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Chapitre 8

Bonsoir à tout le monde !

Désolée pour le retard de publication, normalement ça aurait dû être hier mais je n'ai pas arrêté du week-end !

J'espère que vous me pardonnez. 😉
Je n'ai pas eu le temps de corriger, je verrai ça demain, mais n'hésitez pas à me signaler toute erreur.

Bonne soirée, et au week-end prochain. ♥️

*

Chapitre 8

- Et le résultat donne H2O2, déclara M. Eldridge en finissant d'écrire la réaction chimique sur le tableau à craie.

Il était le seul enseignant à insister encore pour utiliser les anciens tableaux, au lieu des tableaux à feutre plus récents.

- Des questions ?

Betty leva la main et Peter et Ned échangèrent un regard blasé. Elle avait toujours une question.

- Oui, Betty ? l'interrogea M. Eldridge.

Même l'enseignant ne put retenir la légère exaspération de sa voix.

- Donc, quand on fait l'équation –

- Peter Parker est attendu au secrétariat. Peter Parker au secrétariat, l'interrompit le haut-parleur au-dessus d'eux.

- Mec, qu'est-ce que t'as fait ? chuchota Ned.

Peter fronça les sourcils.

- Rien. Je crois pas ?

- Peter, insista M. Eldridge. Il semble que tu sois attendu au secrétariat.

- Heum, oui, Monsieur, marmonna-t-il en se dépêchant de récupérer ses affaires, tout en ignorant les murmures grandissant de la classe autour de lui.

- Bien joué, Pénis, siffla Flash quand il passa à côté.

Peter lui lança un regard noir. Apparemment, la menace d'Happy en début d'année commençait à perdre de son efficacité.

- Très bien, tout le monde, calmez-vous. Calmez-vous, intervint M. Eldridge. Betty, quelle était ta question ?

La porte se ferma derrière Peter avant qu'il ait pu entendre ce qu'elle avait à demander. C'était au moins ça de pris. Il aimait la Chimie, mais les cours l'ennuyaient à mourir puisqu'il connaissait déjà le principe du balanceur d'équation chimique depuis la sixième. Il essayait de ne pas trop se plaindre malgré tout, parce que c'était au moins un A facile à obtenir.

Au lieu de se rendre directement au secrétariat, il s'arrêta à son casier pour récupérer son sac à dos, y mettant tous ses devoirs et ses livres dedans, avant de le passer par-dessus son épaule et de fermer la porte de son casier. Chimie était son dernier cours de la journée, et il n'avait aucune envie de revenir ici après la torture à laquelle il allait avoir droit, quoi que ce soit.

Il n'avait absolument aucune idée de la raison pour laquelle il avait été appelé au secrétariat. Sans le vouloir, son esprit dériva sur la dernière fois que ça s'était produit, quand il avait été piégé par l'homme de main de Ross et kidnappé. Ça n'arriverait plus jamais. Il se fichait que ce soit le président lui-même qui se présente et lui dise qu'il devait venir avec lui. Il ne partirait plus jamais avec quelqu'un en qui il n'avait pas entièrement confiance.

Il ne lui fallut que deux minutes pour arriver au secrétariat. Une fois arrivé devant, il poussa la porte sans hésitation, mais la vision qui s'offrit à lui le fit s'arrêter net.

Tony était là, vêtu d'un t-shirt AC/DC et d'un pantalon noir, avec une veste de costume et des lunettes de soleil rouges. L'apparition de son père à l'école était suffisamment surprenante, étant donné que seul Morita était au courant de leur relation, mais il n'était pas seul. Steve était à côté de lui, en treillis et polo, avec un air grave, ainsi que Bruce, qui semblait nerveux, et vêtu de sa paire de jeans habituelle et d'une chemise violette.

- Oh, parfait, Peter, tu es là, lui dit la secrétaire dès qu'elle remarqua sa présence. J'allais justement t'appeler de nouveau.

Elle lui fit un sourire avant de s'adresser à Tony.

- Tout est signé, il est donc libre de partir.

Tony lui fit un signe de tête.

- Heu... Qu'est-ce que – qu'est-ce qu'il se passe ? ça a quelque chose à voir avec le, heu, le stage, M. Stark ? bégaya Peter, se retenant de paraitre trop familier à la dernière minute.

