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Une raison de vivre, une raison de mourir

La nuit était tombée à Konoha. Pour certains, il était l'heure de rentrer, pour d'autres l'heure de sortir. Mais pour deux flics de la police de Konoha qui venaient tout juste de finir leur service, il était l'heure de se rendre dans leur bar favori. Comme tous les soirs, depuis huit ans aujourd'hui, les inspecteurs, Sasuke Uchiwa et Naruto Uzumaki étaient assis au comptoir du celestial light et discutaient de tout et de rien.

- Une affectation à Kiri ? Questionna l'Uchiwa à l'intention de son partenaire
- Ouais mec. On me propose un poste là-bas. C'est super bien rémunéré
- Tu ne me feras pas avaler que tu fais ça juste pour le fric
- T'as raison, je le fais aussi pour mener une vie plus tranquille
- Qu'est-ce que tu fais de notre duo de choc ?
- Eh bien, toute chose a une fin Sasuke
- Il n'y a rien que je puisse faire pour que tu changes d'avis ?
- Non, j'ai pris ma décision
- Même pas en échange d'un bon repas chez Ichiraku, tenta ledit Sasuke
- Non, même pas pour ça
- Très bien, lâcha le brun qui avait capitulé -du moins jusqu'au lendemain-.

Ainsi, ils continuèrent à discuter entre eux oubliant un court moment les problèmes de la vie.
Pendant ce temps, les gens entraient et sortaient du bar. Hommes comme femmes, blancs ou noirs, le bar Celestial light accueillait tout le monde.
Une jeune femme rousse aux yeux dorés fit son entrée, et capta toute l'attention. Elle s'appelait Karui Cheng, et avait été l'une des nombreuses conquêtes de l'Uchiwa. Ce-dernier se disait d'ailleurs que remettre ça encore une fois ne serait pas une mauvaise idée. D'une démarche féline et assurée, la jeune femme s'avança vers le comptoir, salua des gens par-ci par-là et commanda une vodka. Tout ça sans que le ténébreux ne la quitte du regard, et ça bien sûr, sous le regard attentif de son coéquipier et meilleur ami.

- Baka ! Lâcha Naruto.
- Quoi encore ? Répondit le brun déconcerté. C'est plutôt moi qui devrai dire ça, tu ne crois pas ?
- Non, je ne crois pas, parce que moi contrairement à toi, quand je suis amoureux, je le reconnais, et surtout, je ne me défile pas.
- Moi, amoureux ? Tu sais bien que ça n'est pas mon style.
- Ah c'est vrai, j'avais oublié toi, ton style c'est de profiter des filles, et d'ensuite les jeter comme de vieilles chaussettes. Pour la énième fois de la soirée, Naruto se lança dans un long, très long, voire interminable monologue, dont le but était de sensibiliser son meilleur ami à l'amour. Entre nous soit dit, c'était peine perdue. Mais es-tu seulement déjà tombé amoureux Sasuke ?
- Hum, laisse-moi réfléchir. Dit Sasuke faisant mine de réfléchir. Tout de suite, ses pensées convergèrent vers cette magnifique jeune femme qu'il avait connu au tout début de sa carrière à Kiri. Elle était belle, douce, gentille, aimante, intelligente, mais malheureusement, il avait fallu qu'elle soit la femme d'un autre (...) qu'elle soit la femme de son oncle mafieux, et qu'il ait été obligé de l'arrêter pour avoir été sa complice. le jeune homme soupira un bon coup, se disant que ça n'était en en aucun cas le moment de repenser à un si fâcheux et ennuyeux incident.
- Alors, dit son ami, elle vient ta réponse ? S'impatienta-t-il
- Non Naruto, je n'ai jamais été amoureux, je pense que c'est beaucoup mieux ainsi. Répondit-il finalement. Et quand je vois comment tu galères avec tes mômes, je me dis que j'ai fait le bon choix. Dit-il avec une pointe de moquerie dans la voix.
- Ah bon tu crois ça ? Lui dit son collègue. Eh bien laisse-moi te dire que tu te trompes lourdement.
- Ah vraiment ? Dit Sasuke s'apprêtant à lâcher un gros dossier. Rappelles moi juste à quand remonte a dernière fois que tu as couché ? Demanda-t-il un sourire aux lèvres, se délectant de l'image du visage de Naruto se décomposant.
- Ok mec, tu couches beaucoup plus que moi, mais tu verras, un jour tu ressentiras le besoin de te poser et moi je serai là pour te dire que j'avais raison. Déblatéra Naruto
- Ce qui, tu le sais très bien, arrive une fois par an, et pas tous les ans. Rajouta Sasuke. A la tienne mon vieux. Termina-t-il en levant sa bière
- Moques toi mon pote, moques toi bien, mais d'ici peu, ce sera à mon tour. Cracha-t-il avec amertume, en imitant son collègue. à la tienne bro.
- Salut les gars. Dit la jolie fille de tout à l'heure, s'immisçant dans la conversation des deux inspecteurs.
- Salut Karui, répondit le blond, tandis que le brun se contenta de lever sa bouteille en guise de salutation
- à quoi trinquent donc ces deux messieurs ? Demanda la jeune femme, les ayant précédemment vus faire.
- A la vie. Répondit Sasuke
- A l'amitié. Renchérit son confrère.
- A la vie et à l'amitié, dit-elle en tendant son verre aux deux hommes à ses côtés, avant de leur souhaiter une bonne soirée et de rejoindre ses amis.
- Moi je dis qu'elle est faite pour toi, dit Naruto
- Tu disais la même chose pour ta cousine et on sait tous comment ça s'est fini. Répondit Sasuke, se remémorant les fameux événements
- Elle aussi a été ta victime. Cracha Naruto avec regret. C'est lui qui les avait présentés, et aujourd'hui il s'en repentait encore. Sa pauvre cousine avait eu le malheur de tomber dans les filets du ténébreux, et lui l'avait plaqué en moins d'une semaine, sans même lui donner d'explications. Elle s'en était remise et était passée à autre chose, c'est vrai, mais se remet-on vraiment de ces choses-là ?
- Tu parles comme si je l'avais obligée à quoique ce soit, elle était totalement consentante, et n'en a jamais eu à se plaindre, tout le temps que ça a duré. Rajouta Sasuke, enlevant toute envie de discourir encore à Naruto. Il avait encore gagné. Et face à une telle autosuffisance, Naruto soupira pour la énième fois.
Aux alentours de minuit, ils décidèrent de rentrer chez eux. Naruto ne voulant pas se faire disputer par sa femme, et Sasuke las de l'entendre geindre. Ils se trouvaient désormais sur le parking. Naruto racontait une blague pourrie que le brun n'écoutait que d'une oreille, parce que au cas où vous ne l'auriez pas encore compris, avoir Naruto Uzumaki comme meilleur ami n'était pas toujours simple, mais alors-là pas du tout.
Soudain, le rugissement d'un moteur de moto se fit entendre. Avant, que les deux inspecteurs n'aient eu le temps de réaliser ce qui se passait, le conducteur de la moto sortit un revolver, le brandit en direction de Sasuke, et tira. Une fois, puis une deuxième, et une troisième. L'inspecteur Uchiwa venait de se prendre trois balles dans l'abdomen, et son assaillant avait pris la fuite, tout ça sous le regard impuissant de son coéquipier.

Au même moment dans un loft chic en plein centre de Kiri,

Une jeune femme aux cheveux roses venait de se réveiller en sursaut à cause d'un cauchemar.
- Encore le même rêve, dit-elle fatiguée. Maudit sois tu Sasuke, maudit sois tu Sasuke Uchiwa. Jura-t-elle, toujours allongée dans son grand lit.
Elle s'appelait Sakura Haruno, et était mère d'une jolie petite fille de sept ans exactement qu'elle avait jusque-là, élevé toute seule.
La jeune femme ne trouvant plus le sommeil, se leva de son lit, et prit la direction de la chambre de sa fille où, elle fut très étonnée de la voir toujours éveillée. Celle-ci était face à la fenêtre de sa chambre. Elle observait un point imaginaire dans le ciel, et n'avait pas remarqué sa mère jusqu'à ce qu'elle s'adresse à elle.

