Chapitre 8
Je crois qu'il s'agissait de ma plus longue et douloureuse traversée en voiture. Je n'osais pas dire un mot, et je pense que lui aussi. C'était comme si nous ne nous connaissions pas, pour ma part c'était presque le cas. Ces derniers jours, je ne savais plus tellement qui était Lucas. Ce dont quoi j'étais absolument certaine était que cette situation ne pouvait pas durée, et peu importe quelle conclusion cela allait créer mais il fallait régler ce problème.
Nous traversions la ville. Nous avions conclu qu'il me ramenait au Conseil, sauf qu'à la dernière seconde, il bifurqua vers l'entrée d'une autoroute menant à la ville Elisabeth. Je m'accrochais à la poignet de la portière sous la surprise.
-Qu'est-ce que tu fais ?
Veillant à contrôler ses rétroviseurs, il ne me répondit pas de suite.
-Tu me fais confiance ?
Il tourna un instant la tête, capta mon regard avant de revenir sur la route.
-Je n'aurais pas du te poser cette question, désolé.
-Si se ne serait pas le cas, tu penses que je serais dans cette voiture avec toi ? Je soupirais. Dis moi où on va, Lucas.
-On va finir une bonne fois pour toute cette histoire.
-Quelle histoire ?
-Tu veux connaître mon passé, comprendre pourquoi j'ai rejoint Ingrid Novak, comment tout à commencer ?
Je ne cessais de le regarder. Il était nerveux car il n'arrêtait de bouger ses mains sur le volant.
-Après hier soir, j'ai compris que l'on n'arriverait pas à aligner deux mots à la suite sans que l'un de nous interrompt l'autre. Alors j'ai pensé que se serait mieux de te montrer.
-De me montrer quoi ?
-Tout ce que tu veux savoir.
*
La route n'en finissait pas. Mon téléphone dans la main vibrait depuis près de vingt minutes.
-Tu devrais répondre.
-C'est ma mère.
-Raison de plus.
Je le regardais de travers en me demandant à quoi il jouait.
-Quoi ? Désolé mais je ne tiens pas à me faire étriper pour t'avoir kidnapper.
-Je ne savais pas que tu avais si peur de ma mère.
-Tout le monde à peur d'Alice Evans.
Je ne pus me retenir de sourire.
-Ça m'avait manquer, murmura t-il d'une voix à peine audible.
-Comment ça ?
Il fut d'abord surpris, comme s'il ne s'attendait pas à ce que je l'entende ou comme s'il était étonné que je puisses vouloir en savoir plus.
-Rien. Rien.
Quelques minutes passèrent et le silence se rabattit entre nous. Je tendis la main pour mettre de la musique, afin de combler le vide.
Les arbres, certains presque totalement découvert de feuilles, défilèrent devant nous. Le temps était sombre aujourd'hui et peu de monde se promenait dehors. D'après ma mère, la ville de Elisabeth était une ville joyeuse, comblée d'enfants riant aux larmes entre eux, et décorée des plus grands parquets de fleurs. Mais de mon point de vue elle n'avait rien à voir. A présent, maintenant que le monde risquait de subir les machinations de mon oncle Derek, je ne voyais plus que les futurs démons s'abattant sur toutes les villes.
Dans mes pensées, je ne me rendis pas compte que la voiture venait de s'arrêter à l'entrée d'un cimetière.
-Qu'est-ce que...
Lucas sortit sans un mot et fit tomber le cadenas, qui maintenait le portail. J'entendis un grincement sinistre provoqué par son ouverture, ce qui me fit froid dans le dot.
Il revint dans la voiture et me regarda pour la première fois depuis notre dernière discussion.
-Tu peux me dire ce qu'on va faire dans un cimetière ?
-C'est la seule entrée.
Il avança prudemment sur le sol gravier.
-Ne t'en fais pas, je ne vais pas me débarrasser de toi, me disait-il ne me lançant un clin d'œil.
Nous roulions sur la route, traversant des centaines de pierres de défunts alignées. J'étais certaine d'une chose, ce lieu était bel et bien abandonné. Les tombes, certaines plus grandes et plus larges que d'autres, étaient complètement recouvertes de mousses et de lierre. Il régnait une ambiance lugubre, qui me fit frémir.
Plus on s'aventurait dans les profondeurs du cimetière, plus un épais brouillard se formait autour de nous.
-Lucas...
Sa main vint se poser sur ma cuisse, comme s'il tentait de me rassurer. Je ne fis rien pour la retirer, admirant le pouvoir qu'il avait sur moi à son contact.
-Tu n'as rien à craindre. Seules les personnes ayant jouer un rôle avec Novak connaissent cette endroit. La brume que tu vois au tour est un sort jeté par une sorcière, empêchant ainsi de localiser l'endroit. Aujourd'hui, plus personne ne vient ici.
Progressivement, notre vision se fit plus clair et une funeste demeure se dessina devant mes yeux. L'ancienne battisse comportait plusieurs fenêtres, quelques unes brisés ou bien salies par la poussière. Le plus impressionnant fut ces toit, tous plus hauts les uns et les autres, terminant par de longues pointes.
-Voici la résidence d'Ingrid Novak. Reste là.
« Avec plaisir ».
Je le regardais tourner à plusieurs reprises la tête, comme s'il cherchait quelque chose ou quelqu'un. Lorsque je perçus son regard, et que je compris qu'il utilisait ses pouvoirs de vampire, je sus qu'il tentait de percevoir les environs pour étudier si l'endroit était sécurisé.
-Viens, me dit-il en ouvrant ma portière.
Nous avançâmes vers la porte. Quelques rats sortirent de leur trous et humèrent l'air et des corbeaux commencèrent à croasser.
Des inscriptions étaient graver sur la pierre au sommet de la porte.
-Qu'est-ce que ça veut dire ?
-C'est du latin. « Morituri te salutant ». Ce n'est pas toi qui faisait du latin autrefois ?
-J'avoue que la je bute sur cette phrase.
-Traduction « Seule un homme beau et fort peux ouvrir cette porte ». Quelle chance as-tu ! Il se trouve que JE suis un homme, particulièrement beau doué du force remarquable ! Ironisa t-il.
Malgré la situation, j'éclatais et il ne tarda pas à me rejoindre.
-Je ne sais peut-être pas ce que ça veux dire, mais je suis persuadée que ce n'est pas tout à fait ça !
-Okay, c'est vrai ! Mais je crois que tu préférerais cette traduction. Il soupira. Tu veux vraiment savoir ?
Il me regarda, en continuant à forcer la porte, jugeant si j'étais belle et bien sérieuse.
-« Ceux qui vont mourir te saluent ». Me répondait-il.
Mon sourire s'effaça. Il réussis à déverrouiller la porte et un nouveau grincement raisonna, accompagné d'un nuage de poussière.
-Tu avais raison. On va rester sur la première.
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Je sais, je sais ! Enfin !
Un grand désolé, mais à la suite de mes premiers examens, de la préparation des fêtes et de Noël, j'étais été complètement prise par le temps. Bref, je penses qu'on est beaucoup à avoir été dans ce cas ces jours ci... Et c'est pas fini !
Je souhaites énormément de courage à ceux qui sont concerné par tout ce bazar ! J'adore les fêtes, mais s'il y a bien une chose que je déteste c'est de courir partout pour les préparer ! (Lever la main ceux qui pensent pareil ^^).
J'espère que le chapitre vous a plu ! N'hésitez pas à me donner vos avis !
Je vous aimes.
Andréa.
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