
Une Soirée Tumultueuse (S)
J'ai doucement quitté l'appartement de Paola tôt ce matin, la laissant dormir paisiblement. En rentrant chez moi, l'atmosphère était étonnamment calme jusqu'à ce que je croise ma sœur dans la cuisine. Un face-à-face inévitable s'annonçait, et j'étais curieux de voir comment elle réagirait.
"C'est de chez Paola que tu reviens ?" m'interroge-t-elle en levant un sourcil, une pointe de malice dans le regard. Sa questions suggérait déjà qu'elle était bien consciente de la situation.
Je sens un frisson de malaise courir le long de ma colonne vertébrale à la question de ma sœur, mais je tente de rester calme.
"Pourquoi me demandes-tu ça ?" répliquai-je, espérant que ma voix ne trahirait pas le trouble que j'éprouvais. La tension entre nous était palpable, car elle était clairement au courant de mes antécédents avec Paola, et cela risquait de compliquer encore davantage les choses.
Ma sœur me regarde intensément, son regard scrutateur cherchant peut-être à déceler la moindre trace de mensonge ou d'hésitation dans mes yeux. Je sens la pression de sa question, et cela m'oblige à faire face à la vérité.
"Peut-être parce que tu n'as pas dormi ici cette nuit, et que ces vêtements ne sont pas les tiens," ajoute ma mère avec un sourire en coin. Elle semble tout aussi déterminée que ma sœur à obtenir une réponse.
Je me trouve maintenant dans une situation difficile, prise entre deux feux, et je dois décider comment aborder la situation avec ma famille.
Un soupir m'échappe, et j'avoue que j'ai bien dormi chez elle. Ma mère arrête subitement de sourire et fronce les sourcils d'un coup, mon aveu la laissant visiblement perplexe. La tension dans la pièce s'intensifie, et je me prépare mentalement aux questions et aux reproches qui vont suivre.
Je fronce les sourcils en entendant le soupir agacé de ma mère.
"Owen le sait pas, j'imagine,"
"Non, il le sait pas en effet," je sens la pression monter alors que cette conversation devenait de plus en plus délicate. La pièce semble se refermer sur nous, l'atmosphère se chargeant de tension.
Ma mère soupire une nouvelle fois, soulignant son point de vue avec fermeté.
"Je dois te rappeler qu'elle est en couple, Shawn," ajoute-t-elle d'un ton préoccupé.
Je fronce les sourcils, je commence à perdre patience en entendant le ton moralisateur de ma mère. Mon visage se crispe légèrement, et je tente de rester calme malgré le bouillonnement de frustration qui monte en moi. La conversation avec ma mère est sur le point de prendre une tournure que je redoute.
Ma mère garde son sérieux, ses yeux fixés sur moi.
"Non, je n'ai pas oublié qu'elle est en couple, maman. Mais crois-moi, lui, je crois qu'il l'a oublié," réponds-je avec conviction. La tension dans la pièce devient presque palpable, chacun de nous essayant de défendre son point de vue.
Ma mère semble inquiète et agacée par mon comportement. Elle me rappelle que les problèmes entre Paola et Owen ne me concernent pas et que je devrais probablement arrêter de m'impliquer autant dans leur histoire.
"Shawn, quoi qu'il en soit, leurs problèmes ne te concernent pas. Tu sembles passer tout ton temps avec elle depuis ton retour," insiste-t-elle, exprimant ses préoccupations. La tension dans la pièce est presque palpable, et je ne peux m'empêcher de ressentir un mélange de frustration et de détermination à protéger Paola, peu importe les circonstances.
Ma mère semble perplexe face à mon accès de colère et à mes paroles chargées d'émotion.
"Parce que je l'aime toujours, putain ! Si tu voyais comment il la traite, il ne semble pas se soucier d'elle. Il ne l'a même pas appelée de toute la journée, sauf le soir pour dire qu'il n'allait pas rentrer. Elle mérite mieux que ce minable !"
Sans m'en rendre compte, j'ai haussé le ton, exprimant la colère que j'ai accumulée face à la situation de Paola. Ma mère, prise au dépourvu par ma réaction, ne sait pas quoi répondre. La tension dans la pièce est à son comble, et j'espère que mes paroles feront réfléchir ma famille sur la réalité de la situation.
"Shawn, tu ne peux pas imaginer ce qu'elle a enduré à cause de ton départ. J'ai été témoin de sa douleur, c'était vraiment déchirant. Je ne te dis pas ça pour te faire culpabiliser d'être parti, mais elle a réussi à avancer. Il est temps que tu en fasses de même." Sa voix est empreinte d'émotion, et je perçois qu'elle agit dans le meilleur intérêt de Paola.
Cependant, je trouve extrêmement difficile de tourner la page et de laisser le passé derrière moi. Je m'accroche toujours à cette idée, car je pensais vraiment que j'aimais Camila. Cependant, dès que j'ai revu Paola, tout est devenu évident c'est elle que je désire profondément. Je suis bien conscient qu'elle est en couple avec Owen, et je comprends que les tensions sexuelles entre nous sont moralement incorrectes. Mais, en dépit de tout, mes sentiments pour elle sont irrésistibles, et je suis convaincu qu'il ne la mérite pas.
Je fixe ma mère avec assurance, la conviction brillant dans mes yeux. Mon cœur est lourd, mais ma détermination est inébranlable. "Paola compte énormément pour moi, et je suis prêt à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour la reconquérir, même si tu sembles être en désaccord avec mon choix."
Ma voix tremble à peine, mais mon amour pour Paola me pousse à aller de l'avant malgré les obstacles. Je sais que cette route sera difficile, mais je suis prêt à faire face à tous les défis pour restaurer ce qui a été perdu.
