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La Fin d'Un Âge

- Rah ! Rugit Elendil.

L'Elfe Vanyar avait sauté d'un bond gracieux d'un rocher tranchant d'un coup sec et net la tête d'un Orque qui roula au sol tandis que son sang commençait à souiller le sol. Elendil n'eut pas le loisir de se préoccuper plus longtemps du cadavre de son ennemi qui tressaillit encore qu'Elendil planta sa lame dans la côte d'un autre Orque. Elendil entendit alors un Orque accourir dans son dos afin de le prendre par surprise. Raté, l'Elfe appuya sur une étoile qui se trouvait sur le pommeau de son épée et... Une deuxième lame apparut, surgissant du pommeau embrochant aussitôt et soudainement l'Orque. Celui-ci lâcha un dernier râle avant que la vie ne le quitte tandis qu'Elendil enleva d'un coup sec sa lance-épée parant de justesse un autre Orque qui lui sautait dessus.

- Je crois que c'est une des pires batailles que j'ai pu connaître de toute ma vie ! Commenta alors le Seigneur Celeborn en enfonçant sa dague dans l'oeil d'un Orque.

- Tu exagères ! Elle ne peut rivaliser avec la bataille d'Anfauglith ! Ils n'ont pas encore envoyé leurs dragons.

- J'espère bien qu'il n'y en aura pas ! Il ne manquerait plus que ça !

La bataille de Dagorlad qui se déroulait au pied de la sombre demeure de Baradûr sur les terres maudites du Mordor, faisait rage. Le Haut Roi Gil-Galad était à la tête de ses troupes, combattant avec bravoure. Son fidèle général, Atanatar, surveillait leurs hommes et leur aboyait sans cesse des ordres en elfique. Un peu plus loin, le Seigneur Elrond donnait l'ordre aux archers.

- Tangado haid ! Leithio i philinn !

Une volée de flèches volèrent et transpercèrent leurs ennemis de plein fouet. Un peu plus loin, le Seigneur Círdan menait ses troupes d'une main de fer tandis que son général, Lómelindi se trouvait derrière les rangées de l'infanterie. Des Orques chargèrent dans leur direction et la plupart d'entre eux s'embrochèrent vulgairement sur la pointe des lances des soldats. Fëanor, le général de Galadriel, se jetait avec fureur sur le rang d'archer des Orques. Il ne comptait plus les têtes et les cadavres qui tombaient à ses pieds. Quant aux Hommes, ils étaient menés par leur Roi qui s'appelait... Elendil - à la plus grande hilarité de l'Elfe qui était honoré de partager son nom avec un grand Homme. Le Roi Elendil combattait courageusement au côté de son fils, Isildur, fondateur du royaume des Hommes exilés de Númenor. Ils se débrouillaient plutôt bien pour des Hommes au contraire des Elfes sylvains que le Roi Oropher et le général Aulendur dirigeaient avec difficultés. Ils refusaient d'obéir aux ordres que leur avaient transmis le Haut Roi Gil-Galad et combattaient, selon la propre stratégie de leur Roi qui était visiblement mal informé sur les tactiques de combat des armées du Mordor. Au fur à mesure des combats, leurs effectifs baissaient à vue d'oeil et ils étaient mal armés en plus. Peu d'entre eux portaient une armure de combat. Seul Oropher et son fils, Thranduil en portaient une qui recouvrait la totalité de leur corps. Aulendur comme une petite minorité portaient une armure qui protégeait uniquement leur torse. Sauron qui commandait ses armées depuis sa sombre demeure, remarqua bien vite cette faille comme Fëanor.

- Elendil ! Appela l'Elfe. Oropher et ses troupes sont en difficultés. Ils n'écouteront que toi !

Au même moment, un cri suraigu déchira l'air. Un cri qu'aucun Elfe ou Homme pouvait ignorer. Ils virent tous, les Neuf : les Nazgûls. Autrefois, des grands rois. À présent, des serviteurs du Mal. Les Neuf se dispersaient. L'un d'eux se dirigeait d'un air menaçant vers le Roi Oropher et ses troupes.

- Va Elendil ! Cria Celeborn en désarmant un Orque avant de lui perforer le poumon. Je peux m'occuper de nos armées tout seul !

- Cela, je n'en doute pas ! Que les Eldars guident ta lame !

