Fin Pastèque 🍉 | Scène 1
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07/06/2020 | Date ·
· 【1 / 3】 Remarque | Pour ce chapitre vous aurez deux points de vue, deux impatiences - dont une très sexuelle dont si vous n'êtes pas très à l'aise ne lisez pas -, deux débuts de fins. Il y aura trois scènes pour ce personnage qui arriveront aujourd'hui, demain et après demain.
· Titre | Impatience ·
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Tu posas ta main délicatement sur la poignée de ta porte, saluant de ton autre main tes frères et sœur se rendant eux-mêmes à leur chambre. Ton regard passa sur la porte en bois en silence l'observant un instant, comprenant facilement qu'une fois passé, tu te rapprocherais un peu plus de cet homme que tu voulais tant revoir.
Tu sentais une sorte d'impatience nostalgique prendre petit à petit ton cœur, le comprimant, te donnant envie de pleurer. Ce stress de bientôt revoir ses yeux marron te fixer, se détourner de toi, mais gardant sa présence à tes côtés. Tu abaissas la poignée, entrant avec une impatience retenue dans la chambre l'observant avec curiosité.
Tu laissas le morceau de bois repartir en arrière se refermant sur le couloir silencieux. Tes orbes [C/Y] se posèrent sur une des robes qu'Alysi avait prit pour toi, pour ce soir, poser sur les draps brun clair de ton lit. Ton dos rencontra la porte fermée de ta chambre, tes yeux se fermèrent sentant ton stresse remontrer en flèche. Une main passa dans tes cheveux alors qu'un soupire passa la barrière de tes lèvres, cherchant à calmer le rythme cardiaque de ton cœur ayant accéléré une nouvelle fois.
Tes orbes [C/Y] aperçurent par la fenêtre un jardin, un sourire nostalgique se plaça sur tes lèvres le reconnaissant entre mille, te rappelant aisément tous les instants mémorables que tu avais passé avec Yamraiha entre ses plantes. Tu ne comprenais pas toi-même, pourquoi tous ses sentiments refaisait surface, pourquoi ils te mettaient dans un tel état d'émoi.
Tu tentas de te changer les idées, cherchant autre chose, te concentrant sur l'air chaud de Sindria ou encore les bruits des plantes se balançant avec le vent. Rien n'y faisait, tu revoyais toujours son sourire, ses longs cheveux et sans oublier ses magnifiques yeux chocolats pétillants. Rien que de revoir son image dans ton esprit te rendait impatiente de le revoir dans ses beaux habits d'apparats.
Prise d'une envie nouvelle, de pourvoir revoir cet homme devant tes yeux, tu te décollas de ta porte passant délicatement tes doigts sur le tissu de la robe. Elle était magnifique et semblait si légère.
- " Je me demande si je vais lui plaire ? " Te murmuras-tu à ton même en regardant l'extérieur les yeux perdus dans le feuillage caressant encore la robe.
Tu te mis à imaginer de nombreux scénarios. Une grimace apparue sur ton visage, l'imaginant faire des sourires charmeurs à toutes les filles qu'ils allaient croiser à cette "fête". Tu aperçus du coin de l'œil près d'une pile de papier la porte de la salle de bain, tes mains se dirigèrent vers les boutons de ton pantalon. L'idée d'un bon bain te relaxant au maximum avant de recroiser de nouveau son regard t'enchantait au possible.
Tu laissas glisser le tissu le long de ta taille, de tes jambes, avant qu'il ne s'effondre négligemment contre le sol. Tu t'avanças vers la porte retirant ensuite ton chemiser le laissant lui aussi trouver place contre le tapis, c'est alors presque nu, couverte de tes sous-vêtements que tu posas ta main sur le loquet de la porte.
Ton esprit semblait tranquille, détendu, t'imaginant relaxé par le liquide transparent, tu tournas le loquet ouvrant la salle blanche quand de petits coups furent claqué contre la porte en bois de la chambre. Tu sursautas quelque peu, faisant bondir ton cœur te réveillant de ta transe, te sortant de ta bulle de sérénité retrouvée.
