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partie 34

Salam aleykoum🙏🌺

Bismilah

Dedicacé à diatou22 et à Sokhnamly1996 💜



J'avais cru que jetais au bout de ma vie lorsque mon géniteur m'avait dit ça.
Tout ce qui m'était sortie par la bouche était "pourquoi ? Car je ne m'étais jamais rappelée auparavant lui avoir fait de mal et je voulais vraiment qu'il m'explique pourquoi tant d'acharnement en ma personne...

"Pleurs"

_Avec le sourire au coin des lèvres il m'avait juste dit " c'est rien de personnel ma fille, dans la vie il y'a de ces personnes destinées à toujours être malheureuses et à subir les conséquences des fautes des autres et malheureusement pour toi tu fais partie de cette catégorie de personnes" puis il s'était retourné pour sortir de ma chambre d'hôpital mais arrivé au pas de la porte, il s'etait retourné et m'avait dit " si tu veux en vouloir à quelqu'un, tu n'en qu'a en vouloir à ton grand-père car tout ce qui t'arrive est de par sa faute! Lui et ma mère etait demi-frère et soeur, il etait riche mais il a laissé ma mère vivre et mourir dans la pauvreté. Mon père n'était qu'un pauvre ouvrir et des fois il n'arrivait pas à subvenir à nos besoins alors ma mère et moi étions obligés de mendier pour manger. Tu trouves cela juste toi? " m'avait-il demandé avec rage

_"mais c'en etait en rien la faute à mon grand-père" avais-je répondu

_"mais bien sûr que c'etait sa faute à lui. Il savait que le mari de sa petite soeur etait pauvre donc il se devait de l'aider mais il ne l'avait jamais fait. Donc,après la mort de ma mère, je suis parti le voir et monsieur se permettait se jouer aux hypocrites avec moi et en faisant semblant de pas savoir que ma mère vivait dans la misère. Quel menteur ce type! J'avais jouer à l'homme parfait au près de ta mère et bingo le tour etait joué. De tous les enfants de ton grand-père c'est elle qui etait la plus naïve et bête "rire" ça n'avait pas été chose difficile pour moi de l'amadouer. Je ne faisais que lui sortir des bobards et cette conne buvait tout ce que je lui disais. "Rire" je me suis arrangé pour qu'elle s'offre à moi et après je l'avais jeté comme la salle chienne qu'elle était et je suis revenu chez moi pas avant d'avoir volé une grosse somme à ton salaud de grand-père" m'avait-il confessé

_" et pourquoi tu t'étais acharné sur ma pauvre mére" lui avais-je demandé avec les larmes au yeux

_" je ne sais pas ou peut-être si... Je ne supportais pas de la voir, il me rappelait ton grand-père et s'il y'avait une personne que je detestais le plus dans cette vie c'était lui: je haïssais cet homme
Donc je me défoulais sur ta chienne de mère, c'etait d'une certaine façon pour moi une manière de le venger de ton connard de grand-père. Ta mère etait sa fille par conséquent elle méritait de souffrir et je me suis bien arrangé pour faire de sa misérable vie: une vie de souffrance
La pauvre, bonne à rien qu'elle était, n'avait pas pu supporté toute la souffrance que je lui faisais endurer et elle est morte. Tout de même je suis heureux de savoir qu'elle etait morte dans la souffrance. Elle a eu une vie de souffrance et elle est morte dans la souffrance, rien que d'y penser je me sens bien dans ma peau! Mais elle est partie en te laissant derrière elle..

"Rire"

_"Toi aussi tu faisais partie de sa famille, tu es une mar donc je me suis acharnée sur toi! Je ne supporte pas de te voir heureuse ,je ne suis bien que quand tu souffres c'est comme ça. Tu es juste le prix d'une vengeance et pour cela tu n'en qu'en vouloir à ton grand-père et à sa famille car s'ils n'avaient pas tourné le dos à ta mère, au moment où elle avait le plus besoin d'eux, peut-être que tu n'aurais pas eu une vie de souffrance toi aussi. Et sache une chose : aussi longtemps que je vivrais tu ne connaitras jamais le bonheur, je ferai tout pour que ta vie ne soit que souffrance et chagrin"
M'avait-il dit avant de s'en allait..

J'ai toujours ces paroles dans ma tête. Je suis jamais parvenue à les oublier ou bien je voulais, sans doute, juste pas les oublier.

J'etais devenue dépressive, je ne faisais que pleurer. J'arrivais plus à dormir car à chaque fois que je fermais les yeux, j'entendais des pleurs d'un bébé. Du coup j'avais peur de dormir. J'avais peur de l'obscurité. Je me bouchais tout le temps les oreilles car je supportais plus d'entendre les pleurs de ce bébé. Peut-être que j'étais devenue folle et que tout ça n'était que le fruit de mon imagination..

