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Liens qui se Tissent (S)


Paola putain même son prénom est sexy ça lui va si bien. C'est samedi, et dès mon réveil, c'est Paola qui hante mes pensées. Je souris, me replongeant dans la soirée inoubliable que nous avons partagée hier. La manière dont elle a illuminé la pièce de sa présence élégante et charmante continue de me fasciner. Ses magnifiques yeux bruns ont un pouvoir envoûtant sur moi, et le souvenir de son sourire radieux égaye ma matinée. Je me demande si nous aurons l'occasion de nous revoir. Cette attente est une douce torture, mais je ressens une impatience croissante à l'idée de la revoir. Dès que j'ai posé les yeux sur elle, j'ai senti un frisson parcourir tout mon corps. Cette robe mettait en valeur chaque courbe de sa silhouette, et ses seins, tout simplement... À couper le souffle. La façon dont le tissu épousait ses formes m'a laissé sans voix, et chaque mouvement gracieux de sa part était une invitation à l'admiration. J'ai dû faire preuve de la plus grande maladresse j'étais pas du tout discret mais c'était impossible de ne pas la fixer. Elle était non seulement charmante, mais sa sensualité transparaissait, et mon esprit était encore imprégné des images de cette robe et de sa silhouette tentante.

Dans cet instant précis, une envie ardente s'est emparée de moi. Je n'arrêtais pas de penser à ce que cela aurait pu être de retirer cette robe, de la déshabiller lentement, de découvrir sa peau douce et lisse. Chacun de mes sens était en alerte, désireux de la toucher, de la sentir, de goûter à la passion qui semblait brûler en elle. Mes pensées étaient remplies de désirs inavoués, et l'idée de laisser mes mains errer sur chaque centimètre de sa peau me tourmentait. Elle était devenue une obsession, et je me sentais prêt à tout pour la conquérir. Je commence à avoir une érection la frustration m'envahit alors que je me sens devenir de plus en plus dur. Les pensées érotiques m'assaillent, et je grogne, essayant de contenir le désir brûlant qui monte en moi. C'était à la fois exaltant et agaçant de ressentir une telle attraction envers Paola. Mon esprit était envahi par l'image de son corps, par le désir de la toucher, et ma patience était mise à rude épreuve. Mon souhait le plus ardent était que notre prochaine rencontre puisse combler ces désirs brûlants qui me hantaient depuis notre première rencontre.

Je commence à me caresser doucement par-dessus mon boxer, laissant échapper des soupirs de plaisir. L'excitation monte rapidement, et chaque caresses m'entraîne davantage dans un tourbillon de sensations intenses. Mes pensées sont entièrement concentrées sur Paola et les images suggestives de notre rencontre. Au moment où j'allais baisser mon boxer, prêt à céder à mes désirs brûlants, je suis brusquement interrompu. par la voix de ma mère qui me crie que le petit déjeuner est prêt. La frustration m'envahit, car mes pensées érotiques sont brusquement coupées. Mon désir demeure insatisfait, mais je me rhabille rapidement, sachant qu'il faudra attendre un autre moment propice pour assouvir ces pulsions intenses qui persistent depuis ma rencontre avec Paola.

Je me dirige vers la cuisine en essayant de chasser ces pensées érotiques qui tournent en boucle dans mon esprit. Laissant de côté les images enflammées qui m'obsèdent. Ma mère me sourit chaleureusement en me tendant une assiette garnie d'œufs et de bacon croustillant. Les saveurs délicieuses qui s'échappent de la cuisine inondent mes sens, et je me rends compte que j'ai faim après la nuit agitée de pensées érotiques. J'accepte l'assiette avec gratitude, et ma mère s'installe en face de moi, entamant une conversation légère pour débuter la journée. Je regarde ma mère, curieux de connaître son avis sur la soirée d'hier, et je lui demande

- Maman, comment tu as trouvé la soirée d'hier ?

Ma mère me regarde en souriant tout en dégustant son petit-déjeuner. Elle essuie ses lèvres délicatement avant de répondre.

- Eh bien, Shawn, je dois dire que c'était une soirée agréable. Paola est vraiment charmante, et elle a l'air d'être une jeune femme intelligente et bien élevée. C'est une bonne chose que tu aies des amis aussi intéressants.