Après avoir échangé ces mots chargés d'émotion avec ma mère, je lui lance un dernier regard déterminé, puis je me dirige vers la salle de bain pour prendre une douche. L'eau chaude coule sur moi, mais mon esprit reste habité par les pensées de Paola. Je suis convaincu qu'elle m'aime toujours, malgré les circonstances compliquées.
La tension entre Paola et moi est indéniable. Chaque fois que nos regards se croisent, il y a cette étincelle de désir qui persiste. Je ne peux m'empêcher de penser qu'elle mérite tellement mieux que cet individu insensible qu'est Owen. Il est clair pour moi qu'elle devrait le laisser derrière elle, afin que nous puissions enfin à nouveau ensemble.
Mon esprit divague vers la soirée d'hier, lorsque Paola et moi étions ensemble. Je me souviens encore du moment où j'appliquais doucement de la crème sur ses jambes, nos rires complices et les éclats de désir dans ses yeux. C'était une intimité que nous partagions, et je ne pouvais m'empêcher de lui faire remarquer à quel point j'étais excitée à ce moment-là.
Ce moment était indéniablement mémorable, je me demande si que nous aurions peut-être été plus loin si elle n'était pas avec Owen. L'idée de cette barrière entre nous, imposée par sa relation avec lui, me tourmente profondément. Je ne peux m'empêcher de ressentir une pointe de jalousie envers lui.
C'est frustrant de savoir qu'il ne se préoccupe peut-être pas autant d'elle que je le ferais, mais qu'il a la possibilité de la voir nue, de la toucher, de lui faire l'amour. Ces pensées tourbillonnent dans mon esprit, alimentant mon désir ardent de la récupérer, de briser les barrières qui nous séparent, et de lui offrir l'amour qu'elle mérite. Je suis prêt à tout pour qu'elle comprenne à quel point je tiens à elle.
Après ma douche, j'ai soigneusement choisi ma tenue, cherchant à faire bonne impression tout en restant fidèle à moi-même. Déterminé à rendre les vêtements d'Owen que j'avais empruntés la veille, je me suis dirigé vers la maison de Paola.
Arrivé à sa porte, j'ai frappé doucement, mais sans obtenir de réponse, j'ai décidé d'entrer. Le salon était calme, mais depuis la chambre, la voix de Paola résonnait distinctement. J'ai discerné des éclats de frustration dans son ton, indiquant une conversation téléphonique en cours.
"Non, Owen, tu m'avais promis, sérieusement ? Il est hors de question que j'y aille seule. Tu sais quoi ? Laisse tomber."
Elle est sortie de la chambre avec une expression mêlée de colère et de déception, mais son visage s'est adouci lorsqu'elle m'a aperçu. Le soulagement de me voir était évident, bien que la conversation avec Owen suscitât ma curiosité.
Même si j'étais content de la voir, l'inquiétude à propos de la conversation avec Owen continuait de tourbillonner dans ma tête. J'avais du mal à ignorer l'idée qu'Owen avait peut-être encore causé des ennuis à Paola.
"Je m'excuse, je ne voulais pas t'espionner", ai-je dit d'un ton sincère. "Je venais simplement te rapporter les vêtements d'Owen. Tout va bien ?" Mes mots trahissaient un peu d'incertitude, bien que je connaissais déjà la réponse, la concernant.
Un soupir échappa à Paola, trahissant sa déception.
"Non, ça ne va pas du tout", répondit-elle d'un ton lourd. "Je devais me rendre chez mes parents pour l'anniversaire de ma sœur avec Owen, mais il vient de me laisser tomber. Il sait très bien que je ne voulais pas y aller seule. Je vais devoir annuler, et je redoute déjà les reproches qui m'attendent."
La perspective des reproches m'intriguait, car il était difficile de comprendre pourquoi quelqu'un blâmerait Paola pour une annulation si Owen lui-même avait annulé en premier lieu.
"Tu ne vas pas annuler, n'est-ce pas ? À quelle heure est-ce prévu, cet anniversaire ?"
Elle me regarda, manifestement surprise, comprenant probablement où je voulais en venir.
"À 19 heures. Pourquoi ? tu voudrais bien m'accompagner ?" demanda-t-elle d'un ton empreint d'espoir.
Elle semblait s'accrocher à la possibilité que je serais là pour elle en ce moment difficile.
"Bien sûr, je t'accompagnerai à l'anniversaire de ta sœur, Paola. Tu ne devrais pas avoir à y aller seule, surtout après tout ce qui s'est passé. Je serai là à 19 heures, promis."
Un sourire radieux éclaira son magnifique visage, et elle me prit dans ses bras, m'enlaçant chaleureusement en signe de gratitude. Je répondis à son geste en souriant, tout en entourant ses épaules de mes bras. La chaleur de son étreinte était réconfortante, et je me sentais soulagé de savoir que j'allais être là pour elle.
Dans ce moment d'intimité, il était difficile de ne pas ressentir une pointe de colère envers Owen pour l'avoir laissée dans cette situation difficile. C'était évident qu'il ne méritait pas une personne aussi incroyable que Paola.
Je lui murmure doucement à l'oreille, "J'ai bien l'intention de te changer les idées. Nous allons faire du shopping pour t'acheter une robe magnifique pour l'occasion de l'anniversaire." Mon souhait était de lui offrir un moment de répit.
Paola releva légèrement la tête de mon épaule, son visage illuminé d'un mélange de surprise et de gratitude. L'idée de passer du temps ensemble à choisir la robe parfaite pour l'anniversaire semblait la réjouir.
"Je préfère voir ce beau sourire sur ton visage," dis-je doucement, caressant sa joue pour souligner mes mots. C'était un sourire sincère et chaleureux que je voulais préserver.