_maman tu sais tu n'es pas obligé de tout nous raconter, ça se voit que ce que tu dis te fait mal alors s'il te plait arrête. La supplie sheikh Abdallah

_c'est vrai que c'est douloureux pour moi de raconter cette période sombre de ma vie mais je veux me libérer...

Puis elle reprit

_après ma sortie d'hôpital, je ne faisais que m'enfermer chez moi, je ne sortais que la nuit pour aller voler car il fallait aussi que je mange pour survivre... Une nuit, alors que je rentrais chez moi avec des mangues dans les mains, j'avais vu certains hommes de notre village qui mettaient de l'essence devant toute la devanture de ma maison puis ils avaient mis le feu.
Je mettais caché et j'avais entendu quelqu'un d'entre eux dire que "desormais c'est fini ,on s'est enfin débarrassé de cette sorcière"

Ils sont timbrés !

_et là j'ai compris que c'est moi qu'ils voulaient tuer. J'avais mis mes mains dans ma bouche pour étouffer mes sanglots, j'etais restée sur une même place jusqu'a ce qu'ils repartent tous chez eux puis j'ai commencé à courir pour quitter ce village.
Je courais sans me retourner jusqu'a ce que j'avais atteint la route puis j'avais commencé à ralentir un peu car j'etais tout sauf endurante... J'etais un peu faible, je ne mettais pas totalement remise de l'accouchement et j'etais très épuisée du coup je m'étais évanouie sur le bord de la route! Lorsque je m'étais reveillée, j'avais remarqué que j'étais couchée sur un lit et qu'il y avait un homme assis sur une chaise à côté de moi, il etait entrain de dormir et là j'avais commencé à paniquer, à trembler et pleurer sans doute parce que je pensais qu'il allait me faire mal...
Mes sanglots l'avaient reveillé, il avait essayé de s'approcher de moi mais je reculais jusqu'a être collée au support du lit, ayant remarqué ma peur, il s'etait reculé et essayé de me rassurer .Après une trentaine de minute, il avait réussi à me calmer. Il m'avait rassuré et avais fait en sorte que j'aille confiance en lui. C'etait un homme vraiment bon. Je vivais chez lui, il subvenait à tous mes besoins, il m'avait pris sous son aile et faisait tous pour que je me sente à l'aise. Il m'avait jamais posé de question sur mon passé mais il me disait juste que

_ "quand tu voudras parler à quelqu'un sache que je serais là pour t'ecouter!" avec lui ,petit à petit ,j'avais repris goût à la vie. Après un an de vie commune, il m'avait avoué être tombé amoureux de moi et que son souhait le plus cher etait que j'accepte de devenir sa femme.
J'avais catégoriquement refusé car je m'étais rappelée qu'avec Ibrahima c'etais à peu près la même chose : on etait devenu amis puis il a voulu faire de moi sa femme puis il m'avait lâchement abandonné à cause de ma grossesse... Je voulais pas aussi que ça se passe comme ça avec lui...
J'avais aussi cru qu'il allait me chasser de chez lui après mon refus de l'épouser mais il avait fait rien de tel...
Il ne s'etait pas découragé aussi, il avait commencé à me convaincre et après huit mois j'avais craqué et j'avais accepté de l'épouser.
A cette époque, il etait étudiant mais il avait des petits boulots à côté pour subvenir à ses besoins car ses parents étaient décédés alors qu'il etait jeune, lui et ses deux soeurs mais ces dernières s'étaient mariées du coup c'est lui seul qui vivait dans la maison familiale.
Je n'ai rencontré ces soeurs que le jour du mariage mais elles m'avaient détesté à la minute même où elles m'avaient vu car selon elles leur frère méritait mieux...

"Pause"

_Le cauchemar avait recommencé durant la nuit de noce car je ne supportais tout simplement pas qu'il me touche encore moins qu'il dorme dans la même chambre que moi! Heureusement pour moi, il était un homme tres compréhensif et il avait deviné que j'avais subi un viol.. Il m'avait pas forcé à consommer le mariage
Le lendemain ses soeurs m'ont taxé de femme au moeurs légères car il n'y avait aucune trace de ce fameux tâche rouge... Et là le calvaire avait recommencé, elles avaient commencé à m'insulter et à dire du n'importe quoi sur moi..
Elles essayaient de me mettre en mal avec leur frère mais elles n'y sont jamais arrivées.
Mon mari avait fini par en avoir marre d'elles et il les avait demandé gentiment de retourner chez leurs maris.