- Tu ne dors pas ma puce ? Dit-elle de sa voix fatiguée, mais tout de même douce.
- Non, j'arrive pas à m'endormir. Dit sa fille en se frottant les yeux.
- Tu as fait un cauchemar ? Demanda la jeune maman inquiète, se rapprochant de sa petite. Elle la prit dans ses bras et s'assit sur le rebord de son lit, en la posant sur ses cuisses. Racontes moi tout. Dit-t-elle à l'égard de sa petite princesse
- J'ai pas fait de cauchemar Maman. Commença Sarada pour répondre à sa question.
- Alors que se passe-t-il Sarada ? Questionna Sakura. Tu sais que tu peux tout me dire
- Oui Maman, je sais. Elle marqua un temps de pause avant de finalement passer aux aveux pour la plus grande satisfaction de sa mère. C'est que je me demandais, pourquoi j'avais les cheveux noirs Maman ?
- Ma chérie, je te l'ai déjà dit. Lui répondit la concernée
- Oui maman, je sais, c'est une question de gènes, tu possèdes les gènes de ton arrière-grand-mère et il se trouve qu'elle avait aussi les cheveux noirs, dit la jeune enfant, mais, alors de qui je tiens mes yeux ? Demanda à nouveau la petite.
- De ton arrière-grand-mère aussi Sarada
- Pourquoi n'as-tu aucune photo d'elle le prouvant ? Questionna une fois de plus Sarada
- C'est parce que à cette époque-là, les appareils photo étaient extrêmement rares. Je n'ai moi-même jamais vu de photo d'elle. Mentit la maman de Sakura
- Mais alors comment peux-tu être sûre qu'elle avait les yeux et les cheveux noirs ? Commença à s'emporter la petite, sachant que sa mère mentait pour éviter le sujet. Le seul et même sujet à l'origine de leurs disputes. Ce ne serait pas plutôt de mon père que je les tiens ? Je veux le connaître maman
Ça suffit Sarada, dit la mère à bout de nerfs, il est tard et demain tu as école, alors maintenant, tu dors
- J'ai pas sommeil, renchérit la petite fille bien décidée à ne pas abdiquer, irritant un peu plus sa mère.
- Et moi je te dis que tu vas dormir, peu m'importe si tu fais semblant, rajouta Sakura, mettant un point final à cette conversation. Elle la mit au lit et commença à se diriger vers la sortie. Elle s'en voulait, elle s'en voulait beaucoup d'agir de la sorte, mais que pouvait bien faire une mère dans une telle situation ? Arrivée au seuil de la porte, elle entendit de petits sanglots étouffés, dont elle ne connaissait que trop bien la provenance. Ne supportant pas plus d'entendre son enfant pleurer, elle accourut à son chevet, et se confondit en excuses.
- Pardon, pardon trésor, je ne voulais pas te faire de la peine, je suis désolée. Mais sa fille resta silencieuse, donc elle poursuivit. Je t'aime Sarada, plus que tout au monde, tu es ma seule et unique raison de vivre, tout comme de mourir. C'est pour toi que j'ai fait tout ce que j'ai fait, je serai prête à tout pour toi. Dit-elle d'une voix brisée. Même à des kilomètres d'elle, cet homme parvenait à lui gâcher la vie. Elle n'allait pas le laisser faire, il n'allait pas lui voler sa fille. Ça pouvait paraître égoïste de sa part, mais encore une fois, que pouvait bien faire une mère face à cela ? Une mère qui aime sa fille, et qui plus d'une fois a été brisée par son géniteur. Mais, me demander de te parler de ton père, c'est au-dessus de mes forces, cet homme, moi je le déteste, et dieu merci, tu n'as rien à voir avec lui. Pitié, ma chérie, essaie de comprendre ta pauvre maman. Comprends le fait que tu doives oublier à jamais cet être infâme, je t'en supplie Sarada. Prononça Sakura, les larmes aux yeux, implorant la compassion de sa fille. Sa fille à elle, et à elle seule, elle serait sa mère et son père, les deux à la fois, et ce pour toujours.

- Pardon, pardon maman, je ne te poserai plus de questions sur cet homme, plus jamais. Dit la petite Sarada qui se sentait coupable. Elle, tout ce qu'elle voulait, c'était connaître son père, mais si cela revenait à attrister sa mère, ça n'en valait pas la peine.
Sa mère la rejoignit dans son petit lit et la borda jusqu'à ce qu'elle s'endorme, espérant de tout cœur que demain soit un jour meilleur.

Six mois plus tard, à Kiri, chez Sakura et Sarada Haruno,

Le calme était revenu dans la maison de Sakura et Sarada. Cette-dernière, comme elle l'avait dit ce soir-là, n'avait plus jamais parlé de son père. Sa mère avait toujours été une personne très bienveillante, elle ne voulait de mal à personne et aimait répandre de la joie et de la bonne humeur autour d'elle. Elle était donc arrivée à la conclusion que si une personne aussi bonne que sa mère détestait son père, c'est qu'il devait être vraiment odieux. Et puisque sa mère le détestait, alors, elle aussi le détestait, c'était aussi simple que ça.
Elle était actuellement en chemin pour son école. Ecole qui d'ailleurs, n'était pas très loin de leur domicile, et la petite fille de sept ans pouvait facilement s'y rendre à pied.

Zut, j'ai oublié mon goûter ! Se dit Sarada avant de faire demi-tour. Elle ne se voyait pas passer toute la journée sans son goûter, c'était un vrai estomac sur pattes -tout comme sa mère- .
En entrant dans le salon de sa maison, elle entendit une voix en provenance de la cuisine, c'était celle sa mère. Elle se rapprocha donc un peu de la porte de la cuisine et vit sa mère. Elle était droite comme un I face à l'évier, tandis qu'une pile de verres brisés gisait à ses pieds.

- Pourquoi ? Pourquoi t'es pas mort enfoiré ? Pourquoi ? Murmurait Sakura, croyant être seule.
- Maman ? Dit sa fille en pénétrant dans la pièce. Maman tu vas bien ? demanda-t-elle à sa génitrice. Cette dernière, du revers de la main, essuya les quelques gouttes salées présentes sur ces joues, et se retourna vers sa fille, un sourire forcé aux lèvres. Tu devrais faire du cinéma Maman, songea la jeune Haruno.
- Que fais-tu là ? Demanda-t-elle à sa petite.
- J'ai oublié mon bento. Répondit Sarada.
- Oh ça ! Il est sur la table à manger. Dit-elle en montrant la chose du doigt. Elle s'en alla ensuite chercher un balai, abandonnant l'objet de ses tourments à la vue de sa fille.
Elle était en train de lire le un magazine. En tête de page, il y avait un article sur le policier criblé de balle sur un parking à Konoha.

« Après six mois de convalescence, l'inspecteur Uchiwa est de nouveau sur pieds, prêt à faire trembler les brigands de la ville de Konoha.» Lu-t-elle à voix basse. Pourquoi sa mère, s'intéresserait-elle à ce policier, et surtout, pourquoi souhaiterait-elle sa mort ? Elle ne se questionna pas plus quand elle entendit les pas de sa mère se rapprocher à nouveau de la cuisine. Elle saisit son bento et se dirigea vers son école, elle était déjà bien assez en retard. Durant tout le trajet, l'image de cet homme n'avait pas quitté son esprit. Il avait les cheveux et les yeux noirs, serait-ce une simple coïncidence ?

Pendant ce temps, à Konoha

Dans la jolie et conviviale maison des Uzumaki, un beau ténébreux essayait de convaincre son meilleur ami de ne pas quitter la ville avant qu'ils n'aient arrêté le mystérieux motard qui l'avait attaqué.

- Une dernière fois Naruto, dit l'Uchiwa
- Non, cracha durement son interlocuteur
- Tu n'as plus envie de rétablir l'ordre à Konoha ? De débarrasser la ville de tous ses rats ?
- Non, je n'en ai plus envie, les konohamiens se débrouilleront très bien sans moi. Et jusqu'à ce que je sois affecté à Kiri, les seuls rats auxquels je causerai seront ceux de ma cave
- Si je comprends bien, un enfoiré me transforme en passoire, et toi tu décides de ne même pas lever le p'tit doigt ?
- Pardon ? S'offusqua Naruto. Tu agonisais, tu étais aussi actif qu'un bol de ramens, et moi, pendant tout ce temps, je suis resté à ton chevet, j'ai même essuyé le filet de bave qui coulait sur ton menton, j'ai...
- Ok, c'est bon Naruto, j'ai compris, je me débrouillerai
- Non, t'as compris quedal Sasuke, sinon tu ne t'obstinerais pas à retrouver ce motard de merde
- Tu ne peux pas comprendre, c'est une histoire de...
- De fierté, le coupa Naruto, tu fais tout ça par pure fierté, tu ne supportes pas le fait qu'on ait démoli la réputation du grand Uchiwa qu'aucune balle n'atteint
- Peut-être bien, peut-être bien que je le fais pour ça. Où est le mal à vouloir justice ?
- Tu ne veux pas de justice, tu veux te venger
- Tu crois ce que tu veux, mais je ne m'arrêterai pas avant d'être sûr que cet enfoiré est allé rejoindre ses ancêtres.
- ....