Un frisson de tendresse passa entre nous, et je lui offris un baiser doux sur la joue. Les émotions dans cette étreinte étaient évidentes. J'étais déterminé à faire en sorte que cette journée soit une source de réconfort et de sourires pour elle.
J'espérais résister à l'envie irrésistible de l'embrasser, mais mon désir pour elle était indéniable, et chaque fibre de mon être était attirée par cette idée. Je soupirai silencieusement, essayant de garder mes émotions sous contrôle.
Paola prit son sac, et nous partîmes ensemble à la recherche de la robe parfaite. C'était devenu ma mission personnelle pour la journée. Chaque moment passé à ses côtés renforçait mon désir de lui apporter du bonheur, et je m'efforçais de tout faire pour que cette journée soit spéciale pour elle. Chaque boutique que nous visitions était une nouvelle opportunité de renforcer notre lien, de lui montrer à quel point elle comptait pour moi.
Toute la journée, nous nous aventurâmes dans de nombreux magasins, essayant de trouver la robe parfaite pour l'occasion. Le soleil ardent brillait d'une intensité éblouissante, créant une chaleur qui pesait sur nous. C'était une journée d'été époustouflante, mais nous étions déterminés à trouver ce que nous cherchions.À mesure que les heures passaient, la chaleur était presque écrasante, mais nous restions déterminés à notre quête.
Puis, nous sommes entrés dans un énièmes magasin où Paola avait aperçu une robe qui avait attiré son attention. Elle est allée dans une cabine pour l'essayer, et lorsque elle en est sortie, j'ai cru rêver. La robe était d'un rouge écarlate vibrant, qui faisait ressortir magnifiquement la couleur de sa peau hâlée. Elle s'attachait gracieusement autour de son cou. Le dos était ouvert jusqu'au-dessus des fesses, la robe dévoilait une sensualité subtile, ajoutant une touche d'audace à l'élégance. Cependant, la surprise ne s'arrêtait pas là. La robe était également fendue du côté droit, offrant une vue séduisante sur sa jambe, soulignant sa grâce et son allure.
Paola semblait resplendir dans cette robe, et je pouvais voir à quel point elle se sentait belle et confiante. Je me retrouvai incapable de détourner le regard de Paola dans cette robe, et sans même m'en rendre compte, je me mis à mordiller ma lèvre inférieure. La sensualité qu'elle dégageait était simplement irrésistible. Elle était d'une beauté renversante, et la robe mettait en valeur tous les charmes de sa silhouette, créant une atmosphère de séduction.
La tension entre nous était à son comble, et il était difficile de dissimuler le désir qui brûlait en moi. Son apparence sexy dans cette robe éveillait en moi des émotions intenses, et je savais que cette journée, destinée à lui changer les idées, pourrait bien avoir des conséquences inattendues sur nos cœurs et nos désirs.
Soudain, une pensée pour Owen m'effleura l'esprit, et un sourire fugace se dessina sur mes lèvres. Ironiquement, c'était grâce à lui que j'avais la chance de voir Paola porter cette robe magnifique en ma compagnie. La pensée qu'il avait laissé passer une telle opportunité me remplit d'une satisfaction mêlée d'amertume.
Alors que je continuais à l'observer dans cette robe sensuelle, je me rendis compte que parfois, la vie réservait des surprises inattendues, et que certaines opportunités étaient dues à des circonstances inattendues.
Je pris soudainement conscience du silence qui s'était installé entre nous, et je me rendis compte que je n'avais toujours rien dit à propos de la robe. Les yeux de Paola étaient rivés sur moi, un léger sourire jouant sur ses lèvres, attendant avec impatience ma réaction.
Inspirant profondément, je rassemblai mes pensées. "Je... wow..." bafouillai-je, incapable de trouver les mots adéquats pour décrire sa beauté. "Tu es absolument sublime." Mon regard ne pouvait se détacher d'elle, et mes mots sortirent empreints d'une sincérité profonde. J'étais émerveillé par sa présence, et cela se lisait dans mes yeux.
"Tu n'étais pas du tout obligé, Shawn, mais merci," dit-elle avec une gratitude sincère. Son sourire radieux était une récompense en soi, et j'étais heureux de lui avoir apporté un peu de joie.
Je lui adressai un sourire en retour, puis payai la robe avec plaisir. Une fois que nous fûmes dehors, la chaleur étouffante de l'extérieur nous accueillit. La chaleur du jour était devenue accablante, et je partageais son sentiment. J'avais envie de me débarrasser de mes vêtements et de m'échapper de cette chaleur intense qui semblait presque insupportable.
Alors que nous marchions à la recherche d'un endroit pour manger, mon ventre commença à grogner bruyamment, attirant l'attention de Paola qui me regarda en souriant légèrement.
"Je meurs de faim aussi," avoua-t-elle. "Je t'invite pour te remercier pour la robe."
Son offre était pleine de générosité, et je ne pouvais qu'accepter avec gratitude. Nous poursuivîmes notre quête pour trouver un endroit agréable où dîner, mais il ne fallut pas longtemps avant que nous ne soyons repérés par des fans. La soudaine attention sur nous ajouta une touche de tumulte à notre journée, mais nous avancions, gérant l'admiration avec grâce.
Alors que nous marchions, Paola s'arrêta pour prendre des photos, et je fis de même, capturant quelques souvenirs de cette journée spéciale.
Soudain, une jeune fille s'approcha de nous avec un sourire timide. "Vous êtes en couple ?" demanda-t-elle curieusement.
Je regardai Paola un instant, puis souris légèrement en répondant : "Non, nous ne sommes que des amis."
Un soupir de soulagement sembla traverser la jeune fille, et elle sourit en retour, avant de partir avec son groupe d'amis en nous remerciant pour les photos. Nous continuâmes notre balade, profitant de cette journée marquée par les rencontres inattendues avec des admirateurs.