Je hoche la tête en écoutant sa réponse, content que ma mère ait eu une bonne impression de Paola. J'étais déjà convaincu de son charme, mais il était rassurant de savoir que ma mère partageait cet avis.

"D'ailleurs, en la raccompagnant chez elle hier, elle m'a dit qu'elle adorerait nous inviter ce soir à dîner. On va y aller, hein ?"

Ma mère est agréablement surprise Lorsque je lui annonce que Paola nous a invités pour le dîner. Elle sourit et semble impatiente de passer une autre soirée avec elle.

Bon d'accord, c'est totalement faux, mais je voulais déjà la revoir, même si nous nous sommes vus hier. Alors je viens de l'inventer, cette invitation à dîner. C'était tellement agréable de passer du temps avec elle, de sentir sa présence à mes côtés. Faudrait que je la prévienne de cette petite supercherie, je veux vraiment la connaître davantage.

Je cogne à la porte de son appartement. Je viens à peine de terminer ma dernière bouchée de bacon, elle va sûrement me trucider sur place quand elle va découvrir ma supercherie. Pourtant, je ne peux pas m'empêcher de sourire en imaginant sa réaction. Elle ouvre finalement la porte, après un petit moment d'attente qui me semble une éternité. Je manque de m'étouffer avec ma salive en la voyant. Elle se tient devant moi, vêtue d'un simple peignoir en satin rouge qui met en valeur ses courbes parfaites. Ses cheveux sont encore humides, signe qu'elle vient de prendre une douche. Je baisse les yeux sur ses tétons qui pointent à travers le fin tissu et je sens mon sang affluer vers mon entrejambe. Son odeur d'agrumes me rend fou, putain.

J'essaie de reprendre mes esprits, mais c'est incroyablement difficile. Je me rends compte que je ne suis plus du tout d'humeur à plaisanter. Mes pensées sont embrouillées, et je peine à trouver les mots justes. Mon regard continue de glisser sur son peignoir en satin rouge, sur ses tétons qui pointent à travers le fin tissu je me racle la gorge.

Je la fixe intensément dans les yeux, me rappelant pourquoi je suis venu ici.

- Salut, Paola... En fait, j'ai peut-être dit à ma mère que tu nous invites à dîner chez toi ce soir.

- Attends, quoi ? Tu as dit à ta mère que je les invite à dîner ce soir

Je m'éloigne rapidement en lâchant un "À plus !" tout en sentant son regard qui semble me transpercer. Je retourne précipitamment dans mon appartement, réalisant que ma supercherie risque de me coûter cher.

"Tu ne perds rien pour attendre, Shawn," hurla-t-elle,

Un petit rire m'échappe alors que je retrouve le confort de mon appartement. Son expression était tellement drôle. Je ne prends pas trop au sérieux ses menaces, c'est sans doute de la plaisanterie, mais je dois admettre que je ne la connais pas encore très intimement. Qui sait ce dont elle est vraiment capable ?En tout cas, j'ai hâte d'y être, et si elle pouvait rester dans cet accoutrement, je serais plus que ravi. Sa simple présence suscite en moi une excitation indéniable.

La journée se déroula paisiblement. J'ai passé du temps à jouer de la guitare, la musique apaisant mes pensées et mes nerfs à l'approche du dîner. À mesure que l'heure fatidique se rapproche, je décide de sortir en ville pour une mission particulière acheter des fleurs pour Paola.

Je me souviens de notre conversation d'hier soir, quand elle avait mentionné que ses fleurs préférées étaient les roses rouges, ces symboles intemporels de l'amour. L'idée d'apporter un bouquet de roses rouges me semble appropriée, bien que classique.

En errant dans le magasin de fleurs, je suis submergé par les différentes variétés et couleurs. Cependant, je ne peux m'empêcher de revenir aux roses rouges. Leur beauté intemporelle et leur symbolisme en font le choix parfait pour ce soir. Je choisis un bouquet de roses magnifiques.

De retour à la maison, je prépare un petit mot à attacher au bouquet.