Après cet échange, l'inspecteur Uchiwa quitta le domicile de son collègue, s'engouffra dans sa voiture, et prit la direction du commissariat. Il allait tout faire pour coincer le coupable avec ou sans Naruto, et pour ça, il lui fallait convaincre le capitaine Sarutobi de le mettre sur l'affaire.

- Capitaine, débuta Sasuke en entrant dans le bureau de supérieur
- Non, lui répondit son capitaine. Il avait semble-t-il deviné la raison de sa venue
- Mais vous ne savez même pas ce que j'allais vous demander, s'offusqua le brun
- Si, bien sûr que je sais. Depuis le jour où j'ai appris que tu étais vivant, je savais que tu viendrais réclamer cette affaire et que tout partirai en cacahuètes.
- Monsieur, tenta à nouveau Sasuke, avant de se faire couper par son supérieur-encore-.
- Monsieur ? S'étonna-t-il. Tu es vraiment prêt à tout hein ? Lui demanda-t-il ensuite. Mais c'est dommage pour toi, une autre équipe déjà dessus, finit-il par lâcher.
- Quelle équipe ? Demanda-t-il curieux
- Celle de Rin Nohara, constituée de Karin, Suigetsu, et Jugo
- Vous êtes sérieux ? C'est eux qui vont s'occuper de mon affaire ?
- En effet, tu n'imaginais tout de même pas que tu serais sur ta propre affaire ? D'autant plus que tu sors tout juste de l'hôpital
- Très bien, je pourrais les aider
- Tu accepterais d'être un simple consultant ?
- Oui, je suis prêt à tout pour trouver le coupable
- C'est d'accord

Dans les bureaux de l'équipe de Rin,

- Bien les gars, je vous amène un consultant, s'écria le capitaine en pénétrant dans le QG de l'équipe en charge de l'affaire Uchiwa.
- Mais, enfin capitaine, nous sommes déjà bien assez nombreux comme ça et de plus, il n'est sûrement pas en état d'aller sur le terrain, il constituerait juste un frein pour l'équipe. S'insurgea une voix féminine dans l'assemblée.
- Je t'arrête tout de suite Karin, c'est plutôt vous qui allez me freiner, si ça n'en tenait qu'à moi, je bosserai en solo. Lui répondit Sasuke.
- Et bah vas-y, qu'est-ce que tu attends ? Lui demanda-t-elle
- Ok, on se calme. Sasuke, s'interposa le capitaine pour taire le conflit, tu n'es là que pour observer, tu les laisse gérer, et ensuite Karin, c'est le seul moyen qu'on a de le tenir en laisse
- De me tenir en laisse ?
- Bien maintenant que tout est clair, je vous laisse. Dit-il en ignorant la question de Sasuke.
- Tu l'as entendu Sasuke ? Tu observes, et tu nous laisse faire
- Merci Karin, je ne suis pas sourd juste pour info
- Magnifique, l'esprit d'équipe, se dit Hiruzen à lui-même en quittant les lieux. Pile au même moment la jeune femme en charge de l'équipe fit son entrée.
C'était une brune à la coupe carrée mi longue aux yeux couleur noisette. Elle était habillée d'un jean noir, assorti à son chemisier, le tout agrémenté d'escarpins en daims de la même couleur que ses yeux. Pour faire court, elle était ravissante. Et à en voir le regard aguicheur qu'elle a lancé à Sasuke en entrant, il était plus que clair qu'elle lui faisait du rentre-dedans.
Une fois tout le monde à son poste, le travail débuta enfin.

- Alors les gars, qu'est-ce qu'on a ?
- Les balles, dit Suigetsu à l'intention de sa chef
- Je t'écoute, qu'est-ce qu'elles ont ? Demanda-t-elle impatiente
- Une particularité que l'on ne retrouve nulle part ailleurs. C'est comme si celui qui les avait conçu avait voulu laissé sa signature dessus.
- A quoi ressemble cette signature ? Demanda à nouveau Rin
Aussitôt demandé, aussitôt fait, Karin lui montra un cliché de ladite signature.
- Un poisson ? demanda-t-elle blasée.
- Plus précisément un requin. La corrigea Jugo, un jeune homme aux cheveux de couleur orange et à la carrure plutôt imposante, et surtout un fan incontesté des animaux.
- Et savons-nous ce que représente cette marque ? Reprit la jeune femme aux cheveux bruns
- Pour l'instant, nous n'avons rien
Sasuke, jusque-là silencieux prit enfin la parole.
- Je ne connais qu'une seule personne assez amoureuse des poissons, des requins pardon, pour faire une telle chose
- Qui ça ?
- Kizame
- C'est qui Kizame ? Demanda Rin
- Un fabricant d'armes extrêmement discret.
- Et s'il est extrêmement discret, comment tu le connais ? Demanda Karin
- Il a été indic pour la police de Konoha il y a quelques années, et disons qu'on a gardé contact
- Tu sais où le trouver ?  Demanda Rin
- Non, mais je vous laisse faire, dit-il innocemment en regardant Karin, après tout je ne suis là que pour observer. Il quitta ensuite la pièce et contacta la seule personne selon lui, assez digne de faire équipe avec lui.
- Allô Naruto, dit-il une fois à l'abri des regards et des oreilles. J'ai besoin d'un service...

22 heures 30 minutes, quartier de la Brume sanglante

Dans une berline noire en face d'un restaurant de sushis, notre duo intrépide s'était retrouvé. Ils attendaient depuis bientôt près de deux heures que le fameux Kizame Hoshigaki ne daigne se montrer. Las d'attendre, et impatient de rentrer chez lui jouer à Mariocart avec son fils, Naruto prit la parole, bien décidé à convaincre Sasuke de revenir demain matin

- Sasuke je crois sérieusement qu'on devrait rentrer et reprendre les recherches demain
- Ecoute Naruto, si tu veux rentrer, vas-y, te gènes pas, mais en ce qui me concerne, je ne bouge pas
- Pourquoi tu es aussi sûr que ce type se trouve là d'abord ?
- Parce que, débuta-t-il avant de s'interrompre. Il est là !
- C'est lui ce type-là Kizame?
- Oui, et ne te fie pas à son apparence de poisson avarié, en vrai. Il marqua une pause avant de continuer, il est encore pire qu'un requin marteau. Reste-là et n'intervient qu'en cas de force majeure.
- Attends quoi ? Trop tard, il avait à peine eut le temps de parler que Sasuke s'était extirpé du véhicule.
Celui-ci se trouvait d'ailleurs déjà aux côtés de Kizame.
- Tiens donc Sasuke Uchiwa, ça faisait longtemps qu'on ne t'avait pas vu ici. Dit L'Hoshigaki à l'intention de l'Uchiwa.
- C'est vrai, mais je ne suis pas là pour parler de moi
- Alors peut-on savoir quel bon vent t'amène Uchiwa ?
- Je veux que tu me donnes l'identité de tes derniers acheteurs
- Navré mon gars, mais depuis l'affaire Madara, je ne joue plus les balances. Dit-il avant de se faire plaqué au sol par l'inspecteur de police.
- Il y a beaucoup de choses que tu ne fais plus on dirait. Dit Sasuke, faisant allusion à ses compétences d'antan au combat. Maintenant, tu vas me dire les noms exacts de tes derniers acheteurs. Dit-il en exerçant une forte pression sur son bras. Si vous avez déjà vu des séries-policières, vous de quoi je parle, et sinon, bah tant pis hein.
- Je n'ai qu'un seul nom mec! Je te le le donnerai à une seule condition
t'es pas vraiment en position de force là, rétorqua l'Uchiwa à deux doigts de lui briser le bras droit.
- Ahh, hurla-t-il de douleur, Aka Akatsuki, la personne qui m'a achetée les armes a donné ce nom
Sasuke le relacha alors et entreprit de retourner à sa voiture. Mais tout à coup, une camionnette verte à fleurs roses, se gara juste en face. Sous le regard mi blasé, mi impassible de Sasuke, Rin et sa bande apparurent ensuite.