Après un repas agréable, nous avons finalement décidé de rentrer, réalisant que la journée avait filé à une vitesse folle. Il ne nous restait que deux heures avant la soirée à laquelle Paola devait assister, et nous voulions nous assurer d'être prêts à temps.
Le trajet de retour était paisible, et je ne pouvais m'empêcher de réfléchir à tout ce qui s'était passé au cours de la journée. Nous avions partagé des moments de complicité, fait des rencontres inattendues et trouvé la robe parfaite. La tension entre nous avait grandi, mais elle était teintée d'une certaine incertitude.
Je suis retourné chez moi, laissant Paola se préparer pour la soirée, et je me suis retrouvé face à un dilemme. Trouver quelque chose de classe à porter était une chose, mais le faire tout en restant confortable sous la chaleur étouffante en était une autre. Je fouillai mon armoire, essayant de choisir une tenue qui serait à la fois élégante et respirante.
La chaleur de la journée ne montrait aucun signe d'apaisement, et je savais que je ne pourrais pas échapper à la canicule. Mon choix vestimentaire se révéla finalement être un pantalon léger en lin et une chemise à manches courtes, élégants mais adaptés à la météo. J'espérais que cela me permettrait de passer la soirée avec un minimum de gêne due à la chaleur, tout en étant prêt à accompagner Paola à cet anniversaire.
Ma mère m'adressa un sourire chaleureux en observant ma préparation. Elle s'était appuyée contre le cadre de ma porte, laissant son regard bienveillant suivre chacun de mes gestes alors que je boutonnais le dernier bouton de ma chemise.
"Tu es beau, mon chéri," me complimenta-t-elle avec tendresse.
Je lui renvoyai un sourire reconnaissant. "Merci, maman, mais si tu voyais Paola ce soir, tu verrais à quel point elle est éblouissante. Je l'accompagne à l'anniversaire de sa sœur."
Face à mon explication, ma mère me lança un regard douteux, son scepticisme clairement visible. "Vraiment ?" demanda-t-elle, montrant qu'elle cherchait à comprendre les détails de la situation.
Je la rassurai d'un ton calme. "Oui, maman, c'est simplement entre amis. Owen a annulé, alors je l'accompagne tout simplement." Mon explication semblait apaiser ses inquiétudes, et elle hocha légèrement la tête, bien qu'elle continuât à garder un œil attentif sur la situation.
Une fois prêt, je me dirige chez Paola, toque à la porte, et entre après l'avoir attendue quelques minutes dans le salon. J'entendis des bruits de talons s'approcher de moi, et mon cœur s'emballa. Elle était là, debout devant moi, plus belle que jamais. Une fois de plus, les mots me manquèrent face à sa beauté saisissante.
Son rouge à lèvres était assorti à la couleur écarlate de sa robe, tout comme ses talons et ses boucles d'oreilles qui scintillaient comme des rubis. Elle avait laissé ses cheveux onduler librement, ajoutant une touche d'élégance à sa tenue.
Un détail attira particulièrement mon attention elle ne portait pas de soutien-gorge, mettant en valeur son dos dénudé. Mon imagination s'emballa alors que je réalisais qu'elle n'avait rien d'autre en dessous, à part peut-être une petite culotte. L'érotisme subtil de la situation ne fit qu'ajouter à la tension déjà palpable entre nous.
"C'est impossible que tu ne voles pas la vedette ce soir," lui dis-je, incapable de détourner mon regard de sa beauté captivante. La chaleur du jour semblait s'estomper face à la chaleur qu'elle générait en moi.
Paola me sourit, et il semblait que le désir et la tension entre nous étaient de plus en plus difficiles à contenir. Mon souffle s'accéléra, et j'eus l'impression que la soirée promettait d'être tout sauf ordinaire.
Nous décidons de prendre la voiture de Paola, car je n'en avais toujours pas. Le trajet jusqu'à la soirée était prévu pour durer près d'une heure, et nous en profitons pour discuter et nous détendre.
Elle met de la musique, et par un heureux hasard, la chanson "Mercy" se met à jouer. Un sourire complice se dessine sur nos visages, et je décide de me lancer, chantant par-dessus ma propre chanson. C'était un moment joyeux et léger. La musique et notre complicité semblaient fusionner, créant une atmosphère agréable pendant le trajet.
Lorsque nous sommes arrivés à destination, mes yeux s'écarquillèrent de surprise en voyant la maison des parents de Paola. La résidence était tout simplement magnifique, une grande demeure avec une architecture impressionnante.
La maison des parents de Paola était une véritable merveille architecturale. Elle se dressait majestueusement, une imposante bâtisse aux lignes élégantes. Les murs en briques étaient d'un blanc éclatant, contrastant parfaitement avec les volets d'un vert profond. La maison était entourée d'un jardin bien entretenu, orné de fleurs colorées et d'arbustes soigneusement taillés.
L'entrée était mise en valeur par des colonnes élégantes et une grande porte en bois massif. Des lumières douces avaient été installées le long de l'allée, créant une atmosphère accueillante.
La propriété offrait une vue impressionnante, avec une grande pelouse qui s'étendait à l'arrière de la maison, bordée d'arbres et de buissons.
Au sein de la magnifique propriété, une immense tente avait été dressée, clairement l'endroit où se déroulerait la fête. La tente était élégamment décorée, avec des draperies blanches et des guirlandes de lumières suspendues, créant une ambiance féerique. Des tables élégantes étaient disposées sous la tente, prêtes à accueillir les invités pour un repas somptueux.
La musique douce flottait dans l'air, ajoutant une touche d'excitation à l'ensemble de la scène. Il était clair que cette soirée serait un événement mémorable, et je ne pouvais qu'imaginer tout ce qui allait se dérouler sous cette vaste tente, dans ce décor de rêve.