Il jeta un coup d'œil à la réceptionniste, espérant qu'elle n'ait pas remarqué, mais ça ne semblait pas être le cas. Elle le regardait avec un sourire étrange, presque complice.

Alors que son regard se tournait vers Tony, Peter remarqua que le Principal Morita était là lui aussi, debout devant son bureau avec les bras croisés. Peter ne put déchiffrer l'expression de son visage, mais il semblait être choqué par la présence de trois Avengers dans son école. Mais là encore, il avait déjà rencontré Tony avant.

- Tu n'as pas besoin de faire ça, gamin. Tout le monde sait, dit Tony en s'avançant vers lui avant de lui serrer l'épaule.

- Quoi ? Comment ça ? demanda Peter en regardant son père, puis Bruce et Steve pour avoir une idée de ce dont parlait son père et ce qu'il était censé dire, mais ils restèrent silencieux.

- Tu n'as pas été sur Internet récemment ? Ou sur Tweet ? Ou n'importe quel autre réseau de ta génération ?

- C'est Twitter, corrigea Peter automatiquement. Et non. M. Eldridge est très strict sur les téléphones en classe.

Tony hocha la tête et prit une inspiration, comme pour se donner du courage pour ce qu'il avait à dire.

- Pourquoi ? Qu'est-ce qui s'est passé ? demanda Peter, envisageant soudainement le pire des scénarios. Quelqu'un a été blessé ? Oh mon Dieu, est-ce que quelqu'un –

- Non, non. Rien de tout ça, l'interrompit Tony en secouant la tête.

- Ok... Alors qu'est-ce que – pourquoi tu es là ? l'interrogea Peter en fronçant les sourcils.

- Ecoute, commença Tony en retirant ses lunettes de soleil avec un soupir pour le regarder dans les yeux. Il n'y a pas mille façons de dire ça, mais quelqu'un, on ne pas qui, mais crois-moi, je vais le découvrir, a révélé ton identité dans la presse. C'est sorti il y a une demi-heure.

Il se figea et ses yeux s'écarquillèrent. La première chose qu'il pensa, c'était que son père parlait de son identité de super-héros, mais après quelques secondes, il comprit que ce n'était pas ça. Son père parlait de son identité civile. Son identité comme le fils de Tony Stark, ce qui voulait dire... que tout le monde savait qui était Peter Parker, maintenant.

- Oh.

Il ne savait pas quoi dire d'autre. Ses pensées se bousculaient, mais tout ce qu'il était capable de faire, c'était de cligner des yeux en regardant son père.

Heureusement, Tony sembla comprendre son état.

- Désolé, mon grand. Je sais que c'est loin d'être idéal.

- Je pensais juste qu'on aurait plus de temps, dit-il doucement.

- Moi aussi, acquiesça Tony, avant de laisser échapper un soupir. Mais ce n'est pas le cas. Alors ce qu'il faut qu'on fasse maintenant, c'est te faire sortir d'ici et ensuite on verra. D'accord ?

Peter acquiesça.

- Ok. D'abord, mets ça, lui dit Tony en lui tendant ses lunettes de soleil.

Il les prit en fronçant les sourcils.

- Pourquoi ?

- Parce que, répondit son père. Crois-moi, ça aide.

Peter le mit sur son nez, confus.

- Prêt ? lui demanda Tony.

Peter hocha la tête et entendit Steve répondre :

- Prêt.

Il tourna la tête et vit que Bruce hochait la tête également.

Oh. Peter se rendit compte que Tony ne parlait pas seulement à lui, mais aussi à Steve et Bruce.

- Ok, on y va, déclara Tony en se dirigeant vers la porte.

Peter suivit, Steve et Bruce juste derrière lui.

- Merci, Jim, lança Tony par-dessus son épaule au moment où il appuyait sur la poignée de la porte.

- Aucun problème, M. Stark. Bonne chance, répondit le Principal Morita.

- Je vous tiens au courant, dit Tony, puis il sortit.

Dès qu'ils furent dans le couloir, il enroula un bras autour des épaules de Peter. Peter sentit la tension s'accroitre.

- J'arrive pas à croire que cet endroit n'ait pas porte de sortie arrière, marmonna son père dans barbe, tandis qu'il les guidait jusqu'à la porte principale.

Peter fronça les sourcils.