- Mais qu'est-ce que vous faites là? Demanda le brun à l'intention des nouveaux arrivants.
- C'est moi qui les ai appelé Sasuke, dit Naruto, qui en avait sans doute eu marre du rôle du guetteur qui, guette rien.
- Et puis franchement c'est plutôt nous qui devrions demander ça, non ? Dit Karin, vous l'aurez compris, celle-là a écopé du rôle de celle qui la ramène tout le temps.
Ignorant les dires de la rousse, Sasuke prit de nouveau la parole, cette fois-ci, en s'adressant à son coéquipier.
- Pourquoi t'as fait ça Naruto
- Parce que je te connais, et je savais qu'à tout moment, ça aurait pu dérapé.
- On en reparlera plus tard. Dit-il avec amertume.
- Ok, lança Rin à l'égard de des deux équipiers. Maintenant Sasuke, tu veux bien nous dire pourquoi tu es parti sans nous?
- Parce qu'un gars comme Kizame n'aurait jamais parler à des flics.
- Et qu'est-ce que tu es censé être ?
- L'exception à la règle. Rétorqua-t-il sur une pointe d'ironie.
- Et que t'as-t-il dit au juste ?
- Que la dernière personne à lui avoir acheté des armes, se faisait appeler Akatsuki
- Qui c'est ? Encore une de tes vieilles connaissances ?
- Négatif. je ne sais pas de qui il s'agit, prononça-t-il avant de se diriger vers sa voiture.
- Tout comme tu ne savais pas où trouver Kizame hein ? Hurla Karin. Elle était complètement dépourvue de charisme, c'était un fait.
Hey !!! Attends moi, je te signale que j'ai pas ma voiture et que j'habite à l'autre bout de la ville, s'écria le cousin de la rousse. Il semblerait que le déficit en charisme soit de famille.

A bord de la voiture de Sasuke,

- Sasuke, que comptes-tu faire au juste ?
- Tu veux que je te le dise pour que tu t'empresses d'aller le dire à tout le monde ?
- Non. Écoutes Sasuke, je sais que j'ai pas assuré. Mais si j'ai agit comme ça, c'est parce que je m'inquiétais pour toi. Finit par avouer Naruto tout honteux d'avoir trahi son meilleur ami.
- Je compte rendre une petite visite à quelqu'un au pénitencier pour femmes de Konoha. Répondit Sasuke, qui malgré la trahison de Naruto, savait mieux que quiconque à quel point il était gentil.
- Pourquoi ?
- Tu te souviens qu'un jour, tu m'as demandé si j'étais déjà tombé amoureux ? Demanda-t-il à son partenaire. Celui-ci hocha la tête et il poursuivit. En fait (...) ça m'est déjà arrivé, une fois, et c'était il y a huit ans. Elle s'appelait Sakura Haruno (...) et c'était la femme de mon oncle Madara, le plus grand narcotrafiquant et terroriste que le Japon ait connu. (...) J'étais parfait pour infiltrer son organisation, je venais à peine de sortir de Quantico, personne ne me connaissait, et en plus j'étais de sa famille. En six mois, la quasi totalité du réseau a été démantelé. Mon oncle était mort, et Sakura et moi avions prévu de bâtir un futur ensemble, mais malheureusement, j'ai découvert qu'elle était beaucoup plus mêlée aux sales affaires de  son époux qu'elle ne le prétendait. J'ai fait ce que j'avais à faire, et je l'ai arrêtée. Depuis, elle est censée purger une peine de trente ans ici à Konoha.
- Donc si j'ai bien compris, en vingt-huit ans d'existence, tu tombes amoureux qu'une seule et unique fois, et il faut que ça soit de la femme de ton oncle mafieux ?
- J'y crois pas. C'est tout ce que t'as retenu ?
- Désolé mec, mais t'abuses là. 
- Je sais pas ce qui m'a prit de te raconter ça   

Le lendemain, les double U s'étaient rendus aux pénitencier de Konoha. Les soupçons de l'uchiwa s'étant révélés être vrais, ils se rendaient désormais à Kiri. En effet, leur visite au centre de pénitencier pour femmes, leur avait permis de comprendre quelques événements.
   Il y a exactement huit ans,Sakura a bel et bien était admise en ce lieu pour purger sa peine. Seulement un mois après qu'elle ait fait appel, un autre jury a pris en charge son dossier. Pour son comportement plus qu'exemplaire au sein du pénitencier et parce que le nouveau jury a estimé qu'elle n'avait été qu'une victime de plus de Madara Uchiwa, elle a été acquittée de toutes les charges pesant sur elle, et aussitôt relâchée. D'après la directrice du pénitencier, Tsunade Senju, elle aurait ensuite quitté Konoha pour Kiri, et y avait refait sa vie.

Sasuke était désormais sûr à cent pour-cents que la personne qui voulait sa mort n'était nulle autre que son grand et premier amour de jeunesse, Sakura Haruno.
   C'est donc dans un avion aux couleurs de la ville (rouge et blanc) que Sasuke et Naruto s'envolaient vers de nouveaux horizons.

Kiri, hôpital Haruno, dix sept heures pétantes

- Eh ben, les gens de cette ville doivent vraiment l'adorer ta nana, pour qu'on donne son nom à un si grand hôpital.
- Ce n'est pas ma nana Naruto
- Ok, Ok. On va chacun de notre côté, à la pêche aux infos et on se retrouve ici dans une demi-heure.
- Hn
, répondit le brun avant de s'engouffrer dans l'hôpital.

Il regardait partout autour de lui, à la recherche de la demoiselle aux cheveux roses, mais pour l'instant, on pouvait dire que la chance ne lui souriait pas, on pouvait même dire qu'elle lui faisait une belle grimace. Las de la chercher, il décida de s'adresser aux gens présents, peut-être qu'eux auraient les réponses à ses questions.

- Excusez moi, dit-il à une vieille petite dame ridée
- Oui ? Lui répondit-elle de sa voix fatiguée par le temps.
- Savez vous qui est la directrice des lieux ? Et où je peux la trouver ?
- Un peu que je la connais, comme tout le monde ici d'ailleurs. Elle s'appelle Sakura Haruno, et c'est l'ange gardien de cette ville. Personne ne sait comment, ni pourquoi, mais depuis qu'elle est arrivée, le taux de criminalité de la ville a considérablement baissé, il est quasiment nul. Plus personne ne vit dans la peur, ou alors dans la pauvreté parce qu'elle a changé la vie de chacun  des habitants de cette petite ville. 
- Où se trouve-t-elle en ce moment ?
- Sans doute à l'école primaire de la foudre, c'est là bas qu'est inscrite sa petite.
- Sa petite ?
Demanda Sasuke abasourdi
- Oui, elle a une magnifique petite fille de sept ans. On a jamais vu son père et Sakura n'a d'ailleurs jamais mentionné ce-dernier. Mais il est plus que clair que le père de la petite Sarada ne lui a causé que du tort, et qu'elles s'en sortent très bien à deux.

"On a jamais vu son père (...) elles s'en sortent très bien à deux."

Les mots de la vieille dame n'avait pas cessé de se répéter encore et encore dans sa tête sans qu'il ne puisse y faire quoique ce soit. Sakura, l'amour de sa vie avait eu une fille, qui était à tous les coups la sienne et lui n'avait jamais été au courant de quoique ce soit. Il se sentait pathétique, il bouillonnait de l'intérieur, il était en colère contre la terre entière. Il sentait son cœur cogner contre sa cage thoracique, sa respiration se faisait de plus en plus difficile, son cerveau allait imploser. Alors dans un dernier élan de rage, il appuya sur l'accélérateur, grilla un, deux, trois, puis quatre feux, mais n'en avait rien à cirer, il devait la voir, elle lui devait des explications, et elle allait les lui donner pas plus tard qu'aujourd'hui.
Il se gara en trombe sur le parking de l'école primaire, et dévala à toute vitesse le chemin qui menait à l'entrée. Mais alors qu'il allait entrer, il se stoppa net, il avait désormais l'impression d'entendre sous l'eau, tous les sons autour étaient désormais bien lointains. Il venait de recevoir une grosse bouffée d'air frais, il la voyait, il revoyait enfin.
   Le temps n'avait absolument rien changé à ses traits d'il y a huit ans,  son visage était toujours aussi fin, ses yeux toujours aussi étincelants, et sa chevelure rosâtre toujours aussi soyeuse. Cela pouvait paraître ridicule, mais pourtant, les faits étaient bien là, Sasuke venait de retomber à nouveau de la jeune femme en à peine une fraction de seconde.
   Ayant toujours préféré l'action à l'inaction, il s'avança enfin de la rose, et franchement, il était temps.