À mesure que nous avancions vers la tente, le bruit de la fête devenait de plus en plus distinct. Une fois à l'intérieur, il devint évident qu'il y avait un grand nombre de personnes réunies pour cette célébration. Le brouhaha des conversations, les rires, et la musique fusionnaient en une cacophonie joyeuse.
Nous jetions un regard autour de la tente et il était clair que la soirée était bien fréquentée. Les tables étaient occupées par des convives, discutant et dégustant de délicieux mets, et la piste de danse était animée par des danseurs enjoués. La fête promettait d'être une réunion mémorable et pleine de vie, et nous étions prêts à nous joindre à la célébration.
Cependant, malgré l'ambiance festive qui régnait autour de nous, il était clair que Paola ne se sentait pas à l'aise. Elle semblait un peu distante de sa famille et ne participait pas avec autant d'enthousiasme que les autres à la fête. Ses sourires semblaient un peu forcés, et son regard était parfois ailleurs.
Je m'inquiétais pour elle, craignant qu'il y ait des tensions familiales ou des problèmes sous-jacents qui la rendaient mal à l'aise. Je décidai de rester à ses côtés, prêt à la soutenir et à l'accompagner à travers cette soirée qui semblait pesante pour elle.
Je lui souris légèrement, tentant de la réconforter, et elle me répondit par un faible sourire en retour.
Cependant, une jeune femme qui ressemblait beaucoup à Paola s'approcha de nous à ce moment-là. Elle avait l'air plus âgée, peut-être dans la fin vingtaine. Ses traits rappelaient étonnamment ceux de Paola, suggérant une parenté proche.
"Paola, tu es venue, ça m'étonne," dit la jeune femme, affichant un mélange de surprise et de plaisir sur son visage.
"Comme tu peux le voir," répondit Paola d'un ton calme.
La jeune femme me fixa avec un sourire curieux, me détaillant de haut en bas. "Alors, c'est lui, Owen ? Tu n'as pas menti, il existe bien, et il est canon."
Paola me jeta un regard désolé, mais je pris la parole pour rectifier la confusion. "Non, en fait, je suis Shawn, un ami. Owen n'a pas pu venir ce soir." J'espérais que cette clarification mettrait fin à toute confusion et éviterait des situations gênantes.
Elle me tendit sa main avec un sourire chaleureux. "Je m'appelle Cristina, la sœur de Paola. Elle t'a sans doute parlé de moi, n'est-ce pas ?"
C'est Paola qui prit la parole en réponse à l'introduction de Cristina. "En fait non, il ne savait même pas que j'avais une sœur jusqu'à aujourd'hui," rétorqua-t-elle.
Le sourire de Cristina s'effaça rapidement, et il était clair qu'elle ne s'attendait pas à cette réponse. La situation devenait de plus en plus maladroite, et il était évident qu'il y avait des sentiments complexes à démêler entre les deux sœurs. Je me demandais comment nous pourrions apaiser la tension et rendre la soirée plus agréable pour tous.
"Eh bien, je vais vous laisser. À plus tard, peut-être, " dit-elle avant de s'éloigner un peu, l'air amer.
Le soupir de Paola semble porter le poids de multiples frustrations. Son regard désolé me laisse entrevoir des tensions sous-jacentes.
"Je regrette vraiment ça," murmure-t-elle, sa voix empreinte de sincérité. "On ne s'entend pas très bien, c'est pour ça que je ne voulais pas y aller. Maintenant, je t'ai impliqué dans cette soirée."
Je souris doucement et prends sa main.
"Pas de problème, ça arrive. On gérera ça ensemble, lui dis-je, essayant de la rassurer. Peut-être que ça se passera mieux que tu ne le penses."
Elle esquisse un sourire timide avant qu'un homme d'âge mûr ne s'approche de nous.
"Excusez-nous un moment," déclare-t-il poliment.
"Bien sûr, " je m'éloigne respectueusement, présupposant qu'il s'agit probablement de son père. De loin, j'observe leur conversation qui semble animée. Paola semble contrariée par ce que l'homme lui dit, et l'homme lui-même semble quelque peu agacé. Après un échange tendu, il s'éloigne en direction d'une table, laissant un voile d'intrigue dans son sillage.
Je m'approche d'elle à nouveau.
"Est-ce que ça va?" je demande.
Elle soupire à nouveau, me souriant forcé.
"Oui, oui, ne t'inquiète pas pour ça," répond-elle. Malgré son sourire, une lueur d'inconfort persiste dans ses yeux.
Tout d'un coup je sentis Paola se glisser derrière moi, cherchant refuge alors qu'une femme d'environ cinquante ans s'approchait de nous. Elle semblait clairement contrariée par cette rencontre.
" Oh non, pas elle," murmura-t-elle
Je demandai avec curiosité, "C'est qui ?"
"Ma mère," avoua-t-elle à voix basse. "Je ne suis pas prête à la voir, pas maintenant." Sa voix trahissait l'inquiétude et le malaise que cette rencontre inattendue avec sa mère suscitait en elle. Je compris que la soirée devenait de plus en plus compliquée pour Paola, et je me demandais comment nous pourrions naviguer au mieux à travers ces rencontres indésirables.
"Je ne peux clairement pas rester sobre, c'est trop pour moi." Elle s'empresse de prendre deux coupes de champagne d'un plateau porté par un serveur qui passe devant nous, puis les vide d'une traite.
Je la regarde, cherchant un moyen de l'aider à échapper à la situation. Un sourire complice se dessine sur mon visage. Sans plus attendre, je pris la main de Paola et la tirai doucement vers la piste de danse. Je lui offris un sourire chaleureux, espérant lui redonner un peu de légèreté. Elle me répondit par un sourire, ses yeux montrant une lueur d'appréciation, et elle me suivit sur la piste de danse.