Je l'aime cet homme!

_j'avais retrouvé une vie calme et paisible. J'etais de plus en plus heureuse avec mon mari. Et j'apprenais à l'aimer et à baisser mes gardes...mais il y avait toujours ce blocage.. Je ne supportais pas qu'il me touche et cela a duré plus d'une année. Il ne s'est jamais plaint, il a toujours été patient et compréhensif avec moi. C'était après une année de vie commune que j'avais accepté qu'il dorme avec moi dans la même pièce mais ça s'arrêtait juste là... J'avais essayé de me donner à lui mais l'image de mon géniteur entrain d'abuser de moi me revenait toujours  ou bien celle de ma mère entrain d'agoniser et de rejoindre le royaume des cieux et je me surprenais toujours à hurler...parfois je faisais même des crises d'angoisses.

"Pause"

_Mais heureusement pour moi, mon mari s'etait spécialisé en psychologie et il etait devenu mon pschychologue personnel et grâce à lui je n'avais pas complètement réussi à tout oublier mais je revivais et j'avais réussi à passer le cap..
Nous avons consommé notre mariage qu'apres trois ans de vie commune.

Un homme comme lui est vraiment rare à retrouver de nos jours!

_avec lui j'avais connu le vrai sens des mots "amour" et "époux". Je revivais et j'apprenais à connaitre ce que cela voulait dire le mot "bonheur" . je pouvais crier sur tout les toit que j'étais heureuse.
Puis un jour, son cousin etait venu s'installer à la maison avec sa femme, car il avait des difficultés financières et ne pouvais plus payer son loyer.. Il s'appelait Léo et sa femme Henriette, ils étaient chrétiens. Avec Henriette, nous étions devenue les meilleurs amies du monde. Elle etait une vraie bagareuse, une femme qui savait s'affirmer et qui ne se laissait pas faire mais tout de même, elle etait d'une gentillesse et d'une générosité sans égale.

"Sourire nostalgique"

_Vous savez après mon mariage, je ne sortais que tres rarement et cela durant la nuit car j'avais peur de rencontrer une personne de mon village et qu'elle ne dise des absurdités à mon propos à mon mari du coup je restais presque enfermée dans la maison, c'etait mon mari qui s'occupait des courses. Il avait à maintes reprises de me convaincre de sortir de temps en autres mais il n'y étais jamais arrivé et puisqu'il ne voulait pas me forcer ,il avait abandonné
Mais avec Henriette c'etait autre chose, elle etait très têtue et ne savait pas lâcher l'affaire. Un seul jour ne se passait sans qu'elle n'essaye de me convaincre de l'accompagner quelque part. Lasse! J'avais finalement accepté de sortir accompagnée d'elle en plein journée. On partait ensemble au marché et grâce à elle j'avais des relations normales avec nos voisins, j'etais devenue si on peut dire "sociable" avec les autres........Et cela Au plus grand bonheur de mon mari. Mais...

"Pause"

_entre temps la situation financière du mari de Henriette s'etait beaucoup améliorée et ils avaient pris un appartement Ce qui signifiait un retour à la solitude pour moi
Mon mari de son côté, avait terminé ses études et commençais à exercer du coup il lui arrivait de rentrer un peu tard parfois. Mais tout de même, Henriette venait souvent à la maison pour que l'on sorte ensemble afin que je change un peu d'air disait-elle...
Un jour, elle etait venue me voir pour que l'on aille se faire une journée entre fille...nous étions parties chez le coiffeur, puis au centre commercial faire des courses pour finir au restaurant. J'etais bien, elle avait un sens de l'humour débordante, on ne pouvait pas être avec elle sans rire au larmes... En un moment elle me racontait la manière dont elle avait bien tabassé une fille qui courait derrière son mari, c'etait tellement drôle que je m'étais mise à rire aux éclats mais j'avais senti un regard sur moi, j'avais légèrement tourné la tête à gauche et lorsque mes yeux croisèrent les tiens, j'avais cru que j'allais mourir sur place! J'avais commencé à trembler et sans que je ne m'en rende compte, je pleurais aussi.. Henriette n'arrêtait pas de me demander ce qui n'allait pas mais je pouvais pas vraiment lui expliquer... Je lui avais juste dit que je me sentais pas bien et que je voulais rentrer.