Ce fut alors une véritable course poursuite pour Elendil qui avança le plus vite possible vers Oropher et ses hommes qui se trouvaient en grande difficulté. Il vit alors Thranduil basculer au sol parant de justesse la lance d'un Orque qui fendait sur lui, mais un autre se lançait à son tour, un assaut sur le Prince Sylvain. Elendil le stoppa net dans son mouvement en l'embrochant. Lui et son autre camarade Orque tandis que Thranduil soupira de soulagement.

- Hannad Elendil. C'est la deuxième fois que vous me sauvez la vie.

- Il ne faudrait pas que ça devienne une habitude, rétorqua l'Elfe en l'aidant à se relever. Roi Oropher !

Le souverain sylvain se retourna et vit le général des armées de Celeborn. Il prit soudainement conscience de l'ampleur des pertes de son peuple : il y avait plus d'Elfes Sylvains à terre que d'Orques. Il apercut également le Nazgûl qui marchait d'un air menaçant vers lui.

- Il faut vous réplier ! Rejoignez Gil-Galad !

Le Roi Oropher obéit immédiatement. Il ordonna à ses hommes de se replier vers les troupes de Gil-Galad. Elendil entendit soudainement un rugissement à sa droite et vit...

- Fëanor ! NON !

Son ami, la tête brûlée qu'il était, chargeait le Nazgûl qui esquiva d'un mouvement presque trop gracieux l'Elfe et lui enfonça l'épée en plein milieu du front. Le souffle des Eldars quitta aussitôt Fëanor qui rejoignit désormais sa femme et ses deux fils jumeaux dans les cavernes de Mandos, le royaume des "morts" où les Elfes attendaient d'être ré-incarné avant de rejoindre Aman pour la majorité. Rares furent ceux qui retournèrent en Terre du Milieu.

- Elendil ! Appela Celeborn. Attention ! Les flèches !

L'Elfe se retourna et vit une pluie de flèche fondre sur lui. Thranduil se positionna alors devant lui et fit tournoyer sa lame réduisant en lambeaux les flèches.

- Lómelindi ! Hurla Elendil en voyant son ami se faire transpercer de plein fouet par une flèche.

Son ami tourna une dernière fois sin regard vers lui. Son regard devint vague, il tomba à genou avant de s'effondrer au sol pour ne plus jamais se relever. En l'espace de dix minutes, Elendil venait de perdre deux de ses plus précieux amis. Les rares qui lui restaient.

- Je vous ai sauvé la vie, remarqua alors le Thranduil. Pour une fois.

- Rien n'est dit avant que la bataille ne s'achève.

La venue soudaine des Nazgûls devint soudainement évidente aux yeux d'Elendil. Ils avaient été envoyés par Sauron afin de déstabiliser les armées des races libres en les privant de leur chef. Ce fut chose réussie, les hommes de Fëanor et de Lómelindi étaient complètement déboussolés et se repliaient vers Elendil, Atanatar, le Seigneur Círdan, Celeborn, Elrond, le roi Oropher et le Prince Thranduil ainsi que le Haut-Roi Gil-Galad.

- Elendil ! Appela alors Atanatar. Roi Oropher, Prince Thranduil. Venez à moi !

En effet, un Nagûl armé d'une massue assez imposante, lui fonça dessus et le visage d'Atanatar ne fut qu'épargner par un saut périlleux sur le côté tandis qu'Elendil et les deux Elfes sylvains chargèrent en hurlant un cri de guerre. Ce fut sans doute l'un des combats les plus périlleux et mortels qu'Elendil ait dû affronter durant toute sa vie d'Eldar. Leur combat était semblable à une danse. Les mouvements étaient gracieux lorsque les Elfes esquivaient chaque coup mortel porté par le Nazgûl. Les lames fendaient et tournoyaient dans les airs, attaquant et parant. Le moindre faux pas était fatal. Elendil ignorait depuis combien de temps ils combattaient avec la plus grande des ferveurs, mais Atanatar fut le premier à tomber. Le Nazgûl avait évité d'un pas un assaut de l'Elfe avant de lui ouvrir le dos. Elendil vit son ami soupirer son dernier souffle.

- Pour les Valars ! Rugit Elendil.

- Pour les morts ! Rugit à son tour Thranduil.

- Et pour la liberté ! S'exclama Oropher.

Les trois Elfes lancèrent à nouveau l'assaut sur un ennemi qui ne connaissait ni la fatigue, ni la douleur, ni même la peur. L'Ancien Roi Maudit poussa soudainement un cri suraigu à en faire saigner les oreilles des trois Elfes.