La musique pulsait, et nous nous laissâmes emporter par le rythme, dansant ensemble pour échapper à la tension de la soirée. La piste de danse nous offrait une bulle d'intimité au milieu de la foule, où nous pouvions oublier nos soucis et profiter de l'instant présent. C'était un moyen de détendre l'atmosphère et de rendre la soirée un peu plus agréable pour Paola.
Alors que nous continuions à danser, une nouvelle chanson rythmée commença à jouer. La musique enjouée et entraînante ajouta un nouveau souffle d'énergie à notre danse, nous incitant à bouger avec encore plus d'entrain. Les notes résonnaient dans l'air, et nous nous laissâmes emporter par le rythme, oubliant momentanément les soucis qui avaient assombri le début de la soirée. C'était une pause bienvenue, une occasion de s'amuser et de profiter de l'instant présent.
Je pris à nouveau la main de Paola et la fis tournoyer gracieusement sur la piste de danse. Ses rires s'entremêlaient avec la musique, créant une ambiance joyeuse et légère. Puis, je l'attirai doucement contre moi, son dos se plaquant contre mon torse, nos corps synchronisés avec la musique. Elle laissa échapper un rire léger, exprimant ainsi sa joie et son plaisir à travers notre danse complice. C'était un instant de complicité et de légèreté qui semblait apaiser les tensions de la soirée, du moins pour un court moment.
Toujours contre mon dos, Paola et moi continuions à danser avec une intimité croissante. Je plaçai mes mains sur ses hanches, bougeant mon corps en harmonie avec le sien. Nos mouvements se synchronisèrent avec la musique, créant une connexion particulière entre nous deux. L'atmosphère sur la piste de danse était électrique, et nos corps se mouvaient naturellement au rythme de la musique. Le contact de nos mains et de nos hanches amplifiait l'intimité de notre danse, créant une sensation de complicité et de désir partagé. C'était un moment où le monde extérieur semblait s'estomper, nous laissant seuls, unis par la musique et la danse.
Sous l'impulsion de la musique, le bassin de Paola bougeait de manière frénétique contre moi. Ses mouvements étaient gracieux et sensuels, suivant le rythme de la musique d'une manière envoûtante. Chacun de ses mouvements provoquait une réaction en chaîne dans mon propre corps, et je sentis mon cœur s'emballer alors que le désir montait en moi.
Elle dansait de manière si enivrante que je commençais à ressentir une montée d'excitation. Mon souffle s'accéléra légèrement, et mon corps réagit au rythme sensuel de notre danse. C'était un moment de passion qui semblait inévitable, et nos corps étaient de plus en plus attirés l'un vers l'autre alors que la tension montait. La piste de danse devenait un espace privé où nos désirs se manifestaient naturellement, et il était de plus en plus difficile de résister à l'attraction mutuelle.
À mesure que la danse sensuelle de Paola continuait, je sentais mon excitation monter en flèche, devenant de plus en plus difficile à contenir. Mon corps réagissait inévitablement à l'attraction irrésistible qui régnait entre nous. Les mouvements gracieux de Paola, ses hanches contre les miennes et la passion palpable de notre danse éveillaient un désir brûlant en moi. Mon souffle s'accéléra davantage, et je sentis mon érection se développer rapidement, ne pouvant pas résister davantage à la tension qui montait entre nous.
Paola, toujours collée contre moi, décida de se retourner pour faire face à mon regard. La chaleur de la soirée semblait décupler notre désir partagé. Elle posa ses mains sur ma chemise, déboutonnant quelques boutons avec une détermination sensuelle pour révéler le début de mes pectoraux. Ses doigts effleurèrent ma peau avec douceur, et elle caressa mes muscles tendus, provoquant un frisson de plaisir. Elle mordilla sa lèvre inférieure d'une manière suggestive, accentuant l'intimité grandissante entre nous. La piste de danse était devenue un lieu d'excitation et de désir brûlant, où nos corps étaient attirés l'un vers l'autre de manière irrésistible, malgré l'effervescence de la fête qui continuait autour de nous.
Mon désir devenait de plus en plus ardent, et j'entrepris de soulever la cuisse de Paola pour la porter à ma taille, renforçant notre proximité. Nos visages étaient désormais encore plus près l'un de l'autre, notre souffle s'entremêlant dans une harmonie passionnée. La cuisse de Paola était totalement dévoilée, exposée par la fente audacieuse de sa robe. Mes doigts glissèrent le long de sa peau douce, créant une sensation électrisante qui fit monter d'un cran l'intimité entre nous. Le désir brûlait dans nos regards, et il était devenu presque impossible de résister à l'attirance magnétique qui nous poussait l'un vers l'autre sur la piste de danse.
Au moment où la musique prit fin, nous nous retrouvâmes brusquement ramenés à la réalité. Les gens qui nous entouraient semblaient réapparaître de nulle part, et le bruit de la foule revint en force. Nous nous rendîmes compte que tout le monde nous fixait, choqué par notre danse passionnée et sensuelle.
La tension sexuelle qui avait enflammé notre danse était désormais palpable dans l'air, et nous étions le centre de l'attention de la foule. Les visages des spectateurs affichaient un mélange de surprise, de curiosité, et même de désapprobation. Nous étions clairement sortis du cadre de la soirée de famille et de l'anniversaire de la sœur de Paola. La réaction de la foule nous laissait perplexes, et nous ne savions pas comment gérer cette soudaine notoriété involontaire.
" non mais est-ce que tu as perdu la tête " hurle une femme.