_Elle paya l'addition puis nous avons pris le chemin du retour.
Lorsque nous étions arrivée, elle avait appelé mon mari lui notifiant que je me sentais pas bien et elle etait restée avec moi jusqu'a ce que ce dernier arrive puis elle etait retournée chez elle. Mon mari voulait savoir ce que j'avais mais je lui avais aussi dit que tout allait bien... Et Je faisais aussi semblant d'aller bien.
Cette nuit là, j'avais pas réussi à dormir car tout mes mauvaises souvenirs défilaient dans ma tête.
j'avais fait une crise et le lendemain je m'étais reveillée à l'hôpital. J'avais cru que j'etais au bout de ma vie, lorsque le médecin m'avait annoncé que j'etais enceinte.

_Pour moi c'etait tout juste impossible, je ne pouvais pas l'être, non pas en ce moment... C'etait trop risquée pour moi, j'avais peur qu'il sacrifie à nouveau mon bébé ou qu'il ne me fasse du mal car oui depuis que je l'avais vu au restaurant, je me faisais tout sorte de scénario dans ma tête. Je savais fort bien qu'il allait faire quelque chose car le sourire qu'il m'avait lancé le prouvait.
J'avais proposé à mon mari que nous partions vivre ailleurs mais il ne pouvait pas à cause de son travail...
J'etais redevenue la niambou d'avant, celle qui ne faisait que s'enfermer chez elle, celle qui ne pensait que négativement, celle qui avait l'ultime conviction que tôt au tard son mari allait l'abandonner. J'etais constamment sur mes gardes, j'etais devenue parano. Cela n'avait pas e
échappé à mon mari, il avait recommencé à me rassurer et à me mettre en confiance mais c'etait peine perdu car dans ma tête, mon géniteur allait lui raconter des bobards et que forcément il allait m'abandonner mais les événements ne s'étaient pas déroulés de la sorte...

"Pause"

_Mon géniteur avait réussi à connaitre l'adresse de chez nous et il y etait venu un dimanche. J'etais à mon huitième mois de grossesse et j'etais dans la cuisine avec mon mari entrain de préparer le repas ou du moins c'etait lui qui le faisait moi je ne faisais que le regarder faire. Lorsque la sonnerie retentit, j'avais voulu aller ouvrir mais il m'en empêcha et il etait parti le faire et quelques minutes après, il etait revenu à la cuisine pour me dire qu'il avait de la visite. Je lui avais demandé qui c'etait et il m'avait répondu que c'etait une personne tres généreuse, du nom de salif ba, qui aidaient financièrement les associations qui luttait contre le viol et la violence conjugale. J'avais voué un grand respect à cet homme sans même l'avoir vu. Mon mari m'avait demandé de l'accompagner et qu'il allait me le présenter. Lorsque nous avions pénétré dans le salon et que mon yeux avaient croisé celui du fameux salif ba, mes jambes avaient failli me lâcher! J'avais fait un effort surhumain pour ne rien laisser apparaître et j'essayais de rester zen car je voulais pas que mon mari sache que je connais ce fameux salif ba.
Il avait lui aussi fait semblant de pas me connaître et discutait avec moi de facon naturelle.. En un moment, il avait demandé à mon mari d'aller lui apporter son portable qu'il avait oublié dans sa voiture en lui tendant ces clés de voitures..

"Pleurs"

_Et puisqu'il etait plus âgé que lui par respect il y etait allé. J'avais voulu le suivre car je ne voulais pas être seule dans la même pièce que mon géniteur mais mon mari m'avait dit de rester et que c'était pas bien pour mon état de trop bouger. J'avais failli pleurer lorsqu'il m'avait tourné le dos.
A peine que la porte d'entrée s'etait renfermée que mon géniteur me gifla.
Je n'avais rien fait d'autres à part laisser mes larmes coulées car faut savoir que j'etais une tres grande peureuse, je ne savais pas me défendre toute seule. Il m'avait dit mot pour mot " si tu ne veux pas qu'il arrive quelque chose de fâcheux à ton crétin de mari, tu ferais bien mieux de le quitter.
Débrouille-toi  comme tu veux mais d'ici deux jours si tu ne le quittes pas, tu peux creuser sa tombe!"