Tu tournas tes yeux [C/Y] vers l'entrer, insultant pour la forme la personne derrière la porte, t'apprêtant à répondre à celle-ci, ce fut lui qui engagea la discutions avant toi.
- " Excusez-moi, il me semble avoir oublié des papiers dans cette chambre. " S'excusa poliment la voix que tu connaissais que trop bien pour l'avoir entendu un bon nombre de fois.
Ton regard chercha désespérément les papiers dont il parlait. D'un seul coup, tu te rappelais de la petite pile posé sur un tabouret non loin de la porte où tu te trouvais. Tes jambes se mirent en route toutes seules, telle une automate, tu marchais vers le petit tas, tandis que dans ta tête s'était l'effervescence. Ton esprit ne s'attendait pas à le voir si tôt, tu n'étais pas prête. Physiquement, comme mentalement, tu n'étais pas prête.
Ta main, ayant lâché quelques instants plus tôt le loquet, prit les quelques papiers entre ses doigts. Tu te sentais fébrile, ton cœur pourrait te lâcher à tout moment. Tu étais d'en un émoi presque blessant, pourtant tu n'avais qu'entendu sa voix. Tu te maudissais intérieurement pour avoir une telle réaction, pour le simple effet que pouvait avoir sa voix, cet homme sur toi.
Les papiers en main, ton regard, maintenant rempli d'appréhension se leva vers la porte de ta chambre. Tu n'osais pas élever la voix, tu appréhendais qu'il te reconnaisse. Tant de choses se bousculaient en toi, tu inspiras longuement tentant de clamer les rougeurs sur tes joues et l'affolement de ton cœur.
Tu ne pouvais t'empêcher d'être heureuse, il était là derrière cette porte. Un sourire niait aux lèvres, les joues encore quelque peu rougies et ton cœur tambourinant à tes tempes : En cet instant tu étais heureuse, excité. Tu te remis en marche stressée, mais le cœur léger, l'estomac noué de nœuds, mais contente. Tu t'arrêtas non loin de la porte, inspirant un grand coup tendant la main vers la poignée, incertaine presque tremblante.
Tu allais la saisir pour entrebâiller la porte, pour juste laisser passer les documents. Avant que tu n'étais pu le faire, le grand bout de bois s'ouvrit en grand avec précipitation, laissant ton corps nu recouvert que de simples sous-vêtements noirs à la vue de tous. Tes billes [C/Y] écarquillèrent, tandis que tu le fixais avec effroi, comprends petit à petit dans quelle situation, tu étais. Tu n'arrivais pas à bouger comme figée, il était à présent devant toi, ses yeux marron passant sans aucune pudeur sur ton corps dénudé.
L'automatisme de ton corps te revint d'un seul coup, laissant tes joues rougirent d'un seul coup, alors que tu plaquais sans retenue ses feuilles contre ses yeux. Tu les lâchas mettant tes mains sur son torse le poussant vers l'extérieur de la chambre, tes doigts prirent la tranche de la porte la lançant à toute vitesse. Celle-ci claqua avec violence et fracas contre le chambranle de la porte.
Tes jambes te lâchèrent tombant à genoux sur le sol, les joues rougies, le cœur battant, les larmes de stress aux coins des yeux. Tes yeux regardaient le bout de bois devant toi, tu repassais sans cesse l'image de l'homme que tu aimais dans ta tête. Il n'avait pas changé, il était toujours aussi magnétique, mature et sexy. Tu te laissas tombé sur le côté, allongé sur le sol en position fœtal t'excitant toute seule sur ce qu'il venait de se passer.
- " Oh ! Mon dieu, je veux mourir ! " Te lamentas-tu gêner à ton maximum, ne quittant pas ta belle couleur rouge et l'image du roi aux longs cheveux violets.