Les mots d'une femme, que je reconnus comme la mère de Paola, retentirent dans l'air de manière stridente et accusatrice. Sa voix trahissait la colère et la désapprobation, la situation devenait de plus en plus tendue. Le regard de Paola, mêlé de culpabilité et de gêne, se tourna vers sa mère, qui semblait profondément indignée par notre comportement.
La tension dans la foule était palpable, et le silence qui s'était installé était lourd de jugement. Nous étions clairement au cœur d'un moment embarrassant, et nous ne savions pas comment réagir face à la désapprobation de la mère de Paola et au regard réprobateur des autres invités. La soirée avait pris une tournure inattendue, et il était évident que nous devions faire face aux conséquences de nos actes.
"Tu fais honte à moi, à ton père, et à ta sœur aussi. C'était sa soirée, il fallait que tu gâches tout."
Paola, face à cette réprimande publique, laissa échapper un soupir exaspéré. Son regard, mêlé de colère, se durcit, et elle se défendit d'une voix ferme.
"Ça suffit, maman ! J'en ai assez de tes critiques, de tes reproches ! Tu n'arrêtes pas de me dire que je vous fais honte. Mais je t'emmerde. J'en ai assez de me préoccuper de ce que tu penses de moi. Je n'avais aucune envie de venir à cette putain de soirée, mais j'y suis allée pour te faire plaisir, malgré tout. Et pour une fois, je m'amusais. Mais il fallait que tu gâches tout. Je ne suis pas comme vous, je ne m'amuse pas à essayer d'être parfaite, car crois-moi, tu en es très loin. Tu es toxique, tu es comme un cancer, tu empoisonnes la vie des gens. Alors rends-moi service, fous moi la paix."
Les mots de Paola fusèrent dans l'air, sa voix emplie d'émotions refoulées. Ses paroles étaient comme un cri de liberté, exprimant le poids des critiques et des reproches qu'elle avait dû endurer depuis si longtemps. Elle s'opposa fermement à sa mère, lui reprochant son attitude toxique et son désir constant de la voir parfaitement alignée avec ses attentes.
La mère de Paola, visiblement hors d'elle, s'avança brusquement et lui asséna une gifle puissante qui résonna dans toute la pièce. La claque fut si forte qu'elle attira l'attention de tous les invités, créant une onde de choc dans la pièce.
"Tu n'es plus ma fille, considère-toi morte à mes yeux", cracha sa mère avec colère.
Paola, sa main posée sur sa joue rougie par la gifle, avança vers sa mère, son regard empli de fureur.
"Avec plaisir, pétasse", rétorqua-t-elle avec un mépris à peine dissimulé.
Elle se tourna vers les invités, cherchant à apaiser la tension qui s'était installée.
"Ne faites pas ces têtes-là, je vous en prie, amusez-vous. Oh, et Cristina, joyeux anniversaire."
Sur ces dernières paroles, Paola quitta la tente en trombe, et je la suivis rapidement. La soirée avait pris un tour inattendu, et la confrontation avec sa mère avait révélé des fissures profondes dans leur relation. La tension était à son comble, mais Paola avait clairement choisi de ne pas se laisser abattre par les événements.
La scène qui venait de se dérouler sous mes yeux m'avait laissé choqué et stupéfait. La mère de Paola avait montré un visage de colère et de mépris que je n'avais jamais vu auparavant. La gifle qu'elle avait infligée à sa propre fille était un acte de cruauté inexcusable. Je me rendais compte à quel point la relation entre Paola et sa mère était toxique et malsaine.
Je n'avais pas su réagir sur le coup, tétanisé par ce que je venais de voir. J'étais profondément choqué et bouillonnant de colère envers sa mère qui ne mériterait pas une fille aussi forte et indépendante que Paola. La soirée s'était transformée en un véritable cauchemar, et je me sentais impuissant face à une telle injustice.
Je parvins finalement à rattraper Paola qui s'était éloignée de la tente. Malgré sa colère et sa rébellion face à sa mère, des larmes silencieuses coulaient sur son visage. Son visage restait marqué par la détermination et la dureté, mais les larmes trahissaient la douleur qu'elle ressentait.
Face à la douleur qui semblait submerger Paola, je la pris dans mes bras, l'enlaçant tendrement pour la réconforter. Les sanglots qu'elle retenait éclatèrent enfin, et les larmes coulèrent librement. La douleur qu'elle avait contenue si longtemps trouvait enfin une issue, et je partageais sa peine, ressentant une boule dans la gorge.
Le silence qui nous entourait était seulement brisé par les sanglots de Paola. Je ne prononçai pas un mot, car il n'y avait pas de mots magiques pour apaiser une telle douleur. À cet instant, la seule chose qui comptait était d'être là pour elle, de lui offrir mon épaule et mon soutien. Les larmes aux yeux, je lui offris mon étreinte chaleureuse, prêt à rester à ses côtés aussi longtemps qu'elle en aurait besoin.
Alors que je tenais Paola dans mes bras, les souvenirs de notre conversation d'il y a huit mois me revinrent en mémoire. À l'époque, elle m'avait confié qu'elle habitait déjà seule, mais elle n'avait pas beaucoup parlé de sa famille. Je ne pouvais m'empêcher de penser que c'était peut-être à cause de la relation compliquée qu'elle entretenait avec sa mère.
La situation actuelle m'avait ouvert les yeux sur la gravité de la situation. Jamais je n'aurais pu imaginer à quel point sa famille pouvait être toxique et néfaste. C'était un choc de découvrir la réalité de sa situation, mais cela renforçait encore plus ma détermination à être là pour elle et à la soutenir dans les moments difficiles. La vie de Paola était bien plus complexe et douloureuse que je ne l'avais jamais imaginé.
Je commence à lui caresser doucement les cheveux, sentant sa détresse diminuer peu à peu.