- Sakura. A l'entente de son nom, plus particulièrement de cette voix, celle-ci, le regard auparavant perdu dans l'espace, arborait désormais une expression dure. Cette voix, elle la reconnaîtrait entre dix mille, il s'agissait bien de lui.
- Qu'est ce que tu fais là ? Dit-elle en tournant légèrement la tête vers lui d'une grâce dont elle seule avait la recette.
Ne fais pas comme si tu ne le savais pas Sakura
Il avait une façon si spéciale de prononcer son prénom qu'à chaque fois, elle en était déconcertée. Mais n'allait surtout pas vous méprendre, cela n'allait pas plus loin.
Je ne fais pas comme si, je ne sais pas. Trancha-t-elle de façon frigorifiante. L'atmosphère avait littéralement chuté de dix degrés. La tension était palpable.
-   J'avais le droit de savoir.
-    Non, sans blague, mais quelle audace tu as !?
-    J'aurai prit soin d'elle
-    Comme tu as su si bien prendre soin de moi à l'époque
-    Sakura...
-    Sakura quoi Sasuke ? Tu t'attendais vraiment à ce que je te dise "Hey salut, tu m'as mise en prison ,mais c'est pas grave, fondons la famille parfaite dont tu as toujours rêvé"
-   Non, j'aurais élevé Sarada dans un milieu sain, loin de toi, et de toute ta malveillance
-    Ma malveillance ? Pardon ? Il est plus qu'évident que tu es la dernière personne apte à élever un enfant, et encore moins à le protéger. T'arrives déjà pas à te protéger toi-même
-    Puisque tu en parles, ose dire que ce n'est pas toi la responsable de cette attaque
-     Ne t'accordes pas l'importance que tu n'as pas. Tu ne vaux même pas la peine que je te tue, je préfère de loin laisser ça à la racaille konohamienne

       Ils n'avaient même pas remarqué qu'ils étaient entrain de se donner en spectacle dans la cour de la petite école, et tout ça sous le regard attentif des autres mamans à l'affût des moindres ragots. Mais en dehors des commères, il y avait aussi les enfants, une enfant, une toute petite enfant de sept ans restée à l'écart de la scène, sans pour autant en louper une seule miette.
        Pendant que tous étaient captivés par la scène de drama qu'offrait Sakura et Sasuke, une personne tapie dans l'ombre décida de passer à l'action. Sa tenue sombre l'aidant à complètement se fondre dans le décor, il se faufila jusqu'à la gamine aux cheveux bruns, posa sa grande main sur sa bouche, la souleva, et l'emmena loin de ses parents.
Pas de chance pour lui, cette petite n'était pas la fille de Sasuke et Sakura pour rien. Elle lui mordit la paume aussi fort qu'elle put et cria de toutes ses forces.
- Maman !!!!! Hurla-t-elle. 
Son cri fut strident, tellement que ses parents oublièrent leurs querelles et se mirent  courir à toute allure dans sa direction. Malheureusement, il était trop tard, le kidnappeur avait déjà atteint sa camionnette et s'était évaporé dans une avenue sombre de Kiri.

Au commissariat de Kiri,

Sakura était inerte de puis près de deux heures, elle n'avait ni crié, ni pleuré, elle était juste restée statique. A l'inverse Sasuke, elle était calme, très calme, un peu trop d'ailleurs, vous savez tous  ce qu'on dit au sujet du calme d'avant la tempête pas vrai ? Et bien abritez vous bien, parce que la tempête Haruno n'allait pas tarder à se déchaîner.
Cela faisait presque deux heures qu'ils étaient tous là ( Saku, Sasuke et Naruto), et un jeune stagiaire à l'accueil ne voulait toujours pas les laisser déposer une plainte, il leur avait servi une montagne de paperasse à remplir et Sakura commençait à voir rouge.
Elle se leva, puis d'une démarche énervée et assurée, elle se dirigea vers le bureau du commissaire. Un homme ni jeune, ni vieux à la peau colorée, nommé Darui.
le commissaire ne peut pas vous recevoir sans rendez-vous, dit une jeune femme blonde à lunettes rectangulaires, en se positionnant juste en face d'elle.
-  Un rendez-vous? Je paie ton salaire trésor, alors bouge tout de suite de mon chemin si tu veux pouvoir continuer à en bénéficier.
Dit-elle avec un regard dix fois plus glaçants que ceux qu'elle avait adressé au ténébreux auparavant.
Une fois Sakura dans le bureau du commissaire, Naruto en profita pour poser à son ami la question qui lui titillait l'esprit depuis qu'il avait prit connaissance des faits.
- Sasuke, comment peux-tu être sûr que cette petite est bien de toi ?
- Madara ne pouvait pas avoir d'enfant. Donc c'est forcément moi son père.
- Qui te dis qu'elle n'a pas couché avec d'autres gars?
-Mon instinct, il me hurle que Sarada est ma fille et plus vite on l'aura retrouver, plus vite nous pourrons rattraper le temps que nous avons perdu.

Au même moment, Sakura sortit du bureau du commissaire. Sans un regard pour eux, elle se dirigea vers la sortie, avec un Sasuke largué sur ses talons.

- Sakura!! Cria le brun. Où vas tu ?
- Chercher ma fille c'est pourtant évident, non ?
- Je viens avec toi, Sarada est aussi ma fille
Ses mots eurent l'effet d'une bombe dans l'esprit de la jeune femme.
- Comment peux-tu être aussi culotté ? À peine tu reviens que ma fille se fait kidnapper.
- Tu sais bien que ça n'est en rien de ma faute. Et plutôt que de rejeter la faute sur moi, si tu me disais dans quelles affaires louches tu t'es encore embarquée, entraînant au passage Sarada. Cracha Sasuke irrité.
Il eut à peine fini sa phrase que la paume de main de Sakura s'abattit violemment sur sa joue droite. Il n'en revenait pas, jamais auparavant elle ne l'avait giflé.
- Que les choses soient bien claires Sasuke, je ne te laisserai pas débarquer dans ma vie, comme un fleur, et me dire que je suis une mauvaise mère, je ne t'en donne pas le droit.
- Très bien. Mais saches que je ne te laisserai pas non plus m'éloigner de ma fille encore une fois.
- Ta fille ? Sais-tu au moins le nombre de responsabilités que ces simples mots peuvent engendrer ?
- Je ne le sais peut-être pas encore, mais j'apprendrai, et je serai un père pour elle. Ça n'est ni le moment, ni l'endroit approprié pour régler nos différends, alors je te propose de les mettre de côté juste le temps de retrouver Sarada.
- Laisses moi faire les choses à ma façon.
- A ta façon ? Tu comptes les tuer ?
- J'espère ne pas avoir à en arriver jusque là.
Elle monta ensuite à bord de sa luxueuse voiture, et attacha sa ceinture juste avant d'être rejoint par Sasuke.
- T'aurais pu prendre ta voiture, dit-elle surprise.
- Tu crois peut-être qu'être à bord d'une voiture que tu vas conduire m'enchante ?
- Mais vas-y, fais toi plaisir et descends

Avant même que Sasuke n'ait eu le temps de répliquer, une troisième personne aux cheveux blonds, et aux yeux bleus s'invita dans la voiture de Sakura, et mit fin une bonne fois pour toute à leurs enfantillages.
Il se trouvait désormais en chemin vers les bas-fonds de Kiri.
- On a peut-être droit à quelques explications, non ? Dit Naruto curieux de savoir où ils se rendaient, et pourquoi ?
- Au cas où vous ne l'aurez toujours pas compris, ce n'est pas moi qui ait essayé de tuer Sasuke, je ne sais pas encore qui c'est, mais une chose est sûre, c'est qu'il en après toi,
dit-elle en dévisageant Sasuke. Elle reposa ensuite ses yeux sur la route et continua. Et après la petite scène qu'il a faite, même le dernier des idiots a pu comprendre qu'il avait un lien de parenté avec elle, donc s'en est prit à elle pour l'atteindre.
- Et pourquoi, on se rend dans ce quartier lugubre ?
Demanda Naruto apeuré, en descendant de la voiture.
- Pour pêcher le maximum d'infos, et rien de mieux que le quartier de la drogue pour ça. Répondit à nouveau Sakura.
- le quartier de la drogue ? Tiqua Sasuke. Je croyais que la criminalité avait disparu.
- C'est le cas. La drogue, plus particulièrement la marijuana utilisée à bon escient possède des vertus médicinales. Et tout ce qui est produit en ces lieux, n'est revendu qu'à l'armée, et aux laboratoires pour faire évoluer la science.

