Quitte à mentir, vaut mieux mentir à tout le monde... Bien sûr que ce n'était pas la première fois mais je déteste les médecins et les hôpitaux... Ma dernière visite ici m'a mise cette opinion dans la tête et personne ne pourra me faire changer d'avis !

Une femme d'une petite trentaine d'années nous rejoint et fait la bise à Antoine avant de me regarder.

?? : Bonjour je suis Fanny...

C'est qui elle ? C'est peut-être la copine d'Antoine ? Elle a certainement entendu notre conversation puisqu'elle parait un peu gênée.

Déborah : Moi c'est Déborah

Fanny : Tu es la mère de la petite ?

Ha oui, maintenant je m'en souviens... Antoine m'avait dit qu'une femme était partie avec ma puce...

Déborah : Oui, je te remercie de l'avoir accompagnée. J'ai tellement peur pour elle !

Fanny : De rien, je suis mère aussi, je te comprend tout à fait... Le médecin t'a parlé ?

Déborah : Oui, Salomé a fait une violente crise d'asthme et doit être sous Ventoline.

Fanny : J'espère qu'elle ira mieux... Faudra que tu vois avec lui quand elle pourra sortir... Et toi, ça va mieux ?

Elle aussi savait ? Mon regard noir se dirige vers Antoine qui ne se rend pas compte de ce qu'il fait en criant sur tous les toits ce qu'il a découvert quelques heures plus tôt.

Déborah : Et bien, oui, je vais mieux, merci. Antoine, je peux te parler deux minutes ?

Fanny : Je vais vous laisser alors, bon rétablissement à vous deux, à plus tard Antoine !

La jeune femme prend son sac à main avant de quitter l'hôpital.

Antoine : (en suivant du regard Fanny en souriant) Qu'est-ce qu'il y a ?

Déborah : Alors, merci de m'avoir aidée et tout ce que tu as fait pour moi mais pourquoi tu en parles comme ça ? Ok tes amis et toi sommes en quelque sorte "mes sauveurs" et je t'en remercie. On ne se connait que depuis quelques heures et tu te permets déjà de dévoiler ma vie que tu ne connais même pas à des personnes que je n'ai jamais rencontré ! Tu trouves ça normal ?

Antoine : Débi....

Antoine, je lui dois beaucoup mais depuis quelques minutes, mon affection pour lui rétrécit ! Il m'appelait comme ça aussi, il prenait des décisions à ma place et certainement que dans quelques secondes j'allais payer le prix de mes paroles ! Il est exactement comme lui en fait... Je ne le laisse pas finir sa phrase en le coupant :

Déborah : (en criant dans l'hôpital) NON ! Tais-toi ! Sors d'ici !

Antoine : M.....

Déborah : NON ! Arrête ! Sors d'ici ! Je ne veux plus jamais te voir, te parler à toi et à tes amis ! Tu as compris ? JAMAIS !

Il me regarde, essayant de déceler quelques chose dans mon regard, mais je reste de marbre. Après quelques secondes, je brise cet échange de regard pour gagner la chambre de ma princesse. Même si je ressens énormément de regards sur moi, je continue d'avancer et ouvre doucement la porte pour ne pas la réveiller. Elle dort toujours et je commence à faire les cent pas dans la chambre de ma fille.

Dr Chapuis : Excusez-moi mais je vous ai entendue vous disputer avec votre ami et je voulais vous demander si vous alliez bien ?

Qu'ont-ils tous à se mêler de ce qui ne les regarde pas ?

Déborah : Oui docteur et pour ma fille, que devrais-je faire après ?

Dr Chapuis : La surveiller et vérifier qu'elle prenne bien sa Ventoline.

Déborah : D'accord, merci docteur.

Après cela, le médecin sort de la chambre et je décide d'appeler ma sœur.

Déborah : Jessica ?

Jessica : Oui, comment ça va ?

Ma sœur aime beaucoup Lucas mais elle ne connaît que son beau coté. Comment lui dire que je suis partie ?

Déborah : heu et bien bof et toi ?

Jessica : Qu'est-ce-qui ne va pas ? T'as une petite voix....

Déborah : Est-ce que ça te dérangerais si je viens passer quelques jours chez toi avec ta nièce ?

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Coucou

Alors ce chapitre ?

Fanny ?

La 1ère dispute ?

La réaction de Déborah ?

Jessica ?

Salomé ?

La suite ?

Bonne semaine !

Bisous

Emilietry