"Je suis désolée que tu aies assisté à cette scène", me dit-elle, exprimant des excuses auxquelles je ne m'attendais pas.
Je la repoussai légèrement pour plonger mon regard dans le sien. "Paola, tu n'as pas à t'excuser", lui dis-je avec douceur. "Ce n'est pas de ta faute."
Je lui caresse doucement les joues pour essuyer ses larmes.
"Partons d'ici, je vais conduire, si ça ne te dérange pas", lui dis-je avec empressement. Mon seul souhait était de l'éloigner au plus vite de cet endroit qui lui avait causé tant de peine, et de la ramener en toute sécurité chez elle. J'étais déterminé à veiller sur elle et à la soutenir pendant cette période difficile.
Elle hocha la tête en signe d'approbation, et nous partîmes rapidement de cet endroit. Durant le trajet, je remarquai qu'elle esquissait un léger sourire, ce qui me laissa penser qu'elle commençait déjà à se sentir un peu mieux en quittant la propriété de ses parents. Mon cœur s'allégea en la voyant retrouver un peu de sérénité, même si je savais que les blessures émotionnelles prendraient du temps à guérir.
Nous sommes arrivés chez Paola, et il était évident qu'elle commençait à se sentir mieux après avoir quitté la propriété de ses parents. Cependant, après cette soirée éprouvante, il était hors de question que je la laisse seule. Je pris mon téléphone et envoyai un message à ma mère pour la prévenir que je resterais chez Paola pour veiller sur elle.
"Tu comptes rester ici ?" me demanda-t-elle.
"Oui, bien sûr", répondis-je avec assurance.
Elle me sourit en retirant ses talons, visiblement soulagée de ma décision de rester à ses côtés. Mon intention était de rester avec elle, de lui offrir le soutien et le réconfort dont elle avait besoin pour traverser cette soirée traumatisante. Mon objectif était de la soutenir dans chaque moment difficile à venir.
Après m'avoir souri, Paola se dirigea vers la salle de bain de sa chambre pour se démaquiller et se changer. Elle réapparut peu de temps après, vêtue d'un pyjama vert lime avec des motifs de sushis. Mon attention fut rapidement attirée par le fait qu'elle ne portait pas de soutien-gorge. La robe qu'elle avait portée plus tôt ne laissait place à aucune équivoque, mais la voir maintenant dans son pyjama me fit réaliser que sa tenue était loin d'être discrète.
Elle emarqua mon regard, et un sourire taquin se dessina sur son visage. Elle m'avait bien grillé, et elle n'avait pas manqué de le noter. Son regard se posa sur mes pectoraux, qui étaient visibles depuis qu'elle m'avait déboutonné quelques boutons à la soirée. Les circonstances avaient changé depuis cette fête, et le climat entre nous s'était modifié. Un léger frisson d'anticipation parcourut mon corps alors qu'elle observait mes muscles d'une manière plus suggestive. La tension entre nous était palpable, et il était difficile de ne pas ressentir une certaine attirance réciproque malgré la situation difficile que nous avions traversée.
"Tu veux bien dormir avec moi ce soir dans ma chambre ?", me demanda-t-elle d'une voix douce.
Mon cœur rata un battement. Je savais que sa proposition était innocente, qu'il ne se passerait rien de compromettant entre nous, mais l'idée d'être si proche d'elle dans un lit faisait naître en moi un mélange d'excitation et d'appréhension. C'était une situation délicate, et je devais m'assurer de rester respectueux de ses limites, même si l'attraction entre nous était indéniable.
" bien sûr " je lui réponds faiblement
Je me dirigeai vers la chambre de Paola tandis qu'elle s'assurait de verrouiller la porte d'entrée et d'éteindre les lumières. Pendant ce temps, je commençai à me déshabiller. La chaleur étouffante de la journée persistait même la nuit, et je préférais dormir en boxer. Alors que je retirais mon pantalon, je sentis un regard sur moi. Je me retournai pour croiser le regard de Paola qui était entrée dans la chambre. Elle me fixait sans la moindre gêne, les yeux parcourant mon corps. La tension monta d'un cran, et il était clair que la nuit promettait d'être plus intense que prévu.
Elle s'approcha lentement de moi, sa main se posant délicatement sur mes abdos, glissant doucement vers le haut en direction de mes pectoraux. Son toucher était doux et sensuel, créant une vague de désir qui montait en moi. Nos regards se croisèrent, révélant une intensité grandissante entre nous. La chambre était emplie d'une tension électrique alors qu'elle continuait à explorer mon corps du bout des doigts.
Ma respiration se coupa, nos nez s'effleurèrent presque dans un moment d'intimité intense. Cependant, je me repris, poussé par la conviction que je ne voulais pas la pousser à faire quelque chose qu'elle regretterait. Malgré mon propre désir, je reculai légèrement, résistant à l'attraction magnétique entre nous.
"J'ai très envie, crois-moi," murmurai-je, "mais je veux t'éviter une bêtise." Mon intention était de protéger son bien-être émotionnel, même si cela signifiait résister à nos pulsions.
Elle hocha doucement la tête en signe de compréhension, puis elle se glissa dans son lit. Je la suivis et me blottis contre elle, l'entourant de mes bras protecteurs. La chaleur de la nuit et le contact de nos corps apaisèrent nos esprits tourmentés, et nous nous sommes endormis dans cette étreinte réconfortante, sans qu'il se passe rien de plus.
Le lendemain matin
" BORDEL VOUS VOUS FOUTER DE MOI!!!
Le cri d'Owen nous réveille brusquement. Je me redresse dans le lit, l'esprit encore embrumé par le sommeil, et je le vois se tenant devant nous, le visage déformé par la colère et la jalousie eh merde.
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