Les deux flics buvaient littéralement les paroles de Sakura, et étaient stupéfaits de constater tout ce qu'elle avait accompli.
- Avec quoi tu as financé tout ça, demanda Sasuke, parce que c'était bien beau tout ça, mais ce qui l'était moins, c'était la provenance de tout cet argent.
- Et bien pour ça, tu peux dire merci à Madara. Car quand je suis sortie de prison, étant son épouse, j'ai hérité de la moitié de ses biens, l'autre moitié a été récupéré par la brigade des stups.
- Et comme tu avais l'argent, tu n'as pas eu de mal à passer aux commandes, et récupérer l'Empire de Madara. 
- Je n'ai pas récupéré son empire, je l'ai entièrement transformé, il n'a désormais plus rien avoir avec ce qu'il était avant. Et la raison pour laquelle nous sommes ici, c'est que les quelques membres encore vivants de l'Akatsuki se trouvent ici même. Dit-elle, avant de s'enfoncer un peu plus dans la pénombre. 
Plus ils enfonçaient, plus la tension se faisait sentir. Après des dizaines et des dizaines de virages, ils aperçurent enfin une silhouette.

- Ça faisait longtemps, que tune nous avait pas fait l'honneur de ta visite. Dit l'homme en question. 

- C'est sans doute parce que jusqu'à aujourd'hui, vous aviez respectez mes ordres.
- Je ne vois pas ce qui a changé
- Vraiment ? Alors quand je dis "ne me mettez pas de bâtons dans les roues et restez loin de moi et vous vivrez vieux", vous, vous comprenez "approchez vous et kidnappez ma fille ?"
- Je ne vois pas de quoi tu parles

Avant même que Sakura ne puisse répliquer, Sasuke lui envoya son poing dans la figure, et il s'étala disgracieusement au sol. Il perdit aussitôt connaissance. Quand il revint enfin à lui, il était attaché à une chaise en métal, dans une pièce sombre.
- Détachez moi, ordonna-t-il en s'agitant.
- Tout doux Kakuzu. T'es vraiment pas en position de force alors je serai toi et je parlerai. Dit Sasuke, il semblerait que ce soit lui qui ait pris la relève.
- Tu peux toujours courir gamin
, je ne dirai rien, rétorqua-t-il avant que Sasuke ne lui envoie une fois de plus, son poing dans la figure.
-Écoutes j'ai déjà testé ma patience et elle ne marche pas il vaudrait mieux pour toi que tu commences à parler. Alors je te le demande encore une fois, Dis moi qui est derrière tout ça !!! Gronda Sasuke
- Ta mère , lui cracha Kakuzu. Sasuke allait de nouveau lui envoyer son point, mais Sakura l'en empêcha.
- Je vais prendre le relais. Dit-elle en s'adressant à Sasuke. Elle se tourna ensuite vers leur prisonnier et lui montra sa trouvaille, une perceuse. Je ne sais pas si tu t'en souviens Kakuzu, mais à l'époque où j'ai épousé Madara, tu m'as dit que je ne pouvais être aimée de tout le monde, (...) et tu avais totalement raison. Ce jour-là, je t'ai répondu que je n'allais plus chercher d'être une personne que tout le monde aime, mais plutôt une personne que tout le monde craindrait.
Kakuzu resta silencieux. D'un coup de pied, Sakura fit basculer sa chaise en arrière, ce qui lui arracha un cri.
T'es devenue complètement folle! Hurla-t-il apeuré
 Non, je ne deviens pas folle, je suis juste une folle qui connait parfois des moments de lucidité, dit-elle en se penchant vers lui, et en approchant la perceuse de son visage. Es-tu vraiment prêt à voir jusqu'où je peux aller ?
-Non arrête, arrête, je vais tout vous dire. Souffla-t-il alors que la perceuse ne se trouvait plus qu'à un millimètre de sa joue.
- Je suis toute ouïe, dit-elle en éteignant l'appareil
- Je ne connais pas son nom, tout ce que sais, c'est qu'il veut se venger de la gueule d'ange là-bas, fit-il allusion à Sasuke
- Tu ne nous apprends pas grand chose tu sais, rétorqua Sakura à de doigts de lui faire un trou dans la joue.
- Je je j'ai son numéro de téléphone, dans, dans mon portable. Finit-il par dire.
- Il est où ton portable ? 
- Dans ma poche.
Une fois le téléphone en main
, Sakura composa le fameux numéro. Le propriétaire décrocha aussitôt.
- Sakura Haruno, dit-il d'une voix brouillée. Je savais que tu me trouverais bien assez vite, finalement, tu n'es pas la femme de Madara Uchiwa, pour rien.
- Où est ma fille ?
Demanda-t-elle pressée.
- Du calme du calme Sakura, ta fille est avec moi, et je m'occupe parfaitement bien d'elle.
- Qu'est-ce que tu veux ?
- C'est pourtant évident ça, je veux venger la mort de mon maître. Il est mort par votre faute, et vous devez payer pour sa mort.
- D'accord, relâches la, et prends moi à sa place

En voilà une bonne idée. Rejoins moi demain à minuit au quartier ****. Viens seule. Et seulement à ce moment, je déciderai si je laisse partir ta fille ou non. Dis à ton amoureux de ne pas venir, je m'occuperai de lui un peu plus tard.
Puis la personne raccrocha. Impossible de dire s'il s'agissait d'un homme ou d'une femme. Elle était de retour à la case départ, sans aucune issue possible.
- Qu'a-t-il dit ? Demanda Sasuke impatient.
- Il dit qu'il nous recontactera bientôt, et qu'on procédera à un échange, répondit Sakura du tic au tac, ce qui n'échappa pas à l'Uchiwa, elle mentait, il en était sûr.
- Que veut-il en échange ?
- Je l'ignore, il nous le dira sûrement au prochain coup de fil
, lâcha Sakura en espérant que les deux autres flics à ses côtés mordraient à l'hameçon.

    Plus tard dans la soirée, ils avaient convenu de tous passer la nuit chez Sakura. Sasuke et Naruto occupaient des chambres d'amis, et Sakura la sienne. Elle n'avait pas fermé l'oeil depuis, et attendait avec impatience qu'il soit minuit moins le quart. Elle avait été dans la chambre des garçons et avaient pu constater qu'ils dormaient tous deux à poings fermés. Vêtue d'un jean et d'un sweat à capuche noirs, elle sortit de chez elle en toute discrétion. Arrivée à sa voiture, elle commença à conduire vers le lieu de rendez-vous. Ce qu'elle ne savait pas c'est qu'une personne s'était glissée dans sa voiture une heure avant elle et y était toujours. Couché sur la banquette arrière, Sasuke resta silencieux, et constata pour son plus grand malheur que Sakura leur avait menti.
Au bout d'une dizaine de minutes, elle était arrivée à destination. Elle était désormais garée devant un chalet abandonné. Elle posa son front contre le volant de sa voiture et souffla un bon coup.
- Que comptes tu faire Sakura ? Dis Sasuke à l'arrière, la prenant totalement au dépourvu.
- Je compte faire ce que n'importe quelle mère ferait. Répondit-elle sur un ton neutre et extrêmement calme. A ce moment là, Sasuke se dit que le terme Self-Control avait été inventé spécialement pour elle. Parce que Sarada est la plus belle chose qui me soit arrivée, elle est sans doute aussi la seule et unique raison pour laquelle j'ai cessé de regretter ce qui s'est passé entre nous. (...) Ma raison de vivre, et ma raison de mourir.
- Bonne chance Sakura, dit-il en voyant qu'elle sortait du véhicule.
- Garde tes encouragements pour toi, rétorqua-t-elle en claquant la portière.
Il laissa s'écouler une petite minute avant de descendre à son tour de la voiture et emprunter le même chemin que Sakura. Celle-ci se trouvait désormais à l'intérieur du petit habitacle. Elle faisait de son mieux pour ne pas avoir peur, mais difficile de ne pas céder à la panique dans un tel lieu. C'est à peine si elle pouvait voir là où elle mettait les pieds. Cet endroit transpirait le danger, et à chaque pas qu'elle faisait Sakura avait de moins en moins peur, car elle devait être forte pour sa fille.
Elle gravit les escaliers pour se rendre au premier étage, et c'est là qu'elle fut frappée par l'évidence. Un portrait d'elle et de Madara était accroché contre un mur dans le couloir. Ce chalet appartenait à Madara, ils y étaient venus au tout début de leur mariage. Et les seuls à en connaître l'existence étaient Madara et elle.