- Ada ! Hurla Thranduil.

Le jeune prince impuissant vit son père s'effondrer au sol tandis que le Nazgûl lui enfonçait la lame de Morgul en plein dans son coeur. Thranduil hurla de rage, perdit pendant un instant le contrôle des enchantements qui masquaient ses cicatrices et il planta son épée dans le visage de cet ennemi dont le visage n'était que néant.

- Reprenez vous, ordonna alors Elendil alors que le jeune Elfe s'acharnait sur le corps de leur ennemi. Ce n'est pas digne d'un Roi !

Thranduil tressaillit. Il prit doucement conscience de son nouveau titre et il reprit le contrôle de son enchantement. Les brûlures à ses mains, l'absence quasi de peau à son visage et ses yeux globuleux blancs disparurent aussitôt. Il s'effondra à genou au pied du cadavre de son père ignorant le danger qui marchait vers lui. Sauron, lui-même, venait de sortir de sa demeure. Il tenait une grande massue de pique en main et l'Unique brillait comme une flamme dans la nuit à son doigt. Il se dirigeait dangereusement vers eux. Elendil comprit rapidement ses manoeuvres. Eliminer le dernier chef des Elfes sylvains. Elendil releva violemment Thranduil. Il savait que le combat contre le Maia déchu était perdu d'avance. Du moins, pas pour tout le monde.

- Vous pleurerez les morts plus tard. Maintenant, partez !

- Je ne fuyerais pas devant mes ennemis ! Protesta-t-il en voyant Sauron venir.

- Vous êtes le Roi désormais, beugla Elendil. Votre mort ne servira rien. Partez avec vos hommes  ! Rejoignez le Seigneur Elrond. Maintenant !

Le nouveau Roi Sylvain hésita, mais s'exécuta. Il rappela ses hommes qui battaient en retraite vers les légions du seigneur d'Imladris. Sauron était proche désormais. À peine à quelques mètres d'Elendil qui avait dégainé son arme.

- Goheno im iell... Murmura-t-il entre ses dents. Goheno im Elwing...

*

L'attente était insoutenable à Fondcombe. Tous scrutait le ciel afin de trouver des signes ou des messages sur la tournure de la bataille. Elwing était soucieuse, mais confiante. Son père avait combattu durant les plus grandes batailles que la race des Elfes ait connu. Elenna partageait cette même confiance, mais une terrible anxiété la tourmentait. Laurelin, elle, armée jusqu'au dent guettait l'horizon. Elle paraissait plus détendue que Lindir qui marchait nerveusement de gauche à droite ce qui avait le don de rendre fou ses hommes de main. Quant à Carafinwë, elle tentait vainement d'oublier son inquiétude en tissant une robe avec Celebrián qui était morte d'inquiétude : les deux hommes qu'elle aimait le plus au monde, étaient tous les deux partis sous une même bannière au combat. Elle craignait également pour la vie de sa mère qui était restée seule au Lórinand afin d'assurer la sécurité des Elfes de ce royaume. Celebrián avait prié avec toute sa ferveur depuis le départ de son père, le Seigneur Celeborn sur le champs de bataille. Ainsi que le Seigneur Elrond pour qui, elle ressentait une immense inquiétude qui la surprenait elle-même.

" Qu'ils reviennent, priait-elle. Que les Grands Rois des Valars et qu'Eru Ilúvatar m'entendent. Laissez leur la vie par pitié. "

Ils étaient peu nombreux à Imladris. S'ils étaient assiégés, ils ne tiendraient pas plus de deux semaines. Beaucoup d'Elfes avaient fui vers Aman : vers le royaume du Valinor, les terres immortelles. L'aube perça les premières lueurs du jour. Elwing qui était la mieux placée pour interpréter les signes, jaugea le ciel d'un air inquiet.

- Que disent les astres ? Demanda Lindir.

- Les astres ne me disent rien. Les étoiles s'en vont, mais l'aube se lève...

Le soleil éclaircit petit par petit le ciel et l'Elfe pâlit légèrement en lisant le ciel. Lindir était quant à lui extrêmement tendu surtout face au silence d'Elwing qui perdait de plus en plus ses couleurs.

- Un soleil rouge se lève. Beaucoup de sang a dû couler cette nuit.

- Le sang de qui ? Demanda-t-il.

- L'aube ne le dit pas et les étoiles refusent de m'en informer depuis des lunes... Notre sort est entre les mains du...