Quand ils arrivèrent près de la porte, son père s'arrêta et retira sa veste de costume pendant que Steve les dépassait pour se mettre devant eux et que Bruce restait à l'arrière. Avant que Peter ne puisse demander ce qui se passait, Tony posa sa veste sur la tête et les épaules de Peter, de façon à ce qu'il puisse voir, mais tout juste.

- Garde la tête baissée jusqu'à ce qu'on arrive à la voiture, lui ordonna Tony.

- Quoi ? Attends. Pourquoi ? Qu'est-ce qui se passe ? demanda finalement Peter, retirant la veste de sa tête.

Tout cela n'avait aucun sens à ses yeux.

Tony cligna des yeux et secoua la tête.

- Je suis désolé, gamin. Je pensais que tu savais.

- Savais quoi ?

- Tout le monde sait qui tu es, maintenant, dit lentement Tony, comme si Peter n'avait pas compris la première fois.

- Ouais, je sais. Tu l'as déjà dit, marmonna Peter, ne comprenant toujours pas.

- Réfléchis. Ils savent qui tu es, penses-tu que ce soit difficile pour eux de savoir où se trouve ton école ? expliqua doucement Tony.

Les yeux de Peter s'écarquillèrent quand il comprit ce que son père essayait de lui dire.

- On se croirait sur le tapis rouge, dehors, ajouta Tony avec une grimace.

- Oh.

Ça faisait beaucoup d'informations à enregistrer.

- Oui, dit Tony avec un énième soupire. Tu es un Stark, maintenant, gamin. Désolé.

Peter ne savait pas quoi répondre à ça. Il regarda les portes devant lui, et maintenant il apercevait les flashes à travers les vitres dépolies, probablement des photographes. Il se sentit soudain malade.

Tony agrippa ses épaules et le regarda dans les yeux.

- Je vais te faire traverser ça, d'accord ? Reste près de moi. Ça va bien se passer.

Peter déglutit, la gorge sèche. En cet instant, il n'était pas sûr que ça se passe bien.

- Tu es prêt ? lui demanda son père.

Il hocha la tête et essaya de prendre une profonde inspiration. Il pouvait le faire. Spider-Man faisait des choses bien plus difficiles tous les jours. C'était juste une stupide petite foule de gens.

- Ok, dit Tony avant de croiser le regard de Steve et Bruce.

Peter comprit alors la raison de leur présence. Pour le protéger. A part Wanda et Vision, qui étaient partis en Europe en début d'année, Hulk et Captain America étaient deux des plus forts Avengers.

Tony réajusta sa veste au-dessus de sa tête en faisant en sorte de protéger sa tête au mieux. Une fois que son père fut satisfait de la position, il enroula un bras autour des épaules de Peter et le serra contre lui comme pour essayer de le protéger.

- Ça va être très bruyant, mais rappelle-toi, garde la tête baissée jusqu'à ce qu'on arrive dans la voiture. Ok ?

- Ok, murmura-t-il en réponse.

- On y va, dit Tony et ils commencèrent à avancer, se rapprochant des portes.

Peter entendit la cacophonie qui régnait derrière, maintenait qu'il y faisait attention. Son père avait raison. Ça allait être bruyant.

Ils s'arrêtèrent derrière les portes et Steve toucha son oreille.

- Sam ? Clint ? Rhodes ? On est bons ?

Wow. Apparemment, il y avait plus d'Avengers que Bruce et Steve pour venir le chercher.

- C'est bon, dit Steve à Tony après quelques secondes.

- Ok. Il est temps d'y aller. Directement à la voiture, ordonna Tony, et le cœur de Peter rata un battement d'anticipation.

- On sort, déclara Steve en appuyant de nouveau sur son oreille.

Puis il ouvrit la porte et ils arrivèrent en plein milieu du chaos absolus.

Même avec les lunettes de soleil et son visage partiellement dissimulé par la veste de son père, il était aveuglé par les flashes des appareils photos. Et tout le monde hurlait. Des questions. Des accusations. C'était comme un assaut direct à tous ses sens. Sa tête lui tourna quand il comprit que c'était uniquement pour lui. Ils étaient là pour le prendre en photo, pas son père ni les Avengers mais lui. Sa respiration se coupa dans sa gorge et il lui fallut toute sa concentration pour mettre un pas devant l'autre, tandis que son père le guidait droit jusqu'à la voiture.

- Poussez-vous. Laissez passer, dit Steve pendant qu'ils traversaient la foule.

