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Chapitre 12 ~ Un Evaro étrange et un passé qui hante

La musique sera à activer à un certain moment, je vous dirai quand ^^

Point de vue de Lydia:

Je venais de finir de m'entraîner, et je me dirigeai vers ma chambre pour chercher des affaires de rechange afin d'aller me doucher. J'ouvris ma porte et entrai dans celle-ci. Je me dirigeai vers l'armoire, qui contenait désormais les habits que j'avais dans mon sac en arrivant ici, c'est-à-dire deux tenues.
Comme j'en avais trois différentes, je pouvais interchanger mes vêtements assez simplement. Je pris l'une des deux tenues et retourner de nouveau vers ma porte (NDA: Il faut vénérer les portes, elles sont sacrées XD).

Quelle ne fut ma surprise quand, en ouvrant celle-ci, je me retrouvai face-à-face avec Evaro, qui sursauta de surprise et tomba à terre. Il baissa la tête, honteux et je vis ses joues s'empourprer. Heu... C'est la première fois que je le vois comme ça, c'est étrange... Je réfléchissai à sa réaction qui ne lui ressemblait pourtant pas, quand je l'entendis murmurer.

Evaro: D-désolé... Je ne voulais pas... J-je vais partir...

J'étais sûre que si je n'avais pas eu une ouïe très développée, je n'aurai rien entendu.

Moi: Ce n'est rien. Allez, relève-toi.

Je lui tendis ma main, qu'il prit après un moment d'hésitation, et l'aidai à se redresser. Il était plutôt chou comme ça, embarrassé. Enfin bref, revenons-en à nos moutons, même s'il n'y en a pas ici. Il fixait le sol, essayant à tout prix de ne pas croiser mon regard. Là, c'était sûr, quelque chose ne tournait pas rond chez lui.

Moi: Evaro, qu'est-ce qu'il se passe ?

Evaro: R-rien, absolument rien du tout ! J'ai du travail à finir, à plus tard !

Et il partit comme une furie, pour disparaître au fin fond des nombreux couloirs. Je me dis que je questionnerai les autres sur son comportement si possible le soir même, sinon je le ferai le lendemain. Je partis me doucher et retournai dans ma chambre déposer mes affaires.

Je partis divaguer dans les jardins, puis sans m'en rendre compte, je m'installai sur le petit tabouret du piano et mes doigts commencèrent à jouer une mélodie. Puis, je commençai à chanter, toujours inconsciemment. (Activer média en haut)
Je sentis une douce chaleur envahir mon corps et vis qu'il y avait une lueur indigo tout autour de mon corps, mais n'y prêtai pas plus attention, beaucoup trop absorbée par la musique. Mes doigts continuaient de glisser sur l'instrument, et je chantai comme je ne l'avais pas fait depuis longtemps, libérant mes émotions à travers les paroles.

Quand je finis de chanter, je me sentais un peu mieux. Heureusement, cette fois personne ne m'avait écoutée. Je ne leur fais pas assez confiance pour leur raconter ce qui m'est arrivé, ce jour-là. Rien que me souvenir de ça, ça me rend... vide. Une fille normale aurait envie de pleurer, pas vrai ? Mais moi, je me suis juré de toujours être forte et de toujours aller de l'avant. Et pleurer, c'est un signe de faiblesse. Je me suis encore encore plus dévouée aux sports de combat, et j'ai arrêté de chanter en public.

Je m'allongeai dans l'herbe du jardin, et fermai les yeux pour me reposer. Cela me permettait de me plonger dans mes pensées et d'être ainsi dans mon monde, le seul endroit où je pouvais véritablement me sentir bien. Au bout d'un moment, je me mis à me rappeler tout ce qui était arrivé ces derniers jours.

???: Lydia ? Lydia !

J'ouvris doucement les yeux et vis Zey, accroupi devant moi. Je lui souris doucement et il me sourit à son tour.

Zey: Il est dix-neuf heure vingt. Je t'attendais à la cantine, mais comme tu n'arrivai toujours pas, j'ai décidé de venir te chercher. Je suis directement venu ici. C'est une chance que je sache que tu viens souvent ici pendant tes temps libres.

Moi: Désolée, j'étais plongée dans mes pensées et je n'ai pas vu le temps passer. Merci d'être venu me chercher, frérot !

Zey: Haha pas de quoi. Je serai toujours là pour toi, je te l'ai déjà dit.

Moi: Et je t'en remercie. Bon allez, go vers la cantine. J'ai la dalle !

Zey: Le contraire m'aurait étonné, vu la remise en forme que t'as faite !

On arriva à la cantine, je me jettai littéralement sur les plats de Shiro pour les mettre sur mon plateau, mais cette fois, après un grandncombat intérieur, je ne pris qu'une seule assiette. Je rejoignis Zey et les autres et commençai mon repas.
On parla tout le long du repas de mon entraînement. Aito était dégoûté parce que lui avait échoué au niveau quize, à cause de la fatigue de ses combats contre les monstres des niveaux précédents. Je fis de mon mieux pour lui remonter le moral. Les autres me dirent qu'au bout de quelques mois, je pourrai sûrement rentrer dans la garde Étincelante, au vu de mes capacités. Je leur répondis que de toute manière, je serai bien tant qu'il y avait un minimum d'action. Ma réponse les étonna tous, sauf Zey qui souriait.

Zey: Ta façon de penser est exceptionnelle.

"Ha, si tu savais... Je pense que si tu connaissais mes secrets et mes résolutions, tu ne serai pas de cet avis", pensais-je.
Je lui fis mon plus beau sourire.

Moi: Merci beaucoup.

"Même mes sourires sont des mensonges. J'en ai marre de mentir... C'est décidé, d'ici une semaine je leur raconterai tout mon passé et tous mes secrets gardés si précieusement. Tant pis s'ils décident de me tourner le dos en apprenant la vérité, ce sera mieux que si je vis dans le mensonge." Je prenai cette décision, même si j'avais peur de leur réaction quand ils l'apprendront. J'apréhendais déjà en les imaginant se retourner contre moi.

Après deux bonnes heures de discussion, tous partirent dormir, sauf Zey et Evaro. Au bout de deux minutes, trouvant le silence beaucoup trop pesant, je repris la parole.

Moi: Sinon, quand est-ce qu'Elina me laissera faire des missions ?

J'avais besoin de me défouler, et pour ça, quoi de mieux qu'une mission ? Bon, les entraînements étaient bien aussi pour se calmer les nerfs, mais je préférai me confronter à de véritables personnes en chair et en os.

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