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Le Début d'Une Vie

Le Seigneur Celeborn, arbre d'argent, étudiait le ciel de l'Eregion d'un air songeur. Il tenait en main un parchemin sur lequel, il inscrivait son compte rendu. Dans un coin de la feuille, il avait annoté la date d'aujourd'hui : 01 Mars 1326 du 2e Âge. Il continuait d'écrire sur son parchemin, décrivant le ciel : une centaine d'étoiles défilaient à vive allure dans le ciel nocturne du printemps comme si elles s'étaient engagées dans une course effrénée. Il entendit soudainement des pas dans son dos et il se retourna.

Le Seigneur Celeborn sourit en reconnaissant un visage familier. Elendil, ami d'étoile, un de ses plus fidèles amis avec qui il avait vécu maintes batailles : de l'honteuse Première Massacre Fratricide opposant les Noldor de Fëanor aux Teleri d'Alqualondë à la Guerre de la Grande Colère. Ils avaient tout vécu ensemble. Une silhouette apparut au côté d'Elendil, une Elfe. Elle tenait dans ses bras un nouveau-né. Enfin une. Abandonnant son occupation, il s'approcha du visage du jeune nourrisson. Elle ressemblait tant à sa mère : une chevelure aussi sombre que les ténèbres de la nuit et un teint aussi pur que la lumière des étoiles. Elle avait hérité les yeux d'un noir d'encre de son père où le Seigneur Celeborn crut entrevoir l'éclat de la lumière des étoiles du soir dans ceux-ci.

- Quel est son prénom ?

- Elwing.

Naturellement. Pluie d'étoile. Elendil avait dû étudier le ciel comme il l'avait lui-même fait. Un bruissement de tissu se fit entendre. Elendil et sa femme s'inclinèrent en voyant l'épouse du Seigneur Celeborn, Dame Galadriel, jeune fille couronnée d'une guirlande joyeuse, fit son entrée.

Dame Galadriel s'approcha à son tour de la jeune fille, caressant son visage, souriant aux nouveaux parents. Une Elfe se détacha alors de son sillage. C'était une adolescente, elle était à peine âgée de 202 ans depuis le 12 Janvier de cette année. Elle était assez belle pour une Elfe avec sa chevelure claire, typique des Elfes Vanyar. Elle possédait de grands yeux d'un bleu aussi pur que celui du saphir et elle avait un teint aussi blanc que de la neige. Elle se pencha au-dessus d'Elwing.

- J'ai hâte qu'elle sache parler pour que je puisse lui apprendre à lire ! Dit l'adolescente.

- Patience, Elenna (vers les étoiles), rit la femme d'Elendil. Chaque chose en son temps. D'ailleurs, où est ton père, Fëanor (l'esprit du feu) ?

Elenna ne descendait pas du tristemment célèbre Fëanor, mais son père était aussi noble et valeureux que lui. Pour unique réponse, la jeune Elfe haussa les épaules ignorant où son père pouvait se trouver à cet instant même. Elle était bien trop intéressée par la jeune nourrisson qui dormait paisiblement dans les bras de la femme d'Elendil.

- Tu deviendras mon amie, s'exclama-t-elle. J'en suis sûr !

Sur ces mots, la jeune Elfe partit lorsqu'elle entendit la voix de son père l'appeler au loin. Elendil tourna son regard vers direction le père d'Elenna, celui-ci était accompagné de sa femme et de ses deux fils qui étaient jumeaux. Ils saluèrent de loin Elendil et sa femme tandis que leur fille les rejoignit. Ils s'éclipsaient aussi vite qu'ils étaient venus.

- À la lecture des étoiles, dit Dame Galadriel en levant ses yeux au ciel. Ils lui promettent la plus noble et la plus heureuse des destinées. Elle aura une longue et heureuse vie.

* An 1697 du 2e Âge *

- Par les Hauts Valars...

Elendil, le visage pâle, regardait le corps de Celebrimbor, le célèbre forgeron des dix-neuf anneaux de pouvoir dont trois anneaux pour les Rois Elfes sous le ciel, sept pour les Seigneurs Nains dans leur demeure de pierres et neuf pour les Hommes destinés au trépas. Le corps de son vieil ami pendait vulgairement sur la pique d'un Orque à qui Elendil lui flanquerait bien une flèche en pleine poire : il utilisait le cadavre de son ami comme étendard.

- Ada ?

Il se retourna et vit sa fille unique, Elwing, l'observer d'un air inquiet. Elle était âgée de 371 ans et elle commençait doucement à devenir une femme. Il aurait aimé qu'il devienne une femme dans de meilleures conditions que dans la guerre et dans la désolation. Il aurait également aimé que sa femme la voit devenir une femme, mais elle n'était plus. Elle avait été tuée dans un raid d'Orques et il n'avait pas pu la sauver.

- Où est Nana ?