_Avec incompréhension, je lui avais demandé pourquoi il voulait que je le quitte et il m'avait juste répondu :"pour que tu continues à être malheureuse salle conne! Je t'ai bien observé ces dernières temps et malheureusement j'ai remarqué que tu étais heureuse à côté de ton idiot de mari et pour moi c'est impossible que tu nages dans le bonheur ! C'est une promesse que je m'étais faite aussi longtemps que je vivrais, tu aura une vie de souffrance! Tu es destinée à vivre et à mourir dans la souffrance, tu n'as aucunement le droit d'être heureuse ! J'avais cru que tu étais morte dans l'incendie mais telle n'a été ma surprise lorsque je t'avais aperçu dans cette restaurant de surcroit entrain de rire! Je te dis un secret: c'etait moi qui avait dit au villageois que tu avais sacrifié ton bébé et qu'il fallait mieux que l'on te tue avant que tu t'en prenne aux enfants des autres. C'etait aussi moi qui les avait proposé de mettre le feu chez toi "rire" tu es une sorcière et les sorcières ne meurent qu'en étant brûlées ! "

_" rire"" Cette nuit-la, j'etais bien, je me sentais en paix avec moi-même car j'avais cru que je mettais débarrasser de toi mais non il a fallu que je revois ta salle tête de diablesse ! "Rire" ce type qui voulait t'épouser, tu sais ce qu'il a fait? "Rire" il m'a demandé la main de ta soeur et je le lui ai accordé. Après le sacrifice de ton bâtard de fils, j'etais devenu riche mais pas assez à mon goût donc je suis repartie voir le féticheur et il m'avait dit que si je voulais être plus riche, je devais lui amener le sang d'une jeune fille pure et vierge. "Rire démoniaque" et tu sais ce que ton gentil petit papa a demandé au sorcier "rire" de jeter un sortilège à sa fille cadette et au meilleur ami du mari de ta soeur afin qu'il couche ensemble. Et bingo cela est arrivé ! Maimouna et Abdoulaye ont commis l'irréparable

_"Et après je suis reparti ramener le drap tâché de sang au sorcier sans au préalable bien tabasser cet idiot de Abdoulaye car il avait osé toucher à ma fille. J'ai pas aussi oublié de bien gronder ta conne de petite soeur. "Rire" après que le sorcier ait fait ce qu'il avait à faire, j'etais devenu extrêmement riche donc par conséquent j'avais plus rien à faire dans cette village merdique. J'ai simulé ma mort et je suis parti à Londres où je vis maintenant. J'ai changé de nom et de prénom maintenant et je joue à mére Theresa en aidant financièrement les associations qui luttent contre le viol et la violence faite aux femmes . je reviens fréquemment au pays aussi pour aller voir mon sorcier afin qu'il me dicte des sacrifices à faire afin de devenir de plus en plus riche.

_ "Rire" et tu sais ce qu'il m'a demandé de faire?  "Rire démoniaque"il m'a demandé de coucher avec une femme enceinte et quoi de mieux que le faire avec toi? "

Le chien!

_mon mari avait tout entendu de notre conversion et il l'avait bien tabassé avant de le faire sortir de la maison comme le chien qu'il etait.
Il lui avait aussi promis qu'il allait se faire une joie immense de le dénoncer à la police. Je lui avais jamais vu en colère avant ce jour...il m'en voulait aussi de ne pas lui avoir raconté ma vécue et il m'avait convaincue de porter plainte contre mon géniteur pour mon viol. J'avais peur de le faire mais avec lui à mes côtés, je savais que je pouvais y arriver. Et donc j'avais accepté de le faire mais après mon accouchement. On continuait de vivre notre vie et je faisais semblant que tout allait bien alors qu'au fond de moi rien allait! J'avais cette peur que mon géniteur fasse de mal à mon mari ou à moi mais je ne laissais rien paraître... Puis vient le jour de mon accouchement. Ce jour-là, mon mari n'était pas à la maison et j'etais partie seule à l'hôpital lorsque les douleurs avaient commencé à me gagner....
J'avais accouché à la minute même où j'etais prise en charge...
"Sourire" j'ai eu un garçon ! Et lorsqu'on m'avait installé dans une chambre après l'accouchement, j'avais directement appelé mon mari pour le mettre au courant. Dans sa voix, je sentais à tel point il etait joyeux.
Je ne pouvais m'empêcher de sourire en regardant mon bébé qui dormait paisiblement dans son berceau: j'etais heureuse! Mais mon bonheur fut de courte durée car Hélène etait venue me voir et elle m'avait annoncer que mon mari etait en voiture avec le sien pour venir à l'hôpital mais que malheureusement ils ont fait un accident et que mon mari n'avait pas survécu...