Aucun bruit ne volait dans la pièce, tu entendais facilement ton cœur battre à tout rompre. Tu savais que ton corps avait été exposé à son regard, il ne s'était pas gêné pour le détailler. Il t'avait même dévoré de son regard. Tu ne savais pas ce qui aurait pu se passer si tu n'avais pas fermé cette porte.
T'aurait engueulé ? T'avait-il seulement reconnue ? Vu le regard qu'il t'avait lancé, tu pensais qu'il devait bien t'avoir reconnue. Plus tu te posais de questions, plus tu dérivais dans des pensées que tu n'aurais jamais pensé avoir. T'aurais-t-il sauté dessus ? T'aurait-il embrassé ? T'aurait-il fait l'amour ?
Tu frissonnas en y pensant, te confessant facilement que ça ne t'aurais sûrement pas déranger. Tu étais complètement mordue de lui, tu le savais. Étais-tu une perverse à vouloir ces choses ? C'était tellement nouveau, tellement puissant, que tu ne savais plus quoi faire.
Il se revoyait encore marcher à toute vitesse dans les couloirs du palais, ayant ouï dire que toutes les personnes venant d'Aisu étaient arrivées. Il avait senti son impatience grandir au fur et à mesure qu'il se rapprochait de la porte de ta chambre. Il n'avait plus été dans son état naturel depuis qu'il avait vu inscrit sur cette simple feuille de papier : " [T/P] " venant d'Aisu.
De nombreuses années étaient passés depuis ces jours où il te voyait déambuler dans le palais en compagnie de Yamraiha. Il se rappelait encore parfaitement à quoi, tu ressemblais, tu étais tellement jeune à cette époque. Pourtant, quelque part, son esprit ne pouvait s'empêcher de t'imaginer beaucoup plus adulte, beaucoup plus proche de lui.
De nombreuses fois, il n'avait pu affronter ton regard suite à ses rêves beaucoup trop adulte avec la toi qu'il imaginait avec facilement dix ans de plus. Son esprit perverti et perturbé t'avait attendu toutes ses années, ne pouvant croire à ta mort, ne pouvant toucher une femme aussi intimement qu'il le faisait dans ses rêves. En voyant ton nom sur ce papier, son esprit avait tout de suite imaginé ce plan, ce petit manège, ce stratagème pour soulager sa conscience et son impatience qui allait finir par le rendre fou.
Il ne le montrait pas, il ne voulait pas le montrer, il n'assumait pas de c'être éprit de ta personne. Pourtant, en même temps, il savait que quelque part son père l'encourageait à vivre heureux avec la femme qu'il aimait. Il lui ressemblait quelque part, et il en était son parfait opposé d'une autre part.
En arrivant devant ta porte, il n'y croyait pas. Lui, le roi des sept mers, courant après une femme, n'allant plus se faire chaque femme qui lui plaisait. L'ironie faisait mal, mais pourtant, il était là devant ta chambre, l'impatience lui chatouillant le dos. Il voulait ouvrir cette porte, voir qui se cachait derrière, voir s'il allait enfin pouvoir assouvir tous ses désirs. Sa main se leva tapant les trois coups traditionnels sur le bout de bois.
Un grand silence lui répondit, aucun bruit venant de l'intérieur. Il hésita, voulant frapper une nouvelle fois. Il se demandait facilement s'il y avait quelqu'un à l'intérieur. Avait-il pris ses rêves et désirs pour la réalité ? Avait-elle envie de le voir ? Était-elle encore en vie ? Tant de questions qui ne trouvaient pas de réponse.
Le visage ennuyé, défaitiste et presque triste, le dérangeait énormément. Il prit de son courage, ouvrit en grand avec force et vitesse la porte de la chambre. Son regard brun tomba d'abord sur le vide, seule une robe sur le lit, mais ses yeux se tournèrent vers la présence à côté de lui.