Elendil contint ses larmes avec peine. Sa fille devina rapidement la cause. Elle serra son père contre lui partageant sa douleur. À son tour, elle vit au loin le cadavre de Celebrimbor et d'autres Elfes utilisés vulgairement comme bannière par les armées de Sauron. Elle fut soulagée de constater que sa mère ne fit pas partir des malheureux, mais elle se désola à l'idée que son corps fut perdu à jamais et qu'ils ne peuvent lui ériger une sépulture décente. Elendil posa alors ses mains sur les épaules de l'être qui lui était le plus cher au monde désormais.

- Je veux que tu partes avec Elrond (voûte étoilé). Tu seras à l'abri avec lui.

- Je ne veux pas partir, Ada.

- Il le faut, Elwing. Je vais partir au Lórinand pour prévenir Celeborn de la chute de l'Eregion. Je t'interdis de m'accompagner que cela soit clair.

Elwing hocha la tête et serra à nouveau son père. Elendil glissa alors un anneau au doigt de sa fille. C'était un anneau en argent, elle était parsemée de pierres précieuses blanches qui brillaient autant que la lueur des étoiles.

- Elle a appartenu à ta mère. Elle me l'a donné quand nous nous sommes fiancés.

Elwing, émue, regarda avec attention l'anneau à son doigt. Une des seules reliques de sa mère. Elle regarda son père, les larmes aux yeux. Ils collèrent le front l'un à l'autre comme pour partager un message silencieux avant qu'il ne coupe à regret le contact, ordonnant d'un signe de tête à sa fille de partir. Celle-ci acquiesça en silence et partit. Elle lui jeta un dernier regard avant de disparaître de sa vision. Elle marchait d'un pas rapide vers la sortie quand...

- Non, tu n'iras pas au combat ! Hurla une voix alors qu'Elwing était à un tournant. Tu suivras Elrond, le fils d'Eärendil. J'ai déjà assez perdu dans cette maudite guerre.

- Mère et mes deux soeurs auraient voulu que je me batte ! Répliqua une voix.

- Elles auraient voulu que tu vives !

Elwing passa discrètement sa tête. Elle vit Laurelin, le chant d'or, une Elfe à la chevelure sombre qui était typique des Elfes Sindar. Ses yeux étaient aussi sombres qu'une nuit sans étoile et elle avait un teint particulièrement clair. Elle regardait avec un air de défi son père, Lómelindi ce qui était un peu ridicule. Elle semblait à peine à l'aube de son adolescence et n'était pas en âge de contester un ordre de son père qui la regardait avec sévérité.

- Tu auras toute une vie pour te battre. Pour l'instant, ce n'est pas ton heure. Tu es bien trop jeune, répliqua son père.

Il se tut pendant quelques secondes, se retenant d'exploser. Il ne voulait pas quitter sa fille, fâché. Il le regretterait si malheur lui arrivait. Il posa sa main sur son épaule en soupirant :

- Je suis sûr certain que ce n'est pas la dernière bataille que cette pauvre terre vivra alors je t'en conjure par les Hauts Valars. Pars.

Elwing ne suivit pas le reste de la conversation, car une déflagration se fit entendre. Effrayée, elle courut aussitôt vite que ses jambes lui permettaient jusqu'au lieu de rendez-vous où l'attendait patiemment Elrond avec les autres réfugiés.

- Ha, te voilà enfin ! S'écria Elenna. Prends cette cape.

Elle lui tendit une cape de voyage qu'Elwing enfila aussitôt. Elrond qui était assis sur un rocher, l'air soucieux, leva sa tête et jaugea le groupe d'Elfe comptant mentalement le nombre de personnes présentes.

- Tout le monde est là ?

- Il reste encore Laurelin, informa un Elfe.

À peine quelques secondes plus tard, Laurelin surgit les yeux larmoyants. Sans un mot, elle se saisit de la cape que lui lança Elenna. Ce fut à ce moment précis qu'Elrond se leva et leur donna le signal de départ. Ils quittèrent discrètement le royaume de l'Eregion que les armées de Sauron commençaient doucement à investir par un col secret. Ils avançaient aussi silencieusement qu'une ombre, laissant à peine la trace de leur pas derrière eux. Ils avançaient rapidement, car la majorité des réfugiés étaient des Elfes du siècle dernier, c'est-à-dire qu'ils étaient relativement jeunes et donc ils étaient assez vigoureux et vifs. Leur petite troupe se déplaçait aussi rapidement que la brise du vent qu'ils arrivaient déjà aux premières lueurs de l'aube au lieu de rendez-vous que lui avait donné le Seigneur Celeborn qui les attendait patiemment avec son escorte. Celui-ci fut soulagé en voyant Elwing. Il descendit de son cheval et il la prit dans ses bras.

- Je suis désolé pour ta mère. C'était une brave femme.

- Merci, dit-elle se retenant de pleurer. Comment se porte Celebrián (reine d'argent)?