"Pleurs"

_Son mari à elle, avait survécu mais il était tombé dans le coma. J'avais cru devenir folle. Je n'avais pas réussi à pleurer. Une seule goute de larme n'était sortie de mes yeux après l'annonce du décès. Je suis restée deux jours sans parler. Tout ce que je voulais c'etait de mourir mais je m'étais reprise et je m'étais dit que je me devais de vivre pour notre enfant! Je me devais d'être présent pour lui, je me devais de combler le vide que son père allait laisser tout simplement je me devais de lui offrir une vie meilleure que la mienne: Il devait être heureux. Lorsque je suis retournée à la maison, mes belle-soeurs y étaient et elles m'avaient fait savoir que mon mari avaient déjà été enterré et qu'elles me donnait dix minutes pour que je prenne toutes mes bagages et que je fous le camps de leurs maisons car si leur frère etait mort c'etait tout simplement à cause de moi ! Il serait toujours vivant s'il n'était pas en chemin pour venir me voir moi et mon bâtard de fils. Je n'avais pipé mot, j'etais juste entrain dans notre chambre et j'avais pris quelques habits et un peu d'argent qui me permettrait de survivre. J'etais sortie de cette maison le coeur lourd mais bizarrement j'avais pas pleuré.

"Sourire triste"

_Elles étaient dans leur droit de me chasser de cette maison car après tout ça appartenait à leur père..
Mon bébé je l'avais baptisé comme son père: je l'ai appelé seydina Alioune sarr !

Nous nous sommes tous retournés vers Alioune, ce dernier avait les yeux rouges.

_j'etais partie dans la banlieue plus précisément à keur massar où j'avais loué un studio. Puis je m'étais mise à rechercher un emploi et heureusement j'avais vite trouvé un travail de cuisinière dans une maison qui se trouvait à yeumbeul. Le fait que j'avais mon fils avec moi à mon lieu de travail ne dérangerait aucunement la dame pour qui je travaillais. Elle etait très gentille et parfois même quand j'avais beaucoup de travail à faire, c'est elle qui s'occupait de Alioune.
C'etait une dame vraiment gentille et généreuse! Mais son mari etait muté à fatick du coup il devait allait vivre là bas avec sa famille et par conséquent je m'étais retrouvée sans emploi et pour couronner le tout Alioune etait tombé gravement malade, je l'avais amené à l'hôpital mais les docteurs refusaient de le soigner sans au préalable que je paie les frais. Et j'avais pas la somme demandée.
Je ne savais plus quoi faire et son état s'empirait de jour en jour.

"Pause"

_Je m'étais mise à mendier afin d'avoir l'argent nécessaire pour la prise en charge. C'etait en ces temps que j'avais rencontré Pa bou rafet. Il passait tout les jours par l'endroit où je mendiais et à chaque fois il me donnait un billet de cinq mille.
Puis un jour il m'avait demandé pourquoi je tendais la main alors que je pouvais travailler? Je lui avais juste repondu que c'est les circonstances dans lesquelles je me trouvais qui m'y obliger. Il s'etait assis près de moi et m'avait demandé de lui expliquer quel genre de circonstance pouvait me pousser à mendier alors je lui avais dit que mon fils etait malade et que j'avais pas l'argent nécessaire pour le soigner. Il avait amené Alioune dans une clinique et il avait payer toutes les frais.
Chaque jour il venait prendre de ses nouvelles et lorsqu'il s'etait totalement rétabli, il m'avait proposé de travailler pour lui
J'avais directement accepté. Mais puisqu'il vivait en ville c'etait pas du tout facile pour moi de devoir quitter keur massar pour aller à Dakar plateau tout les jours mais il m'avait proposé d'aménager chez lui puisqu'il y avait de l'espace en plus ce serait plus facile pour moi. J'avais accepté et c'etait comme ça que je m'étais retrouvée dans cette maison.

_À l'époque ,Pa bou rafet vivait seul, il partait au travail tôt le matin et ne revenait que tard dans la soirée donc je restais presque tout le temps seule dans la maison . je ne faisais que le ménage et le dîner car il ne prenait pas son petit déjeuner à la maison et l'heure du déjeuner le trouvait au bureau.
Il ne m'avait donné aucun limite, je pouvais entrain dans n'importe quelle pièce et il avait mis en ma disposition une carte de crédit afin que j'y puisse faire les courses et aussi acheter à Alioune tout ce qu'il avait besoin.
Les week-end, c'est lui qui s'occupait de Alioune quand je faisais le ménage et la cuisine, il l'amenait partout où il allait bref il avait fait de lui son fils!
Je lui portais un grand estime et je me sentais aussi redevable envers lui...
Il avait toujours été correct et respectueux avec moi en plus d'être aimant et affectueux avec mon fils !
Je ne pourrais vous expliquer comment....mais nous nous sommes beaucoup rapprochés. Avec lui les choses se sont passées de manière rapide... Il m'avait avoué vouloir faire de moi son épouse et j'avais accepté pas parce que j'etais amoureuse de lui mais je savais qu'en acceptant il pourrait être le père dont Alioune aurait besoin et je ne m'étais pas trompé car il a fait de mon fils son propre fils. Il l'a considéré comme son fils aîné et il lui a donné son nom de famille. Il n'a jamais fait de différence entre Alioune et ses propres enfants!
En acceptant ce mariage, je me sentais coupable parce que je pensais que c'etait une trahison... Je pensais que je trahissais mon ancien mari mais j'essayais de me convaincre que c'etait la meilleure décision que je pouvais prendre pour assurer un avenir meilleur à mon fils.