Ses yeux la reconnurent presque instantanément, son visage était devenue plus mature, plus fin, moins enfantin. Ses grands yeux [C/Y] n'avaient pas changé toujours aussi beaux, ses cheveux [L/C] cheveux [C/C] toujours aussi brillants. Son désir retenue prit le dessus laissant son regard descendre le long de son corps.
Sa poitrine. Elle était devenue plus présente, belle, idéale. Ses doigts le démangeaient, il imaginait déjà sans peine ses doigts s'enrouler autour, les caressant, les malaxant, jouant avec eux. Rien que d'y penser, il voulait les goûter sans retenue, laisser ses lèvres jouer avec ses petits bourgeons roses, légèrement apparents dus à la dentelle.
Il entendait déjà ses soupirs de plaisir murmurant son nom, le criant, le pleurant, à son oreille. Ses yeux descendirent plus bas, glissant, la caressant, la savourant toutes ses courbes plus délicates les unes que les autres. Il se sentait facilement durcir dans son sarwelle, cachant sa bosse dérangeante facilement.
S'il s'écoutait, il l'aurait déjà allongé sur le lit embrassant ses lèvres charnues avec envie, les dévorant, caressant son corps de la plus douce des manières. La faisant frissonné sous lui, ses yeux vitreux ne regardant que lui et son corps, et sa voix l'appelant lui et personne d'autres. Il lui montrerait sur ce lit à quel point, elle est la plus belle des femmes.
Perdu dans sa contemplation, un tas de feuilles lui bloqua la vue, alors qu'ensuite, des petites mains se posèrent sur son torse le forçant à reculer. Il rattrapa de justesse les papiers alors que la porte se fermait d'un grand fracas, le laissant seul sur le pas de la porte. Il ne fit aucun geste regardant juste le bout de bois le regard perdu, alors qu'un rire moqueur prit place sur ses lèvres.
Il passa sa main dans ses longs cheveux violets, soulagé, les yeux fermés revoyant sans cesse cet instant. " Elle est vivante. ", lui criait en permanence son esprit. Il souffla de soulagement, rouvrant les yeux se posant directement sur la porte qui vous séparait. Sans s'en apercevoir, de légères plaques rosées apparaissaient sur ses pommettes fixant comme un imbécile heureux le bout de bois.
Le soulagement, ce soulagement de savoir que c'était belle et bien la jeune fille qui avait vagabondé un temps dans les nombreux couloirs du palais le rendait heureux. Plus qu'il ne l'aurait pensé. Son impatience de savoir vivant fut remplacer par celui de te prendre dans ses bras.
Il avait hâte d'arriver à ce soir, hâte de te voir devant lui, hâte de te faire sienne comme lui rappelait si bien son entre-jambe. C'est heureux et impatient qu'il fit demi-tour rejoignant ses quartiers, le sourire aux lèvres.
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| Petit Mot de l'Auteur |
Je pense que personne n'a deviné le personnage en plein milieu. C'est le prénom qui est revenue le plus dans tous les commentaires, donc bah je vous ai écouté.
C'est donc la fin de Sinbad qui sort en premier, la fin PASTÈQUE ! Les deux autres chapitres arriveront demain et après demain, comme je l'ai dis plus haut. J'aime pas beaucoup Sinbad, donc ça fin a été la plus dure à écrire et elle ne me plait pas encore. Oui il a un très gros problème avec les poitrines, bah dites vous que Kouen c'est les cuisses.
Bref j'espère que la première partie vous plaît à demain ! N'hésité pas sur les retours, même si c'est : " Bof, peux faire mieux. ", n'ayez pas peur je ne manges pas d'être humain !
Oui l'image est à la fin pour pas spoil...
Pour vous donnez une idée de mon inspiration pour Sinbad, sachant que j'ai détaillé un minimum pour tout le monde. Sinbad c'était le néant. Je vous mets un screen de ce que j'avais prévu pour lui...
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