- Elwing !

Celebrián descendit d'un saut gracieux de son cheval et se jeta dans les bras de son amie. Elles se serrèrent aussi fortement qu'elles le pouvaient.

Celebrián et Elwing se connaissaient depuis si longtemps : elles avaient grandi ensemble en Eregion avant que Celebrián ne parte de manière prématurée lors d'une révolte des Noldor de l'Eregion à l'encontre du Seigneur Celeborn et de Dame Galadriel qui s'étaient réfugiés avec leur fille unique au Lórinand. Elwing fut assez contrariée de cette séparation. Elle l'avait toujours considéré comme sa petite soeur.

- Elenna ! Quelle joie de te revoir, s'écria la fille de Celeborn.

À son tour, Elenna serra dans ses bras Celebrián. Parmi les trois, Elenna était la plus âgée et se chargeait un peu du rôle de grande soeur. Elrond qui assistait à toute la scène avec une certaine appréhension, fut subjuguée par  Celebrián. Elle ressemblait beaucoup à Dame Galadriel par sa grâce et sa beauté. Elle avait une chevelure blonde où les Elfes les plus anciens disaient qu'ils pouvaient entrevoir la Lumière des Arbres qui avait autrefois illuminé Arda (Terre) avant leur destruction par Melkor, le Seigneur des Ténèbres et l'odieuse Ungoliant, la mère de toutes les Araignées. Ses yeux bleus étaient aussi profonds que l'océan. Celebrián remarqua bien le regard curieux d'Elrond et elle ne put s'empêcher à son tour de l'observer- discrètement. Il était plutôt élégant avec ses cheveux sombres comme l'ombre du crépuscule. Elle trouvait le gris de ses yeux magnifiques. Elle avait l'impression que c'était le gris d'une claire soirée où la lumière des étoiles se reflétaient.

- Elrond ? Appela alors le Seigneur Celeborn.

Les deux Elfes rompirent le contact. Légèrement gênés ce qui n'avaient pas échappé à Elwing et Elenna qui se souriaient, se regardant d'un air malicieux tandis qu'Elrond tentait de reprendre son sérieux et que Celebrián tentait de paraître impassible - elle y arriva difficilement.

- Il y a une vallée cachée dans les Monts Brumeux, indiqua le Seigneur Celeborn. Le Roi Gil-Galad a construit un refuge en toute hâte. Vous pourrez amener les réfugiés là-bas. Il vous a demandé de veiller sur Imladris tant que le mal règnera sur cette terre.

Elrond hocha brièvement la tête. Regrettant de ne pas pouvoir rester plus longtemps. Il partit aussitôt non sans avoir jeté un dernier regard à Celebrián qui le regardait aussi. Elle regrettait qu'il parte aussi vite. Leurs regards se rencontrèrent pendant un instant avant qu'elle ne détourne la tête, gênée. Ce qui fit rire Laurelin qui ne se priva pas de partager son hilarité avec les Elfes qui se trouvaient dans son périmètre. C'est-à-dire Elenna, Elwing et une autre Elfe. Cette Elfe avait une chevelure dorée un peu semblable à celle de Celebrián. C'était aussi une Vanyar comme Elenna. Ses yeux étaient un magnifique mélange entre le jaune ocre et le vert émeraude. Son teint était aussi pâle que les rayons de lune. Elle était à peine plus jeune qu'Elwing, elle devait avoir 270 ans, environ.

- Vous avez vu les étoiles qui brillaient dans leurs regards ? Ricana Laurelin. Quelque chose me dit qu'ils ne resteront pas aussi longtemps séparés, qu'en pensez-vous ?

- J'ai rarement vu Celebrián ainsi, avoua Elenna. J'espère que vos fondements sont réels, car je l'espère autant pour elle. Elrond semble être un gendre idéal.

- Surtout qu'il descend d'Elwing qui descend elle-même de Dior qui descend lui-même de Beren et Lúthien, informa Carafinwë (L'habile de Finwë). Mon père, Atanatar (Père des Hommes), le connaît fort bien.

- Vous savez, déclara alors Elwing. Je pense que nous pouvons nous tutoyer. Quelque chose me dit que nous resterons encore longtemps dans ce refuge.

Elle ne s'était pas trompée sur ce point. Elles l'ignoraient encore, mais elles étaient les premières habitantes d'Imladris, plus connu sous le nom de Fondcombe. Là, elles vivraient à l'abri de la guerre et de l'ombre que propageait Sauron, l'infâme serviteur de Morgoth. Insouciantes du destin qui se jouaient à l'extérieur de leur refuge. Ignorantes du destin de leur père respectif.

Suite à des récents encouragements, je me suis dit qu'il était temps que je poste ma fanfiction. Le chapitre 2 arrivera bientôt ! D'ici là, dites-moi vos attentes ou vos espérances. J'espère qu'au passage, il vous plaira.

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