_ et ce fut le cas maman. Dit Alioune

_D'un côté aussi, je parlais fréquemment avec Henriette au téléphone. Leo etait sorti du coma mais il avait perdu l'usage de ses jambes. Malheureusement il mourrut quelques temps après en laissant une femme enceinte derrière lui.
J'avais demandé à Henriette de venir vivre à la maison, Pa bou rafet n'y trouvait aucun inconvénient. Elle etait venue s'installer avec nous. A cette époque Alioune avait cinq ans et les jumeaux deux ans. Mais Henriette aussi décéda deux années plus tard en me laissant sa petite fille, sophia. La seule famille qui restait à sophia etait mes anciennes belle-soeurs et pour moi c'était impensable que je laisse sophia vivre avec elles. Du coup, elle était restée vivre avec nous, cela ne dérangeait pas Pa bou rafet. A elle aussi, il a donné son nom de famille et il avait accepté de l'élever comme sa propre fille.
Nous étions heureux avec nos quatre enfants. Peu de temps après je donna naissance à une autre fille et il m'avait fait l'honneur de lui donner le nom de ma mère. Ce jour, je crois que je ne l'oublierai jamais!

Quel homme Pa bou rafet!

_Avec khoudia aussi je m'entendais fréquemment au téléphone, elle voulait me présenter son mari mais j'avais pas voulu..non je ne voulais plus rien avoir à faire à Ibrahima tandjigora et je lui avais demandé de ne jamais parlé de mon existence à son mari, elle l'avait fait même si elle ne savait pas la raison.
Je pensais vraiment que toutes mes peines et mes souffrances étaient finis et que desormais je ne vivrais que le bonheur..que je serai heureuse le reste de ma vie... J'y avais vraiment cru mais il a fallu que mon chemin recroise celui de mon géniteur...
Je l'avais revu à un dîner de gala où nous étions invité mon mari et moi.
En un moment, j'etais partie au toilletes et Il m'avait suivi. Il m'avait plaqué contre le mur avant de me traiter de femme matérialiste et de pute. Ça ne m'avait pas fait mal temps que ça mais lorsqu'il m'avait dit que

"Pleurs"

_"je t'avais prévenu de quitter ton défunt mari mais tu n'en avais fait qu'a ta tête maintenant j'espère que tu vivras avec sa mort sous la conscience car c'est moi qui avait saboté ses freins parce que tu avais refusé de le quitter! 'c'est de ta faute si ton fils est orphelin, tu es la seule et unique responsable de la mort de cet pauvre homme qui avait eu la mal chance de te rencontrer. Meurtrière! j'espère que tu arriveras à regarder ton fils dans les yeux après avoir été la fautive de la mort de son père" puis il m'avait laissé planter là et il etait parti. Et depuis ce jour, je n'ai plus jamais réussi à regarder Alioune dans les yeux sans me sentir coupable
Il avait réussi à me faire culpabiliser
Je ne sais pas comment mais il avait aussi réussi à avoir mon numéro et un seul jour ne se passait sans qu'il ne m'appelle pour me dire que j'etais pareille que lui, que j'etais une mauvaise personne, une femme cruelle au coeur de pierre et une mauvaise mére. Il me disait aussi que j'etais la responsonble de la mort de ma mère car elle ne supportait pas de voir sa fille avoir des rapports sexuels avec son premier amour et que c'est pour cette raison qu'elle etait morte. Du coup, j'arrivais plus à être proche de aby car à chaque fois que je la voyais, je repensais à la manière dont ma mère avait perdu la vie...de même que les jumeaux c'etait comme ça car eux aussi ils étaient nés le même jour où je me suis faite violée par mon père, le même jour où ma mère avait rendu l'âme donc eux aussi je les fuyais. C'etait comme ça que j'avais commencé à m'éloigner d'eux et à passer mes journées dehors.