Ils sursautèrent tous les deux quand le son d'un cor déchira l'air. Le coeur d'Elwing n'avait jamais battu aussi vite tandis que Lindir avait frôlé l'arrêt cardiaque, mais il aurait reconnu ce cor parmi mille autres.

- C'est le cor du Seigneur Elrond ! Hurla joyeusement l'Elfe. Le Seigneur Elrond est de retour ! Sauron a été vaincu !

Il avait hurlé cette phrase et une exclamation de joie explosa dans tout le palais tandis qu'il accourait vers son maître. Elwing, elle, vit au loin les bannières des Elfes de Fondcombe, de Lórinand et du Lindon. Alors que le palais d'Elrond acclamait les troupes vainqueurs. Laurelin se redressa d'un coup en voyant les visages fermés des trois seigneurs Elfes. Elle ne vit pas son père au côté du Seigneur Círdan, ni le Haut Roi Gil-Galad et son général Atanatar, ni le général Fëanor et ni le général Elendil. L'absence des Elfes sylvains, sa race, l'inquiéta également.

- Ada ! Hurla alors Celebrián.

Elle accourut vers son père, le visage strié par les larmes et se jeta dans les bras de son géniteur qui soupira, soulagé d'être entré vivant. Le Seigneur Elrond se tenait nerveusement à côté d'eux, se demandant soudainement s'il avait bonne figure alors que quelques instants plus tôt, les blessures de combat et son accoutrement lui importaient peu. Il était toujours tendu en présence de Celebrián et il essayait vainement de comprendre pourquoi.

- Vous êtes aussi vivant ! S'exclama joyeusement Celebrián en apercevant le Seigneur Elrond qui sursauta presque lorsqu'elle lui adressa la parole.

Il tenta de se reprendre un peu. Il avait le don de perdre tous ses moyens face à l'Elfe ce qui lui avait reproché en rigolant son défunt roi, Gil-Galad. Celebrián lui souriait d'un sourire éclatant qui réchauffait son coeur refroidi par la guerre. Elle lui arracha même un sourire alors qu'il se noyait dans le chagrin depuis la fin de la bataille : il avait perdu son roi et malgré ses conseils avisés, Isildur n'avait pas détruit l'Unique. Ce qui l'avait mis en rogne, mais la simple vision de Celebrián le réconforta grandement.

- Si je ne l'étais pas, je ne partagerais point ces mots avec vous.

- Seigneur Celeborn ? Appela alors la voix d'Elwing.

La jeune fille surgit devant la foule. Depuis le point de vue où elle avait aperçu les emblèmes des trois seigneurs Elfes, elle avait cherché son père parmi les survivants et les blessés, mais elle ne l'avait pas trouvé. Ni parmi les un, ni parmi les autres.

- Ias nia ada ? Demanda-t-elle.

- Elwing, im dem o ped le, répondit le Seigneur Celeborn le visage fermé. Adar, Elendil, melin nín,  bador arnad Mandos.

Il lui montra alors l'épée de son père. Elle scintillait sous les premières lueurs du jour. Sous les premiers rayons de soleil du Troisième Âge. L'orpheline prit l'épée de son père dans ses mains, regardant celle-ci d'un air ému, contenant tant que bien et mal ses larmes.

- Est-il mort avec honneur ?

- Il a tué un des Neuf, raconta le Seigneur Celeborn dont la voix était emplie d'émotion. Mais Sauron a eu raison de lui... Comme de notre Roi, Gil-Galad et du Roi des Hommes, Elendil.

Elwing hocha brièvement la tête et se retira dans un coin tranquille. Elle sentait les larmes qui lui picotaient le coin de l'oeil. Arrivée au pied d'un arbre, elle s'assit sentant ses forces l'abandonner. Elle regarda encore une fois la lame de son père et l'étoile gravée sur le pommeau. Elle l'aurait reconnue entre milles cette étoile. L'étoile adorée des Elfes : l'étoile d'Eärendil, le père du Seigneur Elrond et de son frère, Elros. Il représentait l'étoile de l'espoir... Elwing éclata en sanglot, seule dans le jardin tandis que ses amies apprirent à leur tour la défunte nouvelle et pleurèrent à leur tour, leur défunt père.

LES AMIES, j'ai fait une découverte 😱 En regardant Twilight : The Breaking Dawn Part. 2, j'ai remarqué qu'un des vampires était joué par Lee Pace qui joue... Thranduil 😭😂😍 I'M CHOKEY

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