« Chère Paola,

Je voulais t'offrir ces roses en guise de réconciliation. Je m'excuse sincèrement pour l'annonce du dîner sans ton consentement. Tu es d'une beauté qui m'a laissé sans voix ce soir »

Le mot est simple mais sincère, j'espère qu'il touchera son cœur et qu'elle abandonne sa vengeance. Après avoir signé le mot, je me retire dans ma chambre pour choisir mes vêtements pour la soirée. Après une brève hésitation, je décide d'opter pour la simplicité : un jean noir et un tee-shirt noir. Je veux être élégant, mais sans en faire trop, espérant que cela fera l'affaire pour ce dîner.

Mes parents et Aaliyah sont déjà devant la porte, tous bien apprêtés pour la soirée. On sort puis je cogne à sa porte, tenant le bouquet de roses bien en vue pour qu'elle le voie dès qu'elle ouvrira la porte. J'espère que ce geste simple mais sincère la fera sourire.

La porte s'ouvre, et Paola apparaît devant nous. Elle porte une magnifique robe orange époustouflante. La robe, d'un tissu soyeux et fluide, épouse parfaitement les courbes de son corps, mettant en valeur sa silhouette élancée. Le décolleté plongeant dévoile subtilement sa poitrine tout en restant élégant, tandis que la robe souligne gracieusement sa taille. Un sourire radieux éclaire son visage en découvrant les roses que je tiens dans ma main.

"Shawn, c'est adorable ! Les roses sont magnifiques. Merci infiniment !" dit-elle, sa voix douce emplie de gratitude.

Je souris, content de lui avoir fait plaisir. "C'est un petit geste pour te remercier de nous avoir invités ce soir."

Alors que nous nous préparons à entrer, je suis soulagé de voir qu'elle a oublié ma petite supercherie du matin. La soirée s'annonce prometteuse. Nous entrons tous dans son appartement, et je ne peux m'empêcher d'admirer sa décoration. Les tons chauds et les touches artistiques créent une atmosphère accueillante et raffinée. Un grand tableau abstrait attire immédiatement mon attention, affichant un mélange de couleurs vibrantes qui semblent refléter la personnalité vive de Paola.

Le salon est joliment éclairé, avec des bougies parfumées répandant une douce fragrance dans l'air. La musique joue en arrière-plan, créant une ambiance agréable. Paola nous invite à nous asseoir sur son canapé confortable et nous propose des rafraîchissements. En attendant que le dîner soit prêt, elle annonce.

- C'est bientôt prêt. J'ai préparé des pizzas et des muffins aux pépites de chocolat pour le dessert.

Mes yeux s'illuminent à cette annonce, et je me dis secrètement qu'elle est encore plus incroyable. Elle m'a préparé des muffins aux pépites, et c'est à ce moment-là que je décide mentalement que je vais l'épouser.
Elle dépose ses roses au milieu de la table, puis je l'observe lire le mot avec une expression curieuse sur le visage. Je la vois sourire doucement en lisant mes mots, et son sourire est comme un écho au mien. C'est une petite attention que j'ai préparée pour elle, mais le fait de la voir apprécier me remplit de joie.

Elle sort les pizzas quelques minutes plus tard, et nous nous installons tous autour de la table. L'ambiance est détendue, et je suis ravi de constater à quel point je me sens à l'aise ici. Paola se révèle être une hôtesse parfaite, prenant soin de nous avec grâce et attention. Les rires et les sourires se multiplient, créant une atmosphère chaleureuse qui dissipe toute trace de nervosité. Malheureusement, le moment que je redoutais le plus finit par arriver lorsque mes parents annoncent qu'il est temps de partir. Je n'ai aucune envie de mettre fin à cette soirée exceptionnelle, et je cherche une excuse pour rester un peu plus longtemps.

"Partez sans moi, je vais aider Paola à débarrasser," dis-je précipitamment en la voyant s'occuper de la table.

Paola, douce et compréhensive, lève les yeux de son travail. "Oh, Shawn, tu n'es vraiment pas obligé," dit-elle d'une voix chaleureuse.

Je suis déterminé à passer plus de temps avec elle, alors je réitère : "Non, ça ne me dérange pas du tout, et j'aimerais rester un peu plus longtemps"

Ma mère sourit, comprenant mon insistance, et ils partent. Je me prépare à retrouver Paola pour partager encore quelques instants privilégiés avec elle. Elle semble agréablement surprise de ma volonté de rester et de l'aider. Les autres se sont à peine éloignés que je me joins à elle, attrapant des assiettes vides et des verres. Notre proximité me remplit de chaleur et me procure quelques frissons.

