— Pardon, s'offusqua-t-elle en détournant le regard de gêne.

— Tu en meurs d'envie.

— Mais... Ne croyez pas que... On se connaît à peine.

— Justement, faisons connaissance.

— Mais, je ne suis pas ce genre de femme.

Adrian souffla de lassitude, puis fit demi-tour pour se diriger vers la sortie. Elle se pressa de le doubler pour effleurer son torse de sa main.

— Où allez-vous ?

— Je déteste perdre mon temps.

— Mais, Cornélia vous attend.

— Et pas toi ?

Elle détourna le regard en rougissant. Adrian détacha la pression pour faire glisser la robe au sol. Elle serra les doigts de nervosité. Jonas refusait d'assister à la suite des événements, il pénétra dans la demeure.

Il n'avait jamais visité Versailles ! Ange-Jacques Gabriel avait achevé le nouveau château de Trianon en mille sept cent soixante-huit qu'il avait renommé Petit Trianon afin de le distinguer de celui de marbre voisin prenant le nom usuel de grand Trianon. C'était dans ce lieu que Louis XV avait ressenti les premières atteintes de la petite vérole en avril mille sept cent soixante-quatorze, qui l'emporta quelques jours plus tard.

Quand la porte d'entrée s'ouvrit, Jonas aperçut Émilia marchant dénudée. Elle transportait ses vêtements roulés en boule. Il ne put éviter de regarder ses formes.

— Amène-moi à Cornélia, je te suis, s'exclama Adrian en lui tapotant une fesse.

— Mais, je ne suis pas lesbienne.

— Moi non plus, confirma-t-il en la repoussant entre les omoplates.

Jonas les suivit jusqu'aux appartements de Marie-Antoinette, ou Cornélia était étendue sur le lit avec les cheveux cachant le haut du visage. Adrian écarta la mèche pour observer son visage angélique, un sourire satisfait inonda son visage, elle lui appartiendrait corps et âme ! Il fit signe de la main à Amélia sans se retourner.

— Profite du spectacle ou participe, fais comme bon te semble !

Il s'assit au côté de Cornélia pour détourner le visage vers la seconde dame.

— Mets-toi en position et observe, ordonna-t-il à Émilia en caressant les lèvres de Cornelia du bout des doigts. Le prince charmant est de retour.

Il frôla délicatement la peau en descendant sur une fesse, puis faufila brusquement ses doigts entre les cuisses.

Jonas était choqué, dans l'incapacité de supporter autant de dépravation sexuelle, il quitta la chambre pour refermer les portes. Un impact sourd le fit sursauter. Il fit demi-tour pour apercevoir la silhouette d'un chat traversant la pièce. L'animal obliqua la tête dans sa direction pour le dévisager de ses globes luminescents. Une douleur torride au niveau des yeux le fit trébucher, il tomba lourdement sur ses genoux. Un déchirement brûlant dans le crâne le fit basculer en avant, il heurta le sol en appui sur les mains.

Quand il quitta le plancher des yeux, il se retrouva prisonnier dans une salle entièrement recouverte de marbre, sans porte ni fenêtre. Il pivota sur lui-même pour faire face au tableau le cauchemar, 1800 de Nicolai Abraham Abildgaard. C'était l'une des rares toiles s'échappant de l'ambiance malsaine du peintre. La toile représentait un petit troll assis à califourchon sur une femme nue. Jonas recula terrifié en apercevant le troll déchirant la peau de sa tête pour la jeter au visage de la dame. Il extirpa une longue griffe pour perforer un tracé entre les seins jusqu'au vagin. Une langue s'échappa de sa bouche pour gesticuler. Une implosion avala totalement les lieux.

Jonas se retrouva devant les portes récemment fermées au château de Trianon. Des gémissements féminins résonnaient par échos. Il saisit les poignets antiques pour écarter les portes.

Sa vision se troubla, il comprit qu'il partait pour un autre souvenir ne lui appartenant pas.



° Adrian peut être retrouvé dans le roman L'unité fantôme

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