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7_ Blessures

Lucie s'agitait, il avait recommencé, il était revenu. Elle le revoyait au dessus d'elle levant ses points menaçants au niveau de son visage. Les coups pleuvaient sur son corps sans défense mais étrangement elle ne ressentait pas la douleur. Le fait de le revoir de la sorte suffisait à lui seul à la torturer. Lucie ne cessait de se débattre mais comme imperturbable, l'homme n'interrompit pas ses coups une seule seconde. Lucie hurla. Elle ne cessa de s'agiter pour s'extirper de l'emprise de l'homme au visage figé dans un masque d'indifférence. Elle gémissait sous le coup de la douleur imaginaire qui ne venait pas. Elle n'entendit pas la porte de son domicile s'ouvrir et un homme entrer un peu plus précipitamment qu'il aurait souhaité et se cogner dans un meuble qui était visiblement de trop dans cette pièce.

Le cri qui assassina la nuit d'un coup aussi tranchant que celui d'un couteau fit sursauter Marc, toujours adossé au mur, l'oreille à l'affût du moindre mouvement de sa cible. Un second suivit rapidement le premier. Le silence était désormais entrecoupé des gémissements et des cris qui s'échappaient de la chambre de bonne dans laquelle vivait Lucie. Les minutes passaient mais le calme ne venait pas. Marc commençait à s'agiter ; il ne devait pas interférer dans la vie de la jeune femme mais il devait également veiller à ce qu'elle reste en bonne santé. Elle lui serait inutile en plusieurs morceaux. Les cris laissaient imaginer la souffrance à laquelle elle était confrontée. Il fallait qu'il vérifie, elle pourrait être malade ou pire, quelqu'un pourrait être en train de lui faire du mal. Mais il ne pouvait pas, à ce stade il ne lui était pas possible d'entrer en contact avec elle. Il avait déjà désobéit à cette règle quelques jours plus tôt. Les cris allaient finir par réveiller les voisins qui allaient finir par monter et ils risqueraient de la surprendre assis là, au beau milieu de ce couloir du sixième étage. Il aurait sûrement bien du mal à se faire passer pour un voisin inquiet vu l'anorak et le magazine qui gisaient abandonnés contre le mur. Il aurait pu fuir mais pendant son absence tout pouvait se produire et il risquait de perdre sa trace. Alors, au risque de faire échouer le plan mis en place, il posa sa main sur la poignée de la porte et glissa dans la serrure un double des clés.

Aussi petit qu'il soit, l'appartement de Lucie donnait bien du fils à retordre à Marc. Il avait été agencé pour libérer le maximum de place et ôter l'impression de vivre dans un placard mais plongé dans l'obscurité ces agencement se révélaient être de redoutables pièges. Le lit occupait une grande partie de la pièce, il n'eut aucun mal à le repérer et l'atteignit rapidement après s'être cogné le genou contre la petite table de nuit de Lucie. Le drap était en vrac et ne cessait de s'agiter, au milieu de tout ça, un petit bout de jeune femme semblait lutter contre un démon invisible. Il aurait pu partir de la chambre aussi discrètement qu'il était venu mais ça n'arrangeait en rien son problème. Lucie criait toujours. Il prit son téléphone et tenta de la réveiller avec son flash, de la sorte elle serait aveuglée par la lumière et ne pourrait pas distinguer son visage. Elle cesserait ainsi de crier et il pourrait s'en aller sans être démasqué mais il devrait fuir vite car se faire réveiller par quelqu'un qui nous éclaire le visage n'est pas quelque chose de commun et elle cherchera sûrement à savoir qui est à l'origine de tout cela. Pourtant, aucun point de son plan ne se réalisa. Tout d'abord Lucie ne se réveilla pas mais en plus, aidé de son téléphone, il découvrit la croûte qui se formait sur son arcade sourcilière et le bleu qui ornait la joue de la jeune femme. Personne n'essayait d'attenter à sa vie puisque ça avait déjà été fait, mais quand ? La réponse lui vint rapidement et justifia presque automatiquement sa sortie précipité du bar, ses sanglots et cette course presque effrénée dans les rues de Paris. Il soupira, rangea son téléphone et alluma la lampe à côté du lit. La lumière ne réveilla pas plus la jeune femme. Alors il fit un geste qu'il ne pensait pas faire de suite ; il la prit dans ses bras et l'empêcha de s'agiter plus qu'elle ne le faisait déjà tout en plaquant sa main contre sa bouche pour étouffer les cris qui en sortaient. C'est ce contact qui tira Lucie de sa souffrance. La voir éveillée lui suffit. Ses blessures, quoique un peu impressionnantes, étaient sans gravité alors pour ne pas prendre le risque d'être vu et reconnu il courut vers la porte et s'échappa. Lucie vit parfaitement la silhouette s'échapper. Elle se leva à son tour de son lit mais un vertige la pris. Ce fut seulement après quelques secondes qu'elle pu enfin atteindre la porte et l'ouvrir. Ces secondes avaient été suffisamment longues pour permettre à Marc de récupérer les quelques affaires qui traînaient dans le couloir avant de dévaler les escaliers à grande vitesse laissant derrière lui quelques résidents mécontents du vacarme.

Ainsi réveillée, Lucie ne parvint pas à se rendormir, de peur de voir de nouveau cet inconnu s'introduire chez elle. Dans la salle de bain elle contemplait les contusions visibles sur son visage et grimaçait sous l'effet du désinfectant qu'elle tamponnait sur son sourcil le plus délicatement qu'elle le pouvait. Son corps n'avait pas été épargné. Elle ne resta pas planté devant son miroir à s'apitoyer sur son sort, Lydia lui avait envoyé un message, inquiète, et le rendez-vous avait été pris dans un café des environs. Lucie préférait avoir le moins de chemin possible à faire. La froideur de la saison l'arrangeait, elle pu ainsi dissimuler plus facilement ses blessures aux passants. Une paire de lunette de soleil posée sur son nez pour cacher ses yeux et elle sortit.

Les passants pouvaient facilement les prendre pour des folles, il n'était pas courant de voir deux jeunes femmes attablées en terrasse par des températures aussi basses mais par respect pour elles même elles ne souhaitaient pas que les autres clients entendent leur conversation. Ils pourraient les aborder et leur faire des propositions indécentes. C'était leur travail, certes, mais si elles avaient pu bénéficier de l'enceinte un peu plus sécurisante du bar la nuit, ce n'était pas pour exercer dans la jungle de la rue la journée.

L'oiseau de nuit était abîmé.
Réparera-t-on l'oiseau de nuit ?

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