"Merci encore d'être resté, Shawn. C'est vraiment gentil de ta part," dit-elle, un sourire sincère.

"Le plaisir est pour moi," je réponds avec un sourire en retour, espérant que cela ne sonne pas trop cliché. Les minutes s'écoulent pendant que nous discutons de tout et de rien, et je réalise que je pourrais m'habituer à ces moments en sa compagnie.

Une fois tout rangé, je sens une légère tension dans l'air. Je m'attendais à ce qu'elle me demande de partir, mais au lieu de ça, je décide de m'installer sur son canapé, la prenant par surprise. À ma grande surprise, elle se joint à moi, s'asseyant à mes côtés. Je laisse échapper un rire nerveux. "Toujours fâché, je me demande si je devrais m'attendre à une vengeance de ta part, étant donné la supercherie."

Elle esquisse un sourire malicieux. "Vengeance ? Oh, Shawn, tu as été suffisamment puni en étant mon aide en cuisine. Je ne suis pas rancunière."

Son attitude détendue me rassure davantage, et je me rends compte que cette soirée ne pouvait pas se passer mieux. Les sourires partagés et la complicité naissante laissent présager une belle amitié, voire plus c'est ce que j'aimerais pour ma part.

Je la regarde attentivement comme à mon habitude puis je décide de lui poser une question.

"Pourquoi vis-tu déjà seule ? La plupart des gens restent encore chez leurs parents à 20 ans."

Elle me regarde avec un soupçon de tristesse dans les yeux. "C'est compliqué, Shawn. Il y a des raisons familiales qui m'ont poussée à prendre cette décision. Je préfère ne pas en parler pour le moment."

Son regard triste me surprend, et je ne peux m'empêcher de m'inquiéter. Ses yeux, d'habitude si lumineux, semblent aujourd'hui assombris par un fardeau invisible. Je perçois la détresse dans les ridules qui se sont formées au coin de ses paupières, et cela me pince le cœur.

Je décide de m'approcher d'elle et de poser une main délicate sur son épaule. "Paola, que se passe-t-il ?" Mon ton est doux, empreint de sollicitude. J'aimerais tant la voir sourire à nouveau et chasser la tristesse qui assombrit son beau regard.

Elle détourne brièvement le regard, comme si elle hésitait à partager ses soucis. Puis, avec un soupir, elle commence à parler, ses mots empreints de vulnérabilité. "Shawn, il y a des problèmes dans ma vie en ce moment, des choses compliquées que je dois affronter seule. J'ai décidé de vivre seule pour pouvoir me concentrer sur ces défis et essayer de les surmonter. C'est parfois difficile, mais je sais que c'est nécessaire pour mon propre bien-être."

Je l'écoute attentivement, me rendant compte que sous son apparence confiante se cache une jeune femme qui lutte avec ses propres tourments. Mon instinct me pousse à lui offrir du réconfort, à être là pour elle. Je réponds doucement, "Je suis là si tu as besoin de parler ou d'aide, Paola. Les moments difficiles sont plus faciles à surmonter avec le soutien des amis."

Son regard triste rencontre le mien, et un mince sourire se dessine sur son visage. "Merci, Shawn, ça signifie beaucoup pour moi."

Alors que la soirée avance, je sens que notre lien s'approfondit, renforcé par cette conversation sincère. Je sais que quoi qu'elle traverse, je serai là pour elle. Après m'être assuré qu'elle allait mieux, je lui souhaite une bonne nuit, puis je quitte son appartement pour aller me coucher. L'image de son regard triste reste gravée dans ma mémoire, et je ne peux m'empêcher de me demander ce qui la tourmente. Mon cœur se serre d'inquiétude pour elle, mais je sais qu'il faudra du temps avant qu'elle se sente à l'aise pour partager ses préoccupations. Alors, je m'endors avec l'espoir que notre prochaine rencontre nous rapprochera davantage, et que je pourrai l'aider à traverser les moments difficiles qui assombrissent son beau regard.

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