"Pause"

_Mon géniteur avait commencé à m'influencer à me dire que si ma vie n'était que souffrance c'est à cause de mes demi-sœurs et leur mère car si cette dernière ne l'avait pas quitté ,ma mére et moi n'allions pas avoir une vie de souffrane. Il m'avait dis que si mes demi-sœurs avait convaincu leur mère de rester avec lui, il ne m'aurait pas fait subir tout ce qu'il m'avai fait subir. Il etait un adepte de la magie noire, il m'avait dit que pour m'aider à me venger de mes demi-sœurs, il avait demandé à son sorcier de jeter un sortilège à khoudia afin que cette dernière fasse tout ce que je lui ordonne.

_J'allais mal de jour en jour, je me sentais incapable. Je me voyais que comme une bonne à rien qui n'arrivait meme pas à donner de l'amour et de l'affection à ses enfants à cause de son passé. J'avais atrocement mal et c'etait la raison pour laquelle j'avais décidé de quitter mon mari et mes enfants sans leurs fournir aucune explication valable. Je leur avais juste dit que je voulais profiter de ma vie alors qu'au fond je ne voulais juste plus leurs imposer ma présence. Je ne voulais pas qu'ils me voient être malheureuse... Mais sheikh aboubakr avait décidé de me suivre même si j'avais refusé. Il en avait fait qu'a sa tête et m'avait suivi.
J'avais pris un appartement et on y vivait mais j'étais malheureuse mais je faisais tout pour rien faire paraitre en présence de sheikh aboubakr.
Mon géniteur , je ne sais pas comment mais savait où je vivais et il était venu un jour chez moi avec de la drogue et une bouteille d'alcool. Il m'avait dit qu'il regrettait tout ce qu'il m'avait fait et qu'il voulait m'aider et la meilleur manière pour que j'arrive à oublier mon passé etait de me noyer dans l'alcool et la drogue.

Le salopard!

_Et que c'etait la seule solution qui pourrait me faire tout oublier et qui me permettra aussi de redevenir la maman aimante que j'étais. Je l'avais cru et c'etait comme ça que j'avais commencé à me droguer et à boire. Quand je buvais ,j'oubliais en un instant mes problèmes mais après tout me revenait . j'avais voulu arrêter mais c'était trop tard: jetais devenue accro à la drogue et à l'alcool.
Je n'appelais mes enfants que quand j'avais besoin d'argent...
Et c'est là que j'avais commencé à ressentir de la haine envers mon géniteur et ses enfants.
Khoudia, elle avait réussi à oublier et avait une vie heureuse avec ses enfants et son mari de même que maimouna ! Et moi dans l'histoire, j'etais devenue une toxicomane!
J'ai repensé à toute l'histoire et j'avais réalisé qu'en faite c'etait moi seule qui avait quasiment tout subi depuis le début. Je m'étais dit que si je pouvais pas avoir une vie heureuse pourquoi devrais-je laisser mes soeurs l'avoir?
C'etait comme ça que j'avais dit à khoudia de jeter un sort à maimouna puis j'essayais aussi de la faire ouvrir les yeux pour qu'elle voit à quel genre d'ordure elle s'etait mariée et qu'elle divorce mais bon elle semblait être éperdument sous le charme de son connard de mari.

"Pause"

_Je m'étais dit que je ne me laisserai plus jamais faire et que desormais c'etait moi qui allait faire mal aux autres mais pas le contraire car j'avais compris que dans cette vie soit c'est toi qui subit ou soit c'est toi qui fait subir et j'avais pris la ferme décision de ne plus me laisser faire mais j'avoue que je m'étais pas prise de la bonne des manières! Tout ce que j'avais réussi à faire c'etait de gâcher la vie de mes deux petites soeurs et faire par la même occasion de la vie de Yaye aicha aussi une vie de souffrance !

Comparée à elle, j'ai rien vécu ! Me dis-je interieurement !

_Contrairement à moi, elle au moins elle a su pardonné et aller de l'avant..
C'est temps ci vous avez remarqué que je suis trop calme "rire triste" la fois passé je me sentais pas bien et j'etais partie à l'hôpital et après examen le médecin m'avait dit que j'ai la cancer

_Je ne peux m'en vouloir qu'a moi-même, c'est moi qui avait décidé de me droguer et de devenir alcoolique donc maintenant j'ai qu'a assumer les conséquences...

"Sourire triste"

_ je vais bientôt mourir, il ne me reste que peu de temps à vivre!

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J'espère bien que je ne vous ai pas rendu trop triste aujourd'hui ou pire que je vous ai pas fait pleuré !

L

a vécue de naimbou, on en dit quoi??

Bon Je pense faire de la prochaine partie, l'épilogue
Vous en pensez quoi?

Laissez-moi vos ressentis

#Une_voilee221
17/02/2019#

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