La présence de ce portrait, dans cet endroit précis, ne faisait que la conforter dans cette idée, la personne derrière tout ceci était Madara Uchiwa. Ce portrait avait été de loin l'un de ses préférés,  il aurait carrément pu donner toute sa fortune, non n'exagérons pas trop non plus, la moitié de sa fortune pour lui.
  Donc pour revenir au présent, Sakura venait de reconstituer le puzzle, tout était clair, et si Madara avait orchestré tout ceci, il est plus qu'évident qu'il ne laisserait pas partir Sarada aussi gentiment, il était même fort probable qu'aucune d'entre elles ne sortent vivantes de ce chalet.
   

  Du côté de Sasuke, rien de particulier, c'était le calme plat, s'en était presque frustrant. Soudain, son téléphone vibra dans sa poche, il s'agissait de Naruto. Dès qu'il décrocha, celui-ci s'empressa de lui faire part de ses nouvelles découvertes.
D'après lui, l'équipe de Rin, aurait continué les investigations après qu'ils soient partis de Konoha. Des pistes les auraient menés à l'hypothèse que Madara Uchiwa était encore en vie. Et après exhumation, sa tombe aurait été retrouvée vide.
Soudain, il fut pris de doutes. Quelque chose ne collait pas, quelle sorte de preuve aurait pu les conduire aussi vite à une telle information. Ça ne faisait même pas vingt-quatre heures qu'ils étaient partis. Quelque chose de louche était entrain de se tramer et s'il n'agissait pas vite, il allait perdre la seule famille  qui'il ait jamais vraiment eu, alors qu'il venait juste de la retrouver.
   A peine il eut le temps de mettre un plan d'attaque en place, deux voitures se garèrent devant le chalet. Sakura était toute seule à l'intérieur, et à leur merci.
Mais alors qu'il réfléchissait, des policiers arrivèrent. Il vit ensuite Rin et son équipe.
On lui expliqua ensuite que dès le début, la police avait une taupe infiltrée depuis huit ans dans le gang, quelqu'un que le ténébreux ne connaissait que trop bien, j'ai nommé Obito Uchiwa. * Je suis choquée 😮*.

En parlant de celui-ci, il se trouvait désormais en face d'une personne certaine personne aux cheveux roses.
- Où est Madara ? Je sais que ce n'est pas qui a organisé tout ça Obito
- Je serai toi et  je n'en serai pas si sûre Sakura
- Forte heureusement, tu n'es pas moi, maintenant, fais moi le plaisir de me dire où est ma fille ?

   Sur le point de répondre, Obito se fit couper la parole par la personne que sans doute le mode s'attendait à voir, ..... *Suspens* J'ai nommé .... Ma ... Grand mère.... Nan je déconne, Madara Uchiwa, dam dam, je suis sûre que vous ne vous y attendiez pas.

- C'est bon Obito, tu sais qu'elle a compris, alors cesses de te donner en spectacle, dit-il. Comme on se retrouve Sakura, dit l'homme à la canne, parce que oui, là, il est plus tout jeune.
- Où est ma fille Madara ? Demanda Sakura de plus en plus impatiente.
- Ta fille, ta fille, parlons-en puisque tu insistes. Comment as-tu pu me faire ça ?
Comment toi tu as pu me faire porter le chapeau pour tous tes crimes ? Tu prétendais m'aimer non ?
Arrêtes un peu de jouer la victime, ce rôle ne te va vraiment pas. Tu as fait quoi ? Trois semaines en prison ?
- Tu sais quoi ? Tu as parfaitement raison, je refuse d'être la victime à nouveau. Je refuse tout simplement que tu te joues de moi à nouveau.
- Il n'y a pas à dire Sakura, tu as le diable en toi, et ça m'a toujours beaucoup plu
- Cesses un peu de plaisanter, et dis moi où se trouve ma fille !
- Bien, suis moi.

- Écoutes Madara, je ferai tout ce que, mais tu dois d'abord me laisser mettre ma fille en sécurité
 - Elle est déjà en sécurité , et je crois d'ailleurs t'avoir fait assez de fleurs comme ça. Maintenant Sakura, si tu veux que ta fille reste en vie, il va falloir que tu obéisses.

Madara  ordonna ensuite à Sakura de le suivre jusqu'à sa voiture, mais alors qu'elle allait s'exécuter, un des hommes de celui-ci resté à l'extérieur l'informa du fait qu'il y avait des policiers qui les encerclaient.
Fou de rage, Madara attrapa Sakura par les cheveux.
- Est-ce si compliqué d'écouter ce qu'on te dit ? Lui hurla-t-il
- Je ne sais pas d'où il vienne, tenta de s'expliquer Sakura avant de se faire violemment jeter au sol
- C'est ta fille qui en paiera les conséquences alors
- Non, non, je t'en supplie, je ferai tout ce que tu voudras
, supplia-t-elle en pleurant
- Maître, dit le sous-fifre de Madara, jusque là silencieux. La petite n'a rien à voir dans tout ceci, elle ne mérite ps ça, épargnez là, implora à son tour Obito
- Tu es pathétique Obito, je l'ai toujours su. Tu es beaucoup trop... Argh. Se plaignit Madara. Il venait de recevoir une balle à l'épaule. 
- Butez moi tous ces satanés flics, dit-il en colère. La fusillade débuta et Sakura fut emmenée de force par Sasuke à l'abris des coups de feu.  
- Lâches-moi tout de suite, ordonna-t-elle à son sauveur
- Rester ici est beaucoup trop dangereux,
- Il est le seul à savoir où est Sarada ?

- Elle est en sécurité à l'extérieur avec des policiers.
Après avoir lancé un regard gratifiant à Sasuke, Sakura ramassa une arme tombée au sol et se dirigea vers la sortie impatiente de rejoindre sa fille. Elle avait retiré le cran de sûreté et tenait son arme droit devant elle * comme une pro quoi, genre elle a fait ça toute sa vie *. Elle avançait en rasant les murs de façon à ne pas se  faire repérer. Alors qu'elle était presque arrivée à la sortie, elle vit Naruto à terre, il avait reçu une balle dans l'abdomen et se vidait de son sang * vous devez sans doute être en train de vous dire que j'ai u problème avec cette partie du corps, si c'est le cas, vous avez raison... depuis toujours je rêve d'un ventre plat, mais au lieu de ça, j'ai une petite bosse en guise de ventre pas du tout jolie XD... Bon aller, la suite *, au milieu de tous ces coups de feu. Elle était médecin, elle avait aussi prêté le serment de sauver des vies, elle ne pouvait tout simplement pas le laisser. Elle se rendit à ses côtés, passa son bras sur ses épaules, et l'aida à aller vers la sortie. Elle le laissa aux mains de soignants présents à l'extérieur. La quasi totalité des policiers étaient ressortis, et les hommes de Madara avaient été appréhendés, mais aucune trace de Sasuke. Alors qu'elle allait rejoindre sa fille, une explosion se fit entendre, le bruit provenait du premier étage. Comme poussée par son instinct Sakura retourna à l'intérieur, chercher Sasuke. Les flammes commençaient petit à petit à dévorer le vieux chalet en bois.

  Elle s'enfonçait encore et encore dans les flammes à la recherche de cet homme qu'elle était pourtant censé détester du plus profond de son âme.
  Au bout de quelques minutes, elle finit par le voir. Il était là, coincé sous un morceau de bos provenant du plafond, il attendait patiemment la mort.