Il y avait très peu de distance avec la voiture, mais cela ressemblait à une éternité pour s'y rendre. Heureusement, la foule s'écartait, mais même avec ça, Peter se faisait bousculer.

- Aucun commentaire, répétait Tony encore et encore avec une voix froide, alors que tout le monde lui posait des questions et criaient pour attirer son attention.

Son père le serra plus fort contre lui, essayant visiblement de le protéger de tout ça.

Du coin de l'œil, Peter vit une horde de journalistes s'aligner, espérant obtenir des photos de lui. Une bonne photo de lui en ce moment valait sûrement très cher. C'était sans doute pour cette raison que Tony avait essayé de le couvrir, afin qu'il reste dissimulé. Cette pensée lui retourna l'estomac. C'était pire que tout ce qu'il avait pu imaginer quand il avait réfléchi à ce qui se passerait si on découvrait qu'il était le fils de Tony. Est-ce que ses sorties d'école se passeraient comme ça tous les jours ?

Enfin, ils arrivèrent à la voiture. Il entendit Steve ouvrir la porte et Tony le pressa à l'intérieur, Steve et Bruce le suivant juste après. La porte se ferma, et le bruit fut moins oppressant, mais Peter l'entendait toujours. Tony lui enleva rapidement la veste de la tête, mais il garda son bras autour de lui.

- Ça va ? lui demanda son père en essayant de le regarder, mais Peter était trop pressé contre sa poitrine pour qu'il le voie vraiment.

Il acquiesça. Mais c'était un mensonge. Il n'allait pas bien. Il allait tellement mal que ce n'était même pas drôle.

La voiture commença à avancer, mais à un rythme terriblement lent, le klaxon retentissant à chaque seconde.

- Dégagez du chemin, bande d'enfoirés ! s'écria Happy du côté conducteur, et le klaxon retentit à nouveau, comme un cri strident de trois secondes.

Peter grimaça et leva les yeux. Happy conduisait et Natasha était assise côté passager, retournée pour pouvoir les regarder. Quand elle vit qu'il la regardait, elle lui fit un sourire rassurant.

- Hey le morveux, ça va ? lui demanda-t-elle.

Il se contenta de la regarder en clignant des yeux.

- Peter ? lui demanda son père en lui donnant un petit coup de coude, essayant de le faire s'asseoir un peu mieux pour qu'il puisse voir son visage.

- C'est complètement fou, lâcha-t-il sans réfléchir.

- Oui, ça l'est, acquiesça son père, et cette fois quand il lui donna un petit coup, Peter s'écarta et s'assit. Mais tout va bien maintenant. Ils ne peuvent pas voir à travers les vitres.

Ils étaient dans la Bentley blindée de son père, avec les vitres teintées. Dehors, il y avait des gens, et encore des gens aussi loin qu'il pouvait voir. Peter reconnut certaines chaines d'info avec leurs logos officiels et leurs grosses caméras, mais il y avait aussi des gens qui ressemblaient à des gens normaux, tenant leur téléphone haut dans l'espoir de prendre une photo rapide de lui. L'idée que n'importe quelle personne veuille prendre une photo de lui semblait dingue. Il n'avait rien fait de spécial, non pas qu'ils soient au courant. C'était juste Peter. Qu'est-ce qui n'allait pas avec ces gens ? Comment faisait son père pour vivre ainsi ?

Peter se tourna vers lui, et demanda, sa voix aussi basse qu'un murmure :

- Qu'est-ce qu'on va faire maintenant ?

- Je ne sais pas encore, mon grand, mais je te promets qu'on va trouver quelque chose, d'accord ? répondit Tony en lui serra brièvement l'épaule pour le rassurer.

Il se mordilla la lèvre et hocha la tête. Il aurait voulu pouvoir prétendre que son père serait capable de tout arranger, et que tout reviendrait vite à la normale, mais il savait que c'était faux.

- Plus rien ne sera jamais comme avant, hein ? demanda-t-il.

Il connaissait déjà la réponse, mais il avait besoin de l'entendre.

- Non, répondit son père avec un regret évident. Non, jamais.

Peter soupira et laissa sa tête retomber contre le siège. Tandis qu'il fermait les yeux, il essaya d'ignorer le fait que toute sa vie avait changé irrévocablement en l'espace d'un après-midi. 

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