- Sasuke, s'écria-t-elle e, accourant à son chevet.
- Sakura ? Mais qu'est-ce que tu fais-là ?
- J'allais sortir quand l'explosion a eu lieu et a bloqué la sortie, mentit-elle
- Le chalet ne va pas tarder à s'effondrer, et ce morceau de bois est beaucoup trop lourd pour que tu le dégages. Alors tu ferais mieux de t'en aller et chercher une autre issue. Conclut-il en toussant
- Tu ferais mieux de ne pas parler, et de garder tes forces.
Elle se mit à regarder autour d'elle, à la recherche d'un objet quelconque pouvant l'aider à déplacer le morceau de bois, mais rien. Elle soupira, puis Sasuke lui dit :
Tu ne m'es d'aucune utilité Sakura, et moi non plus je ne te suis pas utile,alors dis moi la vérité Sakura. Dis moi pourquoi tu es là ?
- Je te l'ai déjà dit
- Et toi comme moi savons parfaitement que c'était un mensonge

- Qu'est-ce que tu veux que je te dise Sasuke ? S'énerva-t-elle, avant de passer aux aveux. Qu'au fond, une partie de moi n'est pas prête à te laisser mourir ? Que quoique je fasse, rien ne t'efface, je n'arrive pas à te sortir de mon esprit, c'est ça que tu veux ?
- Oui, je voulais l'entendre (...)quitte à mourir calciné, autant se dire ce qu'on a sur le cœur non ?
- Tu te crois drôle ? On est sur le point d'y passer, et Sarada pourrait se retrouver sans -parents, et c'est maintenant que monsieur décide de faire de l'humour ?
- Avec toi c'est jamais le moment de toute façon
- Arrête de p...
- Comme c'est touchant, mon neveu et ma femme en pleine querelle amoureuse, les interrompit Madara * je l'avais oublié celui là 😮*
- Je ne suis pas ta femme Madara, rétorqua méchamment Sakura, les yeux pleins de haine
- Et moi, sûrement pas de ta famille, dit Sasuke dans le même état que Sakura
- Peu importe, mais c'est tout de même moi qui vais mettre fin à vos jours, et ça, vous ne pourrez pas le nier. Dit-il en brandissant son revolver en direction de nos deux amoureux

 * Oh la la, j'ai presque envie que ce ne soit pas un os pour ne vous dire la suite dans un autre chapitre qui sortira dans un an XD*

Il se mit à rire tel un méchant digne des plus belles fictions jamais rencontrées * en même temps, c'est ce qu'il est 😏*.
  Pendant ce temps, les flammes gagnaient de plus en plus en intensité, absolument tout prenait feu, plus haut, au niveau de la tuyauterie, les tuyaux déjà bien usés le temps n'étaient désormais plus soutenus que par une mince couche de bois. Mais quand les flammes l'avalèrent, telles des gouttes de pluie, les morceaux de la tuyauterie se mirent-à tomber en rafale.
L'un d'entre, un plutôt mince, tombait à la verticale. Il finit sa course en plein dans la tête de Madara. Son extrémité fine et tranchante lui transperça la chaire, et se stoppa dans son larynx, faisant au passage voler sa sa cervelle en éclat * Si jamais il en a eu une*.

- Waouh, dit Sakura brisant le silence, j'aurais jamais imaginé une meilleure fin
- Ça tu l'as dit, rigola-t-il. Mais, reprit-il, avant que l'un de nous ne finisse comme ça, à mon tour de te dire ce que j'ai sur le cœur dit-il avant de marquer une pause, puis de reprendre. Pardonnes moi Sakura
- Tais-toi et économises tes forces
- Non, écoute moi je t'en prie. Je me suis comporté comme un idiot.  Je ne te demanderai jamais assez pardon pour ce que je t'ai fait, je ne m'attends d'ailleurs même pas à ce que tu me pardonnes, mais, je veux juste partir en sachant que je te l'aurais avoué(...) J'ai commis une belle centaine d'erreurs dans ma vie, connu des centaines de femmes, mais ce feu d'artifices dans mon cœur, aucune après ou avant toi n'a su l'allumer. (...) Sans savoir si c'était bien ou mal, (...)  mortel ou éternel, je t'aimais (...) Me fichant que ce soit permis ou prohibé, je suis tombé follement amoureux de toi. Ignorant où ça nous mènerai, j'ai pris un aller simple vers un horizon totalement inconnu à tes côtés. (...) Avant même que je ne m'en rende compte, tu es devenue ma raison de vivre et en même temps ma raison de mourir. Te rencontrer toi, a sans doute été la seule chose que j'ai bien faite, ça a été la plus belle expérience que j'ai jamais vécu. Pour toujours, et à jamais, je t'aime Sakura Haruno, je t'aime...

- Non, ne dis plus rien, le coupa-t-elle, je te pardonne, il n'y a pas d'erreurs, aucune. La tournure des choses que nous provoquons, peu importe qu'elle soit plaisante, est nécessaire pour apprendre ce que nous devons apprendre, vivre ce que nous devons vivre, et par-dessus tout apprécier les choses et les personnes à leur juste valeur. Je ne regrette absolument rien de tout ce qui s'est passé, si c'était à refaire, je referai exactement la même chose, je t'aime Sasuke, et je t'aimerai jusqu'à ce que mon cœur cesse de battre

Ils s'embrassèrent ardemment au milieu de toutes ces flammes, l'air devenait irrespirable, mais quelle importance quand on est aux côtés de la personne qu'on aime ? Seules celles et ceux qui sont  déjà rencontrer leur moitié peuvent le comprendre.


Ils se retrouvèrent vite prisonniers sous des morceaux du plafond. Ils toussaient, s'étouffaient, mais par dessus tout, s'aimaient. La fumée gagnait leurs poumons et peu à peu, ils s'endormirent, pour ne plus se réveiller avant fort longtemps.

Nombreux sont se représentent le bonheur comme une belle fin heureuse où deux amoureux finissent ensemble, et vivent heureux pour toujours, mais leur histoire n'aura pas connu une fin de ce genre-là, ni de celles qu'on peut qualifier de fin triste. Elle aura juste été à leur image, complexe, sans vraiment tuer la simplicité, passionnée sans en faire trop et magique sans top vous faire rêver. Ainsi aura été leur histoire, l'histoire de Sakura et de Sasuke, deux âmes qui se sont trouvées pour se compléter et ne plus jamais se quitter, même pas dans l'au delà.

Konoha, Célestial Light, neuf heures, une semaine après l'incident

Un policier blond portait un toast.

- La famille n'est pas toujours une question de sang, ce sont les personnes qui qui nous accompagnent tout au long de nos vies, nous veulent dans la leur et nous aiment pour ce que nous représentons...
 *Sonnerie de téléphone*
- Désolé Naruto, c'est le mien, dit une jeune femme dans l'assemblée. C'est Sarada, dit elle avant de décrocher.  Allô (...) ma puce? (...) Quoi, mais pourquoi ? (...) Bien répondu trésor(...) Ah elle m'entend ? (...)  Ok, on arrive. Elle se tourna vers son mari et annonça avec un sourire maladroit. Sasuke, on doit aller à l'école de Sarada
- Pour quoi encore cette fois-ci ? Demanda ledit Sasuke
- Sa prof l'a pointé avec une règle et a dit je cite " Au bout de cette règle se trouve  une idiote. " Et elle a répondu " Quel bout exactement ?"
- Et mon toast alors ? dit le blond de tout à l'heure.
- Désolée Naruto, une autre fois d'accord dit Sakura
- Et puis il est trop tôt pour boire, rajouta Sasuke.
- Tss, c'est toujours la même chose avec vous
- C'est bien ta fille tiens, répondit Sasuke pour revenir à la convocation de leur fille, ignorant totalement la plainte de l'Uzumaki
- Qu'est ce que c'est censé vouloir dire au juste ? Je ne l'ai pas faite toute seule à ce que je sache. Répondit Sakura, alors qu'ils se dirigeaient vers la sortie. C'était la même histoire depuis que les pompiers les avaient sortis des décombres, ils se disputaient encore et encore. Enfin c'est "l'amour fou" comme on dit. Sasuke et Sakura s'étaient jurés de rester ensemble, pour le meilleur, mais surtout pour le pire, si vous voyez ce que je veux dire



Fin


Voilà l'os